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Les lollards

4 participants

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1Les lollards Empty Les lollards Lun 26 Mai - 11:38

Josué

Josué
Administrateur

John Foxe : témoin d’une époque tourmentée
LES humains tirent-ils leçon du passé, ou bien l’Histoire est-elle un perpétuel recommencement ? Cette question à l’esprit, penchons-nous sur la vie de John Foxe, un Anglais qui a mis la main à la plume dans l’espoir que ses lecteurs réprouveraient les atrocités qui ensanglantaient son époque.
En effet, les récits que John Foxe a consignés pendant la Réforme ont fortement influencé le peuple anglais pendant des siècles. Intitulé Acts and Monuments of the Church (Actes et monuments de l’Église), son livre est le produit de plus de 25 ans de travail. On dit qu’après la Bible en langue vernaculaire c’est le livre qui a le plus marqué la langue et la culture anglaises.
Dans la tourmente
John Foxe voit le jour à Boston (Angleterre) en 1516 ou en 1517, à l’époque où, comme on le raconte, Martin Luther cloue ses 95 thèses, des protestations, sur la porte d’une église de Wittenberg (Allemagne). Catholique de naissance, il entre donc en scène au temps où les réformateurs contestent l’autorité et la doctrine de l’Église catholique.
Le jeune homme s’inscrit à l’université d’Oxford, où il étudie entre autres le grec et l’hébreu, ce qui lui permet de lire la Bible dans le texte. De toute évidence, ses convictions catholiques en prennent un coup. Ses condisciples le soupçonnent même de vouloir embrasser le protestantisme, soupçon qu’ils expriment aux responsables de la faculté. Il fait alors l’objet d’une étroite surveillance.
En 1543, sa maîtrise obtenue, Foxe a la possibilité de se faire ordonner prêtre. Mais il refuse l’ordination parce qu’il n’admet pas le célibat obligatoire. La situation devient critique. Soupçonné d’hérésie, laquelle est punie de mort si elle est avérée, il démissionne de l’université en 1545. Renonçant à une carrière universitaire prometteuse, il accepte un poste de précepteur chez une famille des environs de Stratford-upon-Avon (Warwickshire). C’est là qu’il épouse Agnes Randall, originaire de Coventry, une ville voisine.
Agnes raconte à son mari l’histoire de madame Smith (ou Smythe), une veuve de sa localité, morte pour avoir enseigné à ses enfants les Dix Commandements et la prière du Notre Père en anglais plutôt qu’en latin. Elle a péri sur le bûcher avec six hommes accusés d’un “ crime ” semblable. Comme cette injustice flagrante a révolté la population, l’évêque a fait courir le bruit que les suppliciés étaient morts pour un “ crime plus grave ”, celui d’avoir mangé de la viande le vendredi et d’autres jours de jeûne.
Comment ces martyrs ont-ils eu accès à des extraits de la Bible en anglais ? Environ 150 ans plus tôt, bravant l’opposition de l’Église, John Wycliffe l’a traduite à partir du latin. Il a également formé des prédicateurs itinérants, appelés lollards, qui transportaient avec eux des parties manuscrites des Écritures pour les lire aux gens. Mais le Parlement a voulu mettre un terme à leur activité : en 1401, il a émis une loi donnant aux évêques le pouvoir d’emprisonner, de torturer et de brûler les hérétiques.
Craignant d’être arrêté, Foxe s’installe avec sa famille à Londres, où par la suite il embrasse la cause protestante. Il y traduit en anglais des tracts de réformateurs allemands et d’autres à partir du latin. Il en rédige aussi lui-même.
Par ailleurs, il entreprend d’écrire en latin l’histoire des lollards d’Angleterre, qu’il achève en 1554. Il la fait publier à Strasbourg (aujourd’hui en France), sous forme d’un livret de 212 pages. Ce sera en quelque sorte la première édition de ses Acts and Monuments of the Church. Cinq ans plus tard, il en publie une édition augmentée sous forme d’un livre de 750 pages in-folio.
Intolérance meurtrière
La Réforme entraîne le massacre de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants en Europe. En 1553, une catholique fervente accède au trône d’Angleterre : Marie Tudor, plus tard surnommée Marie la Sanglante. Le Parlement anglais ayant rompu avec Rome en 1534, elle est bien décidée à replacer l’Angleterre sous l’autorité du pape. Pendant les cinq années de son règne, 300 hommes et femmes accusés d’hérésie (dont des ecclésiastiques protestants) vont mourir sur le bûcher, et beaucoup d’autres en prison.
Foxe ne doit son salut qu’à sa fuite à Bâle (Suisse) avec sa famille peu après le couronnement de Marie. En 1559, un an après l’intronisation de la protestante Élisabeth Ire, sœur de Marie, il rentre en Angleterre, ainsi que d’autres expatriés. Cette même année, Élisabeth a rétabli l’Acte de suprématie, qui fait d’elle le chef suprême de l’Église. En 1570, le pape Pie V réagit en l’excommuniant. On ne tarde pas à dévoiler des complots internationaux contre l’Angleterre, dont certains visent la reine. En conséquence, sur l’ordre d’Élisabeth, des centaines de catholiques accusés de trahison sont mis à mort.
Comme les Églises de la chrétienté se sont éloignées des enseignements de Jésus Christ ! “ Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent ”, a-t-il pourtant ordonné (Matthieu 5:44). En méprisant cette directive on ne peut plus claire, aussi bien catholiques que protestants ont jeté le discrédit sur le christianisme, une situation qu’annonçait la Bible. À cause de prétendus chrétiens, écrit l’apôtre Pierre, “ on parlera en mal de la voie de la vérité ”. — 2 Pierre 2:1, 2.
Les lollards Lollar10

