QUINTON
Eau de mer naturelle conservée selon le procédé original de René Quinton, ce médecin de génie qu'une fois de plus la médecine française a "oublié" montrant, comme à l'accoutumée, sa prodigieuse faculté d'oubli vis-à-vis de ses plus grands précurseurs. Ceux qui ont laissé à l'humanité des thérapeutiques simples basées sur des découvertes révolutionnaires.
Qui se souvient encore aujourd'hui de René Quinton mort le 13 juillet 1926 avec, à l'époque, tous les honneurs ?
Ses travaux, d'une importance capitale sont à redécouvrir actuellement et il faut signaler ici comment ce singulier médecin en arriva, bien avant l'heure, à donner la solution au problème de la transfusion sanguine.
Par ailleurs nous verrons également, dans une autre page de ce site, comment on peut utiliser la forme injectable, isotonique, pour traiter les problèmes de douleurs du dos en appliquant une méthode qui s'appelle l'hydrotomie percutanée à l'eau de mer.
Comment cette découverte des fabuleuses propriétés de l'eau de mer fut-elle faite par Quinton ?
C'est grâce à une vipère endormie qui se trouva sur la route de René Quinton lors de vacances en Bourgogne en 1895, il la ramena chez lui car l'animal était engourdi par le froid et il la plaça près du feu afin qu'elle se réchauffe, ainsi installée près d'une source de chaleur, la vipère se réveille peu à peu. Quinton pense alors que cette sorte d'animal très ancien dans l'histoire de la terre devait provenir d'une époque où la terre avait une température constante et chaude, vraisemblablement aux alentours de 44 ° C. Plus tard, quand la terre commença à se refroidir progressivement les animaux, pour survivre, durent trouver un moyen de s'adapter.
Et alors deux solutions furent trouvées :
1. Certains animaux réduisirent leur activité et aussi leur consommation d'oxygène ce qui donna les animaux à sang froid.
2. D'autres furent amenés à créer un système interne de réchauffement régulé par la consommation d'oxygène, ce furent les animaux à sang chaud.
Quinton pensa qu'il suffisait de mesurer la température interne des diverses espèces pour établir l'ordre chronologique de leur apparition sur la terre.
Évidemment quand le jeune Quinton, chercheur à l'esprit innovant, voulut exposer des théories aussi nouvelles pour son époque il lui fut ri au nez et on lui conseilla vivement d'aller jouer ailleurs et de laisser faire les grandes personnes. Déjà il y avait une grande stupidité qui régnait parmi la communauté dite scientifique.
Et pourtant, un jour béni, il rencontra le professeur Marey, du Collège de France, qui , lui, ne rit pas et fut même emballé par cette thèse hardie qu'il n'hésita pas à qualifier de " profondément pensée ".
Et c'est donc ainsi que René Quinton fut embauché comme chercheur au prestigieux Collège de France.
Il put alors réaliser tous les essais dont il avait rêvé sur la température interne des espèces animales, ce qui lui permit bientôt d'établir sa première loi biologique : celle de la constance thermique qui venait peaufiner celle de la fixité des milieux intérieurs de Claude Bernard en 1878.
Notons au passage que 44 °C c'est la température maximale limite des phénomènes biologiques cellulaires.
Continuant ses travaux, Quinton en arrive à une seconde hypothèse. Si la vie est apparue sur terre alors que la température avoisinait 44 ° C, ceci s'est fait alors que les continents étaient encore immergés sous les océans. Donc la vie n'a pu en toute logique apparaître que dans les fonds marins. Ce que depuis la science moderne a confirmé puisque l'on admet maintenant que nous sommes sortis de l'eau pour, de poissons, devenir les mammifères que nous sommes.
Donc plus tard, quand les continents commencèrent à émerger, un certains nombres d'espèces partirent habiter la terre ferme en transformant pour cela leur organisme et donc leur mode de vie, mais évidemment il gardèrent toujours dans leur organisme la trace de leur origine marine en emportant un peu de liquide marin originel.
Pour vérifier son audacieuse théorie, il suffisait à René Quinton de contrôler la composition du plasma sanguin, de la lymphe, des cavités séreuses, des tissus conjonctifs et de comparer à la composition de l'eau de mer, ceci dans toutes les espèces animales y compris chez l'homme.
Et les résultats furent au rendez-vous, ils corroborèrent la théorie.
Mais, malgré cela, nombre des ennemis de Quinton, ceux qui déjà avant l'heure pratiquaient le politiquement correct et investissaient leur médiocrité dans la jalousie qu'il portait au génial médecin, doutaient toujours.
Alors, pour mieux frapper les esprits et sûr de ce qu'il avançait il n'hésita pas à faire publiquement une première expérience qui, à cette époque, fut célèbre dans le monde entier.
