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L ´Uruguay légalise le cannabis.

+3
Josué
philippe83
chico.
7 participants

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chico.

chico.

L'Uruguay légalise le cannabis
Mis à jour à 07:33
Décision - Un projet loi autorisant la culture, la vente et l'usage de cannabis a été adopté mardi soir en Uruguay.


Un partisan de la nouvelle loi.[/center]
L'Uruguay a franchi le pas: il a décidé de légaliser le cannabis et maîtrisera sa culture, sa vente et son usage.
Ce pays va devenir le premier Etat au monde à en contrôler la production et la consommation. Plus de 60% de la population rejette toutefois ce projet, selon un sondage.
Le Sénat s'est prononcé pour le texte présenté par le gouvernement. A l'issue de douze heures de débats, la loi a été approuvée par 16 voix sur 29, grâce aux suffrages des sénateurs membres du Frente amplio (gauche, au pouvoir), dans la foulée des députés ayant déjà voté le texte en juillet.
Si la constitutionnalité de la loi est confirmée, et après signatures des décrets d'application, sa mise en œuvre n'interviendra au plus tôt qu'en avril 2014.
Cette loi unique au monde confère à l'Etat la mainmise sur la culture et la vente du cannabis à des fins récréatives. Elle repousse les limites des expériences menées dans les Etats américains du Colorado et de Washington, aux Pays-Bas ou en Espagne, lesquels autorisent ou tolèrent la production de cannabis dans un cadre privé.
Le projet est néanmoins critiqué par l'opposition, certains professionnels de la santé et des pharmaciens. Selon un sondage, 61% de la population rejette cette loi sur la légalisation du cannabis.
Salve d'applaudissements
L'annonce du résultat du vote a été accueillie au Sénat par une salve d'applaudissements provenant des rangs du public. Plusieurs centaines de partisans du texte en liesse étaient rassemblés aux abords du Palais législatif pour célébrer «le grand jour» dans une forte odeur de cannabis.
«C'est un jour historique», s'est réjoui l'organisation Régulation responsable, qui avait lancé plusieurs campagnes en faveur de cette initiative. Un avis partagé par le sénateur du Frente amplio Alberto Couriel, qui a jugé dans l'hémicycle que l'«Uruguay se plaçait à l'avant-garde mondiale sur ce sujet».
Plusieurs objectifs
L'idée de cette première mondiale a été lancée il y a un an et demi par le président Jose Mujica, un ex-guérillero torturé sous la dictature (1973-1985). Elu en 2009, ce politicien au profil atypique est connu pour son goût du pragmatisme et son style de vie modeste.
Déjà sous son mandat ont été votées d'importantes lois sociétales comme la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse et l'union des couples homosexuels. Avec cette loi inédite de «régulation du marché du cannabis», Jose Mujica vise plusieurs objectifs.
Vente en pharmacie
Il veut priver les narcotrafiquants d'une importante source de revenus, alors que la lutte contre le trafic de drogue coûte environ 60 millions d'euros (73 millions de francs) par an au pays. Il vise aussi à limiter les risques liés à la consommation du cannabis et à détourner ses amateurs des dealers et des drogues dures.
La loi prévoit trois modes d'accès au produit: l'auto-culture, la culture dans des clubs de consommateurs et la vente en pharmacie, sous contrôle public (40 grammes maximum par mois). Toute publicité sera interdite et les cultivateurs ou consommateurs -des résidents obligatoirement majeurs- devront s'inscrire sur un registre national.
«Incongruité juridique»
Ce texte vise également à en terminer avec une «grotesque incongruité juridique», selon les termes d'un sénateur. En Uruguay, la consommation de cannabis n'est pas puni, à l'inverse de sa culture et de sa vente.
Le cannabis représente 70% de la consommation de drogues en Uruguay, et son usage s'est largement répandu ces dix dernières années. Les autorités évoquent le chiffre de 128'000 utilisateurs, contre 200'000 selon les associations de consommateurs.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Espérons que l'équipe de foot de l'Uruguay ne "fume pas la moquette" sinon les Italiens et les Anglais ont du soucis à se faire pendant le premier tour de la coupe du monde bouff 
a+

Josué

Josué
Administrateur

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy 

chico.

chico.

Drogue - Le gouvernement du Canada, pourfendeur d'un assouplissement de la loi interdisant le cannabis dans le pays, a semblé mercredi être disposé à revenir en partie sur la ligne dure qu'il tient sur cette question.

chico.

chico.

Les USA se préparent à ouvrir des «coffee shops»
Mis à jour il y a 36 minutes
Drogues - Les adeptes du cannabis trépignent et comptent les heures avant l'ouverture, le 1er janvier, des premières échoppes commercialisant la marijuana à des fins récréatives, dans les Etats de Washington et du Colorado.

L ´Uruguay légalise le cannabis. Image_big_ipad_http___files2.newsnetz.ch_story_2_0_5_20587026_2_topelement

(Photo: Keystone)
A partir du 1er janvier, la marijuana à des fins récréatives sera autorisée dans des «coffee shops» aux Etats-Unis, dans les Etats de Washington et du Colorado.
Espérant montrer la voie à de nombreux autres États, les cultivateurs de cannabis se frottent les mains tandis que les autorités sont impatientes de récolter leurs premiers impôts sur cette nouvelle activité commerciale -- du moins dans sa forme légale.
Certaines sociétés offrent même déjà des voyages organisés, ciblant la masse de touristes attendus pour l'occasion dans l'État de Washington et sur les pistes de ski du Colorado.
Les deux États ont légalisé la consommation du cannabis à des fins récréatives par voie référendaire en novembre dernier, mais la législation entre en vigueur au 1er janvier 2014.
«La nouveauté en elle-même attire les gens de toutes parts», explique Adam Raleigh, patron du fournisseur de cannabis Telluride Bud Company. «J'ai des gens qui vont venir en voiture du Texas, de l'Arizona et de l'Utah, juste pour faire partie de l'Histoire».
Combiner vacances de ski et cannabis
«Ces derniers mois, j'ai reçu chaque jour entre quatre et six courriels, et entre cinq et dix coups de téléphone de personnes me demandant des détails sur la loi et la meilleure date pour combiner vacances au ski et cannabis», assure-t-il.
La consommation de cannabis à des fins médicales est déjà légale et réglementée dans 19 États du pays. Et dans la plupart de ces derniers, la consommation à des fins récréatives n'est pas considérée comme un délit.
Mais le Colorado et Washington ont franchi un pas de plus en mettant en place un système où les autorités locales superviseront la culture, la distribution et le marketing de l'herbe pour le simple plaisir des consommateurs, faisant planer un parfum de «coffee shop» néerlandais sur l'Ouest américain.
Le marché est énorme: selon le cabinet d'études ArcView Market Research, les ventes légales de cannabis augmenteront de 64% entre 2013 et 2014, pour passer de 1,4 milliard de dollars (1,2 milliard de francs) à 2,34 milliards.

chico.

chico.

Les fumeurs d'herbe américains trépignent et comptent les heures avant l'ouverture, le 1er janvier, des premières échoppes du pays commercialisant la marijuana à des fins récréatives, dans les États de Washington (nord-ouest) et du Colorado (ouest). Un marché énorme en vue.
Espérant montrer la voie à de nombreux autres États, les cultivateurs de cannabis se frottent les mains tandis que les autorités sont impatientes de récolter leurs premiers impôts sur cette nouvelle activité commerciale - du moins dans sa forme légale.
Certaines sociétés offrent même déjà des voyages organisés, ciblant la masse de touristes attendus pour l'occasion dans l'État de Washington et sur les pistes de ski du Colorado. Les deux États ont légalisé la consommation du cannabis à des fins récréatives par voie référendaire en novembre dernier, mais la législation entre en vigueur au 1er janvier 2014.
"La nouveauté en elle-même attire les gens de toutes parts", explique Adam Raleigh, patron du fournisseur de cannabis Telluride Bud Company. "J'ai des gens qui vont venir en voiture du Texas, de l'Arizona et de l'Utah, juste pour faire partie de l'Histoire." 

"Ces derniers mois, j'ai reçu chaque jour entre quatre et six courriels, et entre cinq et dix coups de téléphone de personnes me demandant des détails sur la loi et la meilleure date pour combiner vacances au ski et cannabis", assure-t-il à l'AFP.
La consommation de cannabis à des fins médicales est déjà légale et réglementée dans 19 États du pays. Et dans la plupart de ces derniers, la consommation à des fins récréatives n'est pas considérée comme un délit.
Mais le Colorado et Washington ont franchi un pas de plus en mettant en place un système où les autorités locales superviseront la culture, la distribution et le marketing de l'herbe pour le simple plaisir des consommateurs, faisant planer un parfum de "coffee-shop" néerlandais sur l'Ouest américain.
Le marché est énorme : selon le cabinet d'études ArcView Market Research, les ventes légales de cannabis augmenteront de 64 % entre 2013 et 2014, pour passer de 1,4 milliard de dollars à 2,34 milliards.

Appel à la prudence

Dans le Colorado, célèbre pour ses stations de ski, les autorités ont accordé des licences à 348 magasins, qui pourront vendre jusqu'à 28 grammes de cannabis par transaction aux plus de 21 ans.
Dans l'État de Washington, 3 746 demandes de licence ont été déposées, dont 867 pour des magasins, selon le Seattle Times, qui appelle à la prudence dans un éditorial.
"La légalisation du cannabis (est) un séisme dans la politique de contrôle des drogues, peut-être le plus important depuis la fin de la Prohibition", écrit le journal, en référence aux 13 années (1920-1933) pendant lesquelles l'alcool était interdit aux États-Unis. "Les défenseurs comme les opposants n'ont plus qu'à retenir leur souffle."
L'antenne au Colorado de l'Organisation nationale pour la réforme des lois sur le cannabis (NORML) assure pour sa part que tout le monde va bénéficier de la nouvelle législation.
"Cela va créer de l'emploi, des rentrées fiscales pour l'État, une activité touristique supplémentaire, et entraîner le développement d'une nouvelle industrie dans le Colorado", explique à l'AFP Rachel Gillette, avocate de NORML. "Cela permettra aussi de sortir le cannabis du marché noir", dit-elle.
Michael Elliott, patron du Medical Marijuana Industry Group, souligne que l'afflux de touristes pourrait même entraîner une pénurie de cannabis au Colorado.
"Il est difficile de savoir si l'offre correspondra à la demande, car il est difficile d'évaluer l'impact du tourisme sur cette nouvelle activité", déclare-t-il à l'AFP. "Apparemment, la demande va dépasser l'offre, et je pense que les prix vont augmenter. Mais avec le temps, il y aura plus de vendeurs et donc plus d'offre."
M. Raleigh compare la légalisation du cannabis à celle du mariage homosexuel, aujourd'hui en vigueur dans plus d'un tiers des États américains.
"Laissons passer six mois. Quand les autres États verront l'argent que nous faisons et quand ils constateront que le monde ne s'est pas écroulé, cela s'étendra comme le mariage gay. On ne peut pas aller contre la volonté des gens", dit-il.

