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19 mai Lecture de la Bible : Exode 30-33

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Josué

Josué
Administrateur

19 mai Lecture de la Bible : Exode 30-33
Le tabernacle occupait un emplacement de cent coudées (environ 45 mètres) de long sur cinquante coudées (environ 22 m. 50) de large. C’était ce qu’on appelait la “cour”. Elle était entourée d’une clôture en lin, de cinq coudées (environ 2m. 25) de haut, soutenue par des colonnes ou poteaux en cuivre. Au milieu du côté oriental de la cour, il y avait une porte faite d’un écran protecteur en laine de couleur magnifique de vingt coudées (environ 9 mètres) de largeur. — Ex. 27:9-19.
Après être entré dans la cour par cette porte, on apercevait en premier lieu l’autel de cuivre pour l’holocauste sur lequel étaient placées les différentes sortes de sacrifices (Ex. 27:1-Cool. Derrière, il y avait le bassin de cuivre contenant de l’eau pour l’ablution des prêtres (Ex. 30:17-21). Quant au tabernacle proprement dit, il se trouvait dans la deuxième moitié de la cour. Cet édifice rectangulaire qui ressemblait à une tente, avait trente coudées (environ 13 m. 50) de longueur, dix coudées (environ 4m. 50) de largeur et dix coudées de hauteur. Il était constitué de quarante-huit cadres de panneaux recouverts d’or, chacun ayant deux poteaux latéraux et trois traverses, en haut, en bas et au milieu. À l’entrée, il y avait cinq colonnes recouvertes d’or, et entre le Saint, le plus grand compartiment, et le Très Saint, quatre colonnes recouvertes d’or. Tous les cadres de panneaux et toutes les colonnes étaient posés sur des socles en argent massif, sauf les cinq colonnes de devant, qui se trouvaient sur des socles en cuivre. — Ex. 26:15-33, 37.
Le tabernacle était recouvert de toiles de fin lin aux belles couleurs et ornées de chérubins. Ceux-ci étaient visibles de l’intérieur du tabernacle à travers les cadres de panneaux. Par-dessus cette couverture de lin, il y avait une très belle toile en poil de chèvre, puis deux autres toiles de protection : l’une en peaux de béliers teintes en rouge et l’autre, à l’extérieur, en peaux de phoques ; elles constituaient le toit. — Ex. 26:1-14.
À l’entrée, l’écran protecteur était fait de lin joliment décoré, mais sans chérubins (Ex. 26:36). Le rideau, qui séparait le Saint du Très-Saint, était orné de chérubins. — Ex. 26:31-33.

Josué

Josué
Administrateur

Comment était financé le fonctionnement du temple de Jéhovah à Jérusalem ?
▪ Les diverses activités du temple étaient financées par l’impôt, principalement par la dîme. Mais il existait d’autres formes d’imposition. Lors de la construction du tabernacle, par exemple, Jéhovah avait demandé à Moïse de recueillir auprès de chaque Israélite recensé une “ contribution pour Jéhovah ” d’un demi-sicle d’argent. — Exode 30:12-16.
Il semble que les Juifs aient pris l’habitude de s’acquitter chaque année d’un impôt de ce montant destiné au temple. C’est cet impôt que Jésus a demandé à Pierre de payer avec une pièce trouvée dans la bouche d’un poisson. — Matthieu 17:24-27.
Il y a quelques années, on a mis au jour à Jérusalem deux pièces en argent faisant partie des monnaies utilisées pour le paiement de l’impôt du temple. L’une, frappée à Tyr en 22 de notre ère, a été découverte dans un fossé de drainage datant du Ier siècle. Ce sicle porte sur une face l’effigie de Melkart, ou Baal, la divinité principale de Tyr, et sur l’autre un aigle perché sur la proue d’un navire. L’autre pièce, retrouvée dans des déblais provenant du mont du Temple, date de la première année de la révolte des Juifs contre Rome, en 66-67 de notre ère. Elle est ornée d’un calice et de trois grenades sur leurs rameaux, et porte les inscriptions “ demi-sicle ” et “ Jérusalem la sainte ”. L’archéologue Gabriel Barkay a relevé sur la pièce “ des traces indiquant qu’elle a subi l’action du feu, fort probablement lors des incendies qui ont détruit le Second Temple en 70 de notre ère ”.

