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J Priestley et la trinité.

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1J Priestley et la trinité. Empty J Priestley et la trinité. Dim 4 Mai - 16:14

samuel

samuel
Administrateur

1804).
Le samedi, le 28 février 2004, au Centre d'Étude Perpétuelle à l'Université de Birmingham, le Professeur Peter Jones fournit une vue d'ensemble de la vie de Priestley sous un article "Joseph Priestley and Birmingham" en sa mémoire.

Dans son introduction il disait : "Il y a deux cents ans, le 6 février 1804, le Docteur en lois Joseph Priestley, le ministre de religion, le théologien, le scientifique et le réformateur politique, est décédé. Thomas Cooper qui était avec lui à la fin a écrit : "votre vieil ami docteur Priestley est mort ce matin sans douleur à 11 heures. Il serait âgé de 71 ans s'il avait vécu jusqu'au 24ème jour du mois suivant. Il a continué de composer et était gai à la fin. Il avait été informé de sa rupture prochaine sous quelques jours." ( Birmingham Central Library, Archives of the Church of the Messiah 238, T. Cooper to J. Woodhouse, 6 February 1804.)

"Bien qu'il ait été malade et dans un déclin évident depuis le novembre précédent, Priestley avait réussi à continuer de travailler un peu jusqu'au bout. Et c'était richement la caractéristique de l'homme qu'il devait se permettre de mourir ce matin seulement après avoir corrigé quelques brochures qu'il avait demandées à son fils Joseph d'apporter à son chevet- pamphlets religieux".

Au service religieux tenu pour honorer sa mémoire à l'Unitarian New Meeting Church de Birmingham en février 2004, le ministre présidant a décrit Priestley comme 'un homme de sincérité', une description que je ne différerais pas de - même si Priestley était capable de se tromper dans des occasions. Il était un homme transparent, un homme qui n'avait aucun besoin de déguisements, qui n'avait jamais obscurci, qui ne tardait jamais à reconnaître un changement d'avis. Pour un historien comme moi sa vie est relativement facile à suivre, pour beaucoup de cela a été passé dans le domaine public - dans l'examen minutieux public - et Priestley, comme j'ai dit, n'était pas un homme pour porter des masques...

Qui était cet homme pour recevoir un aussi vibrant hommage ?...

Joseph Priestley est né à Fieldhead, dans la paroisse de Birstall, prêt de Leeds, dans le comté anglais du nord d'Yorkshire, en 1733. Joseph Priestley est né dans une famille d'ouvriers, son père Jonas Priestley était un habilleur et fabriquait des toiles de laine, sa mère Marie Swift était la fille d'un fermier. Il était l'aîné d'une famille de six enfants qui fut vite touchée par le décès de leur mère. Il semble que ce sont une tante et un oncle plus aisés qui ont assuré par la suite l'éducation de ces enfants. C'est dans un milieu calviniste assez libéral que Joseph a grandi, ce qui ne manquera pas d'avoir une certaine influence pour sa vie future.

Pour ses études formelles, dans un premier temps, Il a appris une variété de langues, tant classiques que modernes, y compris plusieurs langues Sémitiques. Pendant son enfance, Joseph est allé aux écoles locales où il a appris le grec et le latin et pendant les vacances scolaires, l'Israélite. Ses études qui visaient le ministère ont été contrariées suite qu'il ait contracté la tuberculose en pleine adolescence.

La tante de Priestley qui souhait que Joseph devienne un ministre calviniste orthodoxe, l'a envoyé en 1752 à l'Académie dissidente de Daventry où ses vues se dessineront quant à ses positions religieuses. De là, il a reçu une formation rigoureuse qui lui sera un acquit très important pour le restant de sa vie. En opposition à l'enseignement de l'Eglise Anglicane, bien que déchirée par des controverses ariennes dans son sein, et en accord avec ses vues dissidentes, Joseph embrassait l'Arianisme et un devint un fervent adhérant de l'abolition de l'esclavage. Il ne niait pas la divinité du Christ, mais remettait en question la Trinité dans la mesure que les ariens plaçaient Dieu le Père au-dessus et au-delà du Fils et du Saint Esprit. En septembre 1755, Joseph Priestley quitte Daventry et devient ministre jusqu'en 1758 d'une congrégation presbytérienne dans Needham Market, à Suffolk. Pour plusieurs raisons, son bégaiement et ses vues hérétiques, la paroisse de Suffolk ne souhaitait plus conserver ses services, et de là, en 1758, il s'est déplacé à Nantwich, dans le Cheshire.