2Les lollards Empty Re: Les lollards Lun 26 Mai - 17:01

Josué

Josué
Administrateur

Lollards vient du moyen allemand lollaert, dont la racine lullen signifie marmonner, chantonner à voix basse.

L'appellation de Lollards fut d'abord attribuée à certains groupes d'Europe continentale (Hollandais) suspects de cacher des croyances hérétiques sous un souci d'intensifier la dévotion, mais après 1382, elle fut attribuée par dérision aux partisans de John Wyclif, auxquels elle resta attachée.

Histoire[modifier | modifier le code]


Richard II écrase la révolte de Wat Tyler
Le premier groupe de Lollards se forma à Oxford autour de Nicolas Hereford, docteur en théologie. Le mouvement Lollard attira dans ses rangs des universitaires, des artisans, des marchands et même quelques Lords comme Lord Montacute et Lord Salisbury.

1381 : Sans y participer, ils contribuent par leurs prédications à une révolte des paysans dans le Sussex et le Kent. Nobles et clercs sont massacrés. Londres est envahi. Cette révolte est durement réprimée par Richard II.
1382 : Bible entière traduite, pour la première fois, dans la langue vernaculaire de l'Angleterre. Les Lollards veulent la pratique d'une foi simple et « évangélique » : tout homme doit avoir le libre accès aux Écritures dans sa propre langue.
1395 : Requête des Douze Conclusions demandant au parlement l'abolition du célibat des prêtres, de la transsubstantiation, des prières pour les morts, des offrandes faites aux images, de la confession et de plusieurs autres pratiques considérées comme des abus de l’Église catholique romaine.
1399 : Avènement d'Henri IV, vague de répression contre l'hérésie. Thomas Arundel, l'archevêque de Cantorbéry est l'adversaire le plus déterminé des Lollards.
1401 : Un décret De haeretico comburendo les condamne au bûcher. Le premier martyr Lollard, William Sawtrey, prêtre à Saint Syth’s de Londres, fut brûlé le 26 février quelques jours après cet événement.
1414 : Soulèvement Lollard dirigé par Sir John Oldcastle (Lord Cobham). Fut rapidement écrasé par Henri V.
1417 : Mort de Sir John Oldcastle. Les Lollards sont contraints à la clandestinité. Leur influence se maintient dans les campagnes au-delà des années 1500.
Ce mouvement annonce certaines idées de la Réforme protestante et dispose favorablement l'opinion à accueillir la séparation de l'Église d'Angleterre d'avec Rome, décidée par Henri VIII en 1534.