Josué

Josué
Administrateur

L’encens sacré prescrit à l’usage du tabernacle dans le désert se composait de produits coûteux offerts par la congrégation (Ex 25:1, 2, 6 ; 35:4, 5, 8, 27-29). La formule de ce mélange composé de quatre ingrédients fut donnée par Jéhovah, qui déclara à Moïse : “ Procure-toi des parfums : des gouttes de stacté et de l’ongle odorant, du galbanum parfumé et de l’oliban pur. Il y aura la même portion de chaque. Tu devras en faire un encens, un mélange d’aromates, œuvre de confectionneur d’onguents, salé, pur, chose sainte. Tu devras en broyer une partie en poudre fine et en mettre un peu devant le Témoignage dans la tente de réunion, là où je me présenterai à toi. Pour vous, il sera très saint. ” Puis, pour marquer dans l’esprit des Israélites le caractère exclusif et saint de cet encens, Jéhovah ajouta : “ Quiconque en fera de semblable pour en savourer l’odeur devra être retranché de son peuple. ” — Ex 30:34-38 ; 37:29.
Plus tard, les rabbins juifs ajoutèrent d’autres ingrédients à l’encens du temple, et Josèphe précise qu’il était fait de 13 parfums (Guerre des Juifs, V, 218 [V, 5]). Selon Maimonide, les substances qui furent ajoutées comprenaient entre autres l’ambre, la casse, le cinnamome, la myrrhe, le safran et le nard.
À l’extrémité ouest du compartiment du tabernacle appelé Saint, près du rideau qui le séparait du Très-Saint, était placé “ l’autel de l’encens ”. (Ex 30:1 ; 37:25 ; 40:5, 26, 27.) Il y eut également un autel de l’encens similaire dans le temple de Salomon (1Ch 28:18 ; 2Ch 2:4). Chaque jour, matin et soir, on brûlait l’encens sacré sur ces autels (Ex 30:7, 8 ; 2Ch 13:11). Une fois l’an, le jour des Propitiations, étaient apportées dans le Très-Saint, avec un encensoir ou récipient à feu, des braises de l’autel ainsi que deux poignées d’encens qui était mis à fumer devant le propitiatoire de l’arche du témoignage. — Lv 16:12, 13.

Josué

Josué
Administrateur

UN RABBIN juif orthodoxe dut faire à pied les quinze kilomètres séparant l’aéroport Kennedy de New York de son domicile à Brooklyn. Pourquoi ? Parce que son avion avait atterri un vendredi soir après le coucher du soleil et que sa religion lui interdit d’utiliser les transports publics durant le sabbat. En Israël, certains demandent que les autobus ne soient pas autorisés à circuler le jour du sabbat, pas même les voitures des pompiers. Parfois, ces Juifs orthodoxes vont jusqu’à se coucher côte à côte sur la chaussée, d’un trottoir à l’autre, afin d’arrêter la circulation durant le sabbat. Évidemment, tous les Juifs orthodoxes n’adoptent pas cette attitude envers le sabbat.
La loi à laquelle ces Juifs prétendent obéir est le quatrième des Dix Commandements, disant (en partie) : “Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tous tes ouvrages. Mais le septième jour est un sabbat consacré à Jéhovah, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage.” (Ex. 20:8-10, Crampon 1905). Les chrétiens sont-ils concernés par cette loi, ou celle-ci ne s’appliquait-elle qu’aux Israélites, désignés plus tard sous le nom de Juifs ?
Était-ce uniquement pour Israël ?
Pour répondre à cette question, il suffit de lire l’introduction des Dix Commandements : “Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.” (Ex. 20:2, Crampon 1905). Qui Jéhovah a-t-il délivré d’Égypte ? Les descendants de Jacob ou Israël. Remarquez comment le quatrième commandement est énoncé dans Deutéronome 5:12-15 (Crampon 1905) : “Observe le jour du sabbat pour le sanctifier (...). Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que Jéhovah, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu ; c’est pourquoi, Jéhovah, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat.”
Entre Jéhovah et qui le sabbat devait-il être un signe ? Entre Jéhovah et Israël uniquement. Dans Exode 31:13 (Crampon 1905), il est écrit : “Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : Ne manquez pas d’observer mes sabbats ; car c’est entre moi et vous un signe pour toutes vos générations, pour que vous sachiez que c’est moi, Jéhovah, qui vous sanctifie.” (Voir aussi Ézéchiel 20:10-12). Alors que certains prétendent que la loi du sabbat était en vigueur depuis l’Éden, Moïse déclara clairement à son peuple : “Ce n’est point avec nos pères que Jéhovah a conclu cette alliance, c’est avec nous, qui sommes ici aujourd’hui tous vivants.” — Deut. 5:3, Crampon 1905.
Mais le sabbat ne devait-il pas être un signe entre Jéhovah Dieu et son peuple “à perpétuité” ? (Ex. 31:17, Crampon 1905.) Non, car le mot hébreu “ohlam”, traduit ici par “à perpétuité”, signifie simplement une période indéfinie ou indéterminée. C’est pourquoi la Traduction du monde nouveau rend ce mot par “jusqu’à des temps indéfinis”. Le sabbat devait donc rester en vigueur jusqu’à des temps indéfinis ; cela pouvait être à perpétuité ou non. Le fait que ce mot est utilisé à propos de nombreux autres aspects de la Loi qui ont de toute évidence disparu, indique qu’il ne signifie pas nécessairement “à perpétuité”. — Ex. 12:14, 17, 24 ; 27:21 ; 28:43 ; 29:28.

