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6 avril Lecture de la Bible : 1 Samuel 16-18

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Josué

Josué
Administrateur

6 avril Lecture de la Bible : 1 Samuel 16-18
LES apparences peuvent être trompeuses. Ce qu’une personne est extérieurement ne révèle pas forcément ce qu’elle est intérieurement, au fond de son cœur. Les humains ont tendance à juger sur les apparences. Heureusement, Jéhovah Dieu voit au-delà. Cette idée ressort clairement du récit de 1 Samuel 16:1-12.
Imaginez la scène. Jéhovah est sur le point d’oindre, ou de nommer, un nouveau roi sur la nation d’Israël. Il annonce au prophète Samuel : “ Je vais t’envoyer vers Jessé le Bethléhémite, car je me suis trouvé un roi parmi ses fils. ” (Verset 1). Jéhovah n’indique pas le nom de celui qu’il a désigné ; il précise simplement qu’il s’agit d’un des fils de Jessé. En chemin pour Bethléhem, Samuel se demande peut-être : ‘ Comment saurai-je lequel des fils de Jessé Jéhovah a choisi ? ’
À son arrivée, Samuel prend des dispositions pour que Jessé et ses fils participent à un repas sacrificiel. Quand Éliab, l’aîné, se présente, le prophète est immédiatement frappé par son apparence. Il pense qu’Éliab a tout à fait l’allure d’un roi, et il se dit : “ Sans aucun doute, son oint est devant Jéhovah. ” — Verset 6.
Jéhovah, cependant, voit les choses autrement. Il déclare à Samuel : “ Ne considère pas son apparence ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. ” (Verset 7). Jéhovah n’est pas impressionné par la taille et la beauté d’Éliab. Ses yeux, qui voient tout, ne s’arrêtent pas aux apparences, mais discernent où se trouve la vraie beauté.
Jéhovah explique à Samuel : “ Car Dieu voit non pas comme voit l’homme ; c’est que l’homme voit ce qui paraît aux yeux, mais Jéhovah, lui, voit ce que vaut le cœur. ” (Verset 7). C’est en effet le cœur — la personne intérieure, où naissent pensées, dispositions d’esprit et sentiments — qui compte pour Jéhovah. “ Celui qui examine les cœurs ” rejette Éliab, ainsi que les six autres fils de Jessé qui passent devant Samuel. — Proverbes 17:3.

Josué

Josué
Administrateur

Par la suite, à deux reprises Samuel dut blâmer Saül pour avoir désobéi aux directives divines. La première fois, Samuel annonça que la royauté de Saül ne durerait pas parce qu’il avait agi présomptueusement en offrant un sacrifice au lieu d’attendre comme cela lui avait été commandé (1S 13:10-14). Selon le deuxième message de condamnation transmis par Samuel à Saül, Jéhovah rejetait Saül comme roi, car il avait désobéi en gardant en vie le roi Agag ainsi que le meilleur du petit et du gros bétail des Amaléqites. À la demande de Saül, Samuel se présenta avec lui devant les anciens d’Israël et le peuple. Puis le prophète ordonna qu’on lui amène Agag et le “ tailla en pièces [...] devant Jéhovah, à Guilgal ”. — 1S 15:10-33.
Il oint David. Après s’être séparés, les deux hommes n’eurent plus aucun contact. Toutefois, Samuel prit le deuil pour Saül. Mais Jéhovah Dieu interrompit son deuil en le chargeant d’aller à Bethléhem oindre un des fils de Jessé comme futur roi d’Israël. Pour éviter d’éveiller les soupçons de Saül, qui aurait pu tuer Samuel, Jéhovah lui dit d’emmener une vache pour l’offrir en sacrifice. Craignant peut-être que Samuel ne soit venu les reprendre ou punir une faute, les anciens de Bethléhem tremblèrent. Mais il les assura que sa venue signifiait la paix, puis il prit des dispositions pour que Jessé et ses fils participent à un repas sacrificiel. Impressionné par l’apparence d’Éliab le premier-né de Jessé, Samuel se dit que c’était sûrement ce fils que Jéhovah avait choisi pour la royauté. Mais ni Éliab ni aucun des six autres fils de Jessé présents n’avait été choisi par Jéhovah. C’est pourquoi, sur les instances de Samuel, on alla chercher David, le plus jeune fils, qui faisait paître les moutons, puis, sur l’ordre de Jéhovah, Samuel oignit David au milieu de ses frères. — 1S 15:34–16:13.

