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Martin Luther ; ses 95 thèses ; et l'église lutherienne

+3
Josué
Psalmiste
samuel
7 participants

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Psalmiste

Psalmiste

Bonjour, j'aurai voulu savoir deux choses :

01) J'aurai aimé connaitre les 95 thèses que Luther publia en 1517.

02) Savoir si les églises lutheriennes ont suivies ces 95 thèses.

Merci d'avance pour vos réponses.

samuel

samuel
Administrateur

Ça doit se trouver sur Google la première question.

Psalmiste

Psalmiste

Je vais faire une recherche... Car j'ai chercher sur le logiciel watchtower library, mais je ne les trouve pas.

samuel

samuel
Administrateur

Je ne pense pas que le cd Rom donne la liste des 95 théses de Luther.

Psalmiste

Psalmiste

http://mb-soft.com/believe/tfn/luther95.htm

samuel

samuel
Administrateur

Psalmiste a écrit:http://mb-soft.com/believe/tfn/luther95.htm
C'est bien tu as trouvé.

Psalmiste

Psalmiste

Oui, mais je m'attendais à autre chose.

En fait il ne parle que des indulgences, et moi je croyais qu'il parlerait d'autres dogmes, comme l'enfer, les idoles, etc...

Invité


Invité

Qui est Martin Luther, est qu'est-ce qu'il avais fait dans la vie?
quelqu'un peut expliquer çe qui est arriver?


l'histoire de Luther dénonçant les 95 hérésies de l'église catholique romaine, début de la réforme !
https://www.youtube.com/watch?v=-rj-FaLf3V4

il y a cette video sur youtube


Martin Luther le Réformateur
https://youtu.be/KCk2QhJP5LY

Invité


Invité

Jai ecouter la video hier il avait un bon coeur Ce Martin

Josué

Josué
Administrateur

Hans Küng demande réparation pour Martin Luther
ÉDITEURS KERKNET
Le théologien controversé Hans Küng appelle catholiques et protestants sur la réconciliation.
Hans Kung © Ten Have

Le théologien controversé suisse Hans Küng , qui , auparavant , principalement tombé à cause de sa critique du dogme de l' infaillibilité pontificale en 1870 en disgrâce au Vatican, appelant François et l'Eglise catholique en réparation pour le réformateur de l' église Martin Luther et la reconnaissance des ecclésiastiques postes dans la protestante et l' église anglicane. Le 89-year-old Küng lance son appel à l'occasion du prochain 500e anniversaire du début de la Réforme. Sa lettre ouverte a été publiée mercredi dans plusieurs journaux.

Hans Küng écrit que la commémoration du 500e anniversaire ne doit pas conduire à de nouvelles divisions et de fractures, mais devrait être l'occasion de créer le fossé entre la défaite Églises catholique et protestantes. Cela ne devrait pas être limité selon lui, en réparation de Luther, mais devrait également conduire à l'élimination de toutes les excommunications de l'époque de la Réforme. Küng préconise également la reconnaissance mutuelle des ministères ordonnés et appelle à inter-communion avec l' hospitalité réciproque pour la célébration de l'Eucharistie et l'Eucharistie. Ceci est une occasion historique que nous ne devons pas manquer.

Source: KNA / Kathpress.at

Publié le jeudi 2 Mars, 2017 - 15:12

samuel

samuel
Administrateur

Ce monsieur n'est pas en odeur de sainteté auprès du Vatican.

papy

papy

En Allemagne, une commémoration des 500 ans de la Réforme en présence d’Angela Merkel
Marie Malzac, le 10/03/2017 à 15h41
Mis à jour le 10/03/2017 à 18h42 Envoyer par email

Une grande célébration œcuménique de réconciliation aura lieu samedi 11 mars dans le cadre des 500 ans de la Réforme, en présence de la chancelière allemande Angela Merkel et du président fédéral Joachim Gauck.

Catholiques et protestants se réuniront samedi 11 mars à 17 heures à Saint-Michel d’Hildesheim en Allemagne.
ZOOM
Catholiques et protestants se réuniront samedi 11 mars à 17 heures à Saint-Michel d’Hildesheim en Allemagne. / Corinne Simon/Ciric

Identifier les blessures du passé et demander pardon à Dieu pour les divisions entre chrétiens. C’est dans cet esprit que la Conférence des évêques allemands (DBK) et l’Église évangélique d’Allemagne (l’EKD, luthérienne) ont pris l’initiative d’une célébration intitulée « guérir la mémoire, témoigner de Jésus-Christ ». Celle-ci se veut l’un des points d’orgue du jubilé des 500 ans de la Réforme dans le pays.

À LIRE : L’Allemagne fête les 500 ans de la Réforme

Catholiques et protestants se réuniront samedi 11 mars à 17 heures à Saint-Michel d’Hildesheim, une église située près de Hanovre (Basse-Saxe, au nord du pays).

Cette église a la particularité d’être « simultanée » : elle sert depuis 1542 au culte protestant, mais sa crypte est réservée au culte catholique. Cette pratique, relativement diffuse en Alsace, où Louis XIV, soucieux de renforcer le catholicisme dans une région rapidement gagnée aux idées de Luther, avait imposé le « simultaneum » dans de nombreuses églises à la fin du XVIIe siècle.

En Allemagne, il l’imposa à la même époque dans certaines églises sur la rive gauche du Rhin.

Présence des plus hauts représentants de l’État

Cette commémoration commune, qui sera retransmise à la télévision, verra la participation des plus hauts représentants de l’État. Seront ainsi présents la chancelière allemande Angela Merkel (fille de pasteur), du président de la République fédérale Joachim Gauck (lui-même ancien pasteur), du président du Bundestag Norbert Lammert, du président de la Cour constitutionnelle fédérale Andreas Voßkuhle.

