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Protégez votre famille DE LA GRIPPE.

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Psalmiste
christelle
samuel
Josué
8 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

LA GRIPPE est causée par un virus, un agent microscopique qui infiltre les cellules vivantes et détourne la machinerie cellulaire pour se multiplier. Le virus de la grippe, qui s’attaque au système respiratoire, se transmet principalement par des gouttelettes de liquides organiques expulsées quand un sujet éternue, tousse ou même parle. Il y a pandémie lorsque la maladie frappe de nombreuses personnes sur une vaste zone.


Virus influenza H1N1 en gros plan.
Les virus touchent non seulement les humains mais aussi les mammifères et les oiseaux. Ceux de la grippe, les virus influenza, se divisent en trois catégories : A, B et C. La grippe la plus courante est de type A. Les souches virales sont classées principalement en fonction de deux protéines présentes à la surface du virus : l’hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N).

Les virus de la grippe inquiètent pour deux raisons majeures : ils peuvent se reproduire très vite tout en se modifiant continuellement, et plusieurs souches peuvent se combiner et en produire une nouvelle. Si une souche est suffisamment différente des autres, le système immunitaire humain peut n’avoir aucune défense contre elle.

La grippe est en général plus fréquente durant les mois froids. D’après des recherches récentes, à des températures peu élevées, la membrane extérieure d’un virus devient un gel protecteur qui prolonge la survie du virus dans l’air. Mais soumise aux températures plus élevées de l’appareil respiratoire humain, cette membrane fond, ce qui déclenche une infection. Le froid ne provoque pas les infections virales, mais il crée un environnement propice à leur propagation.

UNE FORME GRAVE DE GRIPPE

La grippe identifiée au Mexique en 2009 est de type H1N1, semblable à la grippe espagnole de 1918 qui a tué des dizaines de millions de personnes. Mais elle comporte également des éléments trouvés dans les virus qui s’attaquent aux porcs et aux oiseaux.

Les mesures de protection

Conscients de l’importance de se prémunir contre la grippe, de nombreux gouvernements ont déjà mis en place un plan d’action. Mais que pouvez-vous faire à titre personnel ? Voyons trois mesures élémentaires.

Fortifiez votre organisme : Veillez à ce que les membres de votre famille dorment assez et aient une alimentation qui permette à l’organisme de renforcer ses défenses. Cette alimentation devrait être riche en fruits et légumes frais, en céréales complètes et en protéines maigres, lesquelles fournissent les acides aminés nécessaires pour consolider le système immunitaire.

Créez un environnement hostile aux germes : Dans la mesure du possible, nettoyez soigneusement vos plans de travail et vos tables chaque jour. Lavez vos ustensiles de cuisine et de table après chaque utilisation, et lavez régulièrement vos draps et couvertures. Désinfectez les objets souvent manipulés : poignées de porte, téléphones, télécommandes. Efforcez-vous d’aérer fréquemment.

Ayez de bonnes habitudes d’hygiène : Lavez-vous les mains minutieusement à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique. (Si possible, ayez toujours sur vous un flacon de solution hydroalcoolique.) Évitez de vous essuyer les mains ou le visage avec la même serviette de toilette que celle utilisée par d’autres personnes, y compris des membres de votre famille.

Ne vous touchez pas les yeux, le nez ou la bouche avec des mains non lavées. Lorsque vous toussez ou éternuez, couvrez-vous la bouche et le nez de préférence avec un mouchoir de papier que vous jetterez aussitôt après. Évitez de partager l’utilisation de certains appareils porteurs de germes, comme les téléphones. Inculquez ces habitudes à vos enfants. Elles sont bénéfiques en tout temps, mais particulièrement en période de grippe.
la suite ici.
http://www.watchtower.org/f/201006b/article_01.htm

samuel

samuel
Administrateur

merci de ses rappels. Kdo

Josué

Josué
Administrateur

L'ail, 100 fois plus efficace que les antibiotiques
Le 07/05/2012 - Aurélie Blaize, journaliste santé
Réagissez !
Selon une étude menée par des chercheurs de la Washington State University, l'ail serait cent fois plus efficace que certains antibiotiques pour venir à bout de bactéries responsables de troubles intestinaux (les campylobacter jejuni).
Le sulfure d'allyle, composé de l'ail, a été déposé sur des bactéries campylobacter « protégées » par un biofilm. Deux antibiotiques, l'érythromycine et la ciprofloxacine, ont ensuite été utilisés. Résultat : l'extrait d'ail s'est révélé cent fois plus efficace pour tuer les bactéries que les antibiotiques car il parvenait mieux à traverser le biofilm et à agir sur une enzyme entraînant la mort des cellules bactériennes.
Enthousiastes, les chercheurs préfèrent quand même rester prudents et soulignent que d'autres travaux doivent être menés pour que les propriétés antibiotiques de l'ail soient utilisées à large spectre.

christelle

christelle

Je mange régulièrement de l'ail car j'ai de l'hypertension et c'est très bon.

samuel

samuel
Administrateur

christelle a écrit:Je mange régulièrement de l'ail car j'ai de l'hypertension et c'est très bon.
oui il semble que c'est efficace.

