Messes pour célibataires
Et si la messe était le meilleur des sites de rencontres ? Voilà le pari que trois églises de Varsovie, en Pologne, ont lancé, en organisant, un soir par mois, des "messes pour célibataires", raconte l'Agence France Presse. Le slogan est explicite et le ton est franc: "Vous êtes seul? Alors allez à la messe pour célibataires!"
Tout est pensé pour ces jeunes professionnels à la recherche de l'âme soeur. D'abord, une messe avec un sermon approprié à la vie de couple, sur les relations hommes/femmes, les difficultés de communication ou la jalousie, par exemple. Puis une intention est lue, au cours de la prière universelle, pour que chacun trouve l'âme soeur. Enfin, un pot, avec force thé et petits gâteaux, permet aux jeunes fidèles de mieux faire connaissance entre eux.
"Ce n'est pas dans une discothèque que vous pouvez trouver une épouse potentielle, regrette Krzystoph, 30 ans, qui assiste à sa première messe pour célibataires. Beaucoup de gens sont seuls et ne savent pas quoi faire pour sortir de leur solitude".
"Les gens, en général, passent leur temps sur Internet. Beaucoup se sentent seuls et tous sont débordés de travail", regrette Matylda. Ce médecin de 34 ans, toujours célibataire, a mis quatre ans pour convaincre le curé de la paroisse, l'église de l'Ascension de Notre Seigneur de Varsovie, d'organiser ces messes d'un genre particulier.
Le père Jacyniack, prêtre d'une autre paroisse célèbre aussi des messes pour célibataires. Son prédécesseur avait lancé l'événement après en avoir constaté l'utilité en écoutant les jeunes se confesser. "Ils sont fini leurs études, ont trouvé un métier, acheté leur appartement, mais il leur manque une femme ou un mari", constate-t-il. Il a vu certaines de ses jeunes ouailles marcher ensemble jusqu'à l'autel.
Tous ne trouvent pas leur promis(e) à la messe. Tomasz, lui, s'est contenté d'accompagner un de ses amis. Resté sur le parvis, il a papoté avec une jeune femme, qui est depuis devenue sa petite amie. "J'ai cherché une femme sur Internet pendant environ huit ans, en vain. C'est dans le monde réel que j'ai trouvé l'âme soeur. Il faut sortir de chez soi et regarder".
Dans la très catholique Pologne, la solitude croît aussi vite que la sécularisation. 90% des 30 millions de Polonais s'affirment catholiques romains, mais le nombre de non-croyants a plus que doublé en huit ans (de 3% à 7%). Si l'Eglise ne donne pas le nombre de rencontres qui ont donné lieu à un mariage, l'idée semble séduire. Deux autres paroisses, l'une à Cracovie, au sud du pays, l'autre à Olzstyn, au nord, proposent elles aussi des messes pour célibataires.
Et si la messe était le meilleur des sites de rencontres ? Voilà le pari que trois églises de Varsovie, en Pologne, ont lancé, en organisant, un soir par mois, des "messes pour célibataires", raconte l'Agence France Presse. Le slogan est explicite et le ton est franc: "Vous êtes seul? Alors allez à la messe pour célibataires!"
Tout est pensé pour ces jeunes professionnels à la recherche de l'âme soeur. D'abord, une messe avec un sermon approprié à la vie de couple, sur les relations hommes/femmes, les difficultés de communication ou la jalousie, par exemple. Puis une intention est lue, au cours de la prière universelle, pour que chacun trouve l'âme soeur. Enfin, un pot, avec force thé et petits gâteaux, permet aux jeunes fidèles de mieux faire connaissance entre eux.
"Ce n'est pas dans une discothèque que vous pouvez trouver une épouse potentielle, regrette Krzystoph, 30 ans, qui assiste à sa première messe pour célibataires. Beaucoup de gens sont seuls et ne savent pas quoi faire pour sortir de leur solitude".
"Les gens, en général, passent leur temps sur Internet. Beaucoup se sentent seuls et tous sont débordés de travail", regrette Matylda. Ce médecin de 34 ans, toujours célibataire, a mis quatre ans pour convaincre le curé de la paroisse, l'église de l'Ascension de Notre Seigneur de Varsovie, d'organiser ces messes d'un genre particulier.
Le père Jacyniack, prêtre d'une autre paroisse célèbre aussi des messes pour célibataires. Son prédécesseur avait lancé l'événement après en avoir constaté l'utilité en écoutant les jeunes se confesser. "Ils sont fini leurs études, ont trouvé un métier, acheté leur appartement, mais il leur manque une femme ou un mari", constate-t-il. Il a vu certaines de ses jeunes ouailles marcher ensemble jusqu'à l'autel.
Tous ne trouvent pas leur promis(e) à la messe. Tomasz, lui, s'est contenté d'accompagner un de ses amis. Resté sur le parvis, il a papoté avec une jeune femme, qui est depuis devenue sa petite amie. "J'ai cherché une femme sur Internet pendant environ huit ans, en vain. C'est dans le monde réel que j'ai trouvé l'âme soeur. Il faut sortir de chez soi et regarder".
Dans la très catholique Pologne, la solitude croît aussi vite que la sécularisation. 90% des 30 millions de Polonais s'affirment catholiques romains, mais le nombre de non-croyants a plus que doublé en huit ans (de 3% à 7%). Si l'Eglise ne donne pas le nombre de rencontres qui ont donné lieu à un mariage, l'idée semble séduire. Deux autres paroisses, l'une à Cracovie, au sud du pays, l'autre à Olzstyn, au nord, proposent elles aussi des messes pour célibataires.