Pourquoi le ciel est-il bleu? InterroGE y a répondu…
Par Caroline Zumbach-Benz | Mis à jour le 30.09.14
Le site Internet, lancé par la Ville de Genève il y a un an, a traité 1781 questions de
Qu’y a-t-il sous la plaine de Plainpalais? Depuis quand les rues de Genève sont-elles numérotées? Comment écrit-on le prénom Claudine en grec ancien? Ces questions font partie de la manne d’interrogations reçues par l’équipe d’InterroGE. Lancé en septembre 2013, ce service de la Ville de Genève comptabilise 1781 questions reçues lors de sa première année de fonctionnement, soit cinq par jour.
«Les gens se rendent simplement sur notre site et envoient leur question. Nous leur répondons dans les 72 heures», indique la responsable du service Gaëlle Said.Les interrogations des Genevois touchent de nombreux domaines. Religion, science, éducation, histoire ou problèmes administratifs, tout y passe. Afin de répondre au mieux, deux bibliothécaires ont été engagés. Ils travaillent en réseau avec 37 homologues dans onze institutions différentes. Une question touchant à la botanique sera par exemple envoyée au jardin botanique où un spécialiste du domaine y répondra. «Cela permet non seulement d’avoir des réponses très précises, mais également de faire découvrir aux usagers l’existence de bibliothèques méconnues comme celle du Muséum ou du Musée d’art et histoire», précise Gaëlle Said.
Mais est-ce réellement opportun de dépenser 186 100 francs par an (le salaire de deux bibliothécaires) pour répondre à des questions parfois anecdotiques alors que des moteurs de recherche comme Google foisonnent sur Internet? «Le travail d’un bibliothécaire, ce n’est pas uniquement de trouver un livre, indique la responsable du service. Dans une institution, nous répondons chaque jour à toute sorte de questions des usagers, nous les orientons et les aidons à trouver des informations, que ce soit sur Internet ou dans des ouvrages. Le service est donc le même, mais à distance.» Développement dans notre édition imprimée du 1er octobre.
Par Caroline Zumbach-Benz | Mis à jour le 30.09.14
Le site Internet, lancé par la Ville de Genève il y a un an, a traité 1781 questions de
Qu’y a-t-il sous la plaine de Plainpalais? Depuis quand les rues de Genève sont-elles numérotées? Comment écrit-on le prénom Claudine en grec ancien? Ces questions font partie de la manne d’interrogations reçues par l’équipe d’InterroGE. Lancé en septembre 2013, ce service de la Ville de Genève comptabilise 1781 questions reçues lors de sa première année de fonctionnement, soit cinq par jour.
«Les gens se rendent simplement sur notre site et envoient leur question. Nous leur répondons dans les 72 heures», indique la responsable du service Gaëlle Said.Les interrogations des Genevois touchent de nombreux domaines. Religion, science, éducation, histoire ou problèmes administratifs, tout y passe. Afin de répondre au mieux, deux bibliothécaires ont été engagés. Ils travaillent en réseau avec 37 homologues dans onze institutions différentes. Une question touchant à la botanique sera par exemple envoyée au jardin botanique où un spécialiste du domaine y répondra. «Cela permet non seulement d’avoir des réponses très précises, mais également de faire découvrir aux usagers l’existence de bibliothèques méconnues comme celle du Muséum ou du Musée d’art et histoire», précise Gaëlle Said.
Mais est-ce réellement opportun de dépenser 186 100 francs par an (le salaire de deux bibliothécaires) pour répondre à des questions parfois anecdotiques alors que des moteurs de recherche comme Google foisonnent sur Internet? «Le travail d’un bibliothécaire, ce n’est pas uniquement de trouver un livre, indique la responsable du service. Dans une institution, nous répondons chaque jour à toute sorte de questions des usagers, nous les orientons et les aidons à trouver des informations, que ce soit sur Internet ou dans des ouvrages. Le service est donc le même, mais à distance.» Développement dans notre édition imprimée du 1er octobre.