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28 avril Lecture de la Bible : Exode 19-22

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Josué

Josué
Administrateur

APRÈS leur délivrance d’Égypte, les Israélites errèrent 40 ans dans le Sinaï, la plupart du temps loin des routes commerciales fréquentées. C’était un ‘ grand et redoutable désert, où il y avait des serpents venimeux et des scorpions, ainsi qu’un sol desséché qui était dépourvu d’eau ’. (Dt 8:15.) Pourquoi durent-ils subir cette épreuve ?
Au mont Sinaï (dont le site probable est montré ci-dessous), Jéhovah assembla les Israélites après leur départ d’Égypte, leur donna ses lois par l’intermédiaire de Moïse et les organisa en nation. Ils auraient pu ensuite entrer rapidement en Terre promise, mais ils ne le firent pas. Pourquoi ? Malgré tout ce que Jéhovah avait fait pour eux, ils n’exercèrent pas la foi et se rebellèrent contre Moïse, que Dieu avait établi pour les guider. Préférant croire un rapport négatif sur Canaan, ils exprimèrent le désir d’être ramenés en Égypte (Nb 14:1-4) ! Le jugement de Jéhovah ne se fit pas attendre : quarante années s’écouleraient avant que la nation n’entre en Terre promise. À ce moment-là, les membres de cette génération qui avaient manqué de foi seraient morts.
Ce qu’Israël vécut dans le désert est un puissant avertissement pour les chrétiens d’aujourd’hui contre le piège qu’est le manque de foi. — Hé 3:7-12.

Josué

Josué
Administrateur

IL EST courant de voir des écriteaux portant les mots “Défense d’entrer” ou “Propriété privée”. En général, cette interdiction est destinée à protéger les biens ou l’intimité de quelqu’un. Elle peut avoir pour but de protéger une belle pelouse, par exemple. On appose souvent un tel écriteau à l’entrée des installations militaires pour des raisons de sécurité. Il arrive aussi que l’écriteau soit destiné à protéger celui qui songerait à passer sans autorisation par la propriété d’autrui, comme c’est le cas quand celle-ci renferme des installations électriques à haute tension. Quiconque ne tient pas compte de l’interdiction risque alors de s’attirer de graves ennuis.
La Bible parle d’une telle interdiction dans son récit de la transmission de la Loi divine au mont Sinaï. Le peuple devait se rassembler au pied de cette montagne. Jéhovah dit alors à Moïse : “Tu fixeras au peuple des limites tout à l’entour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d’en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort.” Au moyen de cette interdiction, Jéhovah Dieu fit comprendre aux Israélites le caractère sacré de l’endroit, car ce fut là qu’il se manifesta à Israël et lui donna sa Loi. — Ex. 19:12, 13.
Pour notre bien, la Bible contient de nombreuses interdictions que l’on peut comparer à des écriteaux portant les mots “Défense d’entrer”. Par exemple, il était interdit à Adam, le premier homme, de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Adam veilla à ce que sa femme, Ève, fût au courant de cette interdiction, car elle-même déclara : “Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.” Adam et Ève ne respectèrent pas l’“écriteau” et attirèrent le malheur sur eux-mêmes et sur leurs descendants. En effet, “par l’offense d’un seul beaucoup sont morts”. — Gen. 2:16, 17 ; 3:1-19 ; Rom. 5:15.
Les Dix Commandements que Jéhovah donna à la nation d’Israël consistaient également en interdictions destinées à protéger les droits de Dieu et des hommes. Les quatre premiers notamment protégeaient les droits de Dieu : les Israélites ne devaient adorer aucun autre dieu ; ils ne devaient pas se fabriquer des images taillées ni se prosterner devant elles ; ils ne devaient pas profaner le nom de Dieu ; ils ne devaient pas faire un travail séculier le jour de Jéhovah, le sabbat. Les six autres commandements protégeaient les droits de leurs semblables, car ils interdisaient le meurtre, l’adultère, le vol, etc. Le dixième commandement surtout peut être comparé à un écriteau “Défense d’entrer” ou “Propriété privée”, car il disait : “Tu ne convoiteras (...) aucune chose qui appartienne à ton prochain.” — Ex. 20:3-17.