La célébration sera présidée par le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising et président de la Conférence épiscopale allemande et par Heinrich Bedford-Strohm, président du Conseil de l’EKD.

Tout au long de l’année 2017, de nombreux événements communs aux catholiques et protestants sont organisés en Allemagne pour marquer le jubilé de la Réforme, commémorer pour la première fois à l’ère de l’œcuménisme.

Encouragements du pape

Le 6 février, le pape François a reçu au Vatican une délégation des Églises protestantes en Allemagne, accompagnée par le cardinal Marx, saluant leur engagement œcuménique. « Nous avons le même baptême, nous devons marcher ensemble, sans nous lasser ! », a-t-il notamment affirmé, soulignant qu’il était « significatif » qu’à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme, « les chrétiens protestants et catholiques saisissent l’occasion de la commémoration commune des événements historiques pour mettre à nouveau le Christ au centre de leurs relations ».
http://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme/En-Allemagne-protestants-catholiques-veulent-guerir-memoire-2017-03-10-1200830951

samuel

samuel
Administrateur

Lutter
Virginie Larousse - publié le 27/02/2017

Lorsque, le 31 octobre 1517, un obscur moine du Saint Empire placarde (dit-on) ses « 95 thèses », critiques acerbes de l'Église, il n'imagine pas qu'il va faire exploser l'Europe. Luther a pourtant mis le doigt dans cet engrenage qui fait si peur aux religions, en particulier monothéistes : la division. Celle-là même que les disciples de Jésus ont connu dans les premiers temps du christianisme, et qui les conduira à se couper définitivement de leurs racines juives. Celle-là aussi que l'Église a vécu au XIe siècle, le schisme de 1054, qui mènera à la rupture entre Église d'Orient et Église d'Occident. Celle-là enfin qui déchira les musulmans dès les débuts de l'islam, la fitna ou guerre civile de 656 - dont les conséquences ne finissent pas de l'agiter encore, à travers l'opposition sunnites- chiites.

Le protestantisme, à l'instar du christianisme, a été « une naissance sans faire-part », pour reprendre l'expression de l'historien Hubert Bost. Jamais le moine allemand n'a voulu faire sécession d'avec Rome. Celui qui, en 1518, assure encore au pape « s'offrir à [lui] avec tout ce que je suis et tout ce que je possède » souhaite simplement questionner certaines pratiques et enseignements de l'Église, l'inciter à mener une bataille spirituelle. Mais Luther est un lutteur dont le combat a viré au pugilat. Car les religions, comme la plupart des institutions, sont des mammouths. Il est difficile - pas impossible, cependant ! - de les faire évoluer.

On a oublié, aujourd'hui, à quel point la Réforme protestante a été une déchirure pour l'Europe, voire pour le monde. D'une certaine manière, cette amnésie est plutôt rassurante : cela montre que les relations, au départ si fratricides entre catholiques et protestants, se sont peu à peu normalisées, que les conflits religieux ne sont pas une fatalité. Que la haine a fait place à l'acceptation, et même à l'amitié. Désormais, en effet, l'apport considérable du protestantisme à notre société est unanimement salué. C'est avec la Réforme que, reconnaît-on, le monde serait entré dans la modernité. Une telle évolution des mentalités est franchement réconfortante, au moment où nous sommes sidérés par le retour des conflits religieux.

Mais cette amnésie est également à méditer à l'heure où le mot de « réforme », généralement au sens politico-social, inonde les discours au quotidien. Pourquoi avons-nous autant de mal à agir avant que le point de non-retour ne soit atteint ? Pourquoi les tentatives de réformes aboutissent-elles, trop souvent, à des ruptures ? Cela est vrai aussi bien à l'échelon de nos modestes individus qu'à celui d'un pays ou de la planète. Semper reformanda (« toujours à réformer »), tel est l'un des principes fondamentaux du protestantisme. Une devise à faire nôtre en ces temps de toutes les urgences.
http://www.lemondedesreligions.fr/chroniques/editorial/lutter-27-02-2017-6132_161.php