Josué

Josué
Administrateur

David est choisi par Dieu
Jéhovah avait estimé que le roi Saül n’était plus l’homme de la situation pour diriger son peuple ; c’est pourquoi il avait dit à Samuel : “ Jusqu’à quand seras-tu en deuil pour Saül, alors que moi, par contre, je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël ? Remplis d’huile ta corne et pars. Je vais t’envoyer vers Jessé le Bethléhémite, car je me suis trouvé un roi parmi ses fils. ” — 1 Samuel 16:1.
Quand le prophète était arrivé à Bethléhem, il avait demandé à Jessé de rassembler ses fils. Sur lequel allait-il verser l’huile d’onction pour le désigner comme roi ? En apercevant Éliab, l’aîné, un homme de belle stature, il avait tout de suite pensé que ce serait celui-là. Mais Jéhovah n’était pas de cet avis : “ Ne considère pas son apparence ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. Car Dieu voit non pas comme voit l’homme ; c’est que l’homme voit ce qui paraît aux yeux, mais Jéhovah, lui, voit ce que vaut le cœur. ” Jéhovah écarta de même Abinadab, puis Shamma, ainsi que quatre autres fils de Jessé. “ Finalement Samuel dit à Jessé : ‘ Est-ce que ce sont là tous les garçons ? ’ À quoi il dit : ‘ Il reste encore le plus jeune, et, vois, il est en train de faire paître les moutons. ’ ” — 1 Samuel 16:7, 11.
Par sa réponse, Jessé semblait dire : “ Je ne pense pas que David soit l’homme que tu cherches. ” David était le plus jeune de ses fils et le moins indispensable à la maison ; c’est pour cette raison qu’il était chargé de surveiller les moutons. Pourtant, c’était bien lui que Dieu avait choisi. Jéhovah voit ce que vaut le cœur ; manifestement, il avait décelé chez ce jeune homme quelque chose de très précieux. Jessé avait donc fait chercher David. À son arrivée, Jéhovah avait ordonné à Samuel : “ ‘ Lève-toi, oins-le, car c’est lui ! ’ Et, poursuit le récit, Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses frères. Alors l’esprit de Jéhovah agit sur David, à partir de ce jour-là. ” — 1 Samuel 16:12, 13.

Josué

Josué
Administrateur

Si on pouvait établir avec certitude que de véritables contradictions existent entre les sections omises et le reste du livre, on pourrait raisonnablement mettre en doute l’authenticité de 1 Samuel 17:12-31, 55–18:6a. Une comparaison entre 1 Samuel 16:18-23 et 1 Samuel 17:55-58 révèle ce qui semble être une contradiction. Dans ce dernier passage, on voit Saül s’enquérir de l’identité de David, son propre musicien de cour et porteur d’armes. Il faut toutefois noter que si David fut présenté auparavant comme “ un homme fort et vaillant, un homme de guerre ”, ce put être parce qu’il avait agi avec courage en tuant tout seul un lion et un ours pour délivrer les moutons de son père (1S 16:18 ; 17:34-36). De plus, les Écritures ne disent pas que David était le porteur d’armes de Saül dans la bataille avant de tuer Goliath. La requête de Saül à Jessé était la suivante : “ Que David, s’il te plaît, reste à mon service, car il a trouvé faveur à mes yeux. ” (1S 16:22). Cette requête n’exclut pas la possibilité que Saül ait permis par la suite à David de retourner à Bethléhem de sorte que, lorsque la guerre éclata avec les Philistins, David était en train de faire paître le petit bétail de son père.
À propos de la question de Saül, “ De qui ce garçon est-il le fils, Abner ? ” le commentaire cité plus haut fait remarquer (p. 178, note) : “ Même si Abner ne s’était pas soucié de la famille dont provenait le harpiste de Saül, Saül quant à lui n’aurait pu oublier que David était un fils du Bethléhémite Jessé. Mais la question de Saül impliquait beaucoup plus que cela. Ce n’était pas seulement le nom du père de David qu’il voulait connaître, mais quel genre d’homme était vraiment le père d’un jeune homme qui avait eu le courage d’accomplir un acte héroïque si extraordinaire ; et il ne posait pas simplement la question pour accorder l’exemption d’impôts à la maison de cet homme, la récompense promise pour la victoire sur Goliath (ver. 25), mais probablement aussi pour l’attacher à sa cour, car le courage et la bravoure du fils lui laissaient supposer l’existence de qualités semblables chez le père. Il est vrai que David se contenta de répondre : ‘ Le fils de ton serviteur Jessé le Bethléhémite ’ ; mais il ressort nettement de l’expression du ch. xviii. 1 : ‘ Quand il eut terminé de parler à Saül ’, que ce dernier discuta encore avec lui de sa famille, car ces mots mêmes sous-entendent une conversation prolongée. ” — Pour d’autres exemples, où “ qui ” implique davantage que le simple fait de connaître le nom de quelqu’un, voir Ex 5:2 ; 1S 25:10.
Il y a donc de solides raisons de considérer 1 Samuel 17:12-31, 55–18:6a comme une partie du texte original.