Josué

Josué
Administrateur

Dieu pardonna-t-il à Lot de s’être enivré et d’avoir engendré des fils par ses propres filles ?
Pour trouver la réponse à cette question, il faut tenir compte des événements qui ont précédé cet incident, en rapport avec d’autres passages des Écritures.
Lot et ses deux filles furent les seuls survivants de la destruction de Sodome et de Gomorrhe. Après ce désastre, ils résidèrent d’abord à Tsoar, mais, pour une certaine raison, Lot n’osa pas demeurer dans cette ville, aussi alla-t-il habiter dans une caverne avec ses deux filles (Gen. 19:30). Par la suite, l’aînée dit à la plus jeune : “Notre père est vieux ; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.” — Gen. 19:31, 32.
Le fait qu’elles cherchèrent à enivrer leur père laisse supposer qu’elles se rendaient compte qu’il n’aurait jamais accepté d’avoir des relations sexuelles avec elles, s’il n’avait pas été ivre. Mais étant donné les circonstances, elles jugèrent que c’était le seul moyen d’empêcher l’extinction de la famille de Lot. Elles étaient étrangères dans le pays et il n’y avait aucun homme de leur parenté avec qui elles auraient pu se marier et perpétuer la lignée familiale. Il ne faut pas non plus oublier qu’elles avaient résidé parmi les habitants moralement dépravés de Sodome. Compte tenu de ces différents facteurs, il leur aurait été facile de justifier leur conduite en leur for intérieur. En conséquence, pourquoi les Écritures relatent-elles cet incident ?
Ce récit n’a pas été consigné dans la Bible pour stimuler les pensées érotiques, mais pour faire connaître les liens de parenté unissant les Moabites et les Ammonites aux descendants d’Abraham, connus plus tard sous le nom d’Israélites. Les Moabites et les Ammonites étaient apparentés aux Israélites parce qu’ils descendaient des deux fils que Lot, neveu d’Abraham, avait eus de ses deux filles (Gen. 11:27). Par la suite, ces liens de parenté influencèrent Israël dans ses rapports avec Moab et Ammon. Par exemple, lorsque les Israélites traversèrent le pays à l’est du Jourdain, ils s’en tinrent strictement aux ordres divins, en ne passant pas sur les terres appartenant aux Ammonites et aux Moabites. — Deut. 2:9, 18, 19, 37.
Le lecteur sincère de la Bible est-il laissé dans le doute quant à la conclusion à tirer de l’histoire de Lot et de ses filles ? Peut-il en déduire que Dieu a peut-être approuvé une telle conduite ?
Il est vrai que le chapitre 19 de la Genèse rapporte les faits historiques sans donner le moindre commentaire indiquant si Dieu a approuvé ou désapprouvé les deux actes incestueux commis par Lot, en état d’ivresse. Toutefois, dans d’autres passages des Écritures rédigés par la suite, Dieu condamne catégoriquement et à maintes reprises l’ivrognerie (Prov. 20:1 ; 23:20, 21, 29-35 ; I Cor. 6:9, 10). Pareillement, lorsqu’il donna plus tard sa Loi à Israël, Dieu interdit formellement l’inceste ; il dit en effet : “Nul de vous ne s’approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité (...). Tu ne découvriras pas la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère.” (Lév. 18:6, 7). Toute transgression de la loi sur l’inceste était punie de mort (Lév. 18:29). Bien que Lot et ses filles n’aient pas été assujettis à la Loi, celles-ci savaient néanmoins qu’elles commettaient un acte indécent en ayant des relations avec leur père ; la preuve en est qu’elles l’ont d’abord enivré.
En ce cas, pourquoi Lot est-il appelé un “homme juste” dans II Pierre 2:8 ? Certainement pas parce que Dieu l’a approuvé de s’être enivré et d’avoir commis l’inceste à deux reprises, car il a condamné une telle conduite. Mais rien n’indique, dans le récit, que Lot avait l’habitude de s’enivrer ou de se livrer à des actes incestueux. Il avait la réputation d’être un “homme juste”, et Dieu le considérait comme tel, car il sonde les cœurs. Lot déplorait vivement la “conduite dissolue” des gens de Sodome. D’autre part, pour que Celui qui sonde les cœurs le considère comme juste, il est évident que Lot a dû regretter amèrement la mauvaise conduite dans laquelle il s’était laissé entraîner.
Le fait que l’histoire de Lot et de ses filles ait été incluse dans le récit biblique devrait certainement nous aider à reconnaître que la Bible est un livre de vérité. Même quand des personnes connues pour être des serviteurs de Jéhovah se sont livrées à des actes indécents, la Bible ne cache pas les faits. Toutefois, ceux-ci sont rapportés, non pour nourrir ou stimuler le désir de pratiquer l’immoralité, mais pour permettre de mieux comprendre d’autres événements.