Josué

Josué
Administrateur


Les remèdes les plus consultés

Gousse d'ail (mal de gorge)
Ail (verrues)
Moutarde (douleurs articulaires, mal de dos)
Aspirine (cors)
Anis (brûlures d'estomac)


Ail (verrues) : Indications

L'ail peut aider à la guérison de verrues.
Ail (verrues) : Ingrédients

1 gousse d'ail
Ail (verrues) : Préparation

Ecraser l'ail puis l'appliquer sur la verrue (attention à ne pas atteindre la peau saine). Recouvrir avec un bandage.
Ail (verrues) : Posologie

Renouveler l'application tous les jours jusqu'à ce que la verrue se détache.
En cas de persistance des symptômes, consulter un médecin.
Attention: les plantes ne sont pas des remèdes anodins. Ne jamais dépasser les doses indiquées.

christelle

christelle

Josué a écrit:
Les remèdes les plus consultés

Gousse d'ail (mal de gorge)
Ail (verrues)
Moutarde (douleurs articulaires, mal de dos)
Aspirine (cors)
Anis (brûlures d'estomac)


Ail (verrues) : Indications

L'ail peut aider à la guérison de verrues.
Ail (verrues) : Ingrédients

1 gousse d'ail
Ail (verrues) : Préparation

Ecraser l'ail puis l'appliquer sur la verrue (attention à ne pas atteindre la peau saine). Recouvrir avec un bandage.
Ail (verrues) : Posologie

Renouveler l'application tous les jours jusqu'à ce que la verrue se détache.
En cas de persistance des symptômes, consulter un médecin.
Attention: les plantes ne sont pas des remèdes anodins. Ne jamais dépasser les doses indiquées.

Merci Josué Very Happy

Psalmiste

Psalmiste

Merci pour ces bons "remèdes de grands mères" Smile

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Merci pour ces bons "remèdes de grands mères" Smile
oui ils avaient la sagesse de la nature.

Josué

Josué
Administrateur

0 solutions contre l’herpès
Le 15/01/2009 à 01:00 - Isabelle Basset, journaliste santé
Mise à jour : Le 30/08/2012 - Aurélie Blaize, journaliste santé
Réagissez ! - 2 commentaires
Fatigue, stress… Le virus de l’herpès ne demande qu’à réapparaître sous forme de "poussées" ou de bouton de fièvre. Solutions, prévention, traitements : 10 conseils pour le contrer.
Des antiviraux pour réduire la poussée ?

"Lorsque l’herpès est très important, on peut avoir recours à des antiviraux spécifiques qui n’éradiquent pas le virus, mais permettent d’éviter sa réplication : aciclovir ou valaciclovir. Le traitement dure en moyenne 5 jours. Attention, il n’a de chance d’être efficace que s’il est pris dès les premiers signes", explique le Pr Michel Janier, dermatologue directeur du centre clinique et biologique des maladies sexuellement transmissibles à l’hôpital Saint-Louis de Paris. "Il peut réduire la durée totale et la sévérité de la poussée d’herpès. Par ailleurs, ces médicaments ont une réelle utilité sur le long cours, en prévention, dans les cas d’herpès génital très récidivant, lorsque le nombre de poussées annuelles est supérieur à 6 par an".

Josué

Josué
Administrateur

Virus mortel en Californie: 10 000 touristes potentiellement contaminés
Par LEXPRESS.fr, publié le 01/09/2012 à 08:56, mis à jour à 08:56

Au moins six cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) ont été détecté et deux personnes sont mortes. Les victimes avaient toutes séjourné dans le "Curry Village", une plaque tournante pour les visiteurs du Parc de Yosemite.

Josué

Josué
Administrateur

Se soigner avec l'eucalyptus
Le 27/08/2012 - Marion Guégan, rédactrice santé - Validé par Danièle Festy, pharmacienne et Dr Christine Cieur-Tranquard, pharmacienne

Fièvre, toux, nez bouché, infections urinaires, rhumatismes, piqûres d’insecte… L'eucalyptus est un remède naturel dont les vertus ne sont plus à démontrer. En infusion, en inhalation ou en huiles essentielles, ses feuilles sont magiques ! Sur les 700 espèces répertoriées, deux sont particulièrement utilisées : l'eucalyptus radié et l'eucalyptus citronné. Tour des vertus et mode d’emploi.
De l’eucalyptus pour ne pas être malade cet hiver !


L'hiver approche, une seule idée en tête, ne pas se retrouver comme l'année dernière, malade, sous la couette en passant d'infections en infections ! La solution : l'eucalyptus radié (eucalyptus radiata). Il booste les défenses immunitaires, lutte contre les virus, les bactéries, les infections et est anti-inflammatoire.

Mode d’emploi : Appliquer 2 à 3 gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus radié, diluées dans de l'huile végétale (ex : macadamia, amande douce), sur la voûte plantaire ou à l'intérieur des poignets dès le début des épidémies et durant 10 à 15 jours.

Contre-indications : Femme enceinte ou allaitante, enfant de moins de 3 ans.

Josué

Josué
Administrateur

Le chocolat, nouveau remède contre la toux !
Le 10/12/2012 - Aurélie Blaize, journaliste santé

Voilà une nouvelle qui va faire plaisir aux gourmands ! Le chocolat aurait, parmi ses nombreