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12 mai Lecture de la Bible : Exode 27-29

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Josué

Josué
Administrateur

Les autels du tabernacle. Lorsqu’on dressa le tabernacle, on construisit deux autels d’après le modèle fourni par Dieu. L’autel de l’holocauste (appelé également “ l’autel de cuivre ” [Ex 39:39]) était en acacia et avait la forme d’une caisse creuse, probablement sans fond ni couvercle. Il mesurait 2,20 m de côté et 1,30 m de haut et avait quatre “ cornes ” proéminentes aux quatre angles supérieurs. Il était entièrement recouvert de cuivre, et sous son rebord était placé un grillage de cuivre, ouvrage en filet, “ par en bas, à l’intérieur ”, “ vers le milieu ”. Aux quatre extrémités, près du filet, étaient fixés quatre anneaux, ceux apparemment dans lesquels on introduisait les deux barres en acacia recouvertes de cuivre qui servaient à porter l’autel. Cela peut signifier qu’on avait découpé une fente sur deux faces opposées de l’autel, afin d’y glisser un grillage horizontal, les anneaux faisant saillie de chaque côté. Les opinions des biblistes sont très divergentes à ce sujet. Beaucoup sont d’avis qu’il y avait deux séries d’anneaux et que ceux de la deuxième série, dans lesquels on introduisait les barres servant à porter l’autel, étaient directement fixés à l’extérieur de l’autel. On avait aussi fabriqué des ustensiles de cuivre : des récipients et des pelles pour les cendres, des bols pour recueillir le sang des animaux, des fourchettes pour la viande et des récipients à feu. — Ex 27:1-8 ; 38:1-7, 30 ; Nb 4:14.
L’autel de cuivre pour les holocaustes fut placé à l’entrée du tabernacle (Ex 40:6, 29). Bien qu’il fût relativement bas, ce qui n’exigeait donc pas de prévoir un moyen d’accès, il se peut qu’en vue de faciliter la manutention des sacrifices placés à l’intérieur de l’autel, on ait surélevé le sol tout autour ou prévu une rampe d’accès (voir Lv 9:22 où il est dit qu’Aaron “ descendit ” après avoir offert les sacrifices). Étant donné que l’animal offert en sacrifice était tué “ sur le côté de l’autel, au nord ” (Lv 1:11), que “ l’endroit des cendres grasses ” enlevées de l’autel se situait à l’E. (Lv 1:16) et que le bassin de cuivre pour l’ablution était à l’O. (Ex 30:18), le moyen d’accès à l’autel ne pouvait logiquement se trouver qu’au S., le côté dégagé.
L’autel de l’encens. L’autel de l’encens (également appelé “ l’autel d’or ” [Ex 39:38]) était lui aussi en acacia. La partie supérieure, recouverte d’or comme les côtés, était entourée d’une bordure d’or. Cet autel, qui mesurait 44,50 cm de côté et 89 cm de hauteur, comportait également des “ cornes ” faisant saillie aux quatre coins. Quatre anneaux d’or, deux de chaque côté, étaient fixés au-dessous de la bordure. On y introduisait les barres d’acacia recouvertes d’or qui servaient à porter l’autel (Ex 30:1-5 ; 37:25-28). Un encens spécial était brûlé deux fois par jour sur cet autel, le matin et le soir (Ex 30:7-9, 34-38). Comme en d’autres occasions il est question d’un encensoir ou d’un récipient à feu pour brûler de l’encens, on devait probablement utiliser aussi ces instruments dans le cadre du service à l’autel de l’encens (Lv 16:12, 13 ; Hé 9:4 ; Ré 8:5 ; voir aussi 2Ch 26:16, 19). Dans le tabernacle, l’autel de l’encens se trouvait juste devant le rideau du Très-Saint ; aussi est-il dit qu’il était “ devant l’arche du témoignage ”. — Ex 30:1, 6 ; 40:5, 26, 27.

