Le Royaume-Uni pourrait autoriser les «bébés à trois parents»
Mots clés : GPA, FIV
Par Anne-Laure FrémontService infographie du Figaro - le 09/09/2014
INFOGRAPHIE - Le Parlement britannique doit débattre dans les semaines qui viennent de l'autorisation ou non d'une technique visant à créer des embryons à partir de l'ADN trois personnes, afin d'éviter la transmission de maladies graves à l'enfant.
Naître avec l'ADN de trois personnes différentes? Le débat ne date pas d'hier au Royaume-Uni, mais il refait surface à l'heure où le gouvernement, après plusieurs mois de consultations, a donné son feu vert à la mise en place d'un cadre légal pour expérimenter la fécondation in vitro (FIV) avec remplacement mitochondrial. L'autorisation de cette procédure controversée pourrait même être votée au Parlement avant la fin de l'année, selon le quotidien The Telegraph : l'Angleterre deviendrait ainsi le premier pays au monde à autoriser cette pratique. Les débats à Westminster promettent cependant d'être enfiévrés, à en croire les réticences déjà exprimés par certains parlementaires qui ont déposé lundi dernier une motion appelant le gouvernement à remettre cette réglementation à plus tard.
Au cœur de ces débats, les mitochondries, ces organites présentes dans toutes les cellules humaines, qui fonctionnent comme les usines à énergie de celles-ci et qui contiennent un peu d'ADN. Des anomalies mitochondriales peuvent générer de nombreuses maladies neuromusculaires, des troubles du foie, des attaques, une perte de la vue... Des anomalies que la mère peut transmettre à son enfant. Environ 1 enfant sur 6500 naît ainsi chaque année avec des problèmes liés aux mitochondries, risquant une mort prématurée, des souffrances et des maladies à long terme.
Pour éviter cette transmission, la FIV avec remplacement mitochondrial consiste à transmettre à l'enfant les mitochondries saines d'une donneuse: on «fabrique» un ovocyte sain en transférant le noyau de l'ovocyte de la mère dans l'ovocyte de la donneuse, préalablement vidé de son noyau. Un procédé réalisé avant ou après fécondation.
Mots clés : GPA, FIV
Par Anne-Laure FrémontService infographie du Figaro - le 09/09/2014
INFOGRAPHIE - Le Parlement britannique doit débattre dans les semaines qui viennent de l'autorisation ou non d'une technique visant à créer des embryons à partir de l'ADN trois personnes, afin d'éviter la transmission de maladies graves à l'enfant.
Naître avec l'ADN de trois personnes différentes? Le débat ne date pas d'hier au Royaume-Uni, mais il refait surface à l'heure où le gouvernement, après plusieurs mois de consultations, a donné son feu vert à la mise en place d'un cadre légal pour expérimenter la fécondation in vitro (FIV) avec remplacement mitochondrial. L'autorisation de cette procédure controversée pourrait même être votée au Parlement avant la fin de l'année, selon le quotidien The Telegraph : l'Angleterre deviendrait ainsi le premier pays au monde à autoriser cette pratique. Les débats à Westminster promettent cependant d'être enfiévrés, à en croire les réticences déjà exprimés par certains parlementaires qui ont déposé lundi dernier une motion appelant le gouvernement à remettre cette réglementation à plus tard.
Au cœur de ces débats, les mitochondries, ces organites présentes dans toutes les cellules humaines, qui fonctionnent comme les usines à énergie de celles-ci et qui contiennent un peu d'ADN. Des anomalies mitochondriales peuvent générer de nombreuses maladies neuromusculaires, des troubles du foie, des attaques, une perte de la vue... Des anomalies que la mère peut transmettre à son enfant. Environ 1 enfant sur 6500 naît ainsi chaque année avec des problèmes liés aux mitochondries, risquant une mort prématurée, des souffrances et des maladies à long terme.
Pour éviter cette transmission, la FIV avec remplacement mitochondrial consiste à transmettre à l'enfant les mitochondries saines d'une donneuse: on «fabrique» un ovocyte sain en transférant le noyau de l'ovocyte de la mère dans l'ovocyte de la donneuse, préalablement vidé de son noyau. Un procédé réalisé avant ou après fécondation.