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11 nov. Lecture de la Bible : Hébreux 1-8

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Josué

Josué
Administrateur

11 nov. Lecture de la Bible : Hébreux 1-8
*** si p. 243 Livre de la Bible numéro 58 — Hébreux ***
Écrivain : Paul
Lieu de composition : Rome
Fin du travail de composition : vers 61 de n. è.
PAUL est mieux connu sous le nom d’apôtre “ des nations ”. Mais son ministère s’est-il limité aux non-Juifs ? Certainement pas ! Juste avant que Paul ne soit baptisé et chargé de mission, le Seigneur Jésus avait dit à Ananias : “ Cet homme [Paul] est le vase que j’ai choisi pour porter mon nom aux nations ainsi qu’aux rois et aux fils d’Israël. ” (Actes 9:15 ; Gal. 2:8, 9). La rédaction de la lettre aux Hébreux entrait vraiment dans le cadre de la mission de Paul, savoir porter le nom de Jésus aux fils d’Israël.
2 Néanmoins, certains critiques doutent que Paul ait écrit aux Hébreux. Ils objectent, entre autres, que le nom de Paul n’apparaît pas dans la lettre. Mais cela ne constitue pas réellement un obstacle, car bien d’autres livres canoniques ne mentionnent pas le nom de leur écrivain, qui est souvent identifié au moyen de preuves intrinsèques. De plus, d’aucuns sont d’avis que Paul a intentionnellement omis son nom dans la lettre qu’il a écrite aux chrétiens hébreux de Judée, car son nom avait suscité la haine des Juifs de la région (Actes 21:28). Le changement de style par rapport aux autres lettres n’est pas davantage une objection valable à l’origine paulinienne de cette lettre. Qu’il s’adresse à des païens, à des Juifs ou à des chrétiens, Paul a toujours démontré son aptitude à ‘ devenir toutes choses pour des gens de toutes sortes ’. Ici, c’est un Juif qui raisonne avec des Juifs, proposant des arguments qu’ils étaient parfaitement à même de comprendre. — 1 Cor. 9:22.
3 Tous les indices intrinsèques confirment l’origine paulinienne du livre. L’écrivain se trouvait en Italie, et en compagnie de Timothée. Ces faits se vérifient dans le cas de Paul (Héb. 13:23, 24). En outre, la doctrine est caractéristique de Paul, bien que les arguments soient présentés du point de vue juif et qu’ils visent à toucher la congrégation destinataire de la lettre, congrégation exclusivement composée d’Hébreux. Voici ce qu’on peut lire à ce sujet (Commentary, par A. Clarke, volume VI, page 681) : “ Qu’elle ait été écrite pour les Juifs selon la chair, la structure tout entière de la lettre le prouve. Si elle avait été destinée aux Gentils, pas un entre dix mille n’en aurait saisi l’argumentation, parce qu’ils n’étaient pas habitués au système juif ; en revanche, tout porte à croire que le rédacteur de cette épître l’était, lui. ” Ce commentaire aide à comprendre la différence de style entre la lettre aux Hébreux et les autres lettres de Paul.

Josué

Josué
Administrateur

Les problèmes historiques que pose l’épître aux Hébreux, et que nous avons à examiner dans cette introduction, sont entourés de beaucoup d’obscurité. Quel est l’auteur de cet écrit ? quand fut-il composé ? À quels lecteurs fut-il d’abord destiné ? Les renseignements fournis par l’antiquité chrétienne sont insuffisants pour répondre avec certitude à ces questions, et l’étude de l’épître elle-même ne conduit qu’à des hypothèses plus ou moins probables.

Josué

Josué
Administrateur

commentaire de la bible du Semeur.
La lettre aux Hébreux est l’une des plus longues et des plus importantes du Nouveau Testament. De son auteur, qui ne se nomme pas, on peut seulement dire que c’est un chrétien d’origine juive (« nos ancêtres » 1.1) versé dans la connaissance de l’Ancien Testament et, en particulier, du rituel décrit dans le livre du Lévitique. L’Evangile lui est parvenu par l’intermédiaire des premiers témoins (2.3).