Josué

Josué
Administrateur

En Israël, le grand prêtre était le personnage principal de la prêtrise. C’est lui, et lui seul, qui faisait la propitiation pour toute la nation une fois par an, le Jour des Propitiations (Lév., chap. 16). C’est lui qui sollicitait Dieu en faveur de la nation et qui lui soumettait les questions d’importance nationale. Dieu répondait par les sorts sacrés : l’Urim et le Thummim (signifiant “lumières”, c’est-à-dire “la lumière” et “perfections”, c’est-à-dire “la perfection”). Il était aussi le principal enseignant de la loi de Dieu. — Ex. 28:30 ; Nomb. 27:21 ; Néh. 7:65.
Le grand prêtre de l’antique Israël était d’une grande aide pour le peuple, mais lui-même n’était pas parfait. À son sujet, la Bible dit dans Hébreux 5:1-3: “Tout grand prêtre, en effet, pris d’entre les hommes, est établi en faveur des hommes sur les choses qui concernent Dieu, afin d’offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. Il est capable d’agir avec mesure envers les ignorants et les égarés, puisqu’il est, lui aussi, entouré de sa propre faiblesse, et, à cause de celle-ci, il doit faire, autant pour lui-même que pour le peuple, des offrandes pour les péchés.”

Josué

Josué
Administrateur

Les parties de l’habillement. Pour désigner un habit, le terme le plus souvent employé dans les Écritures hébraïques est bèghèdh. D’autres termes étaient employés, parfois dans un sens général, mais ils figurent aussi par endroits pour désigner des articles vestimentaires bien précis.
Les vêtements intérieurs. Il semble qu’il existait un vêtement intérieur, une sorte de pagne, ou peut-être un caleçon, porté à même la peau, car il était honteux de se montrer entièrement nu. Les prêtres devaient mettre un caleçon de lin (héb. : mikhnasayim) pour éviter d’offrir un spectacle indécent lorsqu’ils officiaient à l’autel. Les prêtres païens officiaient parfois nus, chose immonde pour Jéhovah. — Ex 28:42, 43.
Le sadhin (héb.) était un vêtement de dessous adopté par les hommes comme par les femmes (Is 3:23). Selon certains, une forme de ce vêtement intérieur consistait en une étoffe enroulée autour du corps. Il était porté sans vêtement de dessus par les ouvriers dans les champs ou par les pêcheurs, les charpentiers, les coupeurs de bois, les puiseurs d’eau, etc. Quand il était mis sous un vêtement de dessus, il était, semble-t-il, en forme de chemise à manches qui descendait jusqu’au genou ou au-dessous, porté avec ou sans ceinture. Il était en laine ou en lin.
La kouttonèth des Hébreux, une sorte de robe, semble correspondre au khitôn des Grecs. Les deux termes sont le plus souvent employés pour désigner un vêtement en forme de tunique ou de chemise à manches longues ou mi-longues, descendant jusqu’au genou ou à la cheville. C’était la tenue qu’on revêtait à l’intérieur, dans la famille ou dans le voisinage immédiat du foyer. Certains modèles de kouttonèth, ou de khitôn, se drapaient peut-être sur une épaule, laissant l’autre découverte, et ils étaient blancs ou de couleurs diverses. Le modèle long pouvait être fendu par le bas de chaque côté sur 30 cm, ce qui facilitait la marche. Il en existait en lin, mais le plus souvent ils étaient probablement en laine, particulièrement ceux des pauvres. Ce vêtement aussi était porté tant par les hommes que par les femmes, les robes de femmes étant vraisemblablement plus longues.
Kouttonèth est le mot employé pour désigner la robe du grand prêtre et celle des sous-prêtres (Ex 28:39, 40). Ce mot sert également à désigner le long vêtement rayé en forme de chemise que portait Joseph (Gn 37:3), ainsi que la robe rayée de Tamar, qu’elle déchira en deux en signe de chagrin et d’humiliation (2S 13:18). Le vêtement intérieur (khitôn) de Jésus, sur lequel les soldats jetèrent les sorts, était tissé d’une seule pièce, sans couture (Jn 19:23, 24). La kouttonèth (ou le khitôn) pouvait se porter avec une ceinture, comme le faisaient les prêtres, ou sans ; vraisemblablement, on la mettait le plus souvent avec une ceinture. Différents modèles étaient probablement en usage, selon l’activité exercée par celui qui les portait. Pour le travail ou l’activité physique, un modèle court convenait certainement mieux, car il laissait une plus grande liberté de mouvement. L’exemple de Jude, au verset 23, est approprié, car le khitôn était au contact de la chair.