Josué

Josué
Administrateur

DANS sa prophétie prononcée sur son lit de mort, le patriarche Jacob montra clairement que le pouvoir serait un jour exercé par les descendants de Juda, son quatrième fils. Jacob dit: “Le sceptre [la souveraineté royale] ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commandant [le pouvoir de donner des ordres] d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne Schilo [le Messie]; et à lui appartiendra l’obéissance des peuples.” (Gen. 49:10). Mais qui serait le premier descendant de Juda à exercer l’autorité et la puissance royales?
Cette question reçut une réponse plus de six cents ans après que Jacob eut fait sa déclaration prophétique. Le prophète Samuel fut envoyé à Bethléhem pour y oindre comme roi un des fils de Jessé, descendant de Juda. D’un point de vue humain, il eût été logique de choisir le fils premier-né de Jessé, Éliab. C’était un homme d’un aspect remarquable, grand et beau. Dès qu’il le vit, Samuel se dit: “Assurément, son oint est devant Jéhovah.” (I Sam. 16:6). Mais il n’en était rien. Jéhovah fit cette déclaration: “Ne regarde pas son apparence, ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. Car Dieu voit non pas comme l’homme voit, parce que l’homme voit ce qui paraît aux yeux; mais quant à Jéhovah, il voit ce qu’est le cœur.” (I Sam. 16:7). Un épisode ultérieur de la vie d’Éliab montre bien pourquoi il n’était pas apte à régner.
Quand la guerre éclata entre les Philistins et les Israélites, Éliab se trouvait dans l’armée du roi Saül. Lui aussi, comme tous les autres guerriers, entendit le défi du champion philistin Goliath: “Moi, je provoque en ce jour les lignes de bataille d’Israël. Donnez-moi un homme, et que nous nous battions ensemble!” — I Sam. 17:8-10.
Quelle fut la réaction d’Éliab? Manifesta-t-il sa foi dans le pouvoir qu’avait Jéhovah de lui donner la victoire dans le combat contre Goliath? Non, Éliab ne fit pas l’effort de prendre une position courageuse. Il eut vraisemblablement la même réaction que tous les autres Israélites, réaction que la Bible nous décrit en ces termes: “Quand Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, alors ils furent saisis de terreur et eurent grand-peur.” — I Sam. 17:11.
Le Philistin Goliath continua à défier Israël, matin et soir, durant quarante jours (I Sam. 17:16). Pendant ce temps, Jessé envoya son plus jeune fils, David, que Jéhovah avait choisi pour être roi, dans le camp d’Israël, porter des provisions à Éliab, à ses deux autres frères et au chef de millier. Jessé donna à David ces instructions: “Tu devras t’occuper du bien-être de tes propres frères, et tu devras prendre d’eux un signe.” (I Sam. 17:18). Il est certain que Jessé souhaitait savoir comment allaient ses trois fils, et il désirait quelque “signe”, c’est-à-dire une preuve qu’ils étaient en vie et en bonne santé.
Quand il arriva sur les lieux, David entendit un cri de guerre. Il laissa ses provisions aux mains du gardien des bagages et courut bien vite vers la ligne de bataille pour parler à ses frères. Tandis qu’il s’informait de leur bien-être, Goliath vint se poster face à l’armée d’Israël et éleva la voix pour la défier. Quand David montra que la chose l’intéressait, en interrogeant les hommes qui étaient près de lui, Éliab fut saisi de colère. — I Sam. 17:20-28.