Il s’adresse à des Juifs convertis, comme lui, membres d’une Eglise qui lui est familière, à laquelle il espère rendre bientôt visite (13.19 et 23). La plupart des exégètes proposent Rome comme lieu de destination de la lettre (cf. 13.24). C’est là en tout cas que l’on trouve les premières traces de cette lettre (dans la lettre de Clément de Rome en 95-96). La mention de la persécution en 10.33-34 pourrait se rapporter à l’édit de l’empereur Claude en 49, qui chassa, pour quelques années, les Juifs de Rome. La lettre pourrait dater de 60-64.

L’auteur définit son écrit comme une « lettre d’encouragement » (13.22) ; de fait, recommandations et avertissements entrecoupent le développement doctrinal. Il semble en effet que ses interlocuteurs soient en butte à une opposition croissante. Les nombreuses mises en garde contre l’abandon de la foi (2.1-4 ; 4.1-11 ; 6.4-6 ; 10.26-31) qui s’insèrent dans une démonstration suivie de la supériorité du Christ sur les anges (ch. 1 et 2), sur Moïse et Josué (3.1 à 4.13) et sur les grands-prêtres de l’ancienne alliance (4.14 à 8.13) laissent à penser que ses destinataires étaient tentés de retourner au judaïsme. L’auteur leur montre la supériorité du sacrifice du Christ, accompli une fois pour toutes, sur ceux de l’ancien Israël (9.1 à 10.18).

Pour les encourager, il leur donne en exemple les hommes de l’ancienne alliance qui avaient déjà la foi (ch. 11). Il les invite à garder « les yeux fixés sur Jésus » (12.2), modèle de persévérance dans l’adversité.

Cette lettre est fondamentale pour la compréhension du sens des sacrifices de l’ancienne alliance, qui pointaient vers le sacrifice du Christ, accompli une fois pour toutes.

Elle contient aussi des encouragements précieux qui gardent toute leur force pour les hommes de notre temps : « Nous n’avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous le sommes, mais sans commettre de péché. Approchons-nous donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance... » (4.15 et 16).

Josué

Josué
Administrateur

*** it-1 p. 802 Esprit ***
En Psaume 104:4, on lit que Dieu fait “ de ses anges des esprits, de ses ministres un feu dévorant ”. Certaines traductions rendent ce passage comme suit : “ Des vents tu fais tes messagers, du feu dévorant tes ministres. ” (Os ; voir aussi AC ; Jé ; Sg ; TOB). Certes, cette traduction n’est pas inacceptable (voir Ps 148:Cool ; toutefois, la citation que fait de ce texte l’apôtre Paul (en Hé 1:7) coïncide avec l’option de la Septante et s’harmonise avec la version donnée en début de paragraphe. (Dans le texte grec de Hébreux 1:7, l’article défini [tous] est employé devant “ anges ” et non devant “ esprits [pneumata] ”, ce qui fait logiquement du mot anges le sujet par rapport à l’autre mot.) Voici ce que dit à ce propos un commentaire biblique (Barnes’ Notes on the New Testament, 1974) : “ On peut présumer que [Paul], qui avait été instruit dans la connaissance de l’hébreu, était mieux placé que nous pour en connaître la construction exacte [de Psaume 104:4] ; il est aussi moralement certain qu’il employa ce passage dans une argumentation de la façon dont le comprenaient couramment ceux à qui il écrivait, c’est-à-dire ceux qui connaissaient bien la langue et les écrits hébraïques. ” — Voir Hé 1:14.