Il saigna à blanc un chien en le vidant de son sang et le remplaça par une quantité équivalente d'eau de mer ramenée à l'isotonie, c'est-à-dire à la concentration en sels minéraux correspondant à celle du sang de l'animal. Cette expérience était très importante et mérite qu'on la rapporte ici telle qu'elle fut rédigée par Quinton lui-même.
Il prit un chien de 10 kg qu'il vida entièrement de son sang par l'artère fémorale en 4 mn, alors le réflexe cornéen disparut indiquant un état de mort apparente, il commence l'injection d'eau de mer restée telle quelle, il l'a porta simplement à la température de 23 °. Il en injecta 532 ml en 11 mn. Le réflexe cornéen réapparaît.
L'animal montre un abattement considérable, il s'affaisse et parvient tout au plus à se relever. La peau du cou garde le pli qu'on lui imprime au pincement, signe d'une extrême déshydratation. La marche est impossible. La respiration est haletante et très courte. Placé sur une couverture, le chien y reste étendu sans aucun mouvement.
* Le deuxième jour
21 heures après la saignée, le lendemain, l'animal trotte.
Cependant les globules rouges sont tombés de 6,8 Millions à 2,9 Millions et de son coté l'hémoglobine est passée de 19 à 12.
* Le troisième jour
L'état du chien change, la plaie se met à suppurer et la fièvre apparaît : 40 °. La tristesse et l'abattement du chien deviennent extrêmes, son état paraît alors très grave. Se pose effectivement un problème et Quinton se demande si l'organisme appauvri par la saignée pourra en présence de l'eau de mer accomplir la leucocytose (augmentation des globules blancs) nécessaire pour pouvoir lutter contre l'infection ?
*Quatrième jour
L'état de gravité de santé du chien persiste.
Cependant, Quinton a l'intuition géniale de faire un contrôle dans le sang de :
Globules rouges qui sont à 3 Millions
Globules blancs qui sont à 24 000
Et enfin l'hémoglobine qui est à 16
Il est donc certain maintenant que la réaction leucocytaire a bien eu lieu.
Dans la soirée du quatrième jour, le chien ressuscite et mange 400 g de viande.
Dans les jours qui suivent notre génial médecin montre qu'il a gagné son pari car le chien se rétablit très vite.
* Huitième jour
L'exubérance du chien devient même un peu exagérée comme si il avait trouvé une nouvelle vivacité qui est confirmée encore les jours suivants.
Par esprit d'espièglerie et pour faire un bras d'honneur à tous les "singes savants", Quinton appela ce chien " Sodium ".
Cinq années plus tard, en 1902, ce chien vivait encore.
***********************************************
Riche de cette expérience qui en son temps, rappelons le, fit un succès mondial, Quinton effectua ensuite d'autres expériences similaires sur d'autres animaux ce qui prouva et démontra que l'eau de mer peut tout à fait remplacer le sang et aussi que ces injections amènent toujours un surcroît de vitalité dans les jours qui suivent.
Toujours aussi curieux et s'interrogeant sur cette eau de mer miraculeuse, il découvrit en l'analysant des constantes en ce qui concerne la concentration en sels minéraux et il établit déjà en ce début de 1900 qu'il y avait :
- 84 % de chlorure de sodium
- 14 % de soufre, magnésium, potassium et calcium
- 2 % de 10 autres éléments à l'état de traces
Et
- 13 autres éléments très rares que l'on devait appeler plus tard oligo-éléments.
Évidemment Quinton ne disposait pas à son époque de possibilités d'analyse aussi précises que maintenant, c'est pourquoi il ne pouvait définir avec précision la nature de ces oligo-éléments.
Et pourtant il en avait déjà compris l'extrême importance puisqu'il en disait :" il y a une micro chimie physiologique à peine commencée qui montre à n'en point douter le rôle capital que jouent certains corps dans la vie à des doses extrêmement réduites et à ces seules doses ".
Rappelons qu'il faudra attendre les années 50 pour que ces hypothèses deviennent, grâce aux travaux du docteur Jacques Ménétrier, des réalités confirmées et que le rôle et le nom de ces fameux oligo-éléments soient connus avec précision.
Mais pour René Quinton une certitude était dorénavant acquise, l'eau de mer, à condition qu'elle soit isotonique, est capable de se substituer totalement au sang si celui-ci ne peut plus remplir son rôle. En effet il venait ainsi de mettre en évidence l'importance d'un équilibre parfait entre les liquides intracellulaires et les liquides extracellulaires car les échanges osmotiques indispensables à la vie se font grâce au plasma sanguin et au maintien de ses caractéristiques, en cas de " défaillances " de celles-ci il avait donc prouvé qu'on pouvait utiliser à sa place l'eau de mer isotonique.