Josué

Josué
Administrateur

Luther : il a osé lancer la Réforme !
En 1517, il y a 500 ans, un moine de Wittenberg lance une bombe qui va disloquer l'Église. "Le Point" consacre un dossier spécial à ce lanceur d'alerte.
PAR CATHERINE GOLLIAU
Publié le 18/05/2017 à 11:16 | Le Point.fr
Ce matin d'octobre 1517, à Wittenberg, ville universitaire de l'Électorat de Saxe, les habitants découvrent avec stupéfaction affichées sur la porte de l'église du château une série de 95 affirmations critiquant vertement la manière dont le pape commercialise l'absolution des péchés. L'auteur de ces lignes ? Un éminent professeur de l'université de la ville, un moine augustin, érudit brillant et travailleur acharné. Il s'appelle Martin Luther. Il a 34 ans et ne sait pas encore qu'il vient de faire basculer le christianisme dans la Réforme. Il mettra du temps à s'en rendre compte : il pensait seulement critiquer une déviance des prêtres ; obsédé par la peur de l'enfer, il voulait assurer son salut et celui des croyants. Il va provoquer un séisme.
C'était il y déjà 500 ans. Un chiffre rond qui invite à la commémoration : 2017 est donc l'année Luther. En France, on doit au professeur de la faculté protestante de Strasbourg Matthieu Arnold l'édition de ses psaumes, de ses catéchismes et autres écrits d'apostolat dans la prestigieuse collection de la Pléiade (Gallimard), mais aussi une remarquable biographie chez Fayard (et une BD, chez Glénat). Mais l'édition s'est mise en peine, d'autres biographies ont été traduites de l'allemand, dont le passionnant Luther de Heinz Schilling (éditions Salvator). Des livres, donc, et des interrogations.
Dr Jekyll and Mr Hyde
Car qui était vraiment Luther ? On le connaît finalement peu en France, où le protestantisme est d'abord « réformé », c'est-à-dire calviniste. La bonne bouille ronde qu'il arbore sur les tableaux de Cranach l'Ancien dit peu du théologien inspiré, passionné, courageux, poète, mais aussi orgueilleux, intransigeant, violent et haineux. Il y a du Dr Jekyll and Mr Hyde chez le moine de 1517, bientôt défroqué (et marié). Et peut-être capte-t-il trop bien la lumière, l'ami du peintre Cranach.
En effet, si la Réforme est Luther, elle n'est pas que Luther. L'homme est bien sûr la personnalité phare de ce mouvement qui va déchirer l'Église et la transformer de l'intérieur. Il est celui qui va oser s'opposer frontalement au pape et brûler sur la place publique la bulle qui l'excommunie. C'est lui, le redoutable commentateur des textes, qui impose une conception nouvelle de la grâce divine et du salut après la mort, lui qui donne au peuple un accès direct au texte de la Bible et, partant, lui ouvre les portes du savoir et de la liberté individuelle. Avec Luther, le croyant est en rapport direct avec le Christ. Plus besoin des clercs. Mais la Réforme, c'est aussi le refus du dogme, c'est le droit de discuter, de réfléchir, de s'insurger.
Le « moine noir » (du nom de son habit d'augustin) a ouvert la boîte de Pandore. Chacun veut faire entendre sa petite musique. Derrière Luther, on se bouscule, on le pousse. Mélanchthon, Bucer, Müntzer, Zwingli, Calvin : autant de « réformateurs » également incontournables, qui ont pu être des amis, des disciples, des concurrents, des ennemis mortels. Luther, c'est la Saxe, Bucer, l'Alsace, Zwingli, la Suisse allemande, Calvin, Genève, etc. La Réforme est une hydre à plusieurs bras qui étend progressivement son emprise sur toute l'Europe du Nord, faisant tourner la tête des bourgeois, des nobles, des clercs, des paysans. La Réforme, ce sont aussi ces princes allemands qui profitent du tumulte et du chaos pour s'imposer face à Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique. Ce sont ces paysans qui entrent en rébellion pour plus de justice sociale. Ils veulent que la Réforme soit d'abord sociale, qu'on allège leurs impôts, qu'on les libère du joug des féodaux.
Un personnage bifide

Luther, lui, veut l'ordre. L'insurgé de Wittenberg est prêt à se battre pour ses convictions religieuses, pas à soutenir les forcenés des campagnes. Quand, de 1524 à 1526, des bandes de paysans mettent la campagne à feu et à sang, il va sur le terrain pour tenter de les convaincre de se calmer, il appelle à la trêve. En vain. Alors, il soutient les princes qui passent les révoltés au fil de l'épée. Dans son propre camp, la violence de ses missives vengeresses crée l'incompréhension. De même que ses attaques contre les juifs, qu'il ne connaît que de loin mais qui, à ses yeux, ont le tort de refuser la conversion. Il exige leur expulsion, qu'on leur prenne leurs biens, qu'on brûle leurs synagogues. Là encore, la plupart des réformés le condamnent. Mais ses pamphlets vont servir de justification à l'antisémitisme allemand le plus radical.
Luther est un personnage bifide, nous dit l'historien allemand Thomas Kaufmann dans l'interview exclusive qu'il a donnée au Point. L'homme qui a permis aux Européens de découvrir le chemin de la démocratie est aussi celui qui a donné les brandons pour attiser la haine. Celui qui a révolutionné l'Église a conforté le pouvoir des princes. L'homme qui a fait de la langue allemande une langue littéraire et a écrit les psaumes qui ont inspiré Jean-Sébastien Bach a aussi utilisé les mots comme des masses d'arme pour appeler au meurtre. C'est ce Luther tout en contradiction que Le Point vous invite à découvrir dans ce dossier spécial. Pour le lire dans le texte. Pour découvrir les écrits des autres réformateurs. Pour mieux comprendre ce que fut la Réforme et ce qu'elle va produire, le protestantisme.
Consultez notre dossier : Luther et la vérité sur la Réforme.
http://www.lepoint.fr/dossiers/hors-series/references/luther-et-la-verite-sur-la-reforme/luther-il-a-ose-lancer-la-reforme-18-05-2017-2128310_3399.php

Josué

Josué
Administrateur

À Berlin, Obama appelle les jeunes protestants à « s’engager »
Delphine Nerbollier, à Berlin, le 25/05/2017 à 15h55
Barack Obama était l’invité d’honneur du Kirchentag, le grand rassemblement des protestants allemands qui célèbre cette année les 500 ans de la Réforme de Martin Luther, le 25 mai.
L’ex-président américain a appelé la jeunesse à agir pour un monde meilleur.

Barack Obama s’est exprimé devant 80 000 personnes le 25 mai à Berlin.
« Engagez-vous ! » C’est avec cet appel que Barack Obama a pris à partie les 80 000 personnes venues l’écouter le 25 mai, devant la porte de Brandebourg, en plein cœur de Berlin. L’ex-président américain était l’invité d’honneur, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, du rassemblement des protestants allemands (Kirchentag) qui a démarré mercredi 24 mai au soir et se termine dimanche 28.

