La TOB : la Bible événement
La nouvelle édition de la Traduction oecuménique de la Bible est entièrement révisée, texte et notes, et augmentée de 6 livres deutérocanoniques supplémentaires, en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes. Une nouvelle maquette la rend plus lisible et plus pratique. Un événement éditorial !
Reliure rigide / Couverture balacron bleu nuit
Traduction revue, avec des introductions générales, une introduction à chaque livre, des notes essentielles sur les particularités du texte, un tableau chronologique, un tableau synoptique, un glossaire, neuf cartes couleur et trois plans noir et blanc.
La TOB 2010 constitue aussi un événement éditorial et oecuménique sans précédent, puisqu’elle contient six livres deutérocanoniques supplémentaires, en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras, 3 et 4 Maccabées, la Prière de Manassé et le Psaume .
La traduction elle-même a été revue dans une double perspective : d’une part, des retouches ponctuelles portant sur des mots, correction des fautes d’orthographe ou de ponctuation, rectification dans la numérotation de versets, etc ; d’autre part, des retouches systématiques dans l’intérêt à la fois de la fidélité au texte source et de la clarté de la langue.
Quelques exemples du travail réalisé :
- Les noms divins. Les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant » qui accompagnent ces noms sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il fallait trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Çebaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible. Dans la même perspective, l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant » a été tout simplement transcrite. Les études récentes reconnaissent en effet ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Genèse 17,1) une note apporte sur ce point les précisions utiles. Le titre Pantokratôr, qui apparaît dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain (au lieu de tout-puissant).
- Le qualificatif « jaloux », accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux » a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la jalousie de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
- Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète. Etc.
- Pour le Nouveau Testament, la principale retouche a porté sur la traduction du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile de Jean. Le français et le grec n’ont pas les mêmes significations : en français, le terme « juif » est susceptible de deux acceptions seulement selon les cas — (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob ; en grec, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme d’alors (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Une équipe oecuménique a cherché à identifier l’acception convenable dans les 68 cas faisant problème dans l’évangile johannique, en proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
- Toutes les cartes et plans ont été actualisés et entièrement redessinés.
La nouvelle édition de la Traduction oecuménique de la Bible est entièrement révisée, texte et notes, et augmentée de 6 livres deutérocanoniques supplémentaires, en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes. Une nouvelle maquette la rend plus lisible et plus pratique. Un événement éditorial !
Reliure rigide / Couverture balacron bleu nuit
Traduction revue, avec des introductions générales, une introduction à chaque livre, des notes essentielles sur les particularités du texte, un tableau chronologique, un tableau synoptique, un glossaire, neuf cartes couleur et trois plans noir et blanc.
La TOB 2010 constitue aussi un événement éditorial et oecuménique sans précédent, puisqu’elle contient six livres deutérocanoniques supplémentaires, en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras, 3 et 4 Maccabées, la Prière de Manassé et le Psaume .
La traduction elle-même a été revue dans une double perspective : d’une part, des retouches ponctuelles portant sur des mots, correction des fautes d’orthographe ou de ponctuation, rectification dans la numérotation de versets, etc ; d’autre part, des retouches systématiques dans l’intérêt à la fois de la fidélité au texte source et de la clarté de la langue.
Quelques exemples du travail réalisé :
- Les noms divins. Les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant » qui accompagnent ces noms sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il fallait trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Çebaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible. Dans la même perspective, l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant » a été tout simplement transcrite. Les études récentes reconnaissent en effet ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Genèse 17,1) une note apporte sur ce point les précisions utiles. Le titre Pantokratôr, qui apparaît dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain (au lieu de tout-puissant).
- Le qualificatif « jaloux », accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux » a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la jalousie de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
- Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète. Etc.
- Pour le Nouveau Testament, la principale retouche a porté sur la traduction du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile de Jean. Le français et le grec n’ont pas les mêmes significations : en français, le terme « juif » est susceptible de deux acceptions seulement selon les cas — (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob ; en grec, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme d’alors (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Une équipe oecuménique a cherché à identifier l’acception convenable dans les 68 cas faisant problème dans l’évangile johannique, en proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
- Toutes les cartes et plans ont été actualisés et entièrement redessinés.