Eau de mer naturelle conservée selon le procédé original de René Quinton, ce médecin de génie qu'une fois de plus la médecine française a "oublié" montrant, comme à l'accoutumée, sa prodigieuse faculté d'oubli vis-à-vis de ses plus grands précurseurs. Ceux qui ont laissé à l'humanité des thérapeutiques simples basées sur des découvertes révolutionnaires.
Qui se souvient encore aujourd'hui de René Quinton mort le 13 juillet 1926 avec, à l'époque, tous les honneurs ?
Ses travaux, d'une importance capitale sont à redécouvrir actuellement et il faut signaler ici comment ce singulier médecin en arriva, bien avant l'heure, à donner la solution au problème de la transfusion sanguine.
Par ailleurs nous verrons également, dans une autre page de ce site, comment on peut utiliser la forme injectable, isotonique, pour traiter les problèmes de douleurs du dos en appliquant une méthode qui s'appelle l'hydrotomie percutanée à l'eau de mer.
Comment cette découverte des fabuleuses propriétés de l'eau de mer fut-elle faite par Quinton ?
C'est grâce à une vipère endormie qui se trouva sur la route de René Quinton lors de vacances en Bourgogne en 1895, il la ramena chez lui car l'animal était engourdi par le froid et il la plaça près du feu afin qu'elle se réchauffe, ainsi installée près d'une source de chaleur, la vipère se réveille peu à peu. Quinton pense alors que cette sorte d'animal très ancien dans l'histoire de la terre devait provenir d'une époque où la terre avait une température constante et chaude, vraisemblablement aux alentours de 44 ° C. Plus tard, quand la terre commença à se refroidir progressivement les animaux, pour survivre, durent trouver un moyen de s'adapter.
Et alors deux solutions furent trouvées :
1. Certains animaux réduisirent leur activité et aussi leur consommation d'oxygène ce qui donna les animaux à sang froid.
2. D'autres furent amenés à créer un système interne de réchauffement régulé par la consommation d'oxygène, ce furent les animaux à sang chaud.
Quinton pensa qu'il suffisait de mesurer la température interne des diverses espèces pour établir l'ordre chronologique de leur apparition sur la terre.
Évidemment quand le jeune Quinton, chercheur à l'esprit innovant, voulut exposer des théories aussi nouvelles pour son époque il lui fut ri au nez et on lui conseilla vivement d'aller jouer ailleurs et de laisser faire les grandes personnes. Déjà il y avait une grande stupidité qui régnait parmi la communauté dite scientifique.
Et pourtant, un jour béni, il rencontra le professeur Marey, du Collège de France, qui , lui, ne rit pas et fut même emballé par cette thèse hardie qu'il n'hésita pas à qualifier de " profondément pensée ".
Et c'est donc ainsi que René Quinton fut embauché comme chercheur au prestigieux Collège de France.
Il put alors réaliser tous les essais dont il avait rêvé sur la température interne des espèces animales, ce qui lui permit bientôt d'établir sa première loi biologique : celle de la constance thermique qui venait peaufiner celle de la fixité des milieux intérieurs de Claude Bernard en 1878.
Notons au passage que 44 °C c'est la température maximale limite des phénomènes biologiques cellulaires.
Continuant ses travaux, Quinton en arrive à une seconde hypothèse. Si la vie est apparue sur terre alors que la température avoisinait 44 ° C, ceci s'est fait alors que les continents étaient encore immergés sous les océans. Donc la vie n'a pu en toute logique apparaître que dans les fonds marins. Ce que depuis la science moderne a confirmé puisque l'on admet maintenant que nous sommes sortis de l'eau pour, de poissons, devenir les mammifères que nous sommes.
Donc plus tard, quand les continents commencèrent à émerger, un certains nombres d'espèces partirent habiter la terre ferme en transformant pour cela leur organisme et donc leur mode de vie, mais évidemment il gardèrent toujours dans leur organisme la trace de leur origine marine en emportant un peu de liquide marin originel.
Pour vérifier son audacieuse théorie, il suffisait à René Quinton de contrôler la composition du plasma sanguin, de la lymphe, des cavités séreuses, des tissus conjonctifs et de comparer à la composition de l'eau de mer, ceci dans toutes les espèces animales y compris chez l'homme.
Et les résultats furent au rendez-vous, ils corroborèrent la théorie.
Mais, malgré cela, nombre des ennemis de Quinton, ceux qui déjà avant l'heure pratiquaient le politiquement correct et investissaient leur médiocrité dans la jalousie qu'il portait au génial médecin, doutaient toujours.
Alors, pour mieux frapper les esprits et sûr de ce qu'il avançait il n'hésita pas à faire publiquement une première expérience qui, à cette époque, fut célèbre dans le monde entier.