A partir de 1761, il enseigne les Langues et Belles Lettres à l’académie Warrington, dans le Lancashire, le plus important établissement dissident. C'est ici, qu'il se découvre des qualités d'enseignent et avec l'aide d'un imprimeur, William Eyres, il décide de publier ses travaux. Il est à compté un remarquable livre de grammaire en autres sur l'éducation, la politique, l'histoire et la religion. Il enseigne l'anatomie et l'astronomie et prévoit des sorties éducatives avec ses étudiants pour rassembler des fossiles et des spécimens botaniques. Ses moyens lui permettent de satisfaire son amour pour la physique. Dans l'histoire moderne les sciences étaient des sujets qui n'avaient pas été enseignées dans aucune école auparavant Priestley.
Le 23 juin 1762, Priestley a épousé Marie de Wrexham, soeur des célèbres John et William Wilkinson. Ces vues religieuses se précisent de plus en plus…

En 1767, c'est à Leeds que nous le retrouvons où il prend en charge la congrégation de Mill Hill chapel (1767-1773). Il était entré au service du Comte de Shelburne dans le rôle de bibliothécaire et avait accès à un laboratoire qui lui permettrait de faire de fulgurantes découvertes par la suite. Son premier ouvrage scientifique The History and Present State of Electricity (1767) lui remportera l'élection de la Royal Society. A Leeds Priestley publie deux travaux sur la politique, Essay on the First Principles of Government (1768) and The Present State of Liberty in Great Britain and her Colonies (1769). En 1769 il a suivi les Remarks on Dr. Blackstone's Commentaries, où il a défendu les droits constitutionnels des dissidents contre William Blackstone.
Ce sont des années très fructueuses, pendant lesquelles il se forge une réputation en Europe de chimiste expérimental. Même Benjamin l'encourage à publier ses travaux sur ses découvertes qui démontraient la conductibilité de l'électricité par le bois de charbon. Ses découvertes sont nombreuses, comme d'isoler le gaz plus lourd que l'air, que Priestley a appelé "l'air fixe" et nommé "mephitic l'air" par Joseph Black, qui était le dioxyde de carbone. C'est jusqu'en 1774, qu'il fait des découvertes fondamentales dans le domaine de l'électrostatique et la chimie gazeuse, ce qui l'a mené plus tard à la découverte de l'oxygène. Il peut-être encore mentionné la parution en 1755 de Experiments and Observations on Different Kinds of Air.

Ces activités scientifiques n'ont pas déservies son service religieux, bien au contraires, bien que ses vues pouvaient être détestables pour certains, ces activités ont été complémentaires. Il est devenu un véritable unitarien, croyant en l’humanité simple de Jésus, une doctrine qui jusqu'ici avait été professée par très peu en Angleterre. C'était dans cette période qu'il rencontra Lindsey et lui donna pour la première fois sa sympathie.