Josué

Josué
Administrateur

Considérons par exemple ce qui s’est passé quand Moïse a gravi le mont Sinaï. On lit en Exode 19:21-24: “Jéhovah dit alors à Moïse (...). Et Moïse dit à Jéhovah (...). Cependant Jéhovah lui dit.” Puis le récit de la transmission des Dix Commandements est introduit par ces mots: “Dieu se mit à prononcer toutes ces paroles.” (Exode 20:1). Ces versets ne semblent-ils pas indiquer que Dieu a personnellement prononcé les paroles de la Loi? Cette impression pourrait être renforcée lorsqu’on lit que Dieu parlait à Moïse “face à face”. — Exode 33:11.
Mais une autre révélation nous a été faite à ce sujet. L’apôtre Paul a écrit à propos de la Loi: “Elle a été transmise par des anges, par la main d’un médiateur.” (Galates 3:19). Plus tard, il a mis en contraste de façon précise les instructions que Dieu a données dans la Loi et celles que les chrétiens ont reçues par l’entremise de Jésus: “Si la parole prononcée par l’intermédiaire d’anges s’est révélée ferme, et si toute transgression et tout acte de désobéissance ont reçu une rétribution (...), comment échapperons-nous si nous avons négligé un si grand salut, qui a commencé à être annoncé par notre Seigneur [Jésus] et a été confirmé pour nous par ceux qui l’ont entendu (...)?” (Hébreux 2:2, 3). Ainsi, Dieu n’a pas prononcé les paroles de la Loi de sa propre voix ni ne s’est servi du Logos, mais il a choisi d’utiliser d’autres anges.
Que faut-il retenir de tout cela? Quand on lit que Dieu a parlé aux humains, on remarque qu’il l’a souvent fait par l’intermédiaire de créatures spirituelles obéissantes qui ont parlé pour lui (voir Genèse 18:2, 3, 33; 19:1; Exode 3:2-4; Juges 6:11, 12, 20-22). Puisque Jésus est appelé la Parole, on peut penser que Dieu l’a utilisé fréquemment pour communiquer avec ses autres créatures. En a-t-il été ainsi avec Adam, le fils parfait de Dieu? Fort probablement. — Luc 3:38.

