Il est vrai que la Loi mosaïque était d’origine divine. Toutefois, elle était désormais accomplie en Christ Jésus, “ la réalité ” vers laquelle ses ombres dirigeaient l’attention, et elle était par conséquent périmée (Col 2:13-17). En outre, le tabernacle (comme plus tard le temple) était de construction humaine, et à ce titre “ ‘ [...] mondain ’ c’est-à-dire de ce monde ” (gr. : kosmikon ; Hé 9:1, Les épîtres et l’Apocalypse, par L. Bonnet, 1855, note), autrement dit du domaine humain et non céleste ou spirituel, et les exigences qui en découlaient étaient “ des exigences légales se rapportant à la chair et elles furent imposées jusqu’au temps fixé pour remettre les choses en ordre ”. Jésus Christ était à présent entré dans “ la tente plus grande et plus parfaite, non faite par des mains, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création ”, dans le ciel même (Hé 9:8-14, 23, 24). Il avait personnellement dit à une Samaritaine que le temps venait où le temple de Jérusalem ne serait plus essentiel au vrai culte, mais que les vrais adorateurs ‘ adoreraient le Père avec l’esprit et la vérité ’. (Jn 4:21-24.) Ainsi, les choses qui n’étaient que des “ représentations typiques ” (Hé 9:23) du domaine humain figurant les choses plus grandes de nature céleste n’avaient plus de raison d’être à partir de la mort, de la résurrection et de l’ascension de Christ Jésus.
Les chrétiens de Galatie et de Colosses pouvaient donc adorer Dieu selon la voie supérieure qui avait Christ Jésus pour fondement. C’est lui — et non des humains avec leurs principes et leurs enseignements, ni même les “ exigences légales se rapportant à la chair ” qui se trouvaient dans l’alliance de la Loi — qu’il fallait reconnaître comme la norme établie, comme le moyen de mesurer la véracité de tout enseignement ou de tout mode de vie (Col 2:9). Les chrétiens ne devaient pas ressembler à des enfants en se plaçant de leur plein gré sous ce qui était comparé à un pédagogue, à un précepteur, à savoir la Loi mosaïque (Ga 3:23-26) ; ils devaient plutôt avoir avec Dieu des relations qui soient celles qu’un fils adulte entretient avec son père. La loi était élémentaire, ‘ l’a b c de la religion ’, comparée aux enseignements chrétiens (Kritisch exegetisches Handbuch über die Briefe Pauli an die Philipper, Kolosser und an Philemon, par H. Meyer, 1874, p. 311). Étant engendrés [suite page 337] [suite de la page 320] pour la vie céleste, les chrétiens oints étaient pour ainsi dire morts et avaient été attachés sur un poteau pour ce qui est du kosmos, le domaine humain, dans lequel des prescriptions telles que la circoncision avaient été en vigueur ; ils étaient devenus “ une nouvelle création ”. (2Co 5:17 ; Col 2:11, 12, 20-23 ; voir aussi Ga 6:12-15 ; Jn 8:23.) Ils savaient que le Royaume de Jésus n’était pas d’origine humaine (Jn 18:36). Ils ne devaient en aucun cas retourner aux “ faibles et misérables choses élémentaires ” du domaine humain (Ga 4:9), ce qui serait revenu à se laisser égarer, à abandonner “ la richesse de la pleine certitude de leur intelligence ” ainsi que la “ connaissance exacte du saint secret de Dieu, c’est-à-dire Christ ”, en qui sont cachés “ tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ”. — Col 2:1-4.
Les chrétiens de Galatie et de Colosses pouvaient donc adorer Dieu selon la voie supérieure qui avait Christ Jésus pour fondement. C’est lui — et non des humains avec leurs principes et leurs enseignements, ni même les “ exigences légales se rapportant à la chair ” qui se trouvaient dans l’alliance de la Loi — qu’il fallait reconnaître comme la norme établie, comme le moyen de mesurer la véracité de tout enseignement ou de tout mode de vie (Col 2:9). Les chrétiens ne devaient pas ressembler à des enfants en se plaçant de leur plein gré sous ce qui était comparé à un pédagogue, à un précepteur, à savoir la Loi mosaïque (Ga 3:23-26) ; ils devaient plutôt avoir avec Dieu des relations qui soient celles qu’un fils adulte entretient avec son père. La loi était élémentaire, ‘ l’a b c de la religion ’, comparée aux enseignements chrétiens (Kritisch exegetisches Handbuch über die Briefe Pauli an die Philipper, Kolosser und an Philemon, par H. Meyer, 1874, p. 311). Étant engendrés [suite page 337] [suite de la page 320] pour la vie céleste, les chrétiens oints étaient pour ainsi dire morts et avaient été attachés sur un poteau pour ce qui est du kosmos, le domaine humain, dans lequel des prescriptions telles que la circoncision avaient été en vigueur ; ils étaient devenus “ une nouvelle création ”. (2Co 5:17 ; Col 2:11, 12, 20-23 ; voir aussi Ga 6:12-15 ; Jn 8:23.) Ils savaient que le Royaume de Jésus n’était pas d’origine humaine (Jn 18:36). Ils ne devaient en aucun cas retourner aux “ faibles et misérables choses élémentaires ” du domaine humain (Ga 4:9), ce qui serait revenu à se laisser égarer, à abandonner “ la richesse de la pleine certitude de leur intelligence ” ainsi que la “ connaissance exacte du saint secret de Dieu, c’est-à-dire Christ ”, en qui sont cachés “ tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ”. — Col 2:1-4.