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Le «sans gluten»

3 participants

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1Le «sans gluten»  Empty Le «sans gluten» Mer 4 Fév - 15:37

Josué

Josué
Administrateur

Le «sans gluten» : une maladie derrière la lubie
Mots clés : gluten, maladie coeliaque, allergie, alimentation
Par figaro iconJulie Carballo - le 26/01/2015
A l'occasion du colloque de l'association française des intolérants au gluten (AFDIAG) le 31 janvier prochain, Le Figaro fait le point sur la maladie coeliaque, une pathologie méconnue, banalisée par le récent engouement pour les régimes sans gluten.
Les stars l'ont banni pour perdre des kilos, les sportifs pour améliorer leur performance et depuis, la mode «gluten free» s'est emparée des restaurants et supermarchés. Mais au-delà de la tendance, ce composant que l'on retrouve principalement dans les céréales (blé, seigle, avoine, orge...) peut déclencher l'objet d'une pathologie bien réelle. Egalement appelée «maladie coeliaque», l'intolérance au gluten est une maladie auto-immune qui provoque une inflammation de l'intestin entraînant la mauvaise absorption de nutriments essentiels à l'organisme (fer, calcium, vitamines A, D, E, et acide folique) lors de l'ingestion d'aliments à base de gluten.
Une maladie sournoise
«On a pendant longtemps attribué cette pathologie aux enfants mais l'on sait désormais qu'elle affecte toutes les tranches d'âge», explique le Pr Christophe Cellier, gastro-entérologue à l'Hôpital européen Georges Pompidou à Paris, «C'est une maladie sournoise à diagnostiquer: la pluralité des symptômes, leur intensité variable ou parfois même leur totale absence rendent son identification très difficile. C'est souvent l'apparition de complications associées comme les douleurs abdominales, de la diarrhée, l'anémie, ou un soudain amaigrissement qui permet de la détecter».
En France, près de 80% des personnes intolérantes ne seraient pas diagnostiquées, faute de symptômes, selon les derniers chiffres de l'association française des intolérants au gluten (AFDIAG). Et lorsque la maladie coeliaque tarde à être décelée, «elle peut amener à d'autres pathologies beaucoup plus graves comme l'ostéoporose ou, dans les cas extrêmes, le cancer de l'intestin», rappelle le Pr Cellier.
Par ailleurs, la confusion ambiante régnant autour des diverses pathologies liées au gluten complique la donne pour les médecins généralistes. «Souvent, les gens s'autodiagnostiquent et dans de nombreux cas l'intolérance au gluten est confondue avec l'allergie au blé - qui est une pathologie semblable à toutes les autres allergies alimentaires - ou avec ce que l'on appelle l'hypersensibilité au gluten, qui provoque des réactions telles que des maux de ventre chez les personnes qui en consomment», souligne le gastro-entérologue.
Aucune valeur nutritive
Et le récent engouement de la population pour les aliments sans gluten ne facilite pas la tâche des généralistes, bien au contraire. «La mode du «sans gluten» banalise la maladie, explique Catherine Remilleux-Rast, vice présidente de l'AFDIAG, il est nettement plus difficile de diagnostiquer cette maladie chez quelqu'un qui a déjà retiré le gluten de son alimentation».
Mais si le simple fait de bannir la protéine des repas permet d'éradiquer tous les symptômes et risques liés à l'intolérance, «ce régime est très difficile à suivre, contrairement aux idées reçues. Et c'est malheureusement le seul traitement dont nous disposons à ce jour», poursuit la vice présidente.
La tendance «gluten free» reste une énigme pour bon nombre de médecins parmi lesquels, le Pr Cellier: «Je n'ai aucune explication rationnelle à donner, je ne comprends pas cette mode des régimes d'exclusion. Le gluten n'a aucune valeur nutritive: en consommer ou non n'apporte rien de plus, rien de moins. Le «zéro gluten» est indispensable pour les malades mais pour le reste, je pense que c'est surtout un argument marketing».

2Le «sans gluten»  Empty Re: Le «sans gluten» Mer 4 Fév - 18:04

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Une chose et sur sue cette maladie n'est pas une lubie.

3Le «sans gluten»  Empty Re: Le «sans gluten» Lun 16 Mar - 12:02

Josué

Josué
Administrateur

Le gluten doit-il devenir un ennemi alimentaire ?
Mots clés : gluten, maladie coeliaque, Infographie, alimentation, nutrition, allergie
Par figaro iconPauline Léna - le 13/03/2015
INFOGRAPHIE - Si lintolérance au gluten explique la maladie cœliaque, l'hypersensibilité à ces protéines reste largement inexpliquée.
«L'intolérance au gluten, également appelée maladie cœliaque, provoque des lésions dans la paroi de l'intestin, avec des conséquences graves pour les patients qui les obligent à éliminer complètement le gluten de leur alimentation», rappelle le Pr Christophe Cellier, chef du service hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive de l'Hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris. «L'hypersensibilité au gluten est un concept plus récent, un peu fourre-tout, dont on ne connaît pas les mécanismes ni les véritables causes.»
En fait, il n'est même pas sûr que le gluten soit impliqué dans ce syndrome digestif largement médiatisé aujourd'hui et qui remplit désormais les rayons de supermarchés de produits sans gluten. Une équipe australienne, qui avait publié en 2011 une étude indiquant le rôle possible du gluten sur certains symptômes digestifs, a ainsi publié une deuxième étude revenant sur ces résultats, disculpant le gluten et impliquant plutôt les Fodmaps, désormais plus clairement identifiés dans l'apparition de ce type de symptômes.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/03/13/23513-gluten-doit-il-devenir-ennemi-alimentaire

4Le «sans gluten»  Empty Re: Le «sans gluten» Mer 15 Juil - 14:39

samuel

samuel
Administrateur

régimes «sans» sont à la mode
Mots clés : régime, gluten
Par figaro iconAnne Prigent - le 15/07/2015
Sans lait, sans sucre, sans gluten De plus en plus de personnes choisissent d'écarter un aliment de leur alimentation. Mais hors cas avéré d'intolérance, ces évictions ont-elles un intérêt médical ?
La période estivale rime souvent avec dîners entre amis. Mais entre celui qui a banni le gluten, celle qui ne mange pas de sucre ou cet autre qui se dit intolérant au lactose… élaborer un repas commun peut devenir un véritable casse-tête. Les régimes d'exclusion sont à la mode: pour certains il s'agit simplement de se sentir mieux, pour d'autres d'écarter des aliments qui intoxiqueraient notre organisme. Le lait, par exemple, est accusé de favoriser l'apparition de cancers et de maladies auto-immunes.
L'alimentation a toujours été l'objet de croyances, mais comment expliquer l'engouement actuel des Français pour ces nouveaux interdits alimentaires? «Nos sociétés développées vivent un processus d'individualisation croissant vis-à-vis des règles portées par la famille, la profession, la religion… Mais avec l'autonomie, il faut faire des choix. Vous devenez responsable de votre santé et de votre bien-être», explique Claude Fischler, sociologue, auteur des Alimentations particulières aux Éditions Odile Jacob. Des choix souvent difficiles tant les conseils, prescriptions et autres avertissements sur l'alimentation sont légion.
Sans compter les discours qui varient au cours du temps, au gré des connaissances scientifiques. Dans les années 1950 par exemple, les margarines végétales, réputées meilleures pour le cœur, détrônaient le beurre. Puis dans les années 1990 on découvre qu'elles sont une source d'acide gras trans, à bannir car redoutables pour les artères… Elles sont depuis redevenues fréquentables, leur processus de fabrication ayant été modifié.
Ces revirements entretiennent les doutes vis-à-vis de produits alimentaires qui, comme le rappelle Claude Fischler, sont transformés hors de notre vue dans ce qu'il appelle «la boîte noire» de l'industrie. Ils nous sont devenus étrangers. «Dans cet environnement, il s'agit de se réapproprier son alimentation en y mettant de l'ordre. Et cela commence par enlever des aliments», explique le sociologue.
Le gluten, nouvel épouvantail
Le lait de vache est une denrée dont la mauvaise réputation n'est plus à faire, même si depuis quelque temps il semble supplanté par le gluten. La phrase «le lait, c'est fait pour les veaux et par pour les humains adultes» trouve son fondement dans une réalité scientifique. «Physiologiquement, l'espèce humaine perd la lactase, l'enzyme qui permet de digérer le lait à l'âge adulte. L'apparition du pastoralisme a coïncidé avec des mutations génétiques dans des populations chez qui la lactase persistait. Aujourd'hui en France, environ 38 % de la population n'exprime pas la lactase à l'âge adulte», explique le Pr Jean-Louis Bresson, pédiatre à l'hôpital Necker à Paris.
Cela ne signifie pas pour autant qu'un Français sur quatre est intolérant au lactose, car certaines personnes qui n'expriment pas la lactase boivent sans problème un bol de lait. «Elles peuvent même en boire plus, à condition de fragmenter leur prise», précise Jean-Louis Bresson. Une étude a même montré que dans deux populations, l'une se disant intolérante au lactose et l'autre non, le pourcentage de personnes n'exprimant pas la lactase était identique…
Et si la disparition de la lactase est une réalité, les spécialistes mettent en garde contre les tentations de supprimer tout produit laitier en s'autodiagnostiquant intolérant au lactose. «Les produits laitiers sont une source de protéines et de calcium nécessaires. Si vous ne supportez pas le lait, les yaourts peuvent les remplacer. Sans oublier les eaux riches en calcium», explique le Dr Jacques Fricker, médecin nutritionniste.
Une peur en remplaçant une autre, le renoncement au lait semble aujourd'hui supplanté par la hantise du gluten. Mais son éviction de nos assiettes alarme moins les médecins. «Cela peut être triste de se passer de pâtes et de pizza mais sur le plan nutritionnel, c'est souvent sans conséquences», reconnaît Jacques Fricker. Supprimer le blé de l'alimentation des adultes ne leur fait a priori courir aucun risque, même si cela n'apporte aucun bénéfice à leur santé, comme vient de le démontrer une étude australienne publiée dans le British Journal of Nutrition de juillet.
Le régime sans gluten est revanche indispensable pour les 1 % de la population qui souffre de maladie cœliaque. Celle-ci provoque une destruction des villosités de l'intestin grêle, responsable d'une mauvaise absorption des aliments. La mode du «no glu» aura au moins eu un avantage: augmenter le nombre de produits utiles pour ces malades.
LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:

5Le «sans gluten»  Empty Re: Le «sans gluten» Mer 25 Nov - 11:43

Josué

Josué
Administrateur

«Exclure le gluten de l'alimentation n'est pas raisonnable»
Mots clés : gluten, régime, allergie, alimentation, nutrition
Par figaro iconBérénice Robert - le 24/11/2015
Le régime sans gluten fait de plus en plus d'adeptes, et pas seulement parmi ceux qui souffrent d'une vraie intolérance.
La chasse au gluten est ouverte. Les produits «sans», autrefois difficiles à trouver hors des magasins spécialisés, se sont installés dans tous les rayons de la grande distribution. Et le site spécialisé sortirsansgluten.com liste déjà 142 restaurants garantis «sans gluten» dont 29 à Paris. Pour les personnes qui souffrent d'une maladie cœliaque, ou intolérance au gluten, la multiplication des références «sans gluten» est plutôt une bonne nouvelle. En effet, les protéines qui constituent ce nutriment, issues de certaines céréales, comme le blé, le seigle et l'orge, provoquent chez elles des troubles graves qui ne peuvent être évités que par l'éviction totale de ces céréales.
«L'intolérance à une ou plusieurs fractions du gluten se traduit par une réponse anormale du système immunitaire qui provoque une destruction des villosités de l'intestin grêle, explique le Pr Matthieu Allez, gastro-entérologue à l'hôpital Saint-Louis à Paris. La surface d'absorption de l'intestin se réduit et les nutriments ne peuvent plus être correctement assimilés par l'organisme.» Cela peut entraîner chez le nourrisson et le jeune enfant anémie, diarrhée, retard de croissance. Chez l'adulte, perte de poids, diarrhée, douleurs musculaires ou ostéoporose sont les manifestations les plus courantes.
Une hypersensibilité soumise au débat
Environ 1 % de la population française est concernée par une authentique maladie cœliaque. Mais, à côté de cette pathologie, est de plus en plus évoquée la notion d'hypersensibilité au gluten, qui fait débat dans la communauté scientifique. Les malades qui en sont atteints présentent des symptômes digestifs compatibles avec une intolérance au gluten mais pas les anticorps caractéristiques.
Quelle est donc la réalité de ce trouble, et combien de personnes sont concernées? «Il est vrai que, dans certains cas, des patients peuvent voir leur état s'améliorer en suivant un régime sans gluten, mais il est difficile de généraliser, indique le Pr Allez. Et le lien entre la disparition des symptômes et l'arrêt de la prise de gluten reste à prouver.» De son côté, l'Association française des intolérants au gluten (Afdiag) estime que seuls de 10 % à 20 % des cas d'authentique maladie cœliaque sont diagnostiqués.
L'alternative du quinoa ou du sarrasin
Dans le doute, il est donc toujours recommandé de consulter un spécialiste. Mais pour l'ensemble de la population, le Pr Allez estime que «l'idée que le gluten est dangereux et qu'il faut l'exclure de l'alimentation n'est pas raisonnable». Notamment parce qu'elle risque de conduire à une alimentation déséquilibrée.
«En revanche, il est vrai que le gluten a pris une place majeure dans l'alimentation. D'une façon générale, il est toujours souhaitable de diversifier son alimentation», ajoute le Pr Allez. Sans aller jusqu'à l'éviction totale du gluten, les personnes en bonne santé ont donc toujours intérêt à consommer d'autres céréales que celles qui apportent du gluten, comme le quinoa ou le sarrasin.

