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Lecture de la bible:Révélation.

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Josué

Josué
Administrateur

Écrivain : l’apôtre Jean
Lieu de composition : Patmos
Fin du travail de composition : vers 96 de n. è.
LES symbolismes de la Révélation ont-ils pour objet d’effrayer ? Loin de là ! Certes, la réalisation de la prophétie peut inspirer de la frayeur aux méchants, mais les fidèles serviteurs de Dieu souscriront aux paroles d’introduction divinement inspirées : “ Heureux celui qui lit à haute voix et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie ”, et à la conclusion de l’ange : “ Heureux quiconque observe les paroles de la prophétie de ce rouleau. ” (Rév. 1:3 ; 22:7). Bien qu’elle ait été composée avant les quatre autres écrits de Jean consignés sous l’inspiration divine, la Révélation est correctement placée en dernier dans le recueil des 66 documents divinement inspirés qui composent la Bible, car c’est elle qui entraîne le lecteur dans un avenir lointain, lui offrant une vision générale des desseins de Dieu à l’égard de l’humanité, et qui mène à son apothéose le grand thème de la Bible, savoir la sanctification du nom de Jéhovah et la justification éclatante de sa souveraineté par le moyen du Royaume de Christ, la Semence promise.
2 Selon le verset d’introduction, il s’agit d’une “ révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée [...]. Et il a envoyé son ange et, par son intermédiaire, il l’a présentée en signes à son esclave Jean ”. Ainsi, Jean n’a été que le rédacteur et non l’auteur du texte. Par conséquent, Jean n’est pas le révélateur, et le livre n’est pas davantage une révélation venant de Jean (1:1). Ce dévoilement des merveilleux desseins divins pour l’avenir à l’esclave de Dieu donne au titre de ce livre toute sa pertinence, car son nom en grec, Apokalupsis (Apocalypse), signifie “ Action de découvrir, Dévoilement ”.