Josué

Josué
Administrateur

Mis à jour le 01/01/2014 | 20:40 , publié le 01/01/2014 | 20:40

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Acheter du cannabis "à des fins récréatives" est désormais légal dans le Colorado. Les premiers coffee-shops ont ouvert, mercredi 1er janvier et dans quelques mois, l'Etat de Washington fera de même. Les Américains de plus de 21 ans pourront s'y procurer jusqu’à 28 grammes de cannabis à chaque visite.

Le principal groupe de pression pour la légalisation du cannabis, le Marijuana Policy Project (MPP), a salué dans un communiqué "la fin de la Prohibition du cannabis", en référence aux 13 années (1920-1933) pendant lesquelles l'alcool était interdit aux États-Unis. Il a prévenu qu'il allait pousser à l'adoption de lois similaires dans 13 autres Etats d'ici 2017.

Cette loi est une première sur le continent américain, où la politique jusqu'à récemment combinait interdiction et répression pour les consommateurs, et lutte armée contre les producteurs et les trafiquants.

Josué

Josué
Administrateur

VIDÉO. Bientôt un médicament contre la dépendance au cannabis ?
Le Point.fr - Publié le 03/01/2014 à 07:58
Des chercheurs français viennent de découvrir une hormone qui permet au cerveau de se défendre contre ce type d'addiction, un premier pas vers un traitement.
Il existe, dans le cerveau, une molécule qui protège ce fragile organe contre l'intoxication au cannabis. C'est ce que viennent de découvrir des chercheurs de l'Inserm*. Grâce à leurs résultats, obtenus chez l'animal et publiés dans la revue Science datée du 3 janvier, ils espèrent aboutir à la mise au point d'un traitement contre la dépendance à cette drogue. C'est le premier espoir réel de parvenir à agir efficacement contre une addiction qui concerne plus de 20 millions de personnes dans le monde et un peu plus d'un demi-million en France. Selon les dernières estimations, 30 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans consomment cette plante aujourd'hui.

Pour mieux comprendre ces travaux, il faut savoir que, dans le cerveau, le principe actif du cannabis (le THC pour tétrahydrocannabinol), agit par l'intermédiaire des récepteurs cannabinoïdes CB1 situés sur les neurones. En se fixant sur ces cellules nerveuses, le THC les détourne de leur rôle physiologique qui consiste à réguler la prise alimentaire, le métabolisme, les processus cognitifs et le plaisir. Il les stimule de façon anormale, ce qui diminue les capacités de mémorisation, entraîne une démotivation et progressivement une dépendance.

Bloquer les effets néfastes du cannabis

De nombreux scientifiques cherchent à identifier des molécules qui pourraient contrer les effets du cannabis et l'addiction qu'il engendre. Parmi eux, on trouve les équipes de Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano. Ils se sont focalisés sur une hormone du cerveau - la prégnénolone - jusqu'alors considérée comme un précurseur inactif, dont la transformation permet la fabrication de toutes les hormones stéroïdiennes (progestérone, testostérone...). Or elle a un autre rôle non négligeable : elle constitue un moyen naturel de défense contre le cannabis et contre lui seul. La cocaïne, la morphine, la nicotine et l'alcool ne sont pas concernés.

Les auteurs expliquent que le cannabis augmente considérablement le taux de prégnénolone (entre + 1 500 et 3 000 % pendant 2 heures). "La suractivation des récepteurs cannabinoïdes CB1 par des fortes doses de THC - bien supérieures à celles auxquelles est exposé le consommateur régulier - déclenche la synthèse de prégnénolone", précise le communiqué de l'Inserm. "Elle se fixe alors sur un site qui lui est spécifique sur les mêmes récepteurs CB1 et diminue certains des effets du THC." Pour aller plus loin, les chercheurs ont administré beaucoup de prégnénolone à des souris, ce qui a permis de bloquer les effets néfastes du cannabis. Par exemple, les animaux ainsi traités récupèrent leur mémoire et sont moins motivés pour s'administrer des cannabinoïdes. En revanche, après le blocage de la synthèse de prégnénolone, les effets du THC croissent.

Dérivés stables

Mais attention, Pier Vincenzo Piazza met en garde contre tout usage thérapeutique : "La prégnénolone ne pourra pas être utilisée telle quelle comme médicament car elle est mal absorbée et rapidement métabolisée par l'organisme." Ce qui n'empêchera pas de mettre au point un traitement contre la toxicomanie. "Nous avons développé des dérivés stables et bien absorbés de cette hormone, affirme-t-il. Ils sont en principe utilisables en thérapeutique." Son équipe espère commencer bientôt les essais cliniques, afin de savoir si elle a bien découvert le premier médicament contre la dépendance au cannabis.

REGARDEZ les explications de Pier Vincenzo Piazza, chercheur à l'Inserm :
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/video-bientot-un-medicament-contre-la-dependance-au-cannabis-03-01-2014-1776375_57.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20140103

chico.

chico.

L'Etat de New York va accorder l'autorisation de consommation de marijuana à usage médical. Cet assouplissement sera cependant encadré par d'importantes restrictions et ne concernera que les patients gravement malades, rapporte samedi le New York Times.
Le gouverneur Andrew Cuomo devrait annoncer dans le courant de la semaine à venir le changement législatif.
D'après le plan détaillé par le «New York Times», vingt hôpitaux seront habilités à prescrire de la marijuana à des malades atteints de cancers, de glaucomes ou d'autres maladies graves dont la liste sera établie en fonction de critères retenus par les autorités sanitaires de l'Etat.
En vente libre au Colorado
Cette initiative s'inscrit dans un mouvement plus global d'assouplissement de la législation sur le cannabis aux Etats-Unis, où le Colorado est devenu le 1er janvier le premier Etat à mettre la marijuana en vente libre, avec ou sans prescription médicale.
L'Etat de Washington, sur la côte Pacifique, s'apprête lui aussi à légaliser l'usage récréatif de la marijuana.
Dans vingt autres Etats de même que dans le discrict de Columbia, autour de la capitale fédérale, Washington, des législations ont ouvert la voie ces dernières années à des usages thérapeutiques de cette drogue qui peut avoir des effets antidouleur ou être utilisée en cas de pertes d'appétit.
(ats)

Josué

Josué
Administrateur

Une poignée de pays autorisent la consommation de cannabis
Le Monde.fr | 02.01.2014 à 17h32
Le 1er janvier, la consommation et la vente de cannabis devenaient légales dans l'état du Colorado – elles le seront bientôt dans l'Etat de Washington. S'il s'agit d'une première mondiale en termes de légalisation, d'autres pays autorisent une consommation thérapeutique, voire tolèrent la détention et ou la vente du cannabis ; une substance psychotrope qui reste bannie dans la plupart des pays.
Légalisation
Dans le Colorado, état du centre des Etats-Unis, depuis le 1er janvier, la consommation et la vente de cannabis sont légales, mais bien encadrées. Les habitants de l'Etat pourront acheter jusqu'à 28 grammes de cannabis à chaque visite dans un magasin (7 grammes pour les touristes), comsommables exclusivement chez eux. Depuis le vote du référendum instaurant cette légalisation, ils pouvaient déjà en détenir. La législation sera similaire dans l'état de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, mais ne devrait être appliquée qu'à partir du mois de juin.

En Uruguay, la légalisation du cannabis devrait être réservée aux Urugayens et aux résidents permanents. Les décrets d'application de la loi, votée en décembre 2013, sont attendus pour le second semestre de 2014. Les usagers, qui devront être inscrits obligatoirement sur un registre, pourront acheter 40 grammes par mois, ou planter de la marijuana chez eux ou par le biais de clubs de consommateurs.

Dépénalisation ou tolérance
Aux Pays-Bas, possession, achat et culture ne sont pas légaux, mais tolérés et réglementés depuis 1976. La vente est autorisée dans les coffee shops.

En 2001, le Portugal a dépénalisé la possession de petites quantités de drogues. L'acquisition et la détention des produits stupéfiants est tolérée en cas de consommation personnelle et en faible quantité.

L'Espagne également ne reconnaît pas comme un délit la possession ou la consommation de cannabis, sauf dans les lieux publics. En République tchèque, la détention de petites quantités de drogues a été dépénalisée depuis 2010. Dans d'autres pays d'Europe, la détention est décriminalisée mais reste pénalisée, et les sanctions sont plus clémentes pour les simples usagers.

Autorisation dans un cadre thérapeutique
De nombreux pays et états autorisent l'utilisation thérapeutique du cannabis, sous forme de médicaments : Allemagne, Belgique, Suisse, Israël et plusieurs états des Etats-Unis ou du Canada.

En France, un seul médicament dérivé du cannabis, le Sativex, sera autorisé. Il devrait arriver sur le marché en 2015 et sera vendu à quelque 1 000 patients souffrant de sclérose en plaques.

chico.

chico.

Les banques autorisées dans le secteur de la marijuana
Mis à jour le 14.02.14
Les banques américaines qui veulent faire des affaires avec des dealers de marijuana autorisés pourront le faire aux termes de nouvelles règles.


Aux Etats-Unis, les banques qui veulent faire des affaires avec des dealers de marijuana autorisés pourront le faire aux termes de nouvelles règles publiées vendredi, a annoncé l'administration américaine.
Le bureau du FinCen, le gendarme du Trésor américain en charge des crimes financiers, a émis un guide à l'intention des banques sur la façon de fournir légalement des services financiers aux vendeurs de marijuana.
Entreprises autorisées dans le secteur de la marijuana
La frontière est ténue puisque les autorités fédérales continuent de considérer le cannabis comme une drogue illégale alors qu'une vingtaine d'Etats et le District de Columbia (qui abrite la capitale, Washington) l'ont autorisé à des fins médicales.
Deux autres Etats sont même allés plus loin, le Colorado et l'Etat de Washington ayant légalisé la possession de petites quantités. «Nous disons très clairement qu'il est possible de fournir des services financiers à des entreprises légalement autorisées dans le secteur de la marijuana et être en même temps en accord avec nos lois sur le blanchiment d'argent», a indiqué un haut responsable du FinCen qui a travaillé en coopération avec le département de la Justice pour définir ces garde-fous.
Rapports sur leurs activités
Les banques devront à la fois vérifier les permis légaux de leurs nouveaux clients et fournir aux autorités des rapports sur leurs activités.Plusieurs niveaux de rapports sont prévus: les rapports «simples» avec noms, adresses et types de transactions et les rapports «prioritaires» plus détaillés lorsque la banque a des soupçons.
Ces «voyants rouges» sont listés comme étant par exemple le fait qu'un distributeur de cannabis fait plus d'argent qu'un autre ou s'il dépose plus d'argent liquide qu'attendu.
[right](afp)



Psalmiste

Psalmiste

Un jour il faut s'attendre que la france en fasse de même Sad

chico.

chico.