Josué

Josué
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David était ‘un homme selon le cœur de Jéhovah’. C’est ce qu’attestait son amour pour Jéhovah et pour Sa justice — que même le lâche roi Saül lui reconnaissait —, ainsi que son courage, son attachement indéfectible à Jéhovah, la façon dont il guidait le peuple et son humble soumission à l’ordre théocratique. — 1 Samuel 13:14; 16:7, 11-13; 17:33-36; 24:9, 10, 17.
3 Après sa victoire éclatante sur Goliath, David alla rendre compte à Saül. C’est alors qu’apparut un homme qui lui aussi aimait la justice. Il s’agit de Jonathan, le fils aîné du roi Saül. “Il advint, dès que [David] eut fini de parler à Saül, que l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David, et Jonathan se mit à l’aimer comme sa propre âme.” (1 Samuel 18:1). L’admiration sincère que Jonathan vouait à David était motivée, non par la vaillance de ce dernier ou son adresse dans le maniement de la fronde, mais par le zèle ardent avec lequel il avait ôté l’opprobre jeté sur le nom de Dieu, son désintéressement et sa totale confiance en Jéhovah. — Voir Psaumes 8:1, 9; 9:1, 2.

Josué

Josué
Administrateur

Que signifie l’expression ‘se comporter comme un prophète’ qui apparaît dans I Samuel 18:10 et 19:20-24, selon la Traduction du monde nouveau ?
Par son esprit saint, Jéhovah Dieu établissait ses prophètes. Parlant de lui-même, le prophète Michée déclara : “Et moi, par contre, je suis devenu plein de force, avec l’esprit de Jéhovah, et de justice et de puissance, afin de faire connaître à Jacob sa révolte et à Israël son péché.” (Michée 3:8, NW). Évidemment, cela ne signifie pas que Michée et les autres prophètes parlaient constamment sous inspiration. C’était plutôt à des moments particuliers que l’esprit saint ‘venait sur eux’ pour leur révéler les messages à annoncer. Cela avait un effet puissant sur les prophètes et les poussait à proclamer leur message. Le prophète Jérémie déclara : “Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis.” — Jér. 20:9.
Lorsque l’esprit de Dieu venait sur eux pour les ‘remplir de force’, non seulement les prophètes faisaient des choses qui sortaient de l’ordinaire, mais leur visage et leur comportement devaient refléter l’intensité de leurs sentiments. Prenons notre propre cas. Il nous arrive de recevoir des nouvelles très importantes, joyeuses ou fâcheuses. N’est-il pas vrai que bien souvent, avant même que nous puissions faire part de telles nouvelles à une autre personne, celle-ci nous demande : “Pourquoi avez-vous ce visage ou ce comportement inhabituels ?”
Il se peut donc que l’expression ‘se comporter comme un prophète’ se rapporte au comportement inhabituel des prophètes. La concentration, la hardiesse et le zèle avec lesquels ils s’acquittaient de leur mission en certaines occasions faisaient que leur attitude paraissait étrange, voire déraisonnable aux autres. Par exemple, le prophète qui oignit Jéhu pour être roi parut fou aux yeux des chefs militaires. Mais s’étant rendu compte qu’il s’agissait d’un prophète, ces chefs acceptèrent son message avec le plus grand sérieux. — II Rois 9:1-13.
Dans I Samuel 18:10 (NW), nous lisons que Saül “se comporta comme un prophète” pendant que David jouait de la harpe. Saül ne s’est pas mis à prophétiser, mais a montré une agitation physique semblable à celle d’un prophète juste avant ou pendant qu’il prophétisait. C’est dans cet état d’agitation inhabituel qu’il jeta par deux fois sa lance en direction de David. — I Sam. 18:11.
Plus tard, lorsque le roi Saül envoya des messagers pour capturer David à Najoth, ceux-ci commencèrent à ‘se comporter comme des prophètes’. Apparemment, ils se conduisaient de la même manière que les prophètes avant ou pendant qu’ils prophétisaient. L’esprit de Dieu agissait sur ces messagers pour qu’ils oublient complètement le but de leur mission. — I Sam. 19:20, 21, NW.
Après cela, quand Saül décida de poursuivre lui-même David, il fut incité à ‘se comporter comme un prophète’. Il se dévêtit et “se jeta nu par terre tout ce jour-là et toute la nuit”, ce qui permit évidemment à David de s’enfuir (I Sam. 19:22 à 20:1, NW). Cela veut-il dire que les prophètes allaient fréquemment nus ? Non, deux prophètes seulement se sont ainsi dévêtus. Il s’agissait d’Ésaïe et de Michée qui se sont montrés nus dans un dessein bien particulier. C’était pour illustrer un certain aspect de leurs prophéties respectives (És. 20:2-4 ; Michée 1:8-11). La raison pour laquelle Saül s’est dévêtu n’est pas révélée. C’était peut-être pour indiquer qu’il n’était qu’un homme dépouillé de ses vêtements et de son pouvoir royaux face à l’autorité et à la puissance royales de Jéhovah. Il ne pouvait espérer mener à bien toute entreprise contraire au dessein divin concernant David.

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