Pour sa troisième prestation en public depuis 2008 dans la capitale allemande, Barack Obama n’a pas déçu une foule tout acquise à sa cause. « Quand il parle, il nous transporte », avance Sophie, une étudiante de 20 ans. « Il parle des problèmes de notre temps, de la crise des réfugiés, d’éducation. Cela me plaît. »

Le Christ et Martin Luther King en exemples

À la retraite depuis quatre mois, Barack Obama a fait de l’engagement citoyen et politique l’un de ses nouveaux chevaux de bataille à travers le lancement d’une fondation, basée à Chicago. « N’oubliez pas que les gens qui ont œuvré pour le mouvement des droits civiques aux États-Unis avaient votre âge », a-t-il lancé devant une foule constituée d’une majorité de jeunes. « Martin Luther King n’avait pas 40 ans lorsqu’il a été assassiné. Le Christ a lui aussi eu une vie courte mais il a changé le monde », a rappelé Barack Obama en suscitant une ovation.

« Vous pouvez accomplir beaucoup de choses à votre âge : votez, engagez-vous dans votre université, contre le changement climatique, contre la pauvreté. Vous ne changerez pas le monde du jour au lendemain mais votre action au quotidien aura un impact », a-t-il ajouté, avant de conclure par une formule : « Les cyniques ne changeront pas le monde. »

L’engagement, fil rouge de ces rencontres protestantes

Interrogé sur ses regrets durant ses huit années de présidence, Barack Obama a cité l’assurance médicale universelle (Obamacare) qu’il juge trop limitée et la tragédie syrienne. Mais l'ex président américain s’est voulu optimiste. « La nouvelle génération est beaucoup plus éduquée et tolérante que les précédentes. Mon souhait est qu’elle s’engage », a-t-il déclaré.

À LIRE : L’Allemagne fête les 500 ans de la Réforme

Dans la foule, une mère de famille apprécie le message mais en voit les limites. « Quel rôle puis-je jouer face à cet énorme défi que représente la crise migratoire », interroge-t-elle. « Je suis souvent perdue et me sens inutile. Ces encouragements sont beaux mais pas faciles à mettre en œuvre. »

Si l’engagement était au cœur de cette discussion entre Barack Obama et Angela Merkel, il est aussi l’un des fils rouges de ces rencontres protestantes qui célèbrent cette année les 500 ans de la Réforme de Martin Luther. Outre-Rhin, les Églises catholique et protestantes jouent un rôle de premier plan dans les débats politiques. Plusieurs représentants de partis font ainsi partie du comité d'organisation de ce Kirchentag.

« C’est une erreur de ne pas faire de compromis en politique »

Devant la foule, Barack Obama n’a pas craint, d’ailleurs, d’évoquer le rôle joué par sa foi dans sa pratique du pouvoir. Élevé par une mère athée, l'ex-président américain s'est converti au protestantisme en 1988, dans la banlieue sud de la ville de Chicago où il travaillait à l'époque dans un centre social.

« Dans nos croyances religieuses, il y a des choses avec lesquelles nous ne voulons pas faire de compromis », a-t-il souligné. « Mais c’est une erreur de ne pas faire de compromis en politique. Nous devons nous baser sur des principes moraux et éthiques pour créer des ponts avec les autres. Dans ma propre foi, je trouve toujours utile de laisser la part au doute. J’essaie d’être humble. Je pense que Dieu ne me parle pas à moi seul. Dans un monde pluriel, il faut essayer de voir que chacun d’entre nous détient une part de la vérité. »

À LIRE : En Allemagne, une commémoration des 500 ans de la Réforme en présence d’Angela Merkel

À ses côtés, la chancelière allemande, fille d’un pasteur luthérien et habituellement plus réservée sur ses convictions religieuses, évoque elle aussi son lien avec la religion. « Ma foi signifie qu’il existe quelque chose au-dessus de moi et en moi », souligne-t-elle, à sa suite. « Elle me pousse à agir tout en sachant que je peux faire des erreurs. Elle me donne le courage d'agir et de voir les autres. »

Entre Angela Merkel et Barack Obama, les points d'accord étaient visibles et nombreux sous le soleil printanier de la capitale allemande. « Angela a été l'une de mes partenaires préférées durant ma présidence », a lancé l’ex-président américain. Peu surprenants de la part d’un homme qui, ces dernières années, a soutenu à plusieurs reprises la politique d’ouverture d’Angela Merkel envers les migrants, ces mots ont résonné le 25 mai comme un adoubement à peine voilé envers une chancelière qui remet son mandat en jeu en septembre.
Cinq jours de rassemblement

Le Kirchentag est le grand rassemblement de l’Église protestante allemande. Organisé tous les deux ans depuis 1949, il a débuté à Berlin mercredi 24 mai avec la célébration de trois offices religieux.

Cette 36e édition s’insère dans « l’année Luther » qui marque le 500e anniversaire de la Réforme. Cent quarante mille personnes sont attendues à ces cinq journées de festivités, de rencontres et de débats dans la capitale allemande.

