La Chine, bientôt le plus grand pays chrétien du monde
Études à l'appui, c'est ce qu'affirme un chercheur américain. Comment réagira le pouvoir communiste ?
Rappelez-vous, cela en avait étonné plus d'un, mais c'était pourtant bien la réalité : Jésus, en Chine, est plus populaire que Mao sur les réseaux sociaux.
Cette fois-ci, c'est The Telegraph qui le relaye, d'ici 15 ans, la Chine pourrait devenir le pays comptant le plus de chrétiens dans le monde. Le journal reprend en effet l'étude de Fenggang Yang, professeur de sociologie à l'université de Purdue, dans l'Indiana, et auteur de plusieurs ouvrages sur le développement du christianisme en Chine.
Pour le scientifique, la population chrétienne de ce pays dépassera en 2030 les 247 millions, plus que le Mexique, le Brésil ou les États-Unis, les trois pays au monde où l'on trouve actuellement le plus de disciples du Christ.
« Mao pensait pouvoir éliminer la religion…la tentative a totalement échoué », relève l'expert américain. Les communautés chrétiennes de l'Empire du Milieu ont en effet connu une croissance exponentielle depuis que la mort de Mao, en 1976, a mis un terme à la Révolution culturelle.
Les 1,3 milliard de Chinois sont en effet actuellement en recherche d'un soutien spirituel que ni le communisme ni le capitalisme n'ont été en mesure de leur offrir.
Les hésitations du pouvoir
Pour Fenggang Yang, le facteur déterminant de la croissance chrétienne dans le futur sera l'attitude du régime communiste face à cette déferlante.
Pour le chercheur, le Parti n'est pas encore sûr que le christianisme deviendra une force d'opposition politique, mais il craint que les fidèles puissent être utilisées par les puissances occidentales pour renverser le pouvoir. Le professeur note tout de même que les autorités font actuellement preuve de prudence face à la vague de christianisation, sachant qu'ils ne peuvent l'arrêter et tentant d'éviter que les déjà 70 millions de fidèles ne deviennent leurs ennemis. Certains politiques jugent même que les groupes religieux peuvent fournir des services que le gouvernement est incapable d'offrir et que le développement des religions peut aider à endiguer la crise morale qui se répand dans le pays.
Études à l'appui, c'est ce qu'affirme un chercheur américain. Comment réagira le pouvoir communiste ?
Rappelez-vous, cela en avait étonné plus d'un, mais c'était pourtant bien la réalité : Jésus, en Chine, est plus populaire que Mao sur les réseaux sociaux.
Cette fois-ci, c'est The Telegraph qui le relaye, d'ici 15 ans, la Chine pourrait devenir le pays comptant le plus de chrétiens dans le monde. Le journal reprend en effet l'étude de Fenggang Yang, professeur de sociologie à l'université de Purdue, dans l'Indiana, et auteur de plusieurs ouvrages sur le développement du christianisme en Chine.
Pour le scientifique, la population chrétienne de ce pays dépassera en 2030 les 247 millions, plus que le Mexique, le Brésil ou les États-Unis, les trois pays au monde où l'on trouve actuellement le plus de disciples du Christ.
« Mao pensait pouvoir éliminer la religion…la tentative a totalement échoué », relève l'expert américain. Les communautés chrétiennes de l'Empire du Milieu ont en effet connu une croissance exponentielle depuis que la mort de Mao, en 1976, a mis un terme à la Révolution culturelle.
Les 1,3 milliard de Chinois sont en effet actuellement en recherche d'un soutien spirituel que ni le communisme ni le capitalisme n'ont été en mesure de leur offrir.
Les hésitations du pouvoir
Pour Fenggang Yang, le facteur déterminant de la croissance chrétienne dans le futur sera l'attitude du régime communiste face à cette déferlante.
Pour le chercheur, le Parti n'est pas encore sûr que le christianisme deviendra une force d'opposition politique, mais il craint que les fidèles puissent être utilisées par les puissances occidentales pour renverser le pouvoir. Le professeur note tout de même que les autorités font actuellement preuve de prudence face à la vague de christianisation, sachant qu'ils ne peuvent l'arrêter et tentant d'éviter que les déjà 70 millions de fidèles ne deviennent leurs ennemis. Certains politiques jugent même que les groupes religieux peuvent fournir des services que le gouvernement est incapable d'offrir et que le développement des religions peut aider à endiguer la crise morale qui se répand dans le pays.