Les chrétiens d’Éphèse avaient reçu un “appel” merveilleux, une invitation à vivre dans le ciel aux côtés de Christ Jésus (I Pierre 1:3, 4). Mais pour bénéficier de ce privilège il leur faudrait “marcher” ou se conduire d’une façon qui prouverait qu’ils en étaient dignes. Paul a précisé qu’à cette fin la “longanimité” était indispensable. Néanmoins, la “longanimité” impliquait bien plus que supporter une douleur ou un désagrément pendant une période de temps prolongée. Par exemple, un homme qui a la jambe cassée doit subir son mal assez longtemps, mais peut-il faire autrement? Par contre, la personne longanime endure les mauvais traitements sans s’irriter ou sans chercher à se venger, et cela dans un but précis. Si elle est lente à exprimer sa colère, c’est parce qu’elle la réprime délibérément.
De la même façon, Paul a su contenir ses émotions quand il était en résidence surveillée. Il savait que cette attitude était favorable “au progrès de la bonne nouvelle”. (Philippiens 1:12.) Qui plus est, cela lui permettait de démontrer sa fidélité et son attachement à Jéhovah Dieu, pour prouver qu’il ‘marchait d’une manière digne’ de son appel à la vie céleste. Paul a donc enduré la prison avec succès. Bien des chrétiens après lui ont fait preuve de la même longanimité. Évidemment, tous n’avaient pas l’“appel” céleste, mais ils se sentaient poussés à ‘marcher d’une manière digne’ du prix qu’est la vie éternelle, que ce soit au ciel ou dans le domaine terrestre du Royaume.
De la même façon, Paul a su contenir ses émotions quand il était en résidence surveillée. Il savait que cette attitude était favorable “au progrès de la bonne nouvelle”. (Philippiens 1:12.) Qui plus est, cela lui permettait de démontrer sa fidélité et son attachement à Jéhovah Dieu, pour prouver qu’il ‘marchait d’une manière digne’ de son appel à la vie céleste. Paul a donc enduré la prison avec succès. Bien des chrétiens après lui ont fait preuve de la même longanimité. Évidemment, tous n’avaient pas l’“appel” céleste, mais ils se sentaient poussés à ‘marcher d’une manière digne’ du prix qu’est la vie éternelle, que ce soit au ciel ou dans le domaine terrestre du Royaume.