Dernière édition par Josué le Mer 18 Déc - 19:00, édité 1 fois

Josué

Josué
Administrateur

bible SER.
. Ces événements des derniers temps, dont Dieu lui accorde la révélation consolante, le voyant ne les contemple pas d’une manière immédiate. Ils ne lui apparaissent pas tels qu’ils se produiront en réalité ; ils lui sont montrés dans des visions symboliques. Les grandes scènes de la consommation du royaume de Dieu ne se déroulent pas seulement sur la terre, mais dans le ciel. Elles ressortent de ce monde invisible que l’œil de l’homme ne peut sonder et que le langage humain ne peut exprimer (#1Co 2:9 ; #2Co 12:3,4). C’est pourquoi Jean voit des figures dont les traits matériels ont une signification spirituelle ; ce n’est pas le détail extérieur du tableau qui a de la valeur ; c’est son sens profond qui doit attirer l’attention et exercer la réflexion du lecteur. Ainsi le Sauveur ne se présente jamais à Jean tel qu’il est vraiment, mais avec des attributs qui figurent ce qu’il a été ou présagent ce qu’il va faire. Il apparaît, dès le début de la vision (#Apo 1:9-20), sous un aspect étrange, minutieusement décrit ; plus tard, « un agneau immolé », placé « au milieu du trône », le représentera dans son rôle de rédempteur et de roi (#Apo 5:6). Ailleurs, il se montre comme un guerrier monté sur un cheval blanc et revêtu d’un manteau teint de sang ; il est alors le Juge et l’exécuteur des jugements de Dieu. Le ciel qui s’ouvre aux regards du voyant est construit sur le plan du temple de Jérusalem. Les êtres qui y entourent le trône de Dieu sont dépeints sous des traits que notre imagination a de la peine à saisir et qu’il serait difficile de reproduire par le dessin. Il en est de même des êtres symboliques qui représentent l’Église et les puissances du monde qui luttent avec elle sur la terre. La bête à sept têtes et à dix cornes figure l’empire romain, et la prostituée, assise sur la bête, sa capitale, Rome. Une bataille rangée (#Apo 16:12 et suivants), ou quelque scène mystérieuse qui se passe en partie dans le ciel, en partie sur la terre (#Apo 12), indique les crises décisives que traverse le règne de Dieu. Le langage de l’auteur est rempli de types empruntés à l’Ancien Testament : « la montagne de Sion » et « la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel », sont le refuge et le séjour des rachetés ; Méguiddo est le théâtre de la lutte décisive (#Apo 16:16) ; Israël et ses douze tribus figurent l’Église (#Apo 7:1-8; 14:1 et suivants) ; Babylone sur l’Euphrate, c’est Rome (#Apo 17; 18). Les catastrophes qui atteignent les hommes ressemblent aux plaies d’Égypte. Enfin les nombres symboliques jouent un grand rôle dans l’Apocalypse. Il résulte de ces caractères que le sens de cette « révélation » demeure souvent caché. L’interprétation en est rendue difficile par le fait que, dans maint de ces tableaux prophétiques, il n’est pas possible de dire exactement où finit le symbole et où commence la réalité, ce qu’il faut prendre au propre ou ce qui n’est qu’une image. L’auteur lui-même n’aurait pas été capable, très probablement, de fixer cette limite.
2. L’Apocalypse, avec les caractères que nous venons d’indiquer, est seule de son genre dans le Nouveau Testament. Mais la littérature juive des temps qui ont précédé la venue du Christ et la littérature chrétienne des premiers siècles comptent de nombreux ouvrages analogues{1}. L’apocalypse de Jean, tout en présentant de frappantes ressemblances avec quelques-unes de ces apocalypses juives et chrétiennes, se distingue d’elles avantageusement par sa cohésion et sa relative sobriété, sa belle ordonnance, l’élévation de ses vues, la profondeur de quelques-unes de ses sentences. Elle est signée, et son auteur atteste que Dieu lui a montré les visions qu’il décrit, tandis que les apocalypses juives sont anonymes ; leurs auteurs les placent sous le patronage de quelque personnage vénéré de leur peuple : Hénoch, Moïse, Élie, Esdras, etc. En se nommant, Jean est revenu à la tradition des prophètes d’Israël qui exercèrent leur ministère pendant ou après l’exil, d’un Ézéchiel et d’un Zacharie. Leur tâche avait été d’entretenir dans les âmes des Israélites en captivité l’espérance du retour dans leur patrie, du rétablissement de leur nation et de l’avènement du règne messianique. Ils le firent par des tableaux symboliques{2}. L’auteur du livre de Daniel remplit la même mission consolatrice au sein du peuple juif persécuté et menacé de destruction. Jean s’était nourri de ces livres canoniques de l’ancienne Alliance, qui ont été sa principale source d’inspiration. Sans les citer expressément, il leur emprunte la plupart des traits qui apparaissent dans ses visions. Nous aurons l’occasion de noter ces points de contact dans tout le cours de notre commentaire{3}.
3. Cette imitation des prophètes antérieurs, comme aussi le plan savamment combiné de l’ouvrage, sont des indices certains d’un travail de composition. Jean n’a pas écrit son livre dans un état d’extase. Le détail des scènes qu’il dépeint et des traits qu’il attribue aux personnages de son drame, ne lui a pas été révélé par Dieu d’une manière immédiate. Mais il n’en a pas moins eu de vraies visions. Il l’affirme solennellement, et nous n’avons pas de raisons de douter de sa sincérité et de considérer cette forme qu’il donne à sa révélation comme fictive, comme une simple convention littéraire. Il avait l’esprit rempli des images employées par Ézéchiel, Zacharie, Daniel, et quand il fut ravi en extase, les scènes qu’il contempla prirent tout naturellement un caractère semblable à celles qui sont dépeintes dans les livres de ces prophètes. Puis, quand, revenu à lui-même, il mit par écrit ce qu’il avait vu, il compléta les souvenirs de sa vision par les réminiscences de ses lecteurs{4}. Cette dépendance littéraire, comme aussi le travail de réflexion qui se montre dans le groupement des matériaux, n’excluent pas l’inspiration divine. L’action de l’Esprit de Dieu a été nécessaire tout d’abord pour fortifier la foi de Jean et lui permettre d’affirmer avec une conviction inébranlable que la petite et faible Église du Christ triompherait de toutes les puissances du monde païen liguées contre elles. Elle s’est exercée aussi sur son esprit, croyons-nous, pour lui donner l’intuition de certains faits spéciaux qui devaient s’accomplir et qui étaient encore, au moment où il écrivait son livre, en dehors des prévisions naturelles.