Josué

Josué
Administrateur

La toute première congrégation chrétienne de l’Histoire était composée de Juifs selon la chair et de prosélytes ; elle fut fondée à Jérusalem en l’an 33 de notre ère. Quel climat régnait en son sein ? Il suffit de lire les premiers chapitres du livre des Actes pour se rendre compte de l’enthousiasme et de la joie qui l’animaient, et ce en dépit de la persécution (Actes 2:44-47 ; 4:32-34 ; 5:41 ; 6:7). Toutefois, les années passant, la situation s’est dégradée, et beaucoup de chrétiens d’origine juive ont, semble-t-il, marqué le pas dans leur course pour la vie. Voici comment un ouvrage biblique décrit la situation aux alentours de l’an 60 : “ Une ambiance de langueur et de lassitude, d’attentes déçues, d’espoirs différés, de renoncement délibéré et d’incroyance au quotidien. Ils étaient chrétiens, mais n’avaient qu’une piètre reconnaissance pour la gloire de leur appel. ” Comment des chrétiens oints avaient-ils pu en arriver là ? Un examen de certaines parties de la lettre que Paul a adressée aux Hébreux (vers 61 de notre ère) va nous permettre de le savoir. Cet examen nous aidera à ne pas sombrer dans le même état de faiblesse spirituelle.
Les chrétiens hébreux étaient issus du judaïsme, un système qui prétendait obéir à la Loi que Jéhovah avait transmise par Moïse. Il semble que cette Loi exerçait encore un grand attrait sur beaucoup de chrétiens. Il faut dire que, pendant des siècles, elle avait été la seule voie d’accès à Jéhovah et qu’elle régissait un culte imposant, avec une prêtrise, un système de sacrifices quotidiens et un temple de renommée mondiale à Jérusalem. Le christianisme est différent. Il fait appel à une vision spirituelle, comme celle de Moïse, qui “ avait les yeux fixés sur la récompense [encore à venir] ” et qui “ est resté ferme comme s’il voyait Celui qui est invisible ”. (Hébreux 11:26, 27.) De toute évidence, cette vision spirituelle faisait défaut à de nombreux chrétiens d’origine juive, qui boitaient au lieu de courir vers un but bien défini.

Josué

Josué
Administrateur

Le nom grec apostolos dérive du verbe apostéllô qui signifie simplement “ envoyer ”. (Mt 10:5.) On trouve un bon exemple de son emploi au sens premier dans la déclaration suivante de Jésus : “ Un esclave n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé [apostolos] plus grand que celui qui l’envoie. ” (Jn 13:16). Dans ce sens, le terme s’applique également à Christ Jésus, “ l’apôtre et le grand prêtre que nous confessons ”. (Hé 3:1 ; voir aussi Mt 10:40 ; 15:24 ; Lc 4:18, 43 ; 9:48 ; 10:16 ; Jn 3:17 ; 5:36, 38 ; 6:29, 57 ; 7:29 ; 8:42 ; 10:36 ; 11:42 ; 17:3, 8, 18, 21-25 ; 20:21.) En effet, Jésus fut envoyé par Dieu pour être son représentant dûment nommé.
Toutefois, ce mot désigne principalement les disciples que Jésus choisit lui-même afin de constituer un groupe de 12 représentants. Les noms des 12 hommes choisis au départ figurent en Matthieu 10:2-4 ; Marc 3:16-19 et Luc 6:13-16. L’un d’eux, Judas Iscariote, se révéla être un traître, et ainsi se réalisèrent des prophéties anciennes (Ps 41:9 ; 109:Cool. On retrouve les noms des 11 apôtres fidèles en Actes 1:13.
Certains apôtres avaient été disciples de Jean le baptiseur avant de devenir ceux de Jésus (Jn 1:35-42). Onze d’entre eux étaient sans doute Galiléens (Ac 2:7) ; Judas Iscariote était considéré comme le seul Judéen. Ils étaient issus de la classe laborieuse : quatre d’entre eux étaient pêcheurs de métier et un autre avait été collecteur d’impôts (Mt 4:18-21 ; 9:9-13). Il apparaît que deux apôtres au moins étaient cousins de Jésus (Jacques et Jean, fils de Zébédée). Les chefs religieux les considéraient comme “ des hommes sans instruction et des gens ordinaires ”, ce qui indique qu’ils n’avaient reçu qu’une instruction élémentaire et qu’ils n’avaient pas fréquenté les écoles supérieures. Certains d’entre eux, dont Pierre (Céphas), étaient mariés. — Ac 4:13 ; 1Co 9:5.
Des 12, Pierre, Jacques et Jean semblent avoir entretenu les relations les plus étroites avec Jésus. Eux seuls furent témoins de la résurrection de la fille de Jaïrus (Mc 5:35-43) et de la transfiguration de Jésus (Mt 17:1, 2), et ils l’accompagnèrent plus loin que les autres apôtres dans le jardin de Gethsémané, la nuit de son arrestation (Mc 14:32, 33). Jésus et Jean devaient avoir des affinités, car, comme on s’accorde à le penser, c’est Jean qui est appelé “ le disciple que Jésus aimait ”. — Jn 21:20-24 ; 13:23.