3Les lollards Empty Re: Les lollards Mar 16 Juil - 7:33

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

 Citons John Wycliffe qui a vécu en Angleterre il y a environ 600 ans. Il était convaincu que tout le monde devait pouvoir lire la Parole de Dieu. Pourtant, à son époque, la plupart des Anglais ne le pouvaient pas. En 1382, John Wycliffe et d’autres ont produit la Bible en anglais. Voulant enseigner la Parole de Dieu aux gens ordinaires, les lollards (des prédicateurs itinérants) allaient à pied de village en village dans toute l’Angleterre. Souvent, ils lisaient aux gens des versets dans la Bible, puis ils leur donnaient des copies de certains passages. Durant les siècles qui ont suivi, de nombreuses personnes en Europe et ailleurs ont traduit et diffusé la Bible dans des langues que beaucoup pouvaient comprendre. 

4Les lollards Empty Re: Les lollards Mar 30 Juil - 8:26

papy

papy

Isabelle Fernandes, Le sang et l’encre. John Foxe (1517-1587) et l’écriture du martyre protestant anglais, Collection du Centre d’Études sur les Réformes, 2012 


[compte-rendu]

https://www.persee.fr/doc/rhren_1771-1347_2014_num_79_1_3405_t21_0350_0000_2

5Les lollards Empty Re: Les lollards Mar 30 Aoû - 14:44

chico.

chico.

Un précurseur de la Réforme en Angleterre

Wyclif, lointain précurseur de la Réforme, remet en cause le principe de l’autorité de la hiérarchie dans l’Église. Ses partisans, les lollards, sont à l’origine d’une révolte de paysans. Ils dénoncent l’Église établie.

Un contestataire de l'Église établie


  • Les lollards 0000000175L-250x286
    John Wyclif (vers 1328-1384) :copyright: S.H.P.F.



Né dans une famille de petite noblesse du Yorkshire, John Wyclif fait de brillantes études à Oxford, scientifiques d’abord puis théologiques et il devient docteur en 1372. Il est professeur à Oxford puis entre au service du roi d’Angleterre.
À partir de 1374, il publie par fascicules une véritable somme théologique dans laquelle il expose sa doctrine :
  • la hiérarchie ecclésiastique : la véritable Église est l’Église invisible des chrétiens en état de grâce. S’ils sont en état de péché mortel, les membres de la hiérarchie, et le pape lui-même, en sont exclus. Wyclif préconise même le tirage au sort de la dignité pontificale. Dieu exerce directement, sans l’intermédiaire du pape, son droit sur les biens terrestres ; les rois n’ont de comptes à rendre qu’à Dieu seul ;

  • la Bible est l’autorité suprême ;

  • les indulgences : un péché ne peut être pardonné sans qu’il y ait expiation et c’est Dieu seul qui pardonne ;
  • en revanche, Wyclif maintient le dogme de la présence réelle du Christ dans la communion.

[size]
On reproche à Wyclif de semer le désordre social. Sa doctrine est condamnée en 1382 par trois synodes tenus à Londres par les dominicains, mais lui-même n’est pas excommunié.
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Ses idées se répandent partout grâce aux lollards

[size]
Wyclif envoie de sa propre autorité ses disciples prêcher dans le royaume d’Angleterre ; ils sont appelés «lollards». Ceux-ci sont largement écoutés.
Leurs prédications contribuent, dans le Sussex et le Kent, à une révolte des paysans qui, massacrant nobles et clercs, envahissent Londres en 1381. Cette révolte est durement réprimée.
Leurs « Douze Conclusions » (1395) condamnent l’Église établie, les sacrements, les prières pour les morts, la confession. Les lollards veulent la pratique d’une foi simple et « évangélique » : tout homme doit avoir le libre accès aux Écritures dans sa propre langue. On doit aux lollards deux traductions de la Bible en anglais.
En 1401 un décret anglais condamne les hérétiques lollards au bûcher.
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Une influence posthume

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Les idées de Wyclif ont un rayonnement considérable en Angleterre et hors d’Angleterre, particulièrement à Prague et dans toute l’Europe centrale, où elles inspirent Jan Hus.
Longtemps après sa mort, le concile de Constance en 1415 le condamne comme hérétique. En 1428, ses ossements sont déterrés, brûlés et jetés dans la rivière Swift.
Le mouvement lollard annonce certaines idées de la Réforme et dispose favorablement l’opinion à accueillir la séparation de l’Église d’Angleterre d’avec Rome, décidée par Henri VIII en 1534.[/size]

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