amalgames
Les éléments d'une manipulation
Quelques questions en vrac
par André Tarassi
Un ancien adhérent d'association se suicide, un membre d'un groupe dit avoir été influencé par le responsable dans ses choix. La communauté est-elle responsable ainsi que toutes celles qui lui ressemblent ? Oui, s'il s'agit d'une minorité spirituelle.
Il y a plus de suicides dans la police ou chez les enseignants que dans les minorités spirituelles. Mais il ne viendrait à l’esprit de personne d’assimiler la police ou l'éducation nationale à une secte et de fermer leurs services. Pourquoi ?
La publicité tente ouvertement d'influencer nos choix ... Qu'est-ce qui sépare cette intention d'une manipulation ?
Quelqu’un est-il prêt à envisager de mettre fin à toute forme de publicité ?
Quelques pompiers ont déclenché eux-mêmes des feux récemment, nous apprennent les journaux. Doit-on fermer la secte des pompiers ?
Sommes-nous responsables de nos actes seulement si nous n'appartenons pas à une minorité spirituelle ? Tous les adhérents d'organisations spirituelles doivent-ils être considérés comme irresponsables et mis sous tutelle ?
On dénonce le charisme de certains leaders...
Il y a maintenant des avocats et des psychiatres charismatiques qui luttent contre les sectes au point de rivaliser avec les "gourous" qu’ils dénoncent dans leur manière de manipuler des faits et dans les honoraires qu’ils prennent au cours de leur « mission sacrée » contre la spiritualité.
Quelle différence ?
Doit-on voir une dérive et, peut-être, une réalité plus troublante encore : les actes reprochés aux "sectes" sont-ils des actes qui peuvent être commis par tout homme, quel que soit son milieu et ses croyances ?
Les guerres tuent.
L’armée est-elle une secte ? Les hommes qui meurent à la guerre, sont-ils morts de leur plein gré ? Quelle foi les porte donc vers une mort aussi stupide ? (Qu’en pensez-vous, en votre âme et conscience : Plus ou moins stupide ou absurde que de mourir pour les raisons que l’on aime imputer aux sectes ?) Qui est responsable de leur mort ? Quel lavage de cerveau peut bien subir une nation pour convaincre ces hommes et leurs familles que leur sacrifice en vaut la peine ? Interrogeons les familles en deuil de ces soldats qui se réveillent, après coup, de ce conditionnement ?
Et interrogeons-nous avec sérieux sur la question du conditionnement.
Il y a plus d’intérêts financiers occultes au sein même des gouvernements que dans les minorités spirituelles, souvent démunies et réduites en nombre de membres. Quelle est cette mascarade qui conduit certaines autorités à prendre les minorités spirituelles comme boucs émissaires, désignant, pour le peuple abruti par la désinformation, les leaders de mouvements spirituels comme des êtres exclusivement motivés par l’appât du gain ?
Par quel conditionnement en sommes-nous venus à accepter ces affirmations hallucinantes ?
La république française interdit la manifestation de tout signe ostensible d’une autre croyance que la sienne. Ne serait-ce pas une attitude sectaire ? Serait-il possible que nous vivions dans une secte géante et suffisamment habile pour que nous n’en soyons pas conscients ?
Certaines organisations anti-sectes, à force de harcèlement, ont poussé des personnes au suicide. Pourquoi le silence sur ceux-ci et tant de bruits sur les autres ?
En quoi le suicide serait-il plus la conséquence d'une démarche spirituelle que d'un mal-être omniprésent dans nos sociétés désenchantées ?
La famille des hommes doit apprendre à traiter autrement les phénomènes de dérives ou de criminalité qu’en désignant des boucs émissaires qui seraient responsables de tous nos maux. Les erreurs que font les hommes nous concernent tous, au-delà de nos croyances.
Et cette croisade tragique et ignoble contre les minorités spirituelles est elle-même une erreur et un crime.
Les minorités spirituelles constituent, pour la plupart, aujourd’hui, le creuset des valeurs réelles d’une société qui périclite, bien au-delà des philosophies matérialistes de tous bords.
N’est-il pas étonnant que ce soient elles, justement, qui soient montrées du doigt comme les fauteurs de trouble ? Qui donc est troublé au point de monter en épingle des faits mineurs, voire de pratiquer la diffamation ?
Ces mots ne font que débroussailler un terrain actuellement mal fréquenté...
Ces questions méritent beaucoup mieux ...
André Tarassi est né en 1961, il est le fondateur du CICNS. Chercheur indépendant, il étudie les Nouvelles Spiritualités depuis 25 ans. Il a étudié le journalisme et la télévision aux états-unis. Il a publié, sous un autre nom, plusieurs ouvrages sur la démarche spirituelle.