6Le «sans gluten»  Empty Re: Le «sans gluten» Ven 12 Mai - 13:54

Josué

Josué
Administrateur

Manger « sans gluten » n’est pas forcément bon pour la santé
Chez les personnes atteintes de maladie cœliaque, la consommation de gluten entraîne des risques de développer des maladies coronariennes. Pour les autres, ce régime est sans effets. Il est même déconseillé.

«Sans gluten», ou «gluten free», les restaurants qui prônent ce régime alimentaire se multiplient dans les villes françaises. Le marché des produits «sans gluten» a plus que doublé entre 2013 et 2014 en France, passant de 35 à 78 millions d’euros de chiffre d’affaires. Et le régime surfe sur la vague du «bien manger» et envahit nos assiettes.
Car chez certaines personnes atteintes de maladie cœliaque, (intolérance au gluten), la présence de cette protéine entraîne non seulement fatigue, anémie et amaigrissement mais également un risque plus important de maladies cardiovasculaires. Il est donc conseillé pour eux d’arrêter d’en consommer.
Mais comme le montre une étude publiée début mai, le régime sans gluten n’a pas du tout les mêmes effets chez les personnes sans pathologie. Les scientifiques évoquent même l’hypothèse que ces personnes, en se privant de céréales complètes pourraient avoir un risque plus important de développer ces mêmes maladies cardiovasculaires.
110.000 individus suivis pendant 25 ans

L’étude, présentée par treize scientifiques de Columbia et d’Havard, a été menée sur plus de 110.000 personnes entre 1986 et 2010. Tous les quatre ans, les participants devaient remplir un questionnaire détaillant leur régime alimentaire quotidien moyen de l’année écoulée. Les personnes présentant une maladie cœliaque ont été exclues de cette étude.
En fonction de leur consommation de gluten estimée, les participants ont été divisés en cinq groupes, allant de consommation de gluten très faible à consommation très importante. Ces données ont ensuite «été pondérées en fonction de la consommation d’alcool (en grammes), de viande, de graisses polysaturées, de fruits et de légumes», affirment les chercheurs. D’autres variables ont également été prises en compte: l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC), la taille, les antécédents de diabète, l’utilisation d’aspirine régulière, les antécédents d’infarctus du myocarde dans la famille, l’activité physique des individus etc.
En fonction du nombre d’accidents coronariens, les scientifiques sont arrivés à la conclusion qu’il n’y avait aucune relation «significative entre la consommation de gluten et l’infarctus du myocarde, qu’il soit mortel ou non» chez les personnes qui ne présentent pas d’intolérance au gluten.
Gluten ou additifs?