Oui nous allons y arriver un jour.

Psalmiste

Psalmiste

Ce sera un moyen pour l'état de faire rentrer encore un peu plus d'argent dans les caisses Sad

Car ils vont faire comme avec le tabac, ils vont le taxer !

Josué

Josué
Administrateur

Cannabis : des effets qui varient selon la génétique
Le Point.fr - Publié le 26/02/2014 à 17:25
Près de la moitié des jeunes ont déjà expérimenté cette drogue, mais avec des conséquences très différentes à court et à plus long terme.


Les jeunes doivent apprendre à reconnaître les effets délétères qu'ils peuvent
Et si la génétique expliquait pourquoi certains consommateurs de cannabis sont euphoriques ou simplement détendus, alors que d'autres font des crises d'angoisse, voire présentent des hallucinations ? C'est la question à laquelle vient de tenter de répondre l'équipe Inserm de Marie-Odile Krebs* du Centre de psychiatrie et neurosciences, à Paris. Son étude, publiée en ligne par la revue Molecular Psychiatry, montre notamment que la tendance à ressentir des effets psychotiques semble dépendre de notre ADN.

Pour leur travail, les chercheurs ont interrogé 3 800 étudiants en bonne santé, âgés en moyenne de 20 ans, lors de la visite médicale obligatoire en première année à l'université. 44 % d'entre eux avaient expérimenté le cannabis au moins une fois dans leur vie, avec un âge d'initiation moyen se situant autour de 16 ans, ce qui est conforme aux résultats des enquêtes menées dans la population générale.

Mais cette fois, l'équipe s'est intéressée plus précisément aux effets provoqués par cette drogue. Parmi ceux suggérés dans le questionnaire utilisé, on retrouvait aussi bien le sentiment de relaxation, d'euphorie ou d'exacerbation des sens que d'autres moins connus comme les syndromes dépressifs passagers, la paranoïa, les crises d'angoisse, les difficultés motrices et cognitives. Étaient enfin évoquées d'éventuelles hallucinations visuelles et auditives. Globalement, environ un consommateur de cannabis sur cinq a déjà ressenti un effet de type psychotique lors d'une de ses expériences.

Risque de schizophrénie

En parallèle, 1 200 jeunes ont accepté de participer anonymement à l'enquête génétique. Les chercheurs se sont en particulier intéressés au gène CNR1, qui code pour le récepteur cérébral aux cannabinoïdes, sur lequel agit le THC (principal composant du cannabis). Ils ont analysé les variations dans la séquence de ce gène et les effets ressentis par des jeunes lors de leur consommation de cannabis. Et ils ont trouvé qu'une forme particulière de ce gène, présente chez environ 30 % des sujets, semble moins souvent associée aux effets psychotiques que les autres formes. "Cela suggère l'existence de facteurs génétiques qui prédisposent à ce type de symptômes, indépendamment des habitudes de consommation", explique Marie-Odile Krebs.

Reste à savoir si ces variants modifient le risque de schizophrénie. C'est la grande question, puisque plusieurs études ont déjà montré que la consommation de cette drogue augmentait le risque ultérieur de survenue de la maladie psychiatrique. Pour tenter d'y répondre, les chercheurs étudient maintenant de jeunes patients suivis au C'JAAD (consultation spécialisée du service hospitalo-universitaire de l'hôpital Sainte-Anne à Paris) pour des symptômes annonciateurs dans 10 à 30 % des cas d'une évolution vers une schizophrénie.

En attendant d'en savoir plus, "ces travaux interpellent sur la sensibilité individuelle à l'usage du cannabis", conclut Marie-Odile Krebs, pour qui ce message doit passer auprès des jeunes. "Ils doivent apprendre à reconnaître ces effets délétères qu'ils peuvent être les seuls à ressentir." Mais en tiendront-ils compte ?

* Unité 894 Inserm/université Paris-Descartes, Centre de psychiatrie et neurosciences, Paris

chico.

chico.

Ceux qui disent que fumer du cannabis est bénin en son pour leurs frais.

Psalmiste

Psalmiste

Par contre il parrait que le canabis serait bon pour les personnes qui souffrent de sclérose en plaque !!!

Josué

Josué
Administrateur

oui en tant que médicament il apporte certains bienfaits.

chico.

chico.

Par Laurence Neuer
Les ventes de cannabis ont rapporté 3,5 millions de dollars en impôts au Colorado en janvier, premier mois où les détaillants ont été autorisés à commercialiser la marijuana à des fins non médicales dans cet Etat de l'ouest américain.

Le Colorado est devenu le premier Etat américain à légaliser le 1er janvier la production, la vente et la consommation de cannabis à des fins non médicales. Il prélève 15% de taxes sur la consommation et 2,9% de taxes sur les ventes.

"Le premier mois où le cannabis à des fins récréatives a été mis en vente a correspondu à nos attentes", a indiqué Barbara Brohl, patronne du département des recettes fiscales du Colorado.

A la fin du mois de janvier, 59 détaillants avaient déclaré des recettes liées au cannabis à l'administration fiscale de l'Etat.

Après le Colorado, les consommateurs de l'Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, pourront à leur tour acheter légalement du cannabis à des fins récréatives dans le courant de l'année.

Jusqu'à maintenant, 21 Etats autorisent sa consommation à des fins médicales, mais il reste considéré comme une drogue illégale par les autorités fédérales.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Faire réver avec de l'herbe ça rapporte gros.

chico.

chico.

Depuis le 1er janvier, l'État du Colorado a autorisé la consommation de cannabis à des fins récréatives. Cette nouvelle loi précise que toute personne âgée de 21 ans ou plus peut posséder jusqu'à 28,3 g (une once) de cannabis. Stephen Shearin, un entrepreneur américain, a décidé de créer un distributeur automatique appelé ZaZZZ. Le premier a été installé à l'intérieur d'un dispensaire de cannabis. Dans un premier temps, ces machines ne délivreront que du cannabis "à usage médical".

Afin d'éviter que des enfants ne se procurent de la marijuana, le consommateur doit scanner son permis de conduire et ainsi prouver qu'il a plus de 21 ans. Des caméras sont également mises en place afin de vérifier que le client est bien le détenteur du permis. Ultime précaution : cette machine ne pourra pas être installée dans des lieux publics tels que les restaurants ou les bars.

chico.

chico.

Le cannabis est la drogue préférée des Suisses
Par Pascal Schmuck, Zurich | Mis à jour le 15.04.14
Plus de 40% d'Helvètes reconnaissent avoir fumé un joint, selon une enquête internationale. L'ecstasy dépasse la cocaïne en tête des drogues dures.


Un phénomène révélé par l'étude: les consommateurs utilisent toujours plus internet pour se procurer leurs drogues.
Une étude mondiale menée sur internet jette une lumière inédite sur les Suisses et leur consommation de drogues.

Le Global Drug Survey a publié sa version 2014 à laquelle 78'820 personnes ont participé sur internet, dont 5133 en Suisse. La majorité des participants qui a donné des indications sur sa consommation de drogues, a entre 20 et 30 ans, explique le 20 Minuten qui fait partie des partenaires.

Il en ressort que l'alcool et le tabac restent les produits préférés des Suisses dans ce domaine et l'alcool est logiquement celui dont la consommation se termine par un séjour à l'hôpital. Si plus de 2% des sondés en Irlande ont avoué un séjour hospitalier, ils ne sont que 0,6% en Suisse, soit moins que la moyenne de l'étude (1%).


Les boissons à la caféine et autres Energy Drinks sont également très prisées avec 52,3%. En ce qui concerne les produits illicites, le cannabis est toujours plébiscité avec 41% des voix, loin devant le MDMA alias ecstasy(15,5%) ou encore la cocaïne (12,1%).

Internet pour commander ses drogues

Le sondage met surtout en avant le recours croissant à internet pour commander des drogues, un phénomène qui frappe surtout la Grande-Bretagne (22,1%). La Suisse se situe en-dessous de la moyenne avec 5,3%.

chico.

chico.

Le cannabis dangereux pour le cœur chez les jeunes
Mis à jour le 24.04.14
Selon une étude française, les jeunes adultes qui fument du cannabis s'exposeraient à de graves problèmes cardiovasculaires.

Le cannabis fait l'objet d'une légalisation croissante aux Etats-Unis. (Photo: Keystone)
Fumer du cannabis présenterait des risques cardiovasculaires graves voire mortels chez les jeunes adultes. C'est le constat d'une étude française qui jette un doute de plus sur l'innocuité de cette drogue objet d'une légalisation croissante aux Etats-Unis.

«Le public pense que la marijuana est inoffensive mais les données révélant les dangers potentiels pour la santé doivent être signalées dans la population, auprès des décideurs et des professionnels de la santé», insiste la Docteur en pharmacie Emilie Jouanjus, du Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, principal auteur de cette étude parue dans la revue de l'American Heart Association.

«Il existe désormais des indications irréfutables du risque grandissant de complications cardiovasculaires liées au fait de fumer de la marijuana, surtout chez les jeunes», poursuit-elle, notant que ceux ayant des faiblesses cardiaques préexistantes semblent être plus prédisposés.

Cette étude a été effectuée avec des données portant sur 1979 fumeurs de cannabis, la plupart des hommes d'une moyenne d'âge de 34 ans, ayant souffert d'effets néfastes liés à cette drogue en France de 2006 à 2010.

Neuf décès

L'analyse montre que près de 2% (35) ont eu des complications cardiovasculaires graves. Dans ce groupe, vingt ont eu un infarctus dont le plus jeune avait 17 ans sans antécédent cardiaque et venait de commencer à fumer du cannabis. Dix autres ont connu des problèmes vasculaires dans les jambes et trois, un accident vasculaire cérébral. Neuf de ces patients (25,6%) sont décédés.

Ces chercheurs ont également constaté que l'incidence des problèmes cardio-vasculaires liés à la marijuana a plus que triplé de 2006 à 2010.

Généralement les complications cardiovasculaires chez les jeunes se produisent chez les femmes prenant la pilule contraceptive et qui fument, note Emilie Jouanjus. «Dans notre étude, ce sont des hommes entre 22 et 26 ans qui ont un infarctus ou un accident vasculaire cérébral sans facteur de risque particulier sauf qu'ils étaient de gros consommateurs de cannabis», explique-t-elle.

«C'est une tendance qui nous fait penser qu'il y a un lien avec une forte consommation de cette drogue et les complications cardiovasculaires (...) rares et graves, mais notre étude ne permet pas de l'établir» de façon irréfutable, poursuit-elle soulignant l'importance de poursuivre les recherches.

Selon le Dr Jouanjus, le nombre de personnes souffrant de problèmes cardiaques liés à la marijuana est très sous-estimé avec en France seulement 5% de ces cas signalés aux autorités médicales par les médecins.

1,2 million de fumeurs

En France, on estime à 1,2 million le nombre de fumeurs réguliers de cannabis qui consomment au plus neuf joints par mois, selon la chercheuse. Dans le monde, il y aurait 200 millions d'utilisateurs.

Le Dr Valentin Fuster, chef du service de cardiologie à l'hôpital Mount Sinai à New York s'est déclaré «préoccupé par les effets du cannabis» car il observe «un certain nombre de cas de problèmes cardiovasculaires chez des jeunes ne pouvant s'expliquer que par l'usage de la marijuana».

«L'étude française -à laquelle il n'a pas participé, ndlr- conforte la thèse selon laquelle le cannabis n'est pas sans danger pour le système cardiovasculaire», dit-il dans un courrier électronique à l'AFP. Mais ajoute-t-il, «je ne sais pas si la marijuana est plus ou moins risquée que le tabac mais une chose est sûre, ça affecte les jeunes».

Selon une petite étude publiée le 16 avril dans «Journal of Neuroscience», fumer régulièrement du cannabis serait responsable d'anomalies cérébrales chez les jeunes adultes, selon des scanners effectués sur le cerveau d'utilisateurs comparé à des non-fumeurs pendant trois mois.

Près de 12 millions d'Américains utilisaient de la marijuana en 2012. Vingt-et-un Etats américains ont légalisé l'usage médical du Cannabis et trois son utilisation pour le plaisir à partir de 21 ans, dont le Colorado.

(ats)

chico.

chico.

Le président uruguayen Jose Mujica a signé mardi la loi régulant tout la chaîne de production du cannabis sous autorité de l'Etat.

L'Uruguay était devenu en décembre le premier pays au monde à voter une loi de ce type, à l'initiative du président Jose Mujica, un ancien guérillero septuagénaire, afin de combattre le trafic de drogues.

Selon cette loi, les consommateurs de cannabis - âgés d'au moins 18 ans, résidents en Uruguay et inscrit sur un registre d'utilisateurs - pourront acheter 10 grammes de marijuana par semaine en Uruguay, vendue à moins d'un dollar le gramme.

Le gouvernement lancera un appel au privé pour accorder entre deux et six licences de production.

Le cannabis pourra être cultivé par des particuliers pour leur usage personnel ou acheté en pharmacie mais, dans ce cas, pas avant le mois de décembre, compte tenu du temps nécessaire à sa récolte.

Le prix public sera de 20 à 22 pesos le gramme (environ un dollar).

Josué

Josué
Administrateur

Cannabis, cocaïne, amphet'... Dans quels pays consomme-t-on le plus de drogues?
Publié par l'Express le Mardi 27 Mai 2014 à 11h04
Dans quel pays fume-t-on le plus de cannabis? Combien de Français ont déjà pris de la cocaïne? Le rapport de l'Observatoire national des drogues et toxicomanies paru ce mardi dresse un état des lieux de l'usage de drogues dans 30 pays. Tour d'Europe des stupéfiants en infographie
Le Royaume-Uni détient le record d'usage de drogues dures en Europe. Dans son rapport publié ce mardi, l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT) dresse la carte de l'usage du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne, des amphétamines et de l'ecstasy dans 30 pays d'Europe.

21,7 % des Européens ont déjà consommé du cannabis

Le cannabis, sous forme de résine ou d'herbe, est la drogue la plus répandue en Europe. Sa consommation globale "semble être stable, voire en baisse, surtout chez les plus jeunes", souligne le rapport l'OEDT.

21,7 % des adultes(1) habitant l'un des pays de l'Union européenne ont déjà consommé ou consomment du cannabis. La France tient le haut du tableau avec 32,1%, juste après le Danemark.

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4,2 % des Européens ont déjà consommé de la cocaïne

La cocaïne est le stimulant illicite le plus couramment utilisée en Europe, "bien que la majorité de ses consommateurs résident dans un nombre restreint de pays", constate l'OEDT. 14,1 millions d'adultes Européens, soit 4,2 % des 15-64 ans ont déjà pris cette drogue au moins une fois. Parmi eux, les Britanniques sont les plus gros consommateurs (9%) avant l'Espagne (8,8%) et l'Irlande (6,8%)

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samuel

samuel
Administrateur


RAPPORT SUR LA LÉGALISATION DES DROGUES DOUCES
Oui au cannabis, mais pas pour les mineurs
Par Marc Bretton | Mis à jour le 4.07.14
Le groupement interpartis remanie son projet de régularisation du marché du cannabis.

Rolin Wavre, délégué du PLR (à gauche), et Arnaud Moreillon, coordinateur du groupe interpartis et secrétaire général du Parti socialiste. (Photo: Pierre Abensur)
Comment régulariser le cannabis? Lancé en 2012, un groupe interpartis a élaboré un projet rendu public à la fin de 2013. Celui-ci pose les bases d’une distribution et d’une consommation contrôlées, car «il est évident que le système actuel fondé sur la répression a échoué», explique Arnaud Moreillon, coordinateur du groupe et secrétaire général du Parti socialiste (PS). Six mois plus tard, les délégués du PS, PLR, PDC et MCG, l’UDC ayant quitté le groupe d’origine, remanient leurs concepts sur la base des retours enregistrés, notamment auprès des partis, de professionnels de la sécurité et de la santé, ainsi que diverses villes suisses.Premier changement, les délégués ont décidé d’exclure les mineurs de toute distribution légale, le point le plus controversé du projet d’origine. «Nous espérons par là désamorcer les critiques, expose Rolin Wavre (PLR), mais nous sommes conscients aussi que ce choix évite de se poser la question de la consommation de cannabis par les mineurs, qui n’est pas négligeable.»

Modèle portugais

En ce qui concerne les jeunes toujours, le groupe propose d’activer le réseau associatif et professionnel afin de détecter les consommateurs problématiques. «C’est le modèle portugais. Dans ce pays, on a dépénalisé la consommation, qui a légèrement augmenté. Mais en parallèle, on a créé des commissions de dissuasion qui se sont attaquées à la consommation de stupéfiants chez les jeunes. Elles ont permis de la réduire de 50%.»En parallèle, le groupement s’est penché sur la production et la distribution de cannabis. Récusant un modèle de vente ou de production libre, il réclame la mise sur pied d’une production centralisée et contrôlée afin de garantir la qualité et la régularité en THC (molécule psychotrope contenue dans la plante) du cannabis.

Pas de coffee-shops

Enfin, la vente serait confiée à des associations agréées de consommateurs qui approvisionneraient à raison d’environ 10 grammes par jour les personnes résidant dans le canton. «Nous ne sommes pas convaincus par le système des coffee-shops à la néerlandaise, le risque d’appel d’air – pour des clients étrangers – est trop grand.» Le produit des ventes servirait à payer la production et le conditionnement. «Il n’est pas question de privilégier une solution mercantile, comme par exemple au Colorado», explique Rolin Wavre.La balle est désormais dans le camp politique. Concrètement, le groupement propose le lancement d’une étude de faisabilité en vue de préparer une régularisation temporaire de trois ans. L’étude devrait se pencher sur la forme juridique de la distribution et de la production, prendre en compte les aspects pratiques et élaborer les critères de choix des associations de consommateurs. Contactées, certaines villes suisses, dont Winterthour, Zurich, Bâle, Berne et Genève (lire ci-contre) sont intéressées. «Avec ce projet, nous espérons reprendre davantage le contrôle sur l’espace public occupé par les dealers, résume Arnaud Moreillon, lutter contre le marché noir et améliorer la santé publique.»

(Tribune de Genève)

samuel

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New York autorise le cannabis à des fins médicales
Mis à jour il y a 46 minutes
Le gouverneur de New York Andrew Cuomo a signé lundi une loi autorisant le cannabis à des fins médicales, faisant de son État le 23e à assouplir sa législation en la matière.

New York est devenu le 23e État américain à autoriser le cannabis à des fins médicales (Photo: AFP)
New York est devenu le 23 État américain à autoriser le cannabis à des fins médicales.

Cette loi encadre strictement cette distribution, par des praticiens certifiés, et uniquement à des personnes souffrant de graves maladies, notamment le cancer, le VIH (responsable du sida), la maladie de Lou Gehrig, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, les blessures de la moelle épinière, ou encore l'épilepsie.

Ces personnes devront préalablement avoir été acceptées dans le programme.

Seulement cinq entreprises seront autorisées à en faire pousser et à le distribuer dans l’État, dans 20 établissements maximum au total. La drogue ne pourra pas être fumée et les doses en seront strictement limitées, ne pouvant dépasser 30 jours de traitement.

«L’État de New York est fier d'avoir été dans son histoire en première ligne de nombreuses avancées médicales», a déclaré Andrew Cuomo en signant la loi. «Nous sommes là pour aider les gens, et s'il y a une avancée médicale, nous voulons que les New-Yorkais puissent en bénéficier», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.


Totalement légalisé dans le Colorado et à Washington

Longtemps opposé à un telle mesure, Andrew Cuomo, qui remet son mandat en jeu à l'automne, a salué une législation qui selon lui «offre le meilleur de ce que la marijuana médicale peut offrir, de la façon la plus contrôlée possible».

«C'est l'approche la plus intelligente mise en place jusqu'à présent par un État», a-t-il affirmé.

Au total, 23 États américains et la capitale fédérale Washington autorisent la marijuana médicale, avec plus ou moins de limites. Certains États permettent notamment aux malades de posséder quelques plants.