Josué

Josué
Administrateur

De tous les prophètes qui ont vécu en Israël, de Moïse jusqu’à Malachie, aucun n’a été semblable à Moïse ni n’a été plus grand que lui (Deutéronome 34:1-12). Mais que dire de l’Oint promis, du Messie, qui serait la “postérité” de la “femme” céleste de Dieu (Genèse 3:15)? De toute évidence, Dieu parlait de lui lorsque au mont Sinaï il fit allusion au prophète, tel Moïse, qui devait venir. Tout comme Moïse, mais plus grand que lui, cette “postérité” messianique serait Médiateur entre Dieu et les hommes. Il est certain que les besoins des adorateurs du vrai Dieu vivant étaient supérieurs à ceux des Israélites du temps de Moïse. Ce dernier préfigurait le Grand Prophète de Jéhovah qui devait venir.
En ce temps-là, Jéhovah Dieu dit aussi à Moïse: “Voici ce que tu devras dire aux fils d’Israël: “Vous avez vu vous-mêmes que c’est des cieux que j’ai parlé avec vous. Vous ne devez pas faire, à côté de moi, des dieux d’argent et vous ne devez pas vous faire des dieux d’or.’” (Exode 20:22, 23). Ce commandement interdisait l’emploi d’images inanimées, muettes, en rapport avec le culte du Dieu qui avait parlé du haut des cieux. Il venait accentuer le deuxième des Dix Commandements divins, cité dans Exode 20:4-6. Le prophète messianique semblable à Moïse s’opposerait à l’emploi de telles images religieuses.
Avant de conclure l’alliance par l’entremise de Moïse, son médiateur, Dieu ajouta d’autres lois aux Dix Commandements. Exposées dans les chapitres vingt et un à vingt-trois du livre de l’Exode, elles furent transcrites dans un rouleau ou “livre”, disponible lors de la conclusion de l’alliance. Cette alliance se caractérise surtout par les lois que Dieu donna au peuple élu pour qu’il les observe. C’est donc une alliance composée de lois. D’où son nom: Alliance de la Loi. Son code de lois est appelé dans les Écritures “la Loi”.

Josué

Josué
Administrateur

Est-il convenable qu’une femme chrétienne se fasse percer les oreilles pour mettre des boucles ?
Les Écritures ne fournissent pas de renseignements qui permettraient de répondre nettement par oui ou par non à cette question. En réalité, il appartient à chaque chrétienne de décider personnellement selon sa conscience si elle peut ou non se faire percer les oreilles dans ce but.
On trouve dans Lévitique 19:28 le principe qui interdit de se faire des entailles dans la chair pour une âme décédée. C’était une pratique courante chez ceux qui avaient de fausses croyances religieuses. Certains penseront peut-être que le principe de cette interdiction s’applique dans le cas d’autres entailles non nécessaires.
On peut aussi se rappeler que lorsque Dieu eut conçu le corps humain à l’origine, il jugea que cela était “très bon”. Il s’ensuit que l’on ne voudra pas déformer ni gravement défigurer son corps. — Gen. 1:27, 31.
En revanche, la Bible parle des boucles d’oreilles (ainsi que des anneaux au nez) ; mais il n’est pas possible aujourd’hui de savoir si cet usage nécessitait que les oreilles soient percées. — Gen. 24:22, 47 ; Ex. 32:2 ; 35:22 ; Ézéch. 16:12.
Notons également que la Loi prévoyait que si un esclave hébreu, qui avait achevé sa période d’esclavage, désirait rester l’esclave d’un bon maître, celui-ci devait lui percer l’oreille (Ex. 21:2-6). Comme signe, le maître perçait le lobe d’une oreille de l’esclave avec un poinçon. Évidemment, il n’était pas question de porter un bijou, comme dans le cas où quelqu’un se fait percer les oreilles pour porter des boucles. Mais pour ce qui est de la chair de la personne, l’effet était le même.
Quand on considère ensemble ces différents facteurs, il est évident qu’on ne peut donner une réponse dogmatique. En cette affaire, chaque femme chrétienne doit suivre sa propre conscience. Certaines appliqueront les principes ci-dessus et ne voudront pas se faire percer les oreilles ; d’autres penseront qu’elles peuvent le faire en toute bonne conscience. Une femme mariée qui désire se faire percer les oreilles doit fort justement consulter son mari au préalable. De même, une chrétienne mineure soumettra cette question à ses parents et se conformera à leur décision, en harmonie avec les principes de Jéhovah concernant la famille. — Col. 3:18, 20 ; Éph. 5:22 à 6:4.
En tant que chrétiens, nous devons aussi tenir compte de ce que pensent les autres. Nous nous souviendrons des conseils des apôtres selon lesquels la parure extérieure n’est pas ce qui compte le plus ; il est plus important que les chrétiennes se parent “de modestie et de bon sens” et fassent des “œuvres bonnes”. — I Pierre 3:3 ; I Tim. 2:9, 10.

Josué

Josué
Administrateur

Dieu avait dit à Israël : « Vous me serez une nation sainte » (XIX, 6). Une nation : c’est ce qu’il était devenu par la sortie d’Égypte. Il fallait imprimer maintenant à cette nation le sceau de la sainteté qui devait distinguer le peuple de Dieu de tous les autres. La conscience naturelle du bien et du mal ne suffisait pas pour cela. La voix de ce témoin intérieur était affaiblie en Israël, comme chez les autres peuples, par les instincts charnels et les tendances polythéistes ; elle n’avait plus l’autorité nécessaire pour réprimer les manifestations de la corruption héréditaire. Une voix plus puissante devait se faire entendre pour provoquer une réaction énergique contre le mal inné et ses effets individuels et sociaux. C’était là la condition à laquelle pouvait se fonder et se maintenir l’alliance entre le peuple et son Dieu. Dieu fait donc entendre sa propre voix, et après avoir rappelé à Israël ce qu’il a fait pour lui, il lui révèle en traits distincts et précis ce que son bienfaiteur céleste attend de lui. Sans doute cette loi peut paraître moralement défectueuse. Plusieurs des commandements du Décalogue, pris à la lettre, ne s’appliqueraient qu’à la conduite extérieure de l’homme et sembleraient ne tenir aucun compte de la lutte nécessaire contre le mal caché dans les profondeurs du cœur. Mais la pensée de Dieu, si puissamment évoquée dans les deux premiers commandements, et la condamnation expresse de la convoitise dans le Xe devaient rappeler à tout Israélite sérieux que la vraie sainteté ne consiste pas à s’abstenir des actes extérieur, interdits dans quelques-uns des commandements, mais surtout à purifier le cœur des sentiments qui conduisent inévitablement à leur violation.

Le récit parle proprement, non de dix commandements, mais de dix paroles (#Ex 34:28; De 4:13; 10:4). Cette expression est plus exacte, puisque dans le Décalogue se trouvent des paroles qui ne sont pas des commandements, le v. 2, par exemple.

