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Les ravages de l'alcool

2 participants

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1Les ravages de l'alcool Empty Les ravages de l'alcool Mar 28 Oct - 23:28

Psalmiste

Psalmiste

Faut-il en rire ou en pleurer ?

Ce week end à Dunkerque, un homme était tellement ivre, qu'il a volé une girafe dans un cirque pour rentrer chez lui !!!

http://www.lepetitdunkerquois.fr/dunkerque-ivre-il-emprunte-une-girafe-du-cirque-maximum-et-se-promene-dans-la-ville-voir-photo#.VE6qEgU8cvI.facebook

2Les ravages de l'alcool Empty Re: Les ravages de l'alcool Mer 29 Oct - 14:48

Josué

Josué
Administrateur

Le concours a viré au drame. Un homme de 57 ans est mort, samedi 25 octobre, après avoir ingurgité 56 "shooters" dans un bar de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). L'homme participait à un concours de "shooters". L'objectif : boire le plus de petits verres (5 ou 10 cl) de vodka, rhum, whisky, etc., comme le rapporte France Info.
Après avoir bu 14 cocktails, vendredi 24 octobre, "il a commencé à être un peu euphorique, raconte à La Montagne sa fille, qui l'accompagnait lors de cette virée. Il a alors vu la grande ardoise, au-dessus du comptoir [d'un bar], sur laquelle était inscrit le record du nombre de 'shooters' consommés dans une même soirée. Il fallait faire plus de 55. Il a relevé le défi." Complètement ivre, l'homme est ensuite raccompagné en voiture en fin de soirée par sa fille et une amie. Pris de vomissements dans la nuit, il finit par tomber dans un coma éthylique. 

Le gérant du bar mis en cause ?

Le quinquagénaire est pris en charge par le Samu alors qu'il est en arrêt cardiaque, il finira par décéder le samedi soir à l'hôpital. "Plusieurs heures après son dernier verre, le quinquagénaire affichait d’ailleurs une alcoolémie encore proche de 4 g par litre de sang", précise La Montagne. Le gérant du bar a assuré avoir dit "stop" à ce client. Mais la fille de la victime dément cette version.
Le quotidien régional affirme, par ailleurs, que des photos et des vidéos postées sur Facebook "donnent le sentiment d’une émulation [dans l'établissement]savamment entretenue". "Le simple fait de servir de l'alcool à une personne ivre est une contravention. Après, on peut aller jusqu'à des poursuites pour homicide involontaire, qui reste aujourd'hui à démontrer, puisque l'enquête n'est pas aboutie", indique la procureure de la République adjointe de Clermont-Ferrand à France Info. 

3Les ravages de l'alcool Empty Re: Les ravages de l'alcool Lun 3 Nov - 10:00

Josué

Josué
Administrateur

[size=30]A quoi ressembleriez-vous si vous étiez alcoolique ?[/size]

Dans le cadre d'une campagne de prévention contre l'alcoolisme, un site internet vous propose de voir les ravages de l'alcoolisme sur votre visage.
Les ravages de l'alcool 1876953-inline-310x155
©Rehabs.com
PUBLICITÉ
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L'alcoolisme chronique n'a pas les mêmes effets après 2, 10 ou 20 ans ans d'addiction. Pour s'en rendre compte, le site Rehabs.com propose aux internautes d'afficher les ravages physiques d'une consommation d'alcool démesurée sur leur propre visage. Des cinq premières années jusqu'à un stade avancé de 20 ans d'alcoolisme, on peut choisir l'état d'avancement du problème, après avoir téléchargé une photo de soi.
"La transformation physique n'est que la pointe de l'iceberg"
Rides, teint rouge, joues bouffies... Le constat physique de l'alcoolisme chronique* est impressionnant. Selon les créateurs de cette application, "la transformation physique n'est que la pointe de l'iceberg". Elle montre que l'alcool a commencé à attaquer des organes vitaux comme le foie, le cerveau ou le cœur. Le site internet rappelle également qu'au-delà du physique, l'alcoolisme peut aussi briser les relations familiales, amoureuses et amicales.
*Plus de trois verres par jour, selon l'OMS
En vidéo : Baclofène : une nouvelle pilule utilisée dans le traitement de l'alcoolisme 


[/size][/size]

4Les ravages de l'alcool Empty Re: Les ravages de l'alcool Mer 28 Oct - 17:11

Josué

Josué
Administrateur

L’alcool : qu’en dit la Bible ? Boire : est-ce un péché ?

Réponse de la Bible
Boire de l’alcool avec modération n’est pas un péché. La Bible parle du vin comme d’un don de Dieu qui peut rendre la vie plus agréable (Psaume 104:14, 15 ; Ecclésiaste 3:13 ; 9:7). La Bible reconnaît également les vertus médicinales du vin (1 Timothée 5:23).

Jésus a bu du vin quand il était sur terre (Matthieu 26:29 ; Luc 7:34). Lors d’un festin de mariage, il a réalisé un de ses miracles les plus connus : il a transformé de l’eau en vin et l’a généreusement offert aux mariés (Jean 2:1-10).