La guerre avec les colonies américaines continuait maintenant et la sympathie de Priestley avec elles était manifeste, alors que les sympathies de son patron étaient de l'autre côté. Priestley a donc démissionné de sa position et en 1780, il se retrouve à Birmingham et prend le poste de ministre à la New Meeting, l'une des congrégations presbytériennes de la ville. Il était le plus libéral des pasteurs dissidents et la New Meeting était la congrégation la plus libérale en Angleterre, de sorte qu'ils se sont bien convenus. Il lui a été accordé qu'il puisse se consacrer aux études et à l'écriture pendant la semaine et servir l'église seulement les dimanches, alors que son collègue devait avoir le soin de la paroisse. Il a effectué sa part des fonctions loyalement, prêchant des matins et l'après-midi enseignant ou catéchisant ses jeunes, parfois autant que cent cinquante d'entre eux, pris dans trois ou quatre classes l'une après l'autre. Il a continué ses expériences en science et est également devenu de plus en plus profond dans la théologie, éditant deux de ses travaux les plus raffinés et les plus importants, Histoire des corruptions du Christianisme (1782), et L’histoire des premières opinions au sujet de Jésus Christ (1786). Les auteurs précédents s'étaient généralement arrêtés avec l'essai de prouver que l'église primitive n'était pas trinitaire mais arienne. Dans ces travaux Priestley a affirmé que la croyance la plus primitive au sujet du Christ était purement unitarienne et que les doctrines qui ont surgi plus tard sont venues de l'influence des corruptions de la philosophie païenne sur la pensée chrétienne. Il a insisté sur le fait que le culte orthodoxe du Christ était une idolâtrie finie et que l'Arianisme était peu meilleure.

Ces écrits apportèrent sur lui l’amertume et même des attaques méchantes, particulièrement à partir de l'archidiacre Horsley, de qui une polémique est venue pendant environ huit années. La grande renommée de Priestley comme scientifique avait appelé beaucoup d'attention sur ses travaux théologiques qui pourraient avoir des effets désastreux sur le clergé. Horsley donc cherché, à démontrer certaines erreurs fortuites des écrits de Priestley. Autant que l'Eglise d'Angleterre a été concernée, Horsley a réussi son but, mais une poignée quitta l'Eglise pour suivre Priestley et avec les dissidents libéraux, le prestige du Priestley a été immensément amplifié. Tous les ans, il éditait un volume de Défenses de l'Unitarisme pour pallier les attaques qui étaient faites sur lui.

Nous avons à disposition encore de nos jours un exemplaire de Defences of Unitarisme of the year 1756 (Défense de l'Unitarisme de l'année 1756), dont j'ai traduit un passage de la préface et la première lettre dans sa totalité au Doyen et Dt. Horne de Canterbury. Il est à savoir que la phraséologie est du XIII siècle et que les extraits sont difficiles à replacer dans le contexte. J'ai cherché à sélectionner des passages ou distinctement Priestley prend la défense de l'Unitarisme, et attaque vivement la Trinité comme suit :

Dans la préface :

..."Laissez le compris, cependant, que cet enclenchement relie seulement l'histoire que j'ai donnée de l'élévation et des progrès de la doctrine trinitaire, de l'Arianisme, et de l'unitarisme , dans les premiers âges, laquelle est un champ appropriée pour instruire dans l'histoire ecclésiastique, et pas pour cette branche de la polémique qui a été tellement longtemps la toile de fond, que très peu de nouveauté peut-être prévu pour être avancé par n'importe quel côté, je signifie la doctrine des Ecritures sur le sujet, que rien de plus peut être présenté par ailleurs, et en liaison avec la discussion historique".
" Mais pour cette discussion historique, quand la nature d'elle est longuement mûrie, ne peut pas, comme j'ai observé fréquemment, mais soit pensée pour décider au sujet de toute la polémique. Pour, s'il est vrai, comme j'ai essayé de prouver par une copieuse évidence historique, non seulement que convenablement les unitariens étaient en communion avec l'église catholique, et n'ont pas été classés avec les hérétiques ; mais que la grande masse des chrétiens naturels continuait d'être simplement les unitariens jusqu'au deuxième et troisième siècle, il sera à peine douté mais leurs instructeurs, à savoir les apôtres, et les premiers disciples du Christ, étaient des unitariens également, et donc qu'aucune autre interprétation des Ecritures que celle des unitariens, par opposition à cela des trinitaires, ou des Ariens, ne peut être la vraie..."

Josué

Josué
Administrateur

« Ses nombreux talents, sa volonté, son ardeur et son humanité ; son immense curiosité dans tout ce qui relève de la physique, de la moralité ou de la société ; son rôle dans la science, la théologie, la philosophie et la politique ; son soutien étonnant à la Révolution [française] et l’histoire tragique de ses souffrances non méritées, tout cela pourrait faire de lui le héros du XVIIIe siècle » (Frederic Harrison, philosophe).