Programme : Le soir du samedi 27 mai, les pèlerins se rendront à Wittemberg à 100 km au nord de Berlin, pour une grande veillée, là où Martin Luther placarda ses 95 thèses le 31 octobre 1517. L’office religieux de clôture s’y déroulera le lendemain matin, au bord de l'Elbe, en présence de l’archevêque anglican sud africain Thabo Makgoba.
http://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme/A-Berlin-Obama-appelle-jeunes-protestants-sengager-2017-05-25-1200850088

Josué

Josué
Administrateur

vrai visage Luther Abbé Jean Michel Gleize
Le vrai visage de Luther : Abbé Jean-Michel Gleize, éditions Clovis, 120 p.
C’est une réédition, parue chez Clovis – la première avait été réalisée par les éditions de La Reconquête en 2007. Dix ans après, elle a toute son actualité, et plus encore même, à l’heure où le Vatican nous offre un visage incroyablement avenant du théologien allemand… En cette année qui marque le 500 ème anniversaire de la Réforme, datée du 31 octobre 1517, Rome en célèbre la mémoire, au point d’éditer un timbre en son honneur – en l’honneur d’un hérétique jadis cloué au pilori par les papes. En peu de pages, Le vrai visage de Luther remet les choses à leur place : avec méthode et sans affect, l’abbé Jean-Michel Gleize démystifie le personnage et déroule la portée réelle de la philosophie et de la théologie protestantes.

Un vivier de contradictions dont on n’aurait rien à craindre si on ne voulait pas autant les arranger, voire les singer. Sans nul doute, l’hérésie la plus moderne.

Un réformateur incompris ? Que nenni


Non, les luthériens ne sont pas « revenus » à de meilleures dispositions… Non les luthériens ne sont pas par le baptême qu’ils ont effectivement reçus, des membres à part entière du Corps du Christ – toute leur histoire, par ailleurs, le nie.

Il semble plutôt que ce soit la vision doctrinale de la hiérarchie catholique qui se soit assouplie. Car, comme l’écrit l’abbé Gleize, la Réforme fut bel et bien « en réalité une révolution ». Le discours actuel très affable du Vatican ressemble davantage à une auto culpabilisation très à la mode doublée d’un œcuménisme largement équivoque. Les plus grandes révolutions se font parfois dans un silence assourdissant…

L’origine du « non » luthérien ? L’abbé Gleize ne passe pas sous silence les abus qui avaient effectivement, au XVIe siècle, pénétré l’Église catholique – le commerce des indulgences fut un signe parmi d’autres. « La véritable explication de Luther, c’est l’humanisme de la Renaissance et la perte du sens surnaturel chez les hommes d’Église ». Oui, ces derniers ont leur part de responsabilité dans le luthéranisme. Mais ces fautes restent les leurs – absolument pas celles de l’Église en tant qu’institution, dont la sacralité demeure intrinsèque et pour l’éternité. Les « fruits » de la Réforme seront… la Contre-Réforme – o felix culpa, si l’on peut dire.


Dirigé avant tout contre l’Église


Luther s’est saisi de ce prétexte pour faire passer SA réforme et se détacher ainsi du grand navire de l’Église catholique romaine. Il faut relire le Manifeste à la noblesse chrétienne de la nation allemande d’août 1520. Luther y appelle, sans état d’âme, les chrétiens à marcher sur l’Église de Rome et à renverser tout particulièrement, comme nous le rappelle l’avant-propos de l’auteur, le sacrement de l’ordre, le magistère infaillible du pape et le primat de juridiction de l’évêque de Rome.

« La chaire de Pierre est pour Luther la chaire de l’Antéchrist, dans la mesure où elle se présente comme l’unique garante des moyens de salut » écrit l’abbé Gleize. Ce n’est pour lui qu’« une institution purement humaine ».

Luther a voulu ainsi ébranler l’unité de l’Église. Faute magistrale… car si l’on peut être sauvé sans appartenir au Corps de l’Église catholique romaine – Dieu seul sonde les reins et les cœurs – on ne peut se sauver volontairement en dehors. Vérité, certes, bien affadie par Vatican II et l’enseignement des papes depuis lors. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles Luther est quasi revenu en odeur de sainteté…


« Le vrai visage de Luther » (Abbé Gleize)


Le livre esquisse un portrait bienvenu de l’homme avant de s’attaquer à la doctrine. Un homme d’une tristesse chronique, qui noie sa désespérance dans un activisme bien éloigné de son statut. Le premier Luther est provocant, volontiers obscène, le second, à partir de 1522, tente de dédiaboliser le personnage et surtout le corpus doctrinal. Tribun assuré, il se révélera pourtant incapable d’écrire la moindre somme pour défendre sa Réforme.

Dès l’affichage de Wittenberg, le 31 octobre 1517, et ses 95 thèses sur les Indulgences, il a lancé les dés d’une discorde radicale et n’entendra pas en démordre. Sa théologie nouvelle plaira à la noblesse germanique, malgré les diètes de Charles-Quint qui condamne la geste luthérienne.

Mais quand il meurt en 1546, les signes sont fort mauvais : les sectes protestantes se sont multipliées et une corruption morale attestée règne partout parmi les chefs…


« Pèche fortement et crois encore plus fortement »


La doctrine, l’abbé Gleize la déroule en sept chapitres, courts et pourtant denses. Dans son opposition à Rome, Luther va imposer son axiome fondateur qui est le principe de la justification par la foi seule : « Pèche fortement et crois encore plus fortement ». Le péché et le salut œuvrent de concert, sans contradiction. La nature humaine, radicalement corrompue par le péché originel, ne peut se trouver justifiée que par la foi.

De là, l’inutilité des œuvres pour le salut : elles sont sans lien avec la rémission des péchés et la grâce. Et l’impossibilité de toute morale, car il n’y a plus de liberté… la foi seule, toujours, sert à justifier. L’Église se mue donc en l’assemblée de tous ceux qui croient en cette prédestination ; les pasteurs sont une chrétienté extérieure qu’il faut accommoder avec l’invisibilité de l’Église… le sacerdoce, bien entendu disparaît et la dimension sacrificielle de la messe avec.