Les dangers de l’abus d’alcool
Même si la Bible mentionne les côtés positifs du vin, elle condamne l’abus d’alcool et l’ivrognerie. Un chrétien qui choisit de consommer de l’alcool boira donc toujours avec modération (1 Timothée 3:8 ; Tite 2:2, 3). La Bible donne plusieurs raisons de rejeter l’abus d’alcool.

L’abus d’alcool diminue la capacité de réflexion et le jugement (Proverbes 23:29-35). Une personne ivre ne peut plus respecter pleinement le commandement biblique « de présenter [son] corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec [sa] raison » (Romains 12:1).
Il entraîne un manque de retenue et fait oublier les « bons mobiles » (Hoshéa 4:11 ; Éphésiens 5:18).
Il peut mener à la pauvreté et provoquer de sérieux problèmes de santé (Proverbes 23:21, 31, 32).
La consommation excessive d’alcool et l’ivrognerie déplaisent à Dieu (Proverbes 23:20 ; Galates 5:19-21).
Les limites à ne pas franchir
Une personne a bu trop d’alcool quand sa consommation la met, elle ou les autres, en danger. D’après la Bible, on sait qu’une personne est ivre, non pas quand elle perd connaissance, mais quand elle est désorientée, quand elle titube, quand elle devient agressive ou quand elle tient des propos incompréhensibles (Job 12:25 ; Psaume 107:27 ; Proverbes 23:29, 30, 33). Même ceux qui ne boivent pas jusqu’à l’ivresse peuvent « s’alourdi[r] dans [...] les excès de boisson » et en subir les conséquences malheureuses (Luc 21:34, 35).

Abstinence totale
La Bible évoque des circonstances où des chrétiens décideront de ne pas boire du tout d’alcool :

Si d’autres peuvent trébucher (Romains 14:21).
Si la consommation d’alcool est condamnée par les lois en vigueur dans le pays (Romains 13:1).
Si un chrétien ne parvient pas à contrôler sa consommation d’alcool. Les personnes alcooliques ou qui souffrent d’autres problèmes liés à l’abus d’alcool devraient prendre des mesures radicales (Matthieu 5:29, 30).
http://www.jw.org/fr/la-bible-et-vous/questions-bibliques/boire-est-ce-un-peche/

5Les ravages de l'alcool Empty Re: Les ravages de l'alcool Jeu 18 Mar - 19:33

Josué

Josué
Administrateur

Georges Brousse, psychiatre : "Après un an de Covid, l'alcool est le grand gagnant des addictions"

Peur d'être contaminé, chômage, confinement ... Un an après la première vague, le terreau reste favorable aux addictions et notamment à la consommation excessive de boisson.



Les ravages de l'alcool La-fermeture-des-bars-cafes-et-restaurants-pour-freiner-l-epidemie-de-coronavirus-a-porte-un-coup-severe-a-la-consommation-d-alcool-en-france-tout-comme-l-annulation-de-nombreux-festivals_6257476
[size=10][size=10]Au cours de l'année écoulée, les addictions à l'alcool ont progressé au sein de la population française

afp.com/PASCAL PAVANI


[size=13]Par Sébastien Julian
publié le 18/03/2021 à 09:00 , mis à jour à 15:58[/size]

[/size][/size]
George Brousse, chef du service d'addictologie du CHU de Clermont-Ferrand, est un observateur privilégié de nos comportements compulsifs. Il reçoit dans son service les autres malades du Covid : ceux qui ont un problème avec l'alcool, le tabac ou l'héroïne. Pour L'Express, il revient sur la situation de ces Français qui ont perdu pied à l'occasion de la pandémie. 
L'Express : L'épidémie n'a pas seulement infecté beaucoup de Français avec un virus. Elle a aussi favorisé les addictions. Quelles sont celles qui ont le plus progressé en un an ? 
George Brousse : Vous avez raison, l'épidémie a été propice à la montée des addictions. La peur d'être contaminé ou de voir ses proches l'être, le confinement, la perte d'un emploi ou la diminution des revenus... Tout cela a contribué à l'augmentation de la consommation de substances psychoactives et notamment de l'alcool. Celui-ci est en quelque sorte, le grand gagnant des addictions. D'abord en raison du stress lié à la pandémie. Lors de la première vague, des gens qui étaient stabilisés, qui avaient réussi à mettre l'alcool à distance, se sont retrouvés du jour au lendemain confinés chez eux sans emploi ou au chômage partiel. Sans surprise, une partie d'entre eux a rechuté. 
LIRE AUSSI>> Ecrans, alcool, tabac : comment le télétravail influe sur les pratiques addictives des salariés
La consommation d'alcool reflète aussi notre besoin de relations sociales, même à distance. Souvenez-vous, lors du premier confinement, des apéros Zoom ou FaceTime. Enfin, une partie des personnes souffrant d'addiction se sont reportées sur l'alcool par nécessité. Les gros consommateurs de cannabis, par exemple, ont dû faire face à une pénurie de l'offre entraînant un doublement des prix. Certains en ont profité pour réduire leurs achats ce qui est plutôt une bonne chose. Mais d'autres ont cherché à compenser leur manque et se sont tournés vers l'alcool qui restait facile d'accès.  