Il n’y a donc pas de doute à l’égard du nombre dix ; mais il s’est élevé des avis différents sur la manière de diviser ces dix paroles. Les Églises grecque et réformée réunissent le préambule, renfermé dans le v. 2, avec la défense d’adorer d’autres dieux, au
v. 3; ce serait là le premier commandement, dont elles distinguent la défense d’adorer Dieu sous des images, dans les v. 4-6, comme second commandement. Elles envisagent comme un seul les deux paroles commençant par : « Tu ne convoiteras point » (v. 17), qui forment ainsi le dixième commandement. L’ancienne paraphrase chaldaïque, les rabbins juifs du moyen âge et probablement déjà le Pentateuque samaritain agissaient de même à l’égard du dixième commandement ; mais ils donnaient à l’allocution du v. 2 la valeur d’un commandement à part, puis réunissaient en un seul les deux défenses d’adorer d’autres dieux que Jéhova et de l’adorer lui- même en le représentant sous des images (v. 3-6). Enfin les Églises romaine et luthérienne, à l’exemple de saint Augustin, réunissent l’allocution du v. 2 et les deux défenses qui suivent,
v. 3-6. en un seul commandement, et pour retrouver le nombre 10 divisent le v. 17, d’après les deux « Tu ne convoiteras point, » en deux commandements distincts, le neuvième et le dixième. Le but de cette dernière répartition des dix paroles a été d’obtenir, d’un côté, le nombre 3, qui est censé rappeler la Trinité, pour les commandements qui se rapportent à Dieu, et, de l’autre, le nombre 7, rappelant la totalité, pour les commandements qui se rapportent aux hommes. Mais cette division en deux du commandement qui se rapporte à la convoitise, est très peu naturelle, et la réunion de la défense du v. 3 et de celle des v. 4-6 en un seul commandement est contraire à de nombreux passages, qui prouvent que la défense d’adorer un autre Dieu que l’Éternel ne se rapporte point au même péché que celle de l’adorer sous des image. C’est ce que fait voir l’histoire du veau d’or, qui n’était point destiné à représenter un autre Dieu que Jéhova (#Ex 32:5); par ce culte Israël transgressait la défense des
v. 4-6, non celle du v. 3; comparez également Juges VIII, 27, XVII, et surtout 1 Rois XII, 28 et suivants ; XV, 30, et ailleurs, où le péché de Jéroboam (les veaux d’or) est expressément distingué du péché d’Achab et de Jézabel (Baal et Astarté). Cette considération exclut également le second mode de répartition que nous avons exposé, celui des écoles juives. Nous nous rattachons par conséquent sans hésiter au premier. D’après celui-ci, la première partie du Décalogue contient, après une courte introduction (v. 2), cinq commandements qui rappellent le respect dû à Dieu et à tout ce qui lui appartient : sa personne, son culte, son nom, son, jour, enfin ses représentants (les parents). Sans doute le cinquième commandement pourrait être rattaché aussi à la seconde partie du Décalogue, qui renferme les devoirs résultant du respect dû aux hommes. Cependant il est évident que les parents sont à l’égard de leurs enfants autre chose que des égaux, de simples prochains. Mais si les autres hommes ne sont pas auprès de nous les représentants de Dieu dans le sens où le sont nos parents, ils portent néanmoins l’image de Dieu, et, comme tels, ils ont droit aussi avec tout ce qui leur appartient à notre respect. C’est ce que développe la seconde partie du Décalogue : respect pour la vie du prochain, pour son foyer domestique, pour ses propriétés et pour sa réputation. Enfin le dixième commandement montre que ce respect doit régler non seulement la conduite extérieure, mais encore les sentiments du cœur. Cette dixième parole renferme pour ainsi dire la transition de la loi à l’Évangile ; car l’expérience prouvera à Israël que la convoitise ne peut être extirpée que par l’Esprit régénérateur dont la communication est réservée à une alliance supérieure.

La vie d’un peuple comprend trois domaines principaux : la vie religieuse avec le culte qui en est la manifestation ; la vie de famille, et la vie sociale. Le Décalogue règle sommairement la vie israélite sous ces trois rapports : la vie religieuse et le culte dans les quatre premiers commandements; la vie de famille dans le cinquième; la vie sociale dans les cinq derniers. Ainsi, partant du principe le plus élevé, Dieu, le Décalogue descend à travers ces trois sphères jusqu’au point le plus profond et le plus personnel, le péché à détruire dans le cœur de chaque individu.

Par le fait qu’il règle de la sorte la vie israélite dans ses diverses sphères, le Décalogue se trouve renfermer la quintessence de la loi tout entière. Tous les développements subséquents qui formeront l’ensemble du code, renfermeront également ces trois sortes d’éléments : religieux (et moraux), civils et rituel. La loi du sabbat dans le Décalogue est le centre de toute la loi cérémonial ; le premier et le dixième commandement renferment en principe toute la loi religieuse et morale ; enfin les commandements relatifs au respect du prochain sont la base du droit, social. Ces trois sortes d’éléments étaient réclamés par la destination d’Israël. L’élément religieux, en unissant chaque individu à Dieu, formait le lien entre tous les membres de la communauté israélite. Les lois rituelles séparaient profondément ce peuple de tous les autres. L’élément civil en faisait un peuple civilisé, marchant de pair avec tous les autres. C’étaient donc bien là les conditions de l’éducation d’un peuple qui, tout en étant le peuple particulier de Dieu, grandissait en vue d’une mission universelle.