Seule doit compter la Bible : « Sola Scriptura » dont l’interprétation est encore individuelle…


Vatican II : « Martin Luther aurait trouvé son concile »


On le voit, ce qui prime c’est l’autonomie : Luther s’est littéralement arraché à l’Église catholique. Maritain parlait de son geste comme d’un « avènement du moi » dans Trois réformateurs. L’abbé Gleize va plus loin : « Sur tous les points, le protestantisme inaugure la religion de l’individualisme ». Et à l’heure d’aujourd’hui, il est capital de le comprendre.

Il cite le théologien suisse catholique Charles Journet qui écrivit dans sa jeunesse : la religion de Luther est « la protestation de la raison humaine contre la révélation divine, de l’autonomie de l’homme contre l’intervention de Dieu, des droits de la nature contre les exigences de la sur-nature ». Une consécration, une sacralisation de l’humanisme autrement dit, en butte à toute autorité et en dépit de toute Tradition… qui engendre inévitablement tous les relativismes possibles, tous les libéralismes, tous les œcuménismes.

Et pourtant… en janvier dernier, le cardinal Kurt Koch faisait paraître dans le journal officiel du Vatican, L’Osservatore Romano, un texte aux antipodes de ces réalités, affirmant que Luther « ne voulait absolument pas la rupture avec l’Église catholique (…) mais avait à l’esprit le renouvellement de tout le christianisme dans l’esprit de l’Évangile »… Et ces mots d’une signification criante : dans ce Concile Vatican II, « Martin Luther aurait trouvé son concile ». Luther aurait ainsi compris bien avant l’heure ce que à quoi s’est ralliée l’Église de Rome, au XXe siècle…

Le pauvre Martin aurait-il eu raison trop tôt ? Tellement, qu’il n’hésita pas à brûler publiquement, à Wittenberg, en juin 1520, la bulle papale Exsurge Domini qui condamnait son hérésie.
http://reinformation.tv/vrai-visage-luther-abbe-jean-michel-gleize-jallais-71179-2/

Lechercheur



Sur les doctrines Luther n'a pas changer beaucoup de chose.

samuel

samuel
Administrateur

Il a quand même rendu la lecture de bible plus accessible aux gens du peuple.

chico.

chico.

Il a fait un coup de remise a jour simplement car les principales doctrines comme l'âme la trinité il n'a rien changé.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Certes mais il avait la possibilité de faire le ménage dans la Foi et rétablir le christianisme primitif il ne l'a pas fait . Le protestantisme est devenue alors plus condamnable que la religion catholique dont il disait se séparer puisque le protestantisme à la différence clamer alors à tout va :la Bible rien que la Bible!

Josué

Josué
Administrateur

Regarder Luther avec des yeux neufs : le panégyrique de Mgr Robert Barron
26 juin 2017 17 h 35 min·
Luther panégyrique Mgr Robert Barron

Mgr Robert Barron, jeune évêque auxiliaire de Los Angeles depuis 2015, nommé, donc, par le pape François, est arrivé à son poste avec une solide réputation de thomisme et d’érudition catholique. Mais c’est lui qui vient de commettre un petit panégyrique de Martin Luther, repris sur le site anglophone d’Aleteia comme signe d’un possible moyen d’avancer sur le chemin de la « conversation œcuménique ». Regarder Luther avec des yeux neufs, pour Mgr Barron, c’est lui trouver des qualités éminentes de foi et de confiance en la miséricorde, et bien des excuses pour ses déclarations hérétiques.

Alors que l’Eglise catholique elle-même s’est jointe aux célébrations des 500 ans de la Réforme protestante, en souvenir des thèses publiées par Luther sur la porte de l’église du château de Wittenberg, Mgr Barron fait ainsi circuler un texte qui à la fois justifie et conteste des prises de position de celui qui a porté un coup aussi grave à l’unité de l’Eglise, mais en les justifiant sur le plan sentimental et psychologique, par le biais curieux qui consiste à mettre ses erreurs sur le compte de son mysticisme.

Luther grand mystique ? Il fallait oser. Le jeune évêque avoue une « certaine fascination » à l’égard de Luther ; il étudie depuis de longues années l’ensemble de ces textes, le trouve « acariâtre, pieux, très drôle, d’un incroyable antisémitisme, profondément perspicace, totalement exaspérant » – « l’une des personnalités les plus séduisantes de son temps ».


Mgr Robert Barron, évêque auxiliaire de Los Angeles, trouve du charme à Luther


Mais Mgr Barron veut avant tout partager ce qu’il a lu dans une nouvelle étude de la réforme, sous le titre Protestants : la foi qui a fait le monde moderne, d’Alec Ryrie. Voici la thèse : si Luther était bien un combattant qui a donné naissance à une lignée de combattants (contre l’Eglise…), le réduire à cela, c’est passer à côté de l’essentiel. « Au cœur de la vie et de la théologie de Luther se trouvait une expérience bouleversante de la grâce. Après des années passées à essayer en vain de plaire à Dieu à travers un effort moral et spirituel héroïque, Luther s’est rendu compte de ce que, malgré son indignité, il était aimé d’un Dieu qui était mort pour le sauver ». Voilà pourquoi il s’est senti « justifié par la seule grâce de Dieu » : alors que chez beaucoup d’autres avant lui il y avait eu une expérience de cette grâce surprenante, sa passion comportait une « extravagance sans limite » qui a fait de Luther un « extatique » et de son mouvement religieux une « histoire d’amour ».

En termes plus directs, il s’agit donc de dire que Luther est devenu hérétique et s’est coupé de la source de la grâce qu’est l’Eglise fondée par Notre Seigneur pour l’avoir « trop » aimé, pour avoir été « trop » conscient de sa miséricorde. Comme si la charité pouvait être excessive. Il y a pour le moins erreur sur le sens de l’amour.