Josué

Josué
Administrateur

Après avoir rappelé qu’Israël n’est pas entré dans le repos de Dieu à cause de son manque de foi, Paul s’intéresse maintenant à la situation de ses compagnons chrétiens. En Hébreux 4:1-5, il les rassure en disant qu’il “ reste une promesse d’entrer dans son repos [celui de Dieu] ”. Il les exhorte à exercer la foi en la “ bonne nouvelle ”, car “ nous qui avons exercé la foi, nous entrons réellement dans le repos ”. Puisque la Loi avait déjà disparu grâce au sacrifice rédempteur de Jésus, Paul ne parlait pas ici du repos physique que procurait le sabbat (Colossiens 2:13, 14). En citant Genèse 2:2 et Psaume 95:11, il pressait les chrétiens hébreux d’entrer dans le repos de Dieu.
La possibilité d’entrer dans le repos de Dieu aurait dû être une “ bonne nouvelle ” pour les chrétiens hébreux, tout comme le repos sabbatique aurait dû être une “ bonne nouvelle ” pour les Israélites des temps passés. C’est pourquoi Paul a exhorté ses compagnons chrétiens à ne pas faire la même erreur que les Israélites dans le désert. Citant ce qui est à présent Psaume 95:7, 8, il a attiré l’attention sur le mot “ aujourd’hui ”, alors que cela faisait bien longtemps que Dieu se reposait de la création (Hébreux 4:6, 7). Que voulait faire comprendre Paul ? Que l’on était toujours dans “ le septième jour ” que Dieu avait mis à part pour permettre la pleine réalisation de son dessein concernant la terre et les humains. C’est pourquoi ses compagnons chrétiens devaient sans tarder agir en conformité avec ce dessein plutôt que de se préoccuper d’objectifs égoïstes. Et Paul a répété son avertissement : “ N’endurcissez pas vos cœurs. ”

Josué

Josué
Administrateur

Grec Or, sans aucune contradiction, ce qui est moindre est béni par ce qui est plus grand. — Nous trouvons ici (#Hé 7:4-10) un autre point à considérer dans le rôle joué par Melchisédek : de cette considération ressortira la supériorité de la sacrificature de Christ sur celle des lévites (comparez #Hé 7:1, note). Cette sacrificature de Christ, l’auteur la voit, en effet, représentée dans celle de Melchisédek, dont il établit la grandeur par deux raisons :

Josué

Josué
Administrateur

Quand l’apôtre Paul a écrit sa lettre détaillée aux chrétiens hébreux, il a interrompu son exposé en milieu de développement pour préciser : “ Voici le point essentiel. ” (Héb. 8:1). Vous donnez-vous un tel repère de temps en temps ? Pourquoi l’apôtre Paul a-t-il écrit cela ? Dans les chapitres précédents de sa lettre écrite sous l’inspiration divine, il avait déjà démontré que Christ était entré dans le ciel même en qualité de Grand Prêtre de Dieu (Héb. 4:14–5:10 ; 6:20). Néanmoins, en isolant et en accentuant ce point essentiel au début du chapitre 8, Paul préparait l’esprit de ses lecteurs à considérer attentivement le lien entre cette idée et leur vie personnelle. Il a ensuite fait ressortir que c’est en leur faveur que Christ avait paru devant la personne de Dieu et qu’il avait ouvert la voie préparant leur propre entrée dans ce “ lieu saint ” céleste (Héb. 9:24 ; 10:19-22). La certitude de leur espérance les aiderait à mettre en pratique les conseils qui allaient suivre dans cette lettre au sujet de la foi, de l’endurance et de la conduite chrétienne. De même, lorsque nous étudions, le fait de porter notre attention sur les points essentiels nous permettra de discerner la manière dont le thème est développé et marquera dans notre esprit les raisons d’agir en conformité avec cet enseignement.
Votre étude individuelle vous poussera-t-elle à l’action ? C’est là une question capitale. Quand vous apprenez quelque chose de nouveau, demandez-vous : ‘ Quelle influence cela devrait-il avoir sur mon état d’esprit et mes objectifs ? Comment puis-je utiliser de manière pratique ces renseignements pour résoudre un problème, prendre une décision ou atteindre un objectif ? Comment puis-je m’en servir dans le cadre familial, dans la prédication ou dans la congrégation ? ’ Examinez ces questions dans la prière, et pensez à des situations bien réelles dans lesquelles il vous sera possible de mettre en œuvre la connaissance acquise.

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