Les éléments d'une manipulation
Quelques questions en vrac
par André Tarassi
Un ancien adhérent d'association se suicide, un membre d'un groupe dit avoir été influencé par le responsable dans ses choix. La communauté est-elle responsable ainsi que toutes celles qui lui ressemblent ? Oui, s'il s'agit d'une minorité spirituelle.
Il y a plus de suicides dans la police ou chez les enseignants que dans les minorités spirituelles. Mais il ne viendrait à l’esprit de personne d’assimiler la police ou l'éducation nationale à une secte et de fermer leurs services. Pourquoi ?
La publicité tente ouvertement d'influencer nos choix ... Qu'est-ce qui sépare cette intention d'une manipulation ?
Quelqu’un est-il prêt à envisager de mettre fin à toute forme de publicité ?
Quelques pompiers ont déclenché eux-mêmes des feux récemment, nous apprennent les journaux. Doit-on fermer la secte des pompiers ?
Sommes-nous responsables de nos actes seulement si nous n'appartenons pas à une minorité spirituelle ? Tous les adhérents d'organisations spirituelles doivent-ils être considérés comme irresponsables et mis sous tutelle ?
On dénonce le charisme de certains leaders...
Il y a maintenant des avocats et des psychiatres charismatiques qui luttent contre les sectes au point de rivaliser avec les "gourous" qu’ils dénoncent dans leur manière de manipuler des faits et dans les honoraires qu’ils prennent au cours de leur « mission sacrée » contre la spiritualité.
Quelle différence ?
Doit-on voir une dérive et, peut-être, une réalité plus troublante encore : les actes reprochés aux "sectes" sont-ils des actes qui peuvent être commis par tout homme, quel que soit son milieu et ses croyances ?
Les guerres tuent.
L’armée est-elle une secte ? Les hommes qui meurent à la guerre, sont-ils morts de leur plein gré ? Quelle foi les porte donc vers une mort aussi stupide ? (Qu’en pensez-vous, en votre âme et conscience : Plus ou moins stupide ou absurde que de mourir pour les raisons que l’on aime imputer aux sectes ?) Qui est responsable de leur mort ? Quel lavage de cerveau peut bien subir une nation pour convaincre ces hommes et leurs familles que leur sacrifice en vaut la peine ? Interrogeons les familles en deuil de ces soldats qui se réveillent, après coup, de ce conditionnement ?
Et interrogeons-nous avec sérieux sur la question du conditionnement.
Il y a plus d’intérêts financiers occultes au sein même des gouvernements que dans les minorités spirituelles, souvent démunies et réduites en nombre de membres. Quelle est cette mascarade qui conduit certaines autorités à prendre les minorités spirituelles comme boucs émissaires, désignant, pour le peuple abruti par la désinformation, les leaders de mouvements spirituels comme des êtres exclusivement motivés par l’appât du gain ?
Par quel conditionnement en sommes-nous venus à accepter ces affirmations hallucinantes ?
La république française interdit la manifestation de tout signe ostensible d’une autre croyance que la sienne. Ne serait-ce pas une attitude sectaire ? Serait-il possible que nous vivions dans une secte géante et suffisamment habile pour que nous n’en soyons pas conscients ?
Certaines organisations anti-sectes, à force de harcèlement, ont poussé des personnes au suicide. Pourquoi le silence sur ceux-ci et tant de bruits sur les autres ?
En quoi le suicide serait-il plus la conséquence d'une démarche spirituelle que d'un mal-être omniprésent dans nos sociétés désenchantées ?
La famille des hommes doit apprendre à traiter autrement les phénomènes de dérives ou de criminalité qu’en désignant des boucs émissaires qui seraient responsables de tous nos maux. Les erreurs que font les hommes nous concernent tous, au-delà de nos croyances.
Et cette croisade tragique et ignoble contre les minorités spirituelles est elle-même une erreur et un crime.
Les minorités spirituelles constituent, pour la plupart, aujourd’hui, le creuset des valeurs réelles d’une société qui périclite, bien au-delà des philosophies matérialistes de tous bords.
N’est-il pas étonnant que ce soient elles, justement, qui soient montrées du doigt comme les fauteurs de trouble ? Qui donc est troublé au point de monter en épingle des faits mineurs, voire de pratiquer la diffamation ?
Ces mots ne font que débroussailler un terrain actuellement mal fréquenté...
Ces questions méritent beaucoup mieux ...
André Tarassi est né en 1961, il est le fondateur du CICNS. Chercheur indépendant, il étudie les Nouvelles Spiritualités depuis 25 ans. Il a étudié le journalisme et la télévision aux états-unis. Il a publié, sous un autre nom, plusieurs ouvrages sur la démarche spirituelle.