Il est difficile de savoir comment ces dix paroles étaient réparties entre les deux tables de pierre sur lesquelles elles furent gravées ; car il y a une si grande disproportion entre la longueur des cinq premiers commandements et celle des cinq derniers que l’on ne peut se représenter ceux-là gravés sur une table, ceux-ci sur l’autre. On a supposé que les cinq premiers sous leur forme primitive n’étaient pas plus longs que les cinq derniers ; les considérants et les développements qu’ils renferment aujourd’hui ne seraient ainsi que des adjonctions postérieures. Mais on ne saurait comprendre quel homme aurait eu plus tard assez d’autorité pour imposer au peuple et faire recevoir de lui comme divines de semblables amplifications. Il est plus simple de penser que la première table renfermait seulement nos trois premiers commandement, et la seconde les sept derniers depuis celui du sabbat, ce qui donne deux parties d’étendue à peu près égales.

Nous trouvons dans le Deutéronome ch. V, une répétition du Décalogue. Elle présente plusieurs changements dont deux surtout sont importants : Le repos à accorder aux serviteurs et aux animaux domestiques, le jour du sabbat, est motivé par le souvenir que doit. garder le peuple de son affranchissement du dur travail auquel il était assujetti en Égypte. Dans le dixième commandement, Moïse, au lieu de dire comme il est écrit dans l’Exode : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, » puis : « Tu ne convoiteras point la femme...,  » intervertit l’ordre de ces deux défenses. Nous examinerons avec soin ces modifications.

Le don de ces deux tables gravées par le doigt de Dieu lui-même est l’un des miracles les plus surprenants que présente l’histoire sainte. Nulle part peut-être la supposition d’un élément légendaire ne pourrait se présenter à l’esprit plus facilement. Mais il y a une circonstance qui suffit à écarter toute idée de ce genre ; c’est que le récit du plus grand péché qui soit reproché à Israël est étroitement lié à celui de ce don divin. Il faudrait faire aussi de toute l’histoire du veau d’or une pure légende, si l’on traitait de la sorte le récit des tables de pierre brisées par Moïse à cause de ce péché et remplacées après le pardon de Dieu. Mais sans une base historique comment se serait formée une

légende qui fait jouer à tout le peuple et à Aaron lui-même, le futur grand sacrificateur, un rôle si criminel et si sévèrement puni ?

Josué

Josué
Administrateur

S’il arrivait qu’un garçon devienne obstinément rebelle et incorrigible malgré des avertissements répétés et la discipline appropriée, une mesure encore plus sévère était prise. Il était amené devant les anciens de la ville, et, sur le témoignage de ses parents attestant qu’il était un délinquant irréformable, il subissait la peine capitale par lapidation. Il est évident que cette disposition concernait un fils ayant dépassé l’âge de ce qu’on appelle habituellement un jeune enfant, car les Écritures en parlent comme d’‘ un glouton et d’un ivrogne ’. (Dt 21:18-21.) Quiconque frappait son père ou sa mère, ou appelait le mal sur ses parents, était mis à mort. Cette mesure très sévère avait pour but d’amener la nation à faire disparaître ce qui était mauvais du milieu d’elle, et ainsi ‘ tout Israël entendrait et prendrait vraiment peur ’. De la sorte, toute tendance à la délinquance chez la jeunesse ou au mépris de l’autorité parentale serait fortement refrénée par la punition qui attendait ce genre de coupables. — Ex 21:15, 17 ; Mt 15:4 ; Mc 7:10.

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