Deux États américains ont même complètement légalisé le cannabis, le Colorado et l’État de Washington.

chico.

chico.

L’OFSP de Berset dit non aux clubs de cannabis
Par Myriam Amara | Mis à jour à 13:56
Plusieurs villes, dont Genève, se battent pour un projet-pilote qui prévoit l’ouverture de clubs de cannabis. Problème: l’Office fédéral de la santé publique (OSFP) n’est pas d’accord.


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Des clubs de cannabis existent en Espagne et dans d’autres pays. (Photo: Keystone)
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Dix grammes: telle est, selon un projet-pilote, la quantité de cannabis que les membres de clubs spéciaux pourraient obtenir pour leur consommation personnelle, rappelle l’Aargauer Zeitung. La marchandise proviendrait exclusivement de cultures contrôlées par l’Etat. Les membres ne la fumeraient pas sur place, mais chez eux.
C’est ainsi que la Ville de Genève s’imagine la consommation future de marijuana en Suisse. Pour les autorités, les avantages sont évidents: moins de dealers signifierait une hausse du sentiment de sécurité au sein la population. Le fait de sortir le cannabis de l’illégalité permettrait également de soulager la police et la justice. Enfin la situation serait plus favorable pour les personnes qui souffrent d’addiction.
Genève est à la pointe de ce projet, avec plusieurs autres grandes villes helvétiques. Les vendeurs de drogue sont omniprésents dans la ville du bout du lac, ce qui explique pourquoi tous les partis politiques se sont dits pour, à l’exception notable de l’UDC. L'une des plus ferventes partisanes du projet est l’ex-conseillère fédérale socialiste Ruth Dreifuss.
Modèle espagnol
Les gouvernements de Bâle, Zurich et Berne s’intéressent au modèle genevois, qui est déjà en vigueur sous une forme similaire en Espagne et dans d’autres pays. Ils envoient régulièrement des commandants de police et des responsables de la santé à des réunions de travail pour discuter des obstacles tant juridiques que pratiques. La prochaine est prévue à fin septembre.
Ensemble toutes ces villes représentent près d'un million d’habitants, ce qui leur donne un poids politique certain. Toutefois le cheminement promet d’être compliqué: la loi fédérale sur les stupéfiants interdit purement et simplement la culture et la distribution de cannabis.
Seul l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est en mesure de délivrer des autorisations exceptionnelles pour la recherche, le développement de médicaments ou à des fins médicales.
«Des fins récréatives»
La question centrale pour les villes concernées est donc la suivante: lesdits clubs réunissent-ils les critères nécessaires pour obtenir une autorisation de l’OFSP?
Avant même que la question ne lui ait été officiellement posée de la part des autorités, la réponse de l’office est sans appel: «Nous sommes d’avis qu’un club de cannabis n’est pas compatible avec la loi sur les stupéfiants», écrit le département de la santé d’Alain Berset à la demande du journal argovien.
«La loi permet des exceptions à des fins médicales, poursuit l’OFSP. Les clubs n’entrent pas dans ce cadre: ce ne sont pas des malades qui s’y rendent, mais bien des adultes qui consomment du cannabis à des fins récréatives.»
Le refus de Berne risque bien dès lors de n’être qu’une formalité, conclut le journal.
(Tribune de Genève)

samuel

samuel
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La capitale américaine et l'Oregon légalisent le cannabis
Mis à jour à 09:43
Washington et l'Etat de l'Oregon ont dit oui à la légalisation du cannabis. Toute une série de référendums sur des sujets allant de l'avortement à la chasse à l'ours s'est tenue en marge des élections législatives de mi-mandat.

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A Washington, les adultes de 21 ans et plus sont désormais autorisés à posséder deux onces (soit 57 grammes) de cannabis et à cultiver six plants de marijuana. (Photo: Keystone)
En plus de voter pour le renouvellement du Congrès ou, dans certains Etats, d'élire un gouverneur, les Américains se sont prononcés dans de nombreux Etats sur des sujets graves comme le contrôle des armes à feu ou les OGM, ou sur d'autres, plus légers, comme les boissons sucrées.
Selon des résultats partiels, les électeurs de Washington DC ont approuvé à 65% contre 28% l'«Initiative 71» qui demande la légalisation du cannabis, et ceux de l'Oregon à 54% contre 46%. Ils vont rejoindre le Colorado et l'Etat de Washington qui ont déjà légalisé la marijuana à usage récréatif. Un vote similaire a eu lieu en Alaska mardi et le «oui» semblait l'emporter.
Changement de mentalités
«De plus en plus de gens se rendent compte qu'il est logique de préférer que la marijuana soit soumise à une réglementation qui soit imposée aux cartels de la drogue», a estimé Mike Elliott, l'un des plus ardents avocats de la légalisation dans le Colorado.
«C'est une journée magnifique pour arrêter la guerre de la drogue dans le District de Columbia (DC)», dont «la marijuana a été le moteur», a renchéri Malik Burnett, qui militait en faveur de l«'Initiative 71». Il ajoute que la capitale américaine affiche le taux d'arrestations lié au cannabis le plus élevé du pays. Des arrestations qui impliquent principalement des Afro-Américains.
«La défaite à Washington n'est pas surprenante mais elle est néanmoins décevante», a en revanche déploré Kevin Sabet, qui faisait campagne pour le «non». «La bataille n'est pas terminée, nous allons nous mobiliser pour que la marijuana ne soit pas commercialisée à DC», a-t-il assuré, faisant entendre que le parcours d'obstacles pour que le vote des électeurs se transforme en loi était loin d'être terminé.
Non en Floride et dans le Maine
En Floride, les électeurs ont en revanche rejeté une mesure visant l'autorisation de la marijuana à des fins médicales. Dans le Maine, une proposition de légalisation de cette substance à des fins récréatives a également été rejetée par 55% des voix contre 45%.
Il est toujours interdit selon la loi fédérale de consommer, vendre ou posséder du cannabis, mais 23 Etats américains l'ont déjà complètement ou partiellement dépénalisé.
Cinq Etats pour le salaire minimum
Sur un autre thème brûlant aux Etats-Unis, des référendums pour augmenter le salaire minimum, fixé actuellement à 7,25 dollars l'heure par l'Etat fédéral, ont reçu un vote favorable en Arkansas, en Alaska, dans l'Illinois, le Nebraska et le Dakota du Sud, selon des résultats préliminaires.
Les habitants du Colorado, du Dakota du Nord et du Tennessee se prononçaient, quant à eux, sur des mesures visant à restreindre le droit à l'avortement. Le Colorado a notamment rejeté une proposition cherchant à considérer le foetus comme une «personne».
Le droit de porter des armes à feu était au menu des électeurs en Alabama, dans le Missouri et dans l'Etat de Washington.
Huit circonscriptions se sont prononcées sur des propositions anti-«fracking» (fracturation hydraulique), une technologie qui permet d'extraire du gaz ou du pétrole de schiste de roches poreuses et accusée d'être très polluante. Plusieurs circonscriptions et Etats ont voté sur des mesures anti-OGM demandant notamment leur signalisation sur les produits alimentaires.
Taxe sur les boissons sucrées
Plus insolite, en Californie, une mesure a été proposée à San Francisco et à Berkeley pour imposer une taxe de 1% par centilitre pour les boissons sucrées.
Côté animaux, les électeurs du Maine ont dû se prononcer sur une proposition pour bannir les appâts pour la chasse aux ours bruns. Ceux du Michigan ont voté sur la mise en place de saisons pour la chasse au loup.
Enfin, dans la puritaine «Bible belt», les électeurs d'Arkansas ont voté pour dire s'ils sont pour l'autorisation de produire et vendre de l'alcool dans tout l'Etat où certaines zones «sèches» pratiquent encore la prohibition.
(ats)

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Fumeurs de cannabis plus poursuivis dans deux Etats
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samuel

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La famille de Bob Marley lance sa marque de cannabis
Mis à jour il y a 9 minutes
Les articles liés à la consommation de marijuana seront vendus dans les pays et Etats américains qui autorisent la substance. La marque s'appellera Marley Natural.

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«Bob Marley considérait l'herbe comme quelque chose de spirituel», a expliqué Cedella Marley, la fille du chanteur. (Photo: Eddie / monosnaps (via Flickr CC BY 2.0))
La famille de l'ancienne star du reggae Bob Marley et une société d'investissement de Seattle se sont associées pour lancer une marque de cannabis et de produits destinés à la consommation de marijuana. Les articles seront mis en vente dans les pays et les Etats américains ayant autorisé l'usage de cette drogue.
«L'herbe comme quelque chose de spirituel»
La marque, Marley Natural, proposera des graines d'une variété similaire à celle que le chanteur jamaïcain aurait consommée en Jamaïque, mais également de l'huile de cannabis et des produits sous forme d'infusion.
Cette initiative intervient deux semaines après le feu vert donné par référendum début novembre dans les Etats d'Oregon et d'Alaska à la création de magasins vendant du cannabis à l'instar de ce qui se fait au Colorado et dans l'Etat de Washington.
«Il (Bob Marley) considérait l'herbe comme quelque chose de spirituel, capable d'éveiller notre bien-être, d'approfondir notre réflexion, d'être en contact avec la nature et de libérer notre créativité», a expliqué Cedella Marley, la fille du chanteur.
Usage médical et vente libre
Les Pays-Bas autorisent la vente de cannabis dans des «coffee shop» tandis qu'Israël, le Canada et la moitié des Etats américains ont admis son usage médical. L'Uruguay a également légalisé sa consommation.
Bob Marley, créateur de tubes tels que «No Woman, No Cry», «I Shot The Sheriff» ou encore «Get Up, Stand Up», est décédé d'un cancer en 1981, à l'âge de 36 ans.
(ats)

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Le Valais dit non au «cannabis social club»
Mis à jour à 13:37
Le Grand Conseil n'a pas suivi le postulat d'autoriser des lieux pour fumer de l'herbe, à l'instar de Genève qui lance son projet d'endroits où la drogue peut être vendue.
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Face à cette levée de boucliers, la postulante n'a pu que constater que les esprits n'étaient pas encore mûrs pour cette proposition. (Photo: Keystone)
Le Valais ne suivra pas le projet pilote genevois de «cannabis social club». L'idée émise par un postulat de la gauche a provoqué une levée de boucliers unanimes dans toutes les autres travées du Grand Conseil.
«Autoriser une telle déviance est inadmissible»
La postulante Jennifer Näpfli (PS) demandait au Conseil d'Etat d'associer le Valais au projet pilote de Genève. Les «cannabis social clubs» sont des cercles autorisés à distribuer à leurs membres des quantités limitées de cannabis cultivé de manière professionnelle.
«Demander aux autorités d'autoriser une telle déviance est inadmissible», s'est exclamé Gilles Martin (PDC). Bruno Moulin (PDC) y voit un premier pas vers la légalisation. «Quel signal donnerait-on aux jeunes?»
Pour Sonia Tauss-Cornut (PLR) il n'est «pas concevable ni responsable d'accepter ce postulat». De l'avis de Kevin Follonier (UDC), «l'Etat deviendrait le partenaire commercial de réseaux criminels». Et Daniela Imhof-Jenelten (PDC) préfère laisser «les Genevois faire leur expérience» qui ne va pas améliorer la prévention, au contraire.
Face à cette levée de boucliers, la postulante n'a pu que constater que les esprits n'étaient pas encore mûrs pour cette proposition. Elle a décidé de la retirer.
(ats)

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samuel

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Trois Français ont fait le pari d'investir le marché «thérapeutique» de la cigarette électronique. Selon eux, il n'y a rien d'illégal, car la plante a été vidée de son principe actif «euphorisant».