L’action révélatrice exercée sur Jean par l’Esprit de Dieu ne conféra pas l’infaillibilité à sa prophétie ; elle ne l’exempta pas de ce défaut de perspective, commun à toutes les prophéties bibliques, grâce auquel apparaissent sur un même plan des événements qui ne devaient s’accomplir qu’à de longs intervalles. C’est ainsi, en particulier, que Jean partagea l’illusion de tous les chrétiens de l’âge apostolique qui attendaient dans un avenir très rapproché le retour du Seigneur et la fin de l’économie présente.

Notes 1 à 4

{1} Comparez Schürer, Geschichte des jüdischen Volkes im Zeitalter Jesu Christi, 3e édition, 1898, III, pages 181-273.
 — Die Apokryphen und Pseudepigraphen des Alten Testaments (traductions annotées et introductions) publiés sous la direction de E. Kautzsch, 1900.

{2} Comparez Reuss, L’Apocalypse (La Bible, tome XII), 1878, pages 6-9.

{3} Dans ces derniers temps, des savants ont cherché à prouver que l’auteur de l’Apocalypse, et les prophètes hébreux avant lui, empruntaient leurs images à d’antiques mythes cosmogoniques, transformés au cours des siècles en traditions apocalyptiques. Ils auraient accepté ces traditions sans en connaître l’origine. Ainsi Gunkel (Schöpfung und Chaos in Urzeit und Endzeit, 1895) trouve dans #Apo 12 le mythe babylonien de la lutte du dieu Mardouk avec le monstre Thiâmat, qui représente le chaos. Comparez Bousset, Die Offenbarung Johannis, 1896, page 139.

Josué

Josué
Administrateur

1:4 ; 3:1 ; 4:5 ; 5:6 — Que dénote l’expression “ les sept esprits ” ? Le chiffre sept représente la plénitude ou complétude du point de vue de Dieu. C’est ainsi que, par exemple, le message destiné “ aux sept congrégations ” concerne en fin de compte tous les serviteurs de Dieu rassemblés aujourd’hui dans plus de 100 000 congrégations sur la terre entière (Rév. 1:11, 20). Puisque l’esprit saint est accordé à proportion de ce que son opération doit réaliser, l’expression “ les sept esprits ” dénote la plénitude d’une opération de l’esprit saint qui donne la compréhension et procure des bénédictions à ceux qui prêtent attention à la prophétie. Le livre de la Révélation semble être construit sur la base de groupes d’éléments qui se présentent par sept. Le chiffre sept représente ici la complétude et, de fait, ce livre révèle comment sera “ mené à son terme ” ou réalisé complètement “ le saint secret de Dieu ”. — Rév. 10:7.
1:8, 17 — Quelles personnes sont désignées par les titres “ l’Alpha et l’Oméga ” et “ le Premier et le Dernier ” ? Le titre “ l’Alpha et l’Oméga ” s’applique à Jéhovah ; il souligne qu’avant lui il n’y avait aucun Dieu tout-puissant et qu’il n’y en aura pas après lui. Il est “ le commencement et la fin ”. (Rév. 21:6 ; 22:13.) Bien qu’en Révélation 22:13 Jéhovah soit appelé “ le premier et le dernier ”, en ce sens qu’il n’y a personne avant lui ou après lui, le contexte du premier chapitre de la Révélation montre que le titre “ le Premier et le Dernier ” désigne ici Jésus Christ. Il a été le premier humain à être ressuscité pour une vie spirituelle et immortelle et il est le dernier à avoir été ressuscité de la sorte par Jéhovah lui-même. — Col. 1:18.
2:7 — Qu’est-ce que “ le paradis de Dieu ” ? Puisque les paroles de ce verset s’adressent aux chrétiens oints, le paradis doit ici désigner le paradisiaque domaine céleste, la présence même de Dieu. Les chrétiens oints seront récompensés de leur fidélité en étant autorisés à “ manger de l’arbre de vie ”. Ils recevront l’immortalité. — 1 Cor. 15:53.