Où un évêque nommé par le pape François décrit Luther comme un grand mystique


Barron voit en Luther le « théologien de la parole par excellence ». Là encore, il faut oser. Mais il ajoute, et cela aggrave son cas, qu’au-delà de sa critique du sacerdoce et du « sacramentalisme » et des excès de la dévotion, Luther avait aussi un côté davantage lié à l’expérience subjective : « Au fond, Luther était un mystique de la grâce, quelqu’un qui était tombé totalement amoureux – ce qui aide énormément à expliquer ce qui rend ses idées théologiques à la fois fascinantes et frustrantes. Les gens amoureux font et disent des choses extravagantes. Ils sont à ce point bouleversés par l’expérience de l’être aimé qu’ils s’adonnent à des mots comme « seulement », « jamais » et « pour toujours ». Si vous ne me croyez pas, lisez n’importe lequel des grands poètes romantiques, ou, du reste, écoutez un adolescent parler de son premier béguin. Après une vie de scrupules et de luttes intérieures, Luther a fait l’expérience de l’irruption de la grâce divine à travers la médiation de la Bible. Devons-nous donc nous étonner de voir qu’il exprime son extase d’une manière exagérée, disproportionnée ? »La grâce seule ! La foi seule ! Les écritures seules ! »… À travers une expression plus catholique de la même expérience, le curé de campagne de Bernanos pouvait s’écrier : « Tout est grâce! » », écrit l’évêque.

Evêque qui a peut-être oublié que le mariage, c’est « seulement » un époux et une épouse, qui promettent de n’aller « jamais » voir ailleurs et qui s’engagent, rationnellement et pour exprimer leur amour véritable, à rester ensemble « pour toujours »…


Un panégyrique de Luther où tout le monde a raison


Mais pour Barron, l’idée est simple : elle est de montrer que ces expressions « belles, poétiquement expressives, spirituellement évocatrices » ne peuvent survivre à un « examen rationnel strict ». Mgr Barron dit comprendre maintenant comment les grandes « Solas » de la Réforme peuvent être à la fois « célébrées et légitimement critiquées ». Le blanc peut être noir et de noir peut-être blanc, en somme. C’est pourquoi le jeune évêque auxiliaire justifie à la fois la correction théologique pointue apportée par le Concile de Trente aux formulations de Luther sur la foi et les œuvres, sur la Bible et la raison, et le fait que Luther a eu raison d’exprimer son expérience extatique de l’amour divin de cette manière aussi particulière.

Thèse, antithèse, synthèse en quelque sorte, ou l’art de concilier ce qui est contradictoire. Il faut bien cela pour faire accepter l’idée que les luthériens sont finalement des catholiques comme les autres, avec quelques petites différences mais surtout une conscience mystique de l’amour de Dieu qui dépasse les rigidités doctrinales. Tout cela semble bien à la mode.

Et tout cela passe totalement à côté de l’histoire du vrai Luther, l’un des pères de la modernité et de l’individualisme, de l’exaltation du moi, de la liberté subjective interdite de pouvoir participer à l’œuvre du salut. Luther est parti à la dérive à force d’avoir besoin de se « sentir » sauvé comme l’a exprimé Jacques Maritain dans Trois réformateurs. Beau texte où le philosophe (première manière) explique que chez Luther, la foi est contre la raison, l’homme étant soumis définitivement au péché originel qui l’empêche même de parvenir à la vérité sur cette terre.

« Saint manqué », écrivait de lui Maritain. Luther était si persuadé de l’impossibilité de la coopération au salut qu’il n’a pas hésité à embrasser une vie dissolue. Son histoire est très actuelle, sa pensée imprègne une fausse vue de la miséricorde qui privilégie les sentiments subjectifs.
Jeanne Smits
http://reinformation.tv/luther-panegyrique-mgr-robert-barron-smits-71890-2/

chico.

chico.

Martin Luther était un enfant de son temps
ÉDITEURS KERKNET
L'image de Martin Luther, a subi de nombreux changements au cours des siècles, mais ce qui concerne l'antisémitisme, il était un enfant de son temps.
Cette année commémore le réformateur de l' église Martin Luther (1483-1546) avec ses 95 thèses, que le pape et le commerce des indulgences ont été dénoncées, a donné une impulsion à la Réforme . les pays protestants comme tout principalement en mettant le bien - fondé de l'ex - augustin dans la peinture. L'exposition Luther 1917 bis heute , qui jusqu'au 12 Novembre dans le Kloster Dalheim - LWL-Landesmuseum für Klosterkultur , le musée de la culture monastique vu dans Lichtenau- Dalheim (Westphalie) est, il est clair que l' enfant Luther de son temps. Certains ouvertement antisémites et le mépris de lui beaucoup de luthériens pour les Juifs déclarations de témoins aujourd'hui préféreraient oublier, faire que douloureusement.

Écrits de Luther contiennent également des déclarations antisémites © Philippe Keulemans
Écrits de Luther contiennent également des déclarations antisémites © Philippe Keulemans
A l'époque de Luther était l' antisémitisme parmi les chrétiens répartis assez spacieuse. Il a également conduit déjà à cette époque, bien avant le nazisme, à déraillements. L'exposition Luther 1917 bis heute , où son influence sur la place centrale, montre comment les idées de Luther ont été réinterprétés au cours des siècles et comment ils ont été plus tard sans vergogne par le nazisme récupéré. Par conséquent , beaucoup de protestants allemands étaient dans leur naïveté persuada de soutenir le nazisme. Photos Kirchtentag - jusqu'à aujourd'hui le signe de l'Eglise évangélique en Allemagne (EKD) - juste avant la Seconde Guerre mondiale avec la glorification du nazisme et la représentation d'Hitler comme le nouveau sauveur de la patrie sont carrément embarrassant.