La cigarette électronique a fait des émules. À partir de mardi, des vapoteuses à base de cannabis seront proposées en France à travers la marque KanaVape. Destinées à un «usage thérapeutique» selon les responsables, ces cigarettes d'un nouveau genre sont censées soulager les patients éprouvés par la maladie. L'un des fondateurs, Antonin Cohen, précise que son produit ne permet aucunement de «se défoncer». Le Figaro a cherché à en savoir plus.
De quoi se compose le KanaVape?

D'une molécule canabidiole appelée CBD. La plante de cannabis à une forte teneur en CBD qui agit dans l'organisme comme un anti-douleur et un anxiolytique. Son principe actif a donc un caractère dit thérapeutique. La loi ne prohibe pas son emploi. En revanche, le produit ne contient pas de Tétrahydrocannabinol (THC), qui entre également dans la composition du cannabis dans un taux élevé. Cette molécule influe sur l'activité cérébrale et génère des réactions d'ordre psychotropes (paranoïa, béatitude, troubles du comportement...). Toute la subtilité du KanaVape repose sur cet aspect. Il n'y a aucun effet euphorisant.
Comment extraire «la bonne particule» de la plante de cannabis?

L'extraction se fait à froid car «plus qualitative» selon les fondateurs. Leur ingénieur agronome a recours à la technique du CO2 hyper-critique (forte pression appliquée au-delà de la température critique de la matière). Le procédé est commun à l'industrie cosmétique et pharmaceutique. Par la suite, «nous obtenons une huile de chanvre qui contient du CBD», explique l'un des co-dirigeants. L'étape suivante est de formater la substance produite pour l'insérer dans des cartouches à vaporisation.
Quel approvisionnement pour quelle commercialisation?

L'entreprise s'approvisionne à Marseille, en Espagne et en République Tchèque. En France, les plants de chanvre se cultivent légalement sous une forme «agricole» afin d'en retirer des fibres et des graines. Plusieurs industries en font usage (papeterie, biocarburant, textile, médicament...). KanaVape va déployer sa vapoteuse au cannabis via une boutique en ligne. Pour l'heure, ils n'ont pas encore signé de contrats de distribution avec les boutiques physiques de cigarettes électroniques. Ils précisent avoir «rencontré beaucoup de personnes prêtes à la commercialiser».
La démarche est-elle vraiment légale?

La société se dit prête à faire face «aux controverses». Elle confie avoir consulté un cabinet juridique sur la plausibilité d'une telle démarche dans l'hexagone: «On est dans une situation où il n'y a pas vraiment de cadre juridique (...) on utilise une molécule inoffensive». Une conclusion qui n'est pas partagée par un cabinet d'avocats traitant d'affaires liées au cannabis. Une spécialiste annonce que «les dirigeants se heurteront à la loi» qui proscrit toute consommation sous quelque forme que ce soit. Ajoutant que la vapoteuse qui se dit à destination de «patients», pourra être accessible à tous en raison de sa commercialisation sur internet.

Les instigateurs ont conscience de s'exposer. Ils viennent récemment d'évoquer le risque sur leurs «carrières professionnelles», ainsi ils espèrent fédérer des «soutiens».

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Enfin une dédiabolisation du cannabis en France (qui dans la plus part des pays Européens l'ont déjà dépénalisé depuis un bout de temps) et puis pour les plus coriasses, qu'on se le dise, ce chanvre thérapeutique et bien moins pire que les effets que peuvent avoir l'alcool.

samuel

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Cannabis légalisé: le Colorado poursuivi par des États voisins
Mis à jour à 09:44
L'Oklahoma et le Nebraska ont porté plainte jeudi contre le Colorado devant la Cour suprême des États-Unis.
1 Commentaire
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Le fait que le Colorado ait légalisé le cannabis déplaît fortement au Nebraska et à l'Oklahoma (Photo: AFP)
L'Oklahoma et le Nebraska estiment que la légalisation du cannabis dans le Colorado qui les jouxte leur nuit. Selon eux, «le Colorado a ouvert une faille dangereuse dans le système de contrôle fédéral des drogues» établi par le Congrès.

«Grâce à cette faille, la marijuana entre dans les États voisins, nuisant à (leurs) propres interdictions concernant cette substance, ce qui se ressent sur leur trésorerie et met leur système de justice criminelle sous tension». La plainte longue de 83 pages est reproduite par le quotidien «Denver Post».
Le Colorado, dans l'ouest des États-Unis, a été en janvier dernier le premier Etat américain à légaliser la marijuana à usage récréatif, où elle était déjà autorisée pour usage médical. L’État de Washington (nord-ouest) lui a emboîté le pas quelques mois plus tard, tandis que le mois dernier les électeurs de la capitale fédérale américaine, Washington D.C. (est), se sont montrés, eux aussi, favorables à sa légalisation lors d'un référendum.
Guère surprenant
«Étant donné que des États voisins avaient exprimé leurs préoccupations sur le fait que de la marijuana cultivée au Colorado parvienne sur leur territoire, nous ne sommes pas totalement surpris par ces poursuites», a indiqué le procureur du Colorado John Suthers.
«Il semble toutefois que la principale doléance des plaignants soit la non-application des lois fédérales sur la marijuana et non le choix exprimé par les électeurs du Colorado», a-t-il nuancé.
Mason Tvert, du groupe pro-légalisation du cannabis Marijuana Policy Project, a pour sa part jugé la plainte «sans fondement». «Ces types sont du mauvais côté de l'Histoire. On se souviendra d'eux comme de ceux qui voulaient maintenir l'interdiction de l'alcool après la fin de la prohibition», a-t-il mentionné.
(ats)



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samuel

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[size=30]Etat à légaliser le cannabis[/size]
Par LEXPRESS.fr, publié le 24/02/2015 à  18:33

Après le Colorado et l'Etat de Washington, l'Alaska a légalisé l'usage récréatif de la marijuana. Mais la consommation de cannabis doit s'effectuer dans un cadre privé. 

Josué

Josué
Administrateur

Légalisation du cannabis: pour les jeunes, «cela va remplir les caisses de l’État»
Alors que Jean-Marie Le Guen a relancé le débat sur la légalisation du cannabis, les jeunes, population la plus touchée par la consommation, ont des avis assez tranchés mais partagés.
«La prohibition du cannabis en France mérite d’être discutée». Cette phrase signée Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, a été lancée lundi lors du passage de l’homme politique sur BFMTV. Il n’en fallait pas plus pour que la sphère médiatique s’embrase. Réelle proposition? Tour de passe-passe? Que son propos soit sincère ou non, il relance malgré tout le débat. Les jeunes -population la plus touchée par la consommation de cannabis- réagissent tout particulièrement depuis ce matin et leurs avis, aussi tranchés qu’ils soient, sont plutôt partagés.
«Ça ne changera ni le nombre de consommateurs, ni le nombre de maladies engendrées»
«Ça ne changera ni le nombre de consommateurs, ni le nombre de maladies engendrées etc...» explique Enzo. Lors du lancement de notre sondage sur la légalisation du cannabis ce matin, le jeune homme, étudiant en tourisme à Angers, semble contre l’idée d’une légalisation. Néanmoins, il tempère son propos, en y ajoutant une certaine conception du pragmatisme. «La seule différence est que les bénéfices iront à l’État au lieu d’aller chez les dealers, ce qui n’est pas plus mal».

Comme si l’on ne pouvait rien y faire, comme si la situation était inextricable, certains jeunes semblent assimiler que la consommation de cannabis est un fait, et que ce n’est pas une loi qui changera les choses. «Moi je pense que ça peut être une bonne idée, même si je reste encore sceptique en tant que non fumeuse ou non consommatrice. D’un, cela n’augmentera pas la consommation qui a déjà un taux conséquent, et de deux cela permettra de remplir les caisses de l’État» témoigne Barbara, étudiante en Master 1 droit privé et sciences criminelles.

L’aspect économique rentre inévitablement en compte... même lorsque l’on parle de drogue
Réduire la dette de l’État, diminuer les revenus des dealers, l’aspect économique rentre inévitablement en compte, même lorsque l’on parle de drogue. Certains comme Mélissa, n’hésitent pas à prendre en exemple le modèle économique de la côte ouest américaine concernant le cannabis. «Au Colorado, ils ont récolté tellement de taxes depuis que c’est légal qu’ils ont dû en reverser une partie aux habitants».

D’autres, comme Max, sont beaucoup plus cartésiens et se demandent si le gouvernement ne prend pas le problème à l’envers. «Par définition, le cannabis est une drogue, donc un produit qui même à faible dose est mauvais pour l’organisme. Pour se faire de l’argent, le gouvernement faciliterait donc l’accès à ce produit, alors que la France compte déjà 13,5 millions de fumeurs réguliers dont la moitié claquera d’un cancer du poumon et 4 millions d’alcooliques suivis?».

«Légaliser le cannabis ne fera pas bouger la délinquance»
Alexis est contre également et met avant la fragilité psychologique des fumeurs comme arme des dealers. «Légaliser le cannabis ne fera pas bouger la délinquance, cela va même indirectement poser d’autres problèmes de santé publique! En le légalisant, les plus naïfs d’entre nous se tourneront vers des produits encore plus dangereux pour échapper à leurs complexes ou problèmes existentiels. Les dealers n’attendent que ça pour sortir de nouveaux produits».