Josué

Josué
Administrateur

QU’ÉVOQUE pour vous la venue de Jésus Christ ? Un événement synonyme de ruine, de désolation et de châtiment pour les humains, ou bien la fin de tous les problèmes ? Devrions-nous la redouter, ou au contraire l’espérer ?
À propos de cette venue, la Bible déclare : “ Regardez ! Il vient avec les nuages, et tout œil le verra, [...] et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine de chagrin à cause de lui. ” (Révélation 1:7). Il est question ici de la venue future de Jésus pour récompenser les justes et punir les individus mauvais.
Bien loin de craindre cet événement, l’apôtre Jean l’attendait avec impatience. Après avoir reçu la révélation relative à cette venue et à ses conséquences pour la terre, il a fait cette prière fervente : “ Viens, Seigneur Jésus. ” (Révélation 22:20). Mais alors, pourquoi “ toutes les tribus de la terre se frapperont[-elles] la poitrine de chagrin à cause de lui ” ? En quel sens “ tout œil ” le verra-t-il ? Qu’apportera la venue de Christ ? En quoi notre foi en cette venue peut-elle nous aider aujourd’hui ?

Josué

Josué
Administrateur

Bible annotée.
Jean, l’auteur du dernier livre de la Bible, présente ici une série d’événements que Jésus-Christ lui a révélés (1.1-2) ; il raconte ce qu’il a vu après avoir été « saisi par l’Esprit Saint » (1.10). Au moment où il écrit son livre, il se trouve dans la petite île de Patmos, à l’ouest de l’Asie Mineure (aujourd’hui la Turquie d’Asie) ; il s’y trouve exilé parce qu’il a prêché l’Évangile (1.9), à une période où l’empereur romain persécutait les communautés chrétiennes. Il écrit pour sept Églises d’Asie Mineure, situées dans la région où se trouve actuellement le port turc d’Izmir (Smyrne).

Si les chrétiens sont persécutés, c’est parce qu’ils ne reconnaissent qu’un seul Seigneur, Jésus-Christ. Dans ce temps troublé, Jean leur écrit pour fortifier leur foi et leur espérance. Son livre se compose en grande partie de visions et de révélations exprimées dans un langage symbolique et imagé, que les croyants, familiers de l’Ancien Testament, pouvaient plus facilement comprendre, alors qu’il restait mystérieux pour les autres. Les visions que Jean décrit sont variées mais reprennent les mêmes thèmes. L’interprétation de leurs détails diffère beaucoup selon les commentateurs, mais l’affirmation centrale du livre est claire : en opposition au triomphe momentané des forces du mal, la victoire totale et définitive sera remportée, pour Dieu et pour les siens, par Jésus-Christ, le seul Seigneur.