Josué

Josué
Administrateur

Au sens figuré, il est dit que Dieu accomplit son œuvre avec son ou ses “ doigts ”, par exemple pour écrire les Dix Commandements sur des tablettes de pierre (Ex 31:18 ; Dt 9:10), pour faire des miracles (Ex 8:18, 19) et pour créer les cieux (Ps 8:3). Les “ doigts ” dont Dieu se servit dans son activité créatrice représentent son esprit saint ou force agissante ; c’est ce qu’indique le récit de la création consigné dans la Genèse, qui précise que la force agissante (rouaḥ, “ esprit ”) de Dieu se mouvait sur la surface des eaux (Gn 1:2). Toutefois, les Écritures grecques chrétiennes donnent la clé qui permet d’être sûr de la compréhension de cet emploi symbolique : le récit de Matthieu explique que Jésus expulsait les démons par ‘ l’esprit saint de Dieu ’ et celui de Luc dit qu’il le faisait par le “ doigt de Dieu ”. — Mt 12:28 ; Lc 11:20.
Les gestes sont particulièrement significatifs chez les Orientaux ; un petit mouvement est souvent chargé de sens. La Bible dit que le vaurien “ indique avec ses doigts ”. (Pr 6:12, 13.) S’ils voulaient obtenir la faveur de Dieu, les Israélites devaient notamment cesser de “ pointer le doigt ” (peut-être en signe de mépris ou d’accusation fausse) et de proférer des paroles malfaisantes (Is 58:9-11). Puisque l’humain a les doigts presque toujours sous les yeux et qu’ils lui sont indispensables pour réaliser ses desseins, les serviteurs de Dieu devaient, figurément, ‘ attacher ses commandements sur leurs doigts ’ comme un rappel constant qui les guiderait dans toutes leurs actions. — Pr 7:2, 3 ; voir aussi Ps 144:1.

Josué

Josué
Administrateur

Par exemple, pendant que Moïse se trouvait encore sur le mont Sinaï où il reçut les Dix Commandements sur deux tablettes de pierre, les Israélites commencèrent à introduire des symboles propres à la religion égyptienne dans le culte qu’ils rendaient à Jéhovah. Les boucles d’oreilles en or des Israélites furent collectées et utilisées pour faire l’image d’un veau en métal fondu. Puis on entendit la proclamation suivante: “Voici ton Dieu, ô Israël, qui t’a fait monter du pays d’Égypte.” Le récit biblique rapporte: “Finalement Aaron [le frère de Moïse] cria et dit: ‘Demain, il y a une fête pour Jéhovah!’ Le lendemain donc, ils se levèrent de bonne heure et ils se mirent à offrir des holocaustes et à présenter des sacrifices de communion. Après cela, le peuple s’assit pour manger et pour boire. Puis ils se levèrent pour bien s’amuser.” — Exode 32:1-6.
Tout comme ceux qui célèbrent Pâques de nos jours, les Israélites prétendaient adorer le vrai Dieu. Effectivement, ils appelèrent la fête qu’ils célébrèrent “une fête pour Jéhovah”. Ils voulaient donc associer Jéhovah à la statue qu’ils avaient faite. Pourtant, leurs réjouissances ressemblaient à celles données en l’honneur d’un dieu égyptien, peut-être Apis, qui était représenté sous les traits d’un jeune taureau. Cela plaisait-il à Dieu? Pas du tout. Il faillit détruire la nation en cette circonstance! — Exode 32:7-10.
De la même façon, Dieu s’attend à ce que les chrétiens gardent leur culte pur et sans tache en rejetant complètement les coutumes, les symboles ou les fêtes rattachés aux faux dieux. Prenons un exemple pour en comprendre la raison: Supposez que vous sachiez qu’un couteau a servi à commettre un méfait. Aimeriez-vous l’utiliser pour couper vos aliments? Certainement pas. Eh bien, Dieu a vu de ses propres yeux les pratiques religieuses païennes répugnantes qui sont à l’origine de la fête de Pâques. Ne devrions-nous pas nous soucier avant tout de son point de vue?

Josué

Josué
Administrateur

. Le seul saint ange, excepté Gabriel, nommé dans la Bible et le seul appelé “ archange ”. (Jude 9.) La première mention de ce nom figure dans le dixième chapitre de Daniel, où Mikaël est présenté comme “ un des principaux princes ” ; il vint en aide à un ange moins puissant à qui s’opposait “ le prince du royaume de Perse ”. Mikaël était appelé “ votre prince [celui du peuple de Daniel] ” et “ le grand prince qui se tient là en faveur des fils [du] peuple [de Daniel] ”. (Dn 10:13, 20, 21 ; 12:1.) Ces indications identifient Mikaël à l’ange qui conduisit les Israélites à travers le désert (Ex 23:20, 21, 23 ; 32:34 ; 33:2). Cette déduction est confirmée par le fait que “ Mikaël l’archange eut un différend avec le Diable et qu’il discutait au sujet du corps de Moïse ”. — Jude 9.

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