Un soutien plutôt inattendu: celui de certains non-fumeurs
Plus étonnant, la légalisation du cannabis compte un soutien plutôt inattendu: celui de certains non-fumeurs. Ben, étudiant à l’université de Franche-Comté, est l’un d’entre eux. «Je suis non-fumeur, et pour la légalisation du cannabis! Hausse de la qualité, baisse des dangers pour les consommateurs et meilleure prise en charge des addicts car ils seront moins stigmatisés». Ivan, étudiant à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée est du même avis. «Non fumeur, mais je ne suis pas contre. Le cannabis est responsable de moins de morts que l’alcool et il rend moins agressif». Si la question de la légalisation du cannabis paraît encore loin d’être une priorité pour les politiques français, elle aura au moins eu le mérite de faire réagir une population en première ligne.
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/legalisation-du-cannabis-pour-les-jeunes-cela-va-remplir-les-caisses-de-l-etat-19963/

Josué

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Administrateur

Le Canada ouvre la voie à la légalisation du cannabis
Promesse de campagne de Justin Trudeau, la consommation et la possession de cette drogue à des fins récréatives pourraient être autorisées à partir du 1er juillet.

LE MONDE | 14.04.2017 à 06h40 • Mis à jour le 14.04.2017 à 09h10 |
Par Anne Pélouas (Montréal, correspondance)
Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (28)Tweeter
En campagne électorale, Justin Trudeau avait promis d’empêcher le cannabis de « tomber entre les mains des enfants et les profits entre celles des criminels » en autorisant et réglementant sa consommation. Après des mois de consultations, le premier ministre canadien a déposé jeudi 13 avril un projet de loi qui légalisera l’usage du cannabis à partir du 1er juillet et encadrera strictement la production et la vente de cette drogue.

Mais de nombreuses questions restent en suspens quant à l’application d’une loi qui suscite réactions et inquiétudes dans le milieu de la santé et dans les provinces et territoires qui en seront en bonne partie chargés. Le projet est « vague », plein d’incertitudes et ne prévoit aucun transfert fédéral aux autres niveaux de gouvernements, dénonce ainsi la ministre québécoise de la santé publique, Lucie Charlebois.

Lire aussi : Le Canada, futur modèle du commerce de cannabis ?

Possession de 30 grammes autorisée

Mais pour Ottawa, il est urgent de changer d’approche. Près d’un tiers des Canadiens et plus d’un cinquième des jeunes consommeraient du cannabis en s’approvisionnant sur le marché noir. « La loi actuelle est un échec », estime le ministre de la sécurité publique, Ralph Goodale, ajoutant que la police dépense chaque année « 2 à 3 milliards de dollars pour combattre cette consommation », alors que les narcotrafiquants empochent 7 à 8 milliards dans le trafic.

Après avoir permis en 2014 à une poignée de producteurs privés agréés d’offrir du cannabis sur prescription médicale, Ottawa veut désormais « autoriser sans promouvoir » la marijuana à usage récréatif, suivant l’exemple de l’Uruguay et de plusieurs États américains comme le Colorado, l’Etat de Washington ou bien encore la Californie. La ministre de la santé, Jane Philpott, souhaite « sortir le crime organisé du marché, protéger la jeunesse et la santé des Canadiens » en encadrant strictement la production de cannabis.

Le projet de loi légalise donc l’achat de cannabis produit sous licence, la culture de quatre plants pour usage personnel et la possession de 30 grammes pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Ottawa a fait fi de la recommandation de l’Association médicale canadienne, qui plaidait pour un âge limite fixé à 21 ans, et de celle des psychiatres favorables à le porter à 25 ans ; l’usage du cannabis a selon eux des effets néfastes sur le système neurologique des plus jeunes. Les provinces et territoires pourront eux augmenter l’âge minimal.

La première ministre de l’Alberta Rachel Notley a d’ores et déjà indiqué qu’elle consulterait la population sur la mise en œuvre du projet, âge minimal compris. La restriction d’accès aux mineurs s’accompagnera de sanctions plus graves contre ceux qui leur en vendront. La vente de même que l’utilisation de jeunes comme revendeurs seront passibles d’une peine maximale de quatorze ans de prison.

Normes de qualité strictes

Au chapitre de la santé publique, le but est surtout d’éliminer les effets nocifs du cannabis illégal. Le gouvernement fédéral réglementera la production, en la confiant à des entreprises agréées, avec des normes de qualité strictes. Mais tout cela prendra du temps, même si les producteurs actuels de cannabis se préparent depuis des mois à profiter de ce lucratif marché, évalué à 22,6 milliards de dollars canadiens (16,1 milliards d’euros) par le cabinet de consultants Deloitte.

Autre enjeu de taille : le prix et les taxes sur les ventes de cannabis. Sur le marché noir, il vaut 10 dollars le gramme. Pour casser ce marché, le cannabis légal devra être « compétitif » mais, dans ce cas, les différents paliers de gouvernements ne devront pas être trop gourmands en taxes. Selon l’Institut CD Howe, à 10 dollars le gramme, ils récolteraient 675 millions de dollars dès 2018. La banque CIBC évoque pour sa part des chiffres de 3 à 10 milliards de dollars par an.

Le projet de loi ne dit mot du futur modèle de distribution qui relèvera des provinces et territoires. La création de monopoles publics de vente et distribution est sur la table pour empêcher les organisations criminelles de s’immiscer dans le marché, mais la colère gronde du côté d’organismes à but non lucratif, qui aimeraient en avoir leur part.

Reste enfin « l’enjeu de sécurité routière » qu’est, pour la ministre de la Justice, Jody Wilson- Raybould, la conduite après avoir consommé du cannabis. Les scientifiques ne s’entendent pas sur le degré de concentration de THC – le tétrahydrocannabinol, principe actif du cannabis – dans le sang, qui serait dangereux. Ottawa a choisi de rendre illégale la conduite dans les deux heures après avoir consommé du cannabis et instaure un test de dépistage par la salive que les policiers pourraient utiliser avant de réclamer un échantillon sanguin.

Anne Pélouas (Montréal, correspondance)
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/04/14/le-canada-ouvre-la-voie-a-la-legalisation-du-cannabis_5111086_3222.html

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Alors que le Canada va légaliser le cannabis, huit Etats américains ont déjà légalisé sa consommation, générant de nouvelles retombées économiques.

Fidèle à ses promesses de campagne, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a présenté mi-avril un projet de loi visant à légaliser l'usage récréatif de la marijuana. Un seul pays au monde avait osé sauter le pas jusqu'alors : l'Uruguay. Aux Etats-Unis, le cannabis est prohibé mais les 50 Etats du pays ont le pouvoir d'outrepasser la loi nationale et de légaliser sa consommation. C'est ce qu'ont déjà fait huit d'entre eux : le Colorado, l'Etat de Washington, l'Oregon, la Californie, le Nevada, le Massachusetts, le Maine, l'Alaska, auxquels s'ajoute la capitale du pays, Washington D. C.

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Le Canada va devenir le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis
Dans le Colorado - le premier Etat à avoir ouvert la voie -, les retours d'expérience sont loin des scénarios alarmistes que faisaient circuler les détracteurs de la loi à l'époque de son adoption, en 2012. La part des consommateurs parmi les collégiens et lycéens n'a augmenté que d'un petit point de pourcentage et reste inférieure à la moyenne nationale (21,2 %, contre 21,7 %), selon un sondage mené récemment par les autorités locales. La consommation semble avoir plus augmenté chez les adultes : ceux de 18 à 25 ans seraient désormais 31 % à consommer du cannabis, contre 27 % avant l'adoption de la loi. Chez les plus de 26 ans, la part des consommateurs serait passée de 7,5 % à 12,5 %. Impossible toutefois de dire si les habitudes ont réellement changé ou si la légalisation encourage les habitants du Colorado à davantage dire la vérité.

Conséquences inattendues

La légalisation a en tout cas permis l'émergence d'une vraie industrie. Le cannabis a généré 1,3 milliard de revenus dans le Colorado l'an dernier. Le gouvernement local en a tiré 200 millions de recettes fiscales, allouées depuis à plusieurs causes d'intérêt général (éducation, santé, etc...).

Le cannabis draine aussi une nouvelle catégorie de touristes. Les hôtels du Colorado, qui voient défiler les skieurs et amateurs de nature depuis des décennies, se retrouvent ainsi assaillis par une nouvelle population, plus jeune et plus festive. Les étudiants, qui avaient l'habitude de rejoindre la Floride ou Cancun, au Mexique, pour fêter les vacances de « Spring Break » se sont ainsi massivement déportés vers le Colorado, Au total, ce sont plus de 16 millions de touristes qui se sont rendus dans cet Etat en 2015, soit 1 million de plus que l'année précédente.

La légalisation ne se fait toutefois pas sans heurts : le cannabis s'est développé sous des formes alimentaires (gâteaux, bonbons, chocolats, jus, etc.) aussi dangereuses que tentantes pour les bébés et enfants. Conséquence : les empoissonnements juvéniles dans le Colorado ont plus que doublé depuis 2014 (+150 %), selon le journal pédiatrique « JAMA Pediatrics ». La culture du cannabis a eu d'autres conséquences inattendues : les habitants de la petite ville d'Hugo ont ainsi dû cesser de consommer l'eau du robinet, qui présentait une concentration importante de THC - la substance active de la marijuana.


En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/cons

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En 2018 c'est le Canada qui sera légal pour la Marijuanas...

papy

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Patrice1633 a écrit:En 2018 c'est le Canada qui sera légal pour la Marijuanas...
Il fait comme sont grand voisin américain ; il rentre dans le rang.

Josué

Josué
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Ce mardi, l'Uruguay ouvre son registre des consommateurs de cannabis
Cette loi unique au monde avait suscité un fort intérêt médiatique international lors de son approbation. Photo illustration AFP
Cette loi unique au monde avait suscité un fort intérêt médiatique international lors de son approbation. Photo illustration AFP

L'Uruguay est le premier pays au monde à autoriser la vente de cannabis pour un usage récréatif.

En juillet, l'Uruguay vendra en pharmacies du cannabis produit sous contrôle de l’État. C'est le premier pays du monde à vendre cette drogue douce pour un usage récréatif.

Ce mardi, le pays ouvre son registre des consommateurs. C’est sur ce registre que les Uruguayens et étrangers titulaires d’une carte de résident permanent devront s’inscrire, s’ils souhaitent s’acheter du cannabis par ce biais.

Maximum 10 grammes par semaine
La drogue douce sera commercialisée au prix de 1,30 dollar le gramme, chaque consommateur pouvant en acheter au maximum 10 grammes par semaine.