Josué

Josué
Administrateur

1:8, 17 — Quelles personnes sont désignées par les titres “ l’Alpha et l’Oméga ” et “ le Premier et le Dernier ” ? Le titre “ l’Alpha et l’Oméga ” s’applique à Jéhovah ; il souligne qu’avant lui il n’y avait aucun Dieu tout-puissant et qu’il n’y en aura pas après lui. Il est “ le commencement et la fin ”. (Rév. 21:6 ; 22:13.) Bien qu’en Révélation 22:13 Jéhovah soit appelé “ le premier et le dernier ”, en ce sens qu’il n’y a personne avant lui ou après lui, le contexte du premier chapitre de la Révélation montre que le titre “ le Premier et le Dernier ” désigne ici Jésus Christ. Il a été le premier humain à être ressuscité pour une vie spirituelle et immortelle et il est le dernier à avoir été ressuscité de la sorte par Jéhovah lui-même. — Col. 1:18.
2:7 — Qu’est-ce que “ le paradis de Dieu ” ? Puisque les paroles de ce verset s’adressent aux chrétiens oints, le paradis doit ici désigner le paradisiaque domaine céleste, la présence même de Dieu. Les chrétiens oints seront récompensés de leur fidélité en étant autorisés à “ manger de l’arbre de vie ”. Ils recevront l’immortalité. — 1 Cor. 15:53.
3:7 — Quand Jésus a-t-il reçu “ la clé de David ”, et quel usage en a-t-il fait ? Lors de son baptême en 29 de notre ère, Jésus est devenu le Roi désigné issu de la lignée de David. Toutefois, Jésus n’a pas reçu la clé de David avant 33, quand il a été élevé à la droite de Dieu dans les cieux. Là, il a hérité de tous les droits inhérents à la royauté davidique. Depuis lors, Jésus a fait usage de cette clé pour ouvrir la voie donnant accès à des possibilités et des privilèges en rapport avec le Royaume. En 1919, Jésus a placé “ la clé de la maison de David ” sur l’épaule de “ l’esclave fidèle et avisé ” en établissant cette classe de l’esclave “ sur tous ses biens ”. — Is. 22:22 ; Mat. 24:45, 47.

Josué

Josué
Administrateur

Jésus commence par établir son identité ; il dit : “ Et à l’ange de la congrégation qui est à Pergame, écris : Voici les choses qu’il dit, celui qui a la longue épée aiguisée à double tranchant. ” (Révélation 2:12). Jésus reprend ici la description faite à son sujet en Révélation 1:16. En tant que Juge et Exécuteur, il va abattre ceux qui persécutent ses disciples. Voilà qui est réconfortant ! À propos de jugement cependant, que ceux qui appartiennent à la congrégation sachent également que Jéhovah, par l’entremise de ce “ messager de l’alliance ”, Jésus Christ, ‘ deviendra un témoin prompt ’ contre tous les chrétiens de nom qui pratiquent l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle, le mensonge et la malhonnêteté, et qui négligent les nécessiteux (Malaki 3:1, 5 ; Hébreux 13:1-3). Il convient de tenir compte du conseil et du blâme que Dieu adresse par Jésus.
Voici ce que Jésus dit maintenant à la congrégation : “ Je sais où tu habites, c’est-à-dire là où est le trône de Satan. ” (Révélation 2:13a). Ces chrétiens étaient vraiment au cœur du culte satanique. Outre le temple de Zeus, il y avait un sanctuaire dédié à Esculape, le dieu de la médecine. Pergame était aussi connue pour être un haut lieu du culte de l’empereur. Le mot hébreu traduit par Satan signifie “ Opposant ”, et son “ trône ” représente sa domination mondiale tolérée par Dieu pendant un temps (Job 1:6, Traduction du monde nouveau — Bible de référence, note). L’idolâtrie si répandue à Pergame indiquait bien que le “ trône ” de Satan était fermement soutenu dans cette ville. Imaginez la rage de Satan qui voyait que les chrétiens ne se prosternaient pas devant lui en ne se livrant pas au culte nationaliste !