QU’A accompli Joseph Priestley de si remarquable ? Ses découvertes et ses écrits ont influencé l’opinion publique sur le rôle des gouvernements, la nature de Dieu et même l’air que nous respirons.
Que ce soit dans le domaine de la science ou dans celui de la religion, Priestley préférait s’appuyer sur les faits et la vérité plutôt que sur les théories et la tradition. Voyons des exemples.
SA QUÊTE DE VÉRITÉ SCIENTIFIQUE
Après sa rencontre avec le scientifique américain Benjamin Franklin en 1765, Priestley, pour qui la science n’avait été jusque-là qu’un passe-temps, a commencé à se livrer à des expériences en électricité. L’année suivante, impressionnés par ses découvertes, ses confrères l’ont élu membre de la prestigieuse Société royale de Londres.
Priestley s’est ensuite intéressé à la chimie. En peu de temps, il a mis en évidence plusieurs gaz, dont l’ammoniac et le protoxyde d’azote (ou : gaz hilarant). Il a même inventé l’eau gazeuse en injectant du dioxyde de carbone dans de l’eau.
En 1774, alors qu’il menait des expériences dans le sud de l’Angleterre, Priestley a repéré un gaz remarquable capable de donner à la flamme d’une bougie un éclat plus vif. Plus tard, il a placé une souris sous une cloche et y a introduit deux onces (60 millilitres) de ce gaz. La souris a survécu deux fois plus longtemps qu’elle ne l’aurait fait sous une cloche remplie d’air commun ! Priestley lui-même a respiré de ce gaz et a dit : « Il me sembla ensuite que ma poitrine se trouvait singulièrement dégagée et à l’aise pendant quelque temps. »
Priestley venait de découvrir l’existence de l’oxygène*. Mais il appelait ce gaz « air déphlogistiqué », pensant qu’il s’agissait d’air ordinaire qui ne contenait pas de phlogistique, une substance dont on supposait l’existence et qui était censée freiner la combustion. Sa conclusion était fausse, mais beaucoup considèrent toujours que cette découverte a marqué « l’apogée de sa carrière ».
SA QUÊTE DE VÉRITÉ RELIGIEUSE
Tout comme il pensait que les théories fondées sur des idées préconçues étaient un obstacle à la vérité scientifique, Priestley estimait que les dogmes fondés sur la tradition étaient un obstacle à la vérité religieuse. Mais bizarrement, dans sa quête de connaissance biblique, qui a duré toute sa vie, il a adopté des idées en contradiction avec ce que la Bible enseigne. Par exemple, à un moment donné, il a cessé de croire que la Bible était inspirée de Dieu et que Jésus avait eu une existence préhumaine.
D’un autre côté, Priestley a dénoncé de faux enseignements religieux qui étaient, et sont toujours, largement acceptés par les religions traditionnelles. Il a écrit que la vérité enseignée par Jésus et ses disciples avait été polluée par des mensonges comme la Trinité ou l’immortalité de l’âme, ainsi que par le culte des images, condamné dans la Bible.
Ses idées religieuses et son soutien aux révolutions américaine et française lui ont valu la haine de ses compatriotes. En 1791, une foule a incendié sa maison et son laboratoire. Il a finalement dû fuir aux États-Unis. Bien qu’on se souvienne surtout de lui pour ses découvertes scientifiques, à ses yeux, apprendre à connaître Dieu et sa volonté était « d’une noblesse et d’une importance supérieures ».
Priestley s’est rendu compte que de nombreuses croyances traditionnelles étaient en contradiction avec la Bible. Par exemple :
Tradition : Jésus est l’égal de Dieu.
Vérité biblique : Jésus Christ a dit : « Le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28).
Tradition : L’âme est immortelle.
Vérité biblique : « L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra » (Ézékiel 18:4).
Tradition : On peut utiliser des images pour adorer Dieu.
Vérité biblique : « Je suis Jéhovah. C’est là mon nom ; et je ne donnerai ma gloire à aucun autre ni ma louange aux images taillées » (Isaïe 42:Cool.
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/102014205

Josué

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Administrateur


origine de la trinité

Josué

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Administrateur

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