Luther Commémoration 1933 © Philippe Keulemans / Musée de la culture monastique
Luther Commémoration 1933 © Philippe Keulemans / Musée de la culture monastique
inspiration

L'image du réformateur de l' église était, d' ailleurs, à tout moment, pas seulement pendant le nazisme, utilisé à des fins privées. Mais la reprise était politique en peu de temps aussi forte que sous le national - socialisme. Luther était par ailleurs un iconoclaste est aussi souvent supposé. Sa critique du commerce des indulgences et le pape étaient souvent très forte, mais il essaya d'abord de réformer l' église et pas de fracture de l' église. Avec l' attitude est contradictoire à l' égard d' autres religions. Dans un premier temps , il était positif dans son jugement des Juifs. Mais à partir de 1545, il est devenu convaincu qu'ils devaient être chassés de leurs synagogues et dans la sueur de leur visage travaillions. Les idées de Luther offert dans les premiers siècles de la Réforme Une prise ferme sur la strijding contre les catholiques. Plus tard , a expliqué son point de vue de la liberté de conscience en 1817 avec la fondation de l'Etat allemand. Au XIXe siècle, il est présenté comme un héros national, ce qui se reflète également dans de nombreux monuments. Pendant la Première Guerre mondiale, il a invoqué explicitement comme un exemple inspirant. Des valeurs comme le courage, l' amour du pays, le sacrifice et la persévérance lui sont attribués spécifiquement au cours de cette période.

Martin Luther © Philippe Keulemans
Martin Luther © Philippe Keulemans
récupération politique

Beaucoup plus grave est la reprise politique de Luther de la montée du national - socialisme en 1933. De nombreux protestants allemands accueilli le nouveau régime, et espère qu'il pourrait aider à rétablir la domination de l'Eglise évangélique. Deux fois plus de protestants que les catholiques ont voté pour la prise de contrôle d'Hitler, tous les catholiques ont toujours été très fidèle aux partis du centre. Au cours du Mémorial Luther de 1933 célébrations protestantes étaient liées explicitement aux symboles nazis et - vient. Luther et ses opinions antisémites, qui étaient, d' ailleurs, jusque - là guère d' importance au fil des siècles pour les luthériens ont été victimes d' abus pour tirer les protestants au nouveau régime. Adolf Hitler a été présenté comme un nouveau Luther. Luther lui - même ne fut plus représenté par les nazis comme un réformateur, mais comme un révolutionnaire et comme un précurseur d'Hitler. Ses écrits anti-juifs sont manifestement victimes d' abus pour justifier les Juifs politique . Mais au fil des années a grandi à un mouvement de l'église professe avec des figures comme Dietrich Bonhoeffer , qui a également invoqué l'héritage de Luther.

Luther sans vergogne recyclé © Philippe Keulemans / Musée de la culture monastique
Luther sans vergogne recyclé © Philippe Keulemans / Musée de la culture monastique
A partir de 1933, les écrits antisémites de Luther - en particulier Von den Juden und ihren Lügen de 1543 - réédité et distribué largement pour justifier la politique nazie, bien que Luther a proposé une société chrétienne homogène et non une nation pure. Livres et films de propagande où Luther a été cité pour attiser l' antisémitisme au sein de la population. Julius Streicher (1885-1946) qui a décrit les Juifs comme vipères et dit devraient brûler leurs synagogues, a pleuré pendant les procès de Nuremberg en défense pas lui , mais Luther aurait à subir son procès pour ses déclarations antisémites.

La RDA a inauguré le rôle de Luther lors du soulèvement paysan, « la première révolution civile en Allemagne. © Philippe Keulemans / Musée de la culture monastique
La RDA a inauguré le rôle de Luther lors du soulèvement paysan, « la première révolution civile en Allemagne. © Philippe Keulemans / Musée de la culture monastique
Luther révolutionnaire

La glorification de Luther était après la Seconde Guerre mondiale dans les zones contrôlées par l' Allemagne soviétique changent rapidement. Désormais dominé par une image négative de Luther et il y avait une grande méfiance de l'église évangélique. Pourtant , le réformateur de l' église a été progressivement remis en état et de 1960 , la RDA a essayé Luther plus énergiquement à intégrer dans leur propre patrimoine, avec l' attention sur le rôle de Luther lors de la Révolte des Paysans, la première révolution civile en Allemagne.

A partir de 1967, et encore plus avec insistance de Luther Jubilee sur un piédestal Luther a été remplacé en 1983 à cause de son rôle en tant que réformateur et révolutionnaire avant la lettre. Mais la référence à Luther était tout à fait contradictoire. Non seulement les personnes au pouvoir serait toujours avec insistance sur l'héritage de Luther fait appel des années 1960 comme partie intégrante de l'héritage socialiste de la RDA. L'opposition au régime et le mouvement de la paix (de 1983), ce qui leur a permis par la suite également ses protestations continues jusqu'à la chute du régime, a continué à lui inspirer.

L'exposition Luther. 1917 jusqu'à présent dans le musée du monastère de la culture à Dalheim (jusqu'au 12 Novembre, 2017)

Publié le lundi 17 Juillet, 2017 - 11:30

samuel

samuel
Administrateur

Je ne connaissais pas cette face caché de Luter et son anti sémitisme primaire.

chico.

chico.

Un enfant de son temps mais pas un enfant de coeur aux vus de ses propos sur les juifs.

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