En plein coeur de la crise, avez-vous réussi à maintenir un lien suffisant avec vos patients ?  
Il est vrai que nos patients souffrent de pathologies chroniques nécessitant un accompagnement de longue durée allant au-delà d'un simple traitement médicamenteux. Lorsque la première vague a frappé, nous avons eu le réflexe de mettre rapidement en place des consultations téléphoniques et des visioconférences. Ce n'était pas la solution parfaite : le suivi des patients s'est dégradé, on ne peut pas le nier. Mais je pense qu'on a évité que les gens ne s'effondrent trop. De leur côté, les pouvoirs publics ont réagi vite. Grâce à de nouveaux dispositifs, comme les ordonnances faxées, les patients dépendants à l'héroïne ont eu accès à leur traitement. Il n'y a donc pas eu trop de rupture de soins, ce qui était un enjeu majeur pour nous car les interruptions favorisent les rechutes et donc peuvent entraîner des overdoses. Malgré tout, le confinement a laissé des traces. Certaines personnes sont décédées. J'ai perdu par exemple deux jeunes patients pour cette raison.  
Le véritable impact du Covid sur les addictions se verra-t-il dans quelques mois ?  
On peut effectivement se poser la question. Lors de la première vague, les Français étaient sidérés. Mais certains ont vu le bon côté des choses. Ils en ont profité pour relire l'intégrale de Victor Hugo ou ranger leur appartement. Il y avait, à ce moment-là une volonté de solidarité commune, un sentiment d'appartenir à un groupe. Tous les soirs à 20 heures, les gens applaudissaient les soignants. Les apéritifs virtuels se multipliaient. Au téléphone, des patients nous disaient : "comment ça va, docteur ?" Ils prenaient de nos nouvelles ! A l'automne, en revanche, nous sommes entrés dans une phase plus morose, moins solidaire et plus solitaire. Les préoccupations sur l'avenir l'emportaient sur le reste. Dans ce genre de période, les risques de développer des addictions sont plus élevés. Par exemple, l'un de mes patients, anxieux de nature, a refait un épisode dépressif très sévère à force d'écouter des informations anxiogènes. Aujourd'hui, à l'hôpital, les gens viennent moins se faire soigner en raison du Covid. Il y a une forme d'attentisme y compris en matière d'addiction. Peut-être qu'on le paiera plus tard. Mais il est très difficile de le savoir. De manière générale, dans notre domaine, beaucoup de gens ne sont pas diagnostiqués. Et c'est particulièrement vrai pour les problèmes liés à l'alcool. Les consommateurs excessifs n'osent pas aller voir leur médecin traitant par peur d'être stigmatisés et surtout de devoir arrêter du jour au lendemain une substance dont ils sont dépendants. Selon des données américaines, 80% des personnes qui ont un problème avec l'alcool ne vont pas consulter !  
Avez-vous déprogrammé le suivi de certaines personnes afin de vous concentrer sur les cas les plus graves ?  
D'une certaine manière, oui. Nous avons laissé de côté les addictions aux smartphones et aux écrans. Occupés par d'autres types de patients, nous avons moins pris le temps de les rappeler, de les solliciter. Malgré tout, certains arrivent jusqu'à nous car ils ont des comorbidités (autres addictions, problèmes d'anxiété, voire de dépression...). Limiter l'usage des écrans reste très compliqué dans la période actuelle car les gens sont enfermés chez eux. Peut-être que les effets d'une surconsommation d'écrans se feront sentir dans le futur. Mais il est vrai aussi qu'il y a beaucoup à faire avec la consommation de substances qui peut parfois se traduire par des violences physiques au sein de la cellule familiale.  

6Les ravages de l'alcool Empty Re: Les ravages de l'alcool Dim 30 Jan - 11:58

Josué

Josué
Administrateur

Des chercheurs japonais ont récemment découvert ce qui pourrait être la raison pour laquelle leurs concitoyens sont particulièrement sensibles à l’alcool. Selon le professeur Takemitsu Itsumi, de l’université de Tokyo, “par rapport aux États-Unis et à l’Europe, il y a relativement peu d’alcooliques au Japon. Pourtant, nous avons probablement plus d’ivrognes que partout ailleurs dans le monde”. Pour lui, la raison “vient d’une différence de constitution chimique qui fait que le Japonais moyen est fortement sensible à de petites quantités d’alcool, sous quelque forme que ce soit”. Selon le journal Asahi Evening News, les chercheurs d’une université voisine ont découvert que “les Japonais sont dépourvus de deux enzymes qui permettent aux Occidentaux de convertir l’alcool en d’autres substances chimiques plus facilement absorbables par l’organisme. Par rapport aux Japonais, ils peuvent donc absorber et brûler une plus grande quantité d’alcool pendant une période de temps donnée”.

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