Il saigna à blanc un chien en le vidant de son sang et le remplaça par une quantité équivalente d'eau de mer ramenée à l'isotonie, c'est-à-dire à la concentration en sels minéraux correspondant à celle du sang de l'animal. Cette expérience était très importante et mérite qu'on la rapporte ici telle qu'elle fut rédigée par Quinton lui-même.
Il prit un chien de 10 kg qu'il vida entièrement de son sang par l'artère fémorale en 4 mn, alors le réflexe cornéen disparut indiquant un état de mort apparente, il commence l'injection d'eau de mer restée telle quelle, il l'a porta simplement à la température de 23 °. Il en injecta 532 ml en 11 mn. Le réflexe cornéen réapparaît.
L'animal montre un abattement considérable, il s'affaisse et parvient tout au plus à se relever. La peau du cou garde le pli qu'on lui imprime au pincement, signe d'une extrême déshydratation. La marche est impossible. La respiration est haletante et très courte. Placé sur une couverture, le chien y reste étendu sans aucun mouvement.
* Le deuxième jour
21 heures après la saignée, le lendemain, l'animal trotte.
Cependant les globules rouges sont tombés de 6,8 Millions à 2,9 Millions et de son coté l'hémoglobine est passée de 19 à 12.
* Le troisième jour
L'état du chien change, la plaie se met à suppurer et la fièvre apparaît : 40 °. La tristesse et l'abattement du chien deviennent extrêmes, son état paraît alors très grave. Se pose effectivement un problème et Quinton se demande si l'organisme appauvri par la saignée pourra en présence de l'eau de mer accomplir la leucocytose (augmentation des globules blancs) nécessaire pour pouvoir lutter contre l'infection ?
*Quatrième jour
L'état de gravité de santé du chien persiste.
Cependant, Quinton a l'intuition géniale de faire un contrôle dans le sang de :
Globules rouges qui sont à 3 Millions
Globules blancs qui sont à 24 000
Et enfin l'hémoglobine qui est à 16
Il est donc certain maintenant que la réaction leucocytaire a bien eu lieu.
Dans la soirée du quatrième jour, le chien ressuscite et mange 400 g de viande.
Dans les jours qui suivent notre génial médecin montre qu'il a gagné son pari car le chien se rétablit très vite.
* Huitième jour
L'exubérance du chien devient même un peu exagérée comme si il avait trouvé une nouvelle vivacité qui est confirmée encore les jours suivants.
Par esprit d'espièglerie et pour faire un bras d'honneur à tous les "singes savants", Quinton appela ce chien " Sodium ".
Cinq années plus tard, en 1902, ce chien vivait encore.
***********************************************
Riche de cette expérience qui en son temps, rappelons le, fit un succès mondial, Quinton effectua ensuite d'autres expériences similaires sur d'autres animaux ce qui prouva et démontra que l'eau de mer peut tout à fait remplacer le sang et aussi que ces injections amènent toujours un surcroît de vitalité dans les jours qui suivent.
Toujours aussi curieux et s'interrogeant sur cette eau de mer miraculeuse, il découvrit en l'analysant des constantes en ce qui concerne la concentration en sels minéraux et il établit déjà en ce début de 1900 qu'il y avait :
- 84 % de chlorure de sodium
- 14 % de soufre, magnésium, potassium et calcium
- 2 % de 10 autres éléments à l'état de traces
Et
- 13 autres éléments très rares que l'on devait appeler plus tard oligo-éléments.
Évidemment Quinton ne disposait pas à son époque de possibilités d'analyse aussi précises que maintenant, c'est pourquoi il ne pouvait définir avec précision la nature de ces oligo-éléments.
Et pourtant il en avait déjà compris l'extrême importance puisqu'il en disait :" il y a une micro chimie physiologique à peine commencée qui montre à n'en point douter le rôle capital que jouent certains corps dans la vie à des doses extrêmement réduites et à ces seules doses ".
Rappelons qu'il faudra attendre les années 50 pour que ces hypothèses deviennent, grâce aux travaux du docteur Jacques Ménétrier, des réalités confirmées et que le rôle et le nom de ces fameux oligo-éléments soient connus avec précision.
Mais pour René Quinton une certitude était dorénavant acquise, l'eau de mer, à condition qu'elle soit isotonique, est capable de se substituer totalement au sang si celui-ci ne peut plus remplir son rôle. En effet il venait ainsi de mettre en évidence l'importance d'un équilibre parfait entre les liquides intracellulaires et les liquides extracellulaires car les échanges osmotiques indispensables à la vie se font grâce au plasma sanguin et au maintien de ses caractéristiques, en cas de " défaillances " de celles-ci il avait donc prouvé qu'on pouvait utiliser à sa place l'eau de mer isotonique.