Josué

Josué
Administrateur

La congrégation de Thyatire tolérait l’idolâtrie, les faux enseignements et l’immoralité sexuelle. Elle avait en son sein “ la femme Jézabel ”, peut-être un groupe de femmes du même acabit que la méchante Jézabel, reine d’Israël, le royaume des dix tribus. D’après certains biblistes, les ‘ prophétesses ’ de Thyatire poussaient les chrétiens à adorer les dieux et déesses de corporations et à participer à des fêtes lors desquelles de la nourriture était offerte en sacrifice à des idoles. Aujourd’hui, qu’aucune soi-disant prophétesse ne cherche à manipuler les membres de la congrégation chrétienne 

Josué

Josué
Administrateur

EN CETTE période critique, ne nous intéressons-nous pas vivement aux “ choses qui doivent arriver bientôt ” ? À coup sûr, car celles-ci vont nous toucher personnellement ! Joignons-nous donc maintenant à Jean tandis que Jésus se met à ouvrir le rouleau mystérieux. Notons que Jean n’aura pas à le lire. Pour quelle raison ? Parce que son contenu va lui être révélé “ en signes ”, par une série de scènes vivantes, pleines d’action. — Révélation 1:1, 10.
Écoutons Jean tandis que Jésus ouvre le premier sceau du rouleau : “ Et j’ai vu quand l’Agneau a ouvert un des sept sceaux, et j’ai entendu une des quatre créatures vivantes dire comme d’une voix de tonnerre : ‘ Viens ! ’ ” (Révélation 6:1). C’est la voix du premier chérubin. Le fait qu’il soit semblable à un lion amène certainement Jean à penser que l’organisation de Jéhovah va exécuter avec courage les justes jugements divins. Et à qui l’ordre de venir est-il adressé ? Ce ne peut être à Jean, car il a déjà été invité à observer ces scènes prophétiques (Révélation 4:1). Cette “ voix de tonnerre ” s’adresse à d’autres participants au premier d’une série de quatre tableaux saisissants.

Josué

Josué
Administrateur

“ Et quand il a ouvert le deuxième sceau, j’ai entendu la deuxième créature vivante dire : ‘ Viens ! ’ ” (Révélation 6:3). C’est le deuxième chérubin, à l’apparence de taureau, qui lance cet ordre. Il symbolise la puissance, mais la puissance utilisée d’une manière juste. Par opposition, Jean va maintenant voir une manifestation de puissance effroyable et destructrice.
Que se passe-t-il en réponse à cette deuxième invitation : “ Viens ! ” “ Et un autre est sorti, un cheval couleur de feu ; et à celui qui était assis dessus on a accordé d’ôter la paix de la terre pour qu’ils se tuent les uns les autres ; et on lui a donné une grande épée. ” (Révélation 6:4). Vision effroyable, en vérité ! Et ce qu’elle figure ne fait pas l’ombre d’un doute : la guerre ! Non pas la guerre juste remportée par le Roi victorieux établi par Jéhovah, mais la guerre cruelle, menée par les hommes et de portée internationale qui provoque des effusions de sang et des souffrances inutiles. Comme il est approprié que ce cavalier soit monté sur un cheval couleur de feu !
Jean ne désire certainement pas avoir affaire à ce cavalier ni prendre part à sa chevauchée impétueuse, car une prophétie annonce à propos des serviteurs de Dieu : “ Ils n’apprendront plus la guerre. ” (Isaïe 2:4). Bien que se trouvant encore “ dans le monde ”, Jean et, par extension, la classe de Jean et la grande foule d’aujourd’hui “ ne font pas partie ” de ce système de choses souillé de sang. Nos armes sont spirituelles et “ puissantes par Dieu ” pour nous permettre de proclamer avec zèle la vérité, et non pas pour faire la guerre au sens littéral. — Jean 17:11, 14 ; 2 Corinthiens 10:3, 4.

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