Josué

Josué
Administrateur

Le grand prêtre d’Israël. En Israël, le turban du grand prêtre avait sur le devant, au-dessus du front du prêtre, une plaque d’or, “ le signe saint de consécration ”, sur laquelle étaient écrits “ en gravures de sceau ” les mots : “ La sainteté appartient à Jéhovah. ” (Ex 28:36-38 ; 39:30). En sa qualité de principal représentant du culte de Jéhovah en Israël, il convenait que le grand prêtre fasse que sa fonction reste sainte ; de plus, cette inscription rappelait à tout Israël la nécessité de demeurer saint constamment au service de Jéhovah. En outre, ce signe préfigurait très bien le Grand Prêtre souverain, Jésus Christ, et le fait que Jéhovah le consacrerait au service sacerdotal qui soutient Sa sainteté. — Hé 7:26.

Josué

Josué
Administrateur

Les termes hébreux se rapportant à l’intégrité (tom, toummah, tam, tamim) désignent fondamentalement ce qui est “ complet ” ou “ entier ”. (Voir Lv 25:30 ; Jos 10:13 ; Pr 1:12.) Le mot tam, “ intègre ”, s’emploie pour qualifier Job, homme intègre, et aussi la Shoulammite, amie intègre (on pourrait aussi traduire “ la parfaite ”, c’est-à-dire dont la beauté est parfaite) (Jb 1:1, 8 ; Ct 5:2 ; 6:9). Parce qu’il menait une vie paisible et tranquille sous les tentes, par opposition à la vie aventureuse, sans règle ni frein, de son frère qui était chasseur, on disait de Jacob qu’il était un homme intègre (Gn 25:27). Tamim est parfois utilisé pour désigner ce qui est complet, c’est-à-dire ce qui est sans défaut, sans lacune, sans imperfection sur le plan physique, comme les animaux offerts en sacrifice (Ex 12:5 ; 29:1 ; Lv 3:6) ; mais le terme s’emploie plus souvent pour décrire ce qui est sans défaut, sans imperfection sur le plan moral. Il est parfois rendu par “ intègre ”, au sens d’“ irréprochable, sans défaut, parfait ”. (Pr 2:21 ; 11:5, 20.) Les termes hébreux tam et tamim dérivent de la racine verbale tamam, qui signifie “ être complet, achevé, s’achever, disparaître ”. (Ps 19:13 ; 1R 6:22 ; Is 18:5 ; Jr 24:10 ; voir aussi 1S 16:11, où l’expression rendue par “ Est-ce que ce sont là tous les garçons ? ” veut dire littéralement : “ Les garçons sont-ils achevés ? ”) Dans la Septante, le terme hébreu tam est parfois traduit par amémptos (Jb 1:1, 8 ; 2:3 ; 9:20). Des formes de ce mot apparaissent aussi dans les Écritures grecques chrétiennes et peuvent être rendues par “ irréprochable ”. — Lc 1:6 ; Ph 3:6 ; Hé 8:7.
Quand il se rapporte à Dieu, le terme tamim peut à juste titre se traduire par “ parfait ”, comme lorsqu’il qualifie son action, ses œuvres, sa voie, sa connaissance ou sa loi (Dt 32:4 ; Jb 36:4 ; 37:16 ; Ps 18:30 ; 19:7). Toutes les qualités et manifestations divines témoignent d’une telle perfection et d’une telle plénitude, elles sont si complètement exemptes de défauts et de lacunes qu’elles montrent clairement que c’est le seul vrai Dieu qui en est à l’origine. — Rm 1:20 

Josué

Josué
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Bible populaire
12 mai  Lecture de la Bible :  Exode 27-29 Arche_10

Josué

Josué
Administrateur

Installation dans une fonction. Onction. On recourait à divers gestes pour montrer qu’on établissait quelqu’un dans une fonction ou qu’on lui déléguait une certaine autorité. Ainsi, quand la prêtrise fut installée, Aaron fut oint avec l’huile d’onction sainte (Lv 8:12). Les rois aussi étaient oints (1S 16:13 ; 1R 1:39). Le roi Cyrus de Perse ne fut pas à proprement parler oint par un représentant de Dieu, mais la Bible parle de lui dans un sens figuré comme de l’oint de Jéhovah, parce qu’Il le choisit pour conquérir Babylone et libérer Son peuple (Is 45:1). Élisha fut ‘ oint ’, c’est-à-dire désigné comme prophète, mais il ne fut jamais oint d’huile au sens propre (1R 19:16, 19). Jésus fut oint par Jéhovah, son Père, non pas d’huile, mais d’esprit saint (Is 61:1 ; Lc 4:18, 21). Les frères de Jésus engendrés de l’esprit, qui constituent la congrégation chrétienne, sont oints par son intermédiaire (2Co 1:21 ; Ac 2:33). Cette onction les établit et les qualifie comme ministres de Dieu, et les charge d’une mission. — 1Jn 2:20 ; 2Co 3:5, 6 ; voir OINT, ONCTION.
Poser les mains sur un homme était un geste par lequel on le désignait pour assumer une fonction ou pour accomplir une tâche particulière. C’est ainsi que les apôtres désignèrent sept hommes pour distribuer la nourriture dans la congrégation de Jérusalem (Ac 6:6). Timothée fut nommé à une fonction particulière par le collège des anciens de la congrégation (1Tm 4:14). Plus tard, l’apôtre Paul le chargea à son tour d’établir des anciens, tout en l’exhortant à ne le faire qu’après mûre réflexion. — 1Tm 5:22.
Poser les mains sur quelqu’un signifiait aussi d’autres choses, par exemple reconnaître un fait, comme en Exode 29:10, 15 où Aaron et ses fils reconnaissaient que les sacrifices étaient offerts pour eux. On trouve une signification semblable de ce geste en Lévitique 4:15.
On posait aussi les mains sur ceux qui allaient recevoir un bienfait ou un pouvoir particulier, comme lorsque Jésus guérit des hommes et des femmes (Lc 4:40) ou quand l’esprit saint fut donné à ceux sur qui l’apôtre Paul posa les mains (Ac 19:6). Cela ne veut pas dire que l’esprit saint passait par les mains de Paul, mais qu’en tant que représentant du Christ il était habilité à désigner, en tenant compte des conditions requises, ceux qui recevraient les dons de l’esprit (voir aussi Ac 8:14-19). Il n’était pas nécessaire de poser les mains sur quelqu’un pour lui transmettre les dons de l’esprit : c’est ce que montra le cas de Corneille et des gens de sa maisonnée, qui reçurent l’esprit saint et le don des langues simplement en présence de l’apôtre Pierre. — Ac 10:44-46.

Josué

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L’emploi d’un agneau en tant que symbole peut faire allusion au bélier offert par Abraham à la place de son fils Isaac sur le mont Morija dix-neuf siècles auparavant, ou à l’agneau pascal qui fut immolé en Égypte pour permettre la délivrance des Israélites réduits en esclavage, ou bien encore à l’agneau offert sur l’autel de Dieu à Jérusalem chaque matin et chaque soir (Genèse 22:9-14 ; Exode 12:1-28 ; 29:38-42 ; Nombres 28:1-10). L’apôtre chrétien Paul assimilait Jésus-Christ à un agneau lorsqu’il écrivit : “Christ notre pâque a été sacrifié.” — I Corinthiens 5:7.
Pour ‘ôter le péché du monde’, l’Agneau Jésus devait verser son sang humain. Il serait semblable à un agneau égorgé (Ésaïe 53:7 ; Révélation 5:6-9). Il devait en être ainsi selon la règle définie dans Hébreux 9:22 : “Presque toutes choses sont purifiées par le sang selon la Loi, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.”

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