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Vibrations du big-bang : la grande erreur ?

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Vibrations du big-bang : la grande erreur ?
Le Point.fr - Publié le 20/06/2014 à 08:09 - Modifié le 20/06/2014 à 08:42
Les physiciens américains qui avaient annoncé en mars la détection des ondes gravitationnelles du big-bang émettent des doutes.
Première secousses : ce qu'ont vu les scientifiques
Les ondes gravitationnelles, qu'est-ce que c'est ?
Les physiciens américains qui avaient annoncé en mars la détection des vibrations du big-bang, décrite comme une avancée majeure en physique et mise en doute par d'autres scientifiques, ont maintenu leurs résultats jeudi tout en admettant la possibilité de s'être trompés. Si elle était confirmée, cette première détection de ces ondes gravitationnelles, prévues dans la théorie de la relativité d'Albert Einstein, témoignerait de l'expansion extrêmement rapide et violente du cosmos dans la première fraction de seconde de son existence il y a 13,8 milliards d'années, une phase appelée "inflation cosmique". Après des semaines durant lesquelles ces chercheurs ont évité le contact avec les médias, ils ont publié leurs travaux jeudi dans la revue américaine Physical Review Letters. Dans le résumé de leur recherche, ils notent aussi certaines limitations de leurs modèles qui ne permettent pas d'"exclure la possibilité que des émissions de poussières cosmiques suffisamment brillantes puissent entièrement expliquer les signaux captés", comme l'ont indiqué d'autres scientifiques.

Cette équipe, menée par l'astro-physicien John Kovac de l'université de Harvard, avait effectué ses observations avec le télescope BICEP2 (Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization) au pôle Sud. La détection des ondes gravitationnelles est "l'un des objectifs les plus importants en cosmologie", avait-il souligné en revendiquant cette avancée. Les ondes gravitationnelles compressent l'espace, produisant une signature distincte dans le fond cosmologique, faible rayonnement lumineux laissé par le big-bang. Comme les ondes lumineuses, elles sont polarisées, une propriété décrivant l'orientation unique de leurs oscillations.

Le scepticisme suscité quant à la validité des résultats des travaux de l'équipe BICEP2 circulait ces dernières semaines dans des blogs de grandes revues scientifiques. David Spergel, physicien de l'université de Princeton, explique qu'on ne peut pas savoir si les rayonnements lumineux détectés par le télescope BICEP2 proviennent bien des premiers moments de l'Univers. "La poussière cosmique émet des radiations lumineuses polarisées et la caractéristique des émissions qu'ils ont vues se retrouve dans les rayonnements de la poussière cosmique comme dans les ondes gravitationnelles primordiales", a-t-il dit à l'Agence France-Presse. Pour lui, cette question "sera probablement" tranchée à l'automne, quand l'équipe concurrente travaillant avec le télescope spatial Planck de l'Agence spatiale européenne (ESA) publiera ses résultats. Ce télescope observe une grande partie du ciel et effectue ses observations en six fréquences lumineuses contre une seule pour BICEP2, ce qui permet de déterminer la source des émissions lumineuses polarisées, précise David Spergel. "Vu l'importance de ce résultat, je pense qu'ils (l'équipe de BICEP2) auraient dû être plus prudents quant au fait de faire une annonce spectaculaire", a-t-il dit.
http://www.lepoint.fr/astronomie/detection-des-vibrations-du-big-bang-les-chercheurs-admettent-s-etre-peut-etre-trompes-20-06-2014-1837974_1925.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20140620

Josué

Josué
Administrateur

Big Bang, évolution : pourquoi l'Eglise ne change pas


PIERRE JOVANOVIC 
CRÉÉ LE 30/10/2014 / MODIFIÉ LE 30/10/2014 À 18H58


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Vibrations du big-bang : la grande erreur ? 57440_theorie-evolution-big-bang-science-eglise-pape-francois_440x260© Heritage Images/Leemage / Unimedia/Sipa / Montage : La Vie
Certains médias n'en reviennent pas : le pape François affirme que le Big Bang et la théorie de l'évolution ne sont pas incompatibles avec la foi chrétienne. Une nouveauté, une révolution, entend-on ici et là... vraiment ?

Présidant, lundi 27 octobre, l’inauguration solennelle d’un buste de Benoît XVI, au siège de l’Académie pontificale des Sciences, François a déclaré : « Le Big Bang, que nous pensons être à l’origine du monde, n’annule pas l’intervention d’un créateur divin. L’évolution dans la nature n’est pas contradictoire avec la notion de création car l’évolution nécessite la création d’êtres qui évoluent. »

Emballement médiatique immédiat. Les titres d'articles ont rivalisé d'inspiration pour accentuer la force de la nouvelle. Pensez donc : le pape « croit » au Big Bang ! Problème : le Souverain pontife n'a rien annoncé de nouveau. « C'est le dernier exemple en date d'une presse qui ne comprend pas l'Eglise catholique », commente dans Time la journaliste Elizabeth Dias (en anglais), en ironisant sur l'information « Oh-mon-Dieu-le-pape-croit-à-l-évolution » (« OMG-Pope-Francis-Supports-Evolution ».
« Quiconque connaît un brin d'histoire catholique sait que ce positionnement n'a rien de neuf »,poursuit Elizabeth Dias. En effet, François n'a fait que reprendre l'interprétation traditionnelle de l'Eglise catholique, qui admet de manière dépassionnée la théorie de l'évolution.
Quant à la vision d'un univers créé et en expansion, elle a même été imaginée en 1927 par l'Abbé Georges Lemaître, un prêtre catholique belge et astrophysicien.

> A lire aussi : L'abbé Lemaître, inventeur du big bang
 


Ami d'Albert Einstein, l'Abbé Lemaître a développé ses travaux à partir des découvertes de la relativité générale. Sa théorie fut cependant violemment attaquée par les astrophysiciens athées de l'époque : ces derniers imaginaient un univers incréé, « sans début ni fin », immuable, ce qui contestait toute intervention divine. Ils rejetèrent les travaux de l'Abbé Lemaître, qu'ils jugeaient trop proches de l'acte créateur biblique. Et c'est d'ailleurs au Britannique Fred Hoyle, athée militant, que l'on doit l'expression « Big Bang », imaginée pour se moquer de la théorie du prêtre belge.
Mais, dès 1929, la réalité de l'univers sans cesse en expansion fut démontrée par les travaux de Hubble. En 1951, Pie XII apporta un soutien papal officiel au Big Bang (voir ici en anglais) : « Il semble en vérité que la science d'aujourd'hui remontant d'un trait des millions de siècles, ait réussi à se faire le témoin de ce "Fiat lux"  initial, de cet instant où surgit du néant avec la matière un océan de lumière et de radiations, tandis que les particules des éléments chimiques se séparaient et s'assemblaient en millions de galaxie... »
En 1965, la mise à jour du rayonnement résiduel fossile fait taire définitivement les critiques du Big Bang, et la communauté scientifique se rallie aux thèses de l'Abbé Lemaître. Il est donc piquant de lire encore que cette théorie contredirait la foi chrétienne, alors qu'elle a été accusée d'être une invention cléricale, pour coller à la Bible.

L'évolution, « plus qu'une hypothèse »...


Du côté du singe, ou plutôt de la théorie de l'évolution, établie par Charles Darwin, il faut noter que l'Eglise catholique fut longtemps tenu à l'écart de la controverse. Dans le monde anglo-saxon, les attaques contre cette théorie vinrent essentiellement des rangs du protestantisme, attaché à une lecture suivie de la Bible. En 1860, à Oxford, un débat oppose le plus chaud partisan de l'évolution, Thomas Henry Huxley (surnommé le « bouledogue de Darwin », pour son zèle) et l'évêque anglican du lieu, Samuel Wilberforce. Pour mettre les rieurs de son côté, ce dernier a cette réplique fameuse envers son adversaire : « Descendez-vous du singe de par votre grand-père ou votre grand-mère ? » Lequel répondit qu'il préférait avoir un singe comme ancêtre, plutôt qu'un prélat malhonnête.

Le débat entre créationnisme, croyance issue de la lecture littérale de la Bible, et évolutionnisme se déplaça ensuite aux Etats-Unis, et devint un pilier identitaire des protestants évangéliques. Cela l'est encore aujourd'hui : près de 42 % des Américains adhèrent au créationnisme, dont les trois-quart des pasteurs protestants.
Au sein de l'Eglise catholique, la lecture fondamentaliste de la Bible n'est pas partagée, et il est donc vain de chercher à faire admettre que l'univers a bel et bien été créé en sept jours. Par contre, on se méfie de l'utilisation du darwinisme pour justifier la non-existence de Dieu. En 1968, dans la veine du Concile Vatican II, un jeune théologien articule le double apport de la science et de la foi. Il écrit notamment : « La théorie de l’évolution ne supprime pas la foi ; elle ne la confirme pas non plus. Mais elle la pousse à se comprendre elle-même plus profondément ». Le nom de ce théologien ? Joseph Ratzinger.
En 1996, Jean-Paul II affirme que l'évolution est « plus qu'une hypothèse ». Il précise toutefois :« Les théories de l’évolution qui, en fonction des philosophies qui les inspirent, considèrent l’esprit comme un simple épiphénomène de la matière, sont incompatibles avec la vérité de l’homme. Elles sont d’ailleurs incapables de fonder la dignité de la personne. »

... même pour Benoît XVI !


Son successeur prend, lui aussi, soin de rejeter le créationnisme, impasse intellectuelle, ainsi que le paradigme qui se sert de l'évolution pour refuser la vision chrétienne de l'homme. Dès son élection, en 2005, Benoît XVI précise sa pensée lors de sa première homélie : « Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est d’abord le fruit d’une pensée de Dieu. » Pour lui, le monde provient bien d'un processus d'évolution, mais issu de Dieu. Ce qui est assez logique de la part de l'évêque de Rome. La même année, le chef astronome du Vatican, le Père George Coyne, dénonce le « dessein intelligent », concept né du créationnisme : « Il fait de Dieu un simple ingénieur. »
En 2006, dans son homélie de la veillée pascale, Benoît XVI estime que l'évolution permet de comprendre la résurrection : « La résurrection du Christ est la plus grande "mutation", le saut absolument le plus décisif dans une dimension totalement nouvelle qui soit jamais advenue dans la longue histoire de la vie et de ses développements : un saut d’un ordre complètement nouveau, qui nous concerne et qui concerne toute l’histoire. »
L'année suivante, il fait paraître le livre Création et évolution, qui reprend ses thèses : « Il me semble important de souligner que la théorie de l’Évolution implique des questions qui doivent être du ressort de la philosophie et qui mènent elles-mêmes au-delà du domaine de la science. »
C'est donc dans cette droite ligne que s'inscrit aujourd'hui le pape François quand il affirme : « Le commencement du monde n’est pas œuvre du chaos mais d’un Principe suprême qui crée par amour », a-t-il ajouté à ses propos réputés révolutionnaires. A défaut de l'univers, il est bien un fait immuable : celui que le pape croit en Dieu. Qui sait, cette réalité fera peut-être un jour la une des médias.

chico.

chico.

Le pape n'a pas tout à fait tord car c'est quand même qu'une théorie.

Josué

Josué
Administrateur

Ce modèle standard est remis en cause par certains scientifiques qui pointent ses contradictions du doigt. En voici quelques-unes…
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Officiellement, le big bang est la théorie cosmologique selon laquelle une gigantesque explosion est à l’origine de l’expansion de l’univers. Certains scientifiques soulignent que les équations de la physique actuelle n’ont aucun sens en deçà de 0,0000000000000000000000000000000000000000001 seconde et s’interrogent sur sa véracité en soulignant certains paradoxes. Parmi ceux ci :

1. Selon la théorie dominante, le Big Bang constitue le début de l’univers, l’instant primitif. Affaire de point de vue. Selon la théorie des cordes, cette causalité est discutable. Son modèle dit "ekpyrotique" décrit un univers antérieur au Big Bang. Dans ce scénario, le temps n'a ni commencement, ni fin. Le big bang devient alors une sorte de "transition de phase".

2. La théorie du big bang assure que l’univers est en expansion depuis le début de son déploiement, il y a 13,7 milliards d'années. Elle suppose que l’univers ait connu initialement une énorme accélération lui permettant d'uniformiser sa densité et sa température. Or, la carte du rayonnement cosmique établi en 2013 par le satellite européen Planck fait apparaître un "point froid" dans l’univers, comprendre une immense zone où cette uniformisation n’a pas jouée. C'est une anomalie que le modèle dominant n’explique pas.

3. Selon la théorie du Big Bang, l’univers est parcouru par la trace d’ondes gravitationnelles provenant de l’instant durant lequel l’univers a entamé son inflation. Au printemps 2014, des astrophysiciens américains ont annoncé avoir observé les traces de ces fluctuations gravitationnelles dans ce que les spécialistes appellent le "fond diffus cosmologique", c’est-à-dire la première lumière de l’univers. Quelques mois plus tard, la même équipe a indiqué qu’elle avait peut-être commis des erreurs, mais qu’il fallait quand même croire à la trace de ces ondes. Vrai et faux en même temps ? Comprenne qui pourra dirait le chat de Schrödinger !


Publié par Didier Laurens le Vendredi 14 Novembre 2014 : 12h48

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