La drogue sera commercialisée en sachets de 5 et 10 grammes, au plus tard au mois de juillet.

Déjà 400 kilos en stock
L’Uruguay dispose pour l’instant de 400 kilos de cannabis, produits par deux entreprises privées sous contrôle de l’Etat.

Par AFP | Publié le 02/05/2017 à 06:39

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]VIDEO. Le Canada légalise le cannabis pour couper l'herbe sous le pied des trafiquants[/size]

CANADA C'est le deuxième Etat de la planète à autoriser la marijuana récréative, après l'Uruguay en 2013...

M.C. avec AFP
 
Publié le 17/10/18 à 06h36 — Mis à jour le 17/10/18 à 06h37



L ´Uruguay légalise le cannabis. 310x190_detaillant-cannabis-nouveau-brunswick-canada-16-octobre-2018
Un détaillant de cannabis au Nouveau-Brunswick (est du Canada), le 16 octobre 2018. — Stephen MacGillivray/AP/SIPA
Le « pot » s’achète désormais en magasin. Après quasiment un siècle de prohibition, le Canada est devenu mercredi le premier pays du G20 à légaliser le cannabis récréatif, une réforme historique attendue à travers le pays tant par les consommateurs de cette drogue douce que par les marchés boursiers, euphoriques.


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Dès minuit locales (4h30 mercredi matin, heure française) à Saint-Jean-de-Terre-Neuve(est), des dizaines de personnes ayant bravé le froid pendant plusieurs heures ont acheté les premiers grammes de cannabis « légal » dans une boutique de l’enseigne Tweed, brièvement ouverte dès minuit pour marquer l’occasion.


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Voir l'image sur Twitter
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L ´Uruguay légalise le cannabis. Z6VTM3WP_normal

Agence France-Presse

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Josué

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Canada : l'engouement pour le cannabis fait craindre un risque de pénurie
Par   Journaliste Figaro Le figaro.fr  AFP agence   Mis à jour le 19/10/2018 à 10:45
Canada : l'engouement pour le cannabis fait craindre un risque de pénurie
Un jeune homme vient d'acheter son cannabis à Quebec City. ALICE CHICHE/AFP

De longues files d'attente se sont de nouveau formées jeudi devant les boutiques de cannabis au Canada, déjà prises d'assaut mercredi au premier jour de la légalisation historique de cette drogue douce. Un début de pénurie pointe dans certaines provinces.

Ruée vers l'or vert. La première journée de légalisation du cannabis, mercredi, a été saluée par des milliers d'amateurs qui ont patienté pendant des heures, de l'Atlantique au Pacifique, pour pouvoir acheter leur premier paquet de marijuana «légale». Comme René Sylvain, 63 ans, plusieurs consommateurs de cannabis avaient déjà tenté leur chance mercredi, mais n'avaient finalement pas pu accéder aux magasins de la Société québécoise du cannabis (SQDC) malgré plusieurs heures d'attente. «Je suis arrivé à 15h, j'ai attendu cinq heures et à 21h ils ont fermé les portes, et le monde était en beau maudit (en colère, NDLR)», témoigne pour l'AFP ce retraité.

Josué

Josué
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[size=33]Marlboro prend 45 % d'un acteur canadien du cannabis[/size]

  • Par  Valérie Collet 

Le cigarettier Altria vient de prendre une participation de 45 % dans Cronos. Ce qui devrait permettre à Altria de participer au secteur émergent du cannabis, au niveau mondial.
Le cigarettier Altria, qui produit les Marlboro et les Philip Morris aux États-Unis, se diversifie dans le cannabis. Le groupe vient de prendre une participation de 45 % dans le canadien Cronos pour 1,8 milliard de dollars. Son PDG Howard Willard se félicite de l'opération qui «représente une nouvelle opportunité de croissance excitante pour Altria». Elle permettra à Altria de participer au «secteur émergent du cannabis au niveau mondial» qui «devrait connaître une croissance rapide au cours de la prochaine décennie».
Cronos n'a pas d'activité aux États-Unis, où le cannabis est illégal au niveau fédéral. «Mais grâce à Cronos, Altria est mieux placé si le cannabis devient autorisé par l'État», précise le groupe américain, fragilisé par la baisse du marché des cigarettes, tout comme son homologue Philip Morris International (PMI), qui commercialise ses marques dans le reste du monde. Les deux groupes sont aussi handicapés par le retard au décollage d'iQos, le système de tabac à chauffer (moins nocif) inventé par PMI.

Altria ne compte pas s'arrêter au cannabis


Cronos, basé à Toronto, comprend toutes les activités liées à la marijuana: sa filiale OGBC la cultive en Colombie-Britannique. Une autre filiale, Peace Naturals, fait pousser le cannabis et produit de l'huile. Présent sur cinq continents, Cronos exploite deux licences, dont la première non médicale accordée par les autorités sanitaires canadiennes. Peace Naturals est dédiée à l'usage médical tandis que COVE et Spinach sont consacrées à l'usage récréatif des adultes.
«Cronos Group est engagé à devenir un acteur leader dans cette industrie, qui puisse transformer la perception du cannabis et qui élève, responsable, l'expérience du consommateur», affirment les deux entreprises. Altria ne compte pas s'arrêter au cannabis. Selon le Wall Street Journal, le cigarettier est en discussion pour prendre une participation dans Juul Labs, leader américain de l'e-cigarette, qui vient de se lancer en France.

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Oui effectivement la Marijuanna est légal maintenant dans le Canada en entier, mais réglementer comme la boisson donc ne pas arriver au travail sous l'effet de la drogue .
Mais bon y en avait avant qui arrivait ben geler et il y en a encore bien entendu.

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Cigarettiers et magnats de l'alcool se ruent sur le cannabis
Par Emmanuel Botta,publié le 12/01/2019 à 14:38 , mis à jour à 16:34

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L ´Uruguay légalise le cannabis. Un-employe-s-occupe-de-plants-de-cannabis-a-des-fins-medicales-le-5-decembre-2016-a-smiths-falls-au-canada_6115432
Un employé s'occupe de plants de cannabis, à Smiths Falls au Canada.
 
afp.com/Lars Hagberg


Bière, tabac, soda... De plus en plus de grandes entreprises investissent dans des producteurs de cannabis récréatif.


Si on ne peut pas encore parler de ruée vers l'or, difficile de ne pas y voir une véritable lame de fond. Depuis l'été dernier, il ne se passe pas un mois sans qu'un nouveau géant ne se convertisse au cannabis dit récréatif (par opposition avec le médical). C'est l'américain Constellation Brands, propriétaire de la bière Corona, qui a tiré le premier en déboursant 3,5 milliards d'euros pour s'adjuger 38% de Canopy Growth, un producteur canadien de cannabis médical. Coca-Cola l'a suivi de peu en annonçant discuter avec le groupe canadien Aurora Cannabis, puis ce fut au tour du géant de la bière AB Inbev (Budweiser, Stella Artois...) de dévoiler son partenariat avec Tilray, la star canadienne du cannabis.  
Le dernier en date, le groupe Altria -propriétaire de Marlboro- a mis 1,5 milliard d'euros sur la table pour s'adjuger 45% de Cronos, autre producteur du pays de l'érable. Sans parler de l'intérêt affiché à l'automne par notre Pernod Ricard national pour la petite plante. "Toutes les grandes entreprises ont des task force qui réfléchissent depuis longtemps sur le sujet, mais c'est Constellation Brands qui les a obligés à sortir du bois", explique Xavier Mesnard, associé du cabinet de conseil AT Kearney. 


Un marché à 132 milliards en 2030


Personne n'a en effet envie de se faire distancer, alors que le marché du cannabis s'annonce des plus florissants. "Nous avons réalisé une vaste étude établissant qu'en 2030 le seul secteur du cannabis récréatif pèsera 132 milliards d'euros", souligne Xavier Mesnard. Alcool, tabac, boisson, épicerie sucrée, soins de beauté et de bien-être, et même alimentation pour les animaux de compagnie -pour apaiser nos amis à quatre pattes- la plante originaire d'Asie devrait s'enraciner en profondeur dans les rayons de nos supermarchés, selon l'étude d'AT Kearney. Et les premiers produits de grande consommation pourraient arriver dès cette année, a déclaré Bruce Linton, le patron du producteur canadien Canopy Growth. 
Enfin, dans les pays qui ont signé la légalisation de la "weed", comme on l'appelle familièrement. Alors qu'une trentaine de pays autorisent déjà l'usage du cannabis thérapeutique, seuls les Pays Bas, huit états américains, l'Uruguay, et le Canada -depuis cet automne- ont rendu légal son usage ludique. Cela étant, de plus en plus de pays songent sérieusement à passer le pas. Le débat est ainsi ouvert en Espagne, et le Luxembourg devrait annoncer la légalisation de l'usage et de la production dans les prochains mois. Quant à la Grèce, elle a octroyé ses premières licences de production.  

Alcooliers et cigarettiers en pôle position



Assez logiquement, on retrouve des alcooliers et un cigarettier dans le peloton de tête. "Leur job, c'est de vendre des produits psychotropes sur des marchés réglementés, or la réglementation est en train de s'ouvrir à un autre psychotrope, l'évolution est tout à fait cohérente", analyse Christian Ben Lakhdar, économiste, maître de conférence à l'Université Lille 2. Pour les fabricants de tabac, la diversification est non seulement cohérente mais également salutaire pour leurs finances. Sous l'effet des taxes toujours plus élevées, conjuguées aux campagnes massives de prévention, le nombre de fumeurs ne cesse en effet de reculer. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le pourcentage d'adeptes de la cibiche sur la planète est ainsi passé de 25% en 2005 à 20% en 2015. En France, rien que sur l'année 2018, il s'est vendu 9,3% de cigarettes en moins par rapport à 2017. 
Alors les fabricants de tabacs ont un besoin vital de défricher de nouveaux territoires. Après avoir investi dans la cigarette électronique qui leur taille des croupières, puis plus récemment dans le tabac chauffé (Iquos de Philip Morris, ou encore le Glo de British American Tobacco), censé être moins nocif, tous lorgnent désormais avec avidité la poussée du cannabis. Pour ce qui est des alcooliers, la logique est un peu différente : ces derniers semblent surtout investir dans la petite plante par crainte de se faire cannibaliser. De fait, une étude récente montre une baisse de la consommation d'alcool de l'ordre de 15% en dix ans dans les états américains qui ont légalisé le "pétard". 

Des armées de lobbyistes au service de la légalisation

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