Les chercheurs émettent également une hypothèse: la réduction du gluten dans l’alimentation induit généralement une moindre consommation de grains entiers, alors que ces derniers diminueraient les risques de maladies cardiovasculaires. «Les céréales complètes sont connues pour leur capacité à piéger le cholestérol et donc à réduire le risque des maladies cardiaques», explique le Dr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste.
Il déplore: «Nous faisons face, depuis un certain temps à ce phénomène de mode, le sans gluten, qui résulte en réalité de la mauvaise interprétation d’études scientifiques. Quand certaines personnes arrêtent de manger du pain, elles se sentent mieux. Mais il faut savoir que dans le pain courant par exemple il y a une dizaine d’additifs qui ne sont pas forcément bien tolérés. Ce que l’on peut préconiser, plutôt que d’arrêter le gluten, c’est d’acheter et de consommer du pain au vrai levain.»
En outre, les individus qui arrêtent totalement un groupe d’aliment, avec ces régimes extrêmement restrictifs, ont du mal à équilibrer leurs apports alimentaires. «Les personnes qui mangent sans gluten ont tendance à généraliser les restrictions dans leur alimentation et se mettent à manger végétarien ou sans lactose. Il faut mettre en garde contre ces phénomènes qui bouleversent l’équilibre alimentaire», souligne le Dr Laurent Chevallier.
Attention cependant, l’intolérance au gluten existe et concerne environ 1% de la population françahttp://sante.lefigaro.fr/article/manger-sans-gluten-n-est-pas-forcement-bon-pour-la-santeise, tandis que l’hypersensibilité touche environ 3% des Français.

7Le «sans gluten»  Empty Re: Le «sans gluten» Mer 17 Mai - 14:21

Josué

Josué
Administrateur

Les produits sans gluten n’ont pas la même valeur nutritionnelle
Par Jean-Luc Nothias Publié le 15/05/2017 à 11:59
Les produits sans gluten n’ont pas la même valeur nutritionnelle
De nombreuses personnes choisissent ce type d’alimentation en le croyant plus sain. Mais il est essentiel de s’intéresser à leurs compositions de manière apporfondie, surtout pour des enfants.

Les produits alimentaires sans gluten n’ont pas la même composition nutritionnelle (plus de lipides) ni la même valeur énergétique (plus calorique) que leurs équivalents avec gluten et la comparaison est plutôt en faveur de ces derniers, surtout pour les enfants. Telles sont les conclusions d’une étude de chercheurs espagnols présentée la semaine dernière au 50e congrès de la Société européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique.
Le gluten (mot dérivé du latin «colle», «glu») est un ensemble de protéines, essentiellement la prolamine et la gluténine1, présentes dans de nombreuses céréales. Elles sont insolubles dans l’eau et donnent à la farine des propriétés visco-élastiques, pour structurer les produits et leur donner une bonne masticabilité. L’élimination du gluten était réservée jusqu’à il y a peu aux personnes souffrant d’inflammation chronique de l’intestin: la maladie cœliaque (1 % des Européens) est déclenchée par la consommation de gluten. C’est donc un régime sans gluten à vie qui est imposé à ces personnes. Dont certains sont des enfants, de plus en plus nombreux. De plus, de nombreuses personnes choisissent ce type d’alimentation, bien plus chère, croyant qu’il est plus sain.
«Il est impératif que les aliments sans gluten soient reformulés afin qu’ils aient vraiment la même valeur nutritionnelle que ceux avec gluten»
Dr Joaquim Calvo Lerma, de l’Institut d’investigation sanitaire La Fe de Valence
Les chercheurs ont analysé pas moins de 654 produits sans gluten et 655 équivalents avec gluten, pains, pâtes, biscuits, pizzas, farines… En ce qui concerne les pains sans gluten, ils possèdent plus de lipides et d’acides gras saturés que leurs équivalents classiques. Les pâtes sans gluten ont, elles, moins de protéines et de sucres. Quant aux biscuits sans gluten, ils ont eux aussi moins de protéines mais également plus de lipides.
«Comme de plus en plus de personnes suivent un régime sans gluten, explique le Dr Joaquim Calvo Lerma, de l’Institut d’investigation sanitaire La Fe de Valence, en Espagne, il est impératif que les aliments sans gluten soient reformulés afin qu’ils aient vraiment la même valeur nutritionnelle que ceux avec gluten. Et cela est particulièrement important pour les enfants, pour lesquels une alimentation équilibrée est essentielle à leur développement et leur croissance.» Les chercheurs demandent donc à ce que plus d’informations nutritionnelles soient disponibles sur ces produits. Ils appellent les consommateurs à ne pas s’arrêter à la mention «sans gluten» mais à comparer les compositions de manière plus approfondie.
http://sante.lefigaro.fr/article/les-produits-sans-gluten-n-ont-pas-la-meme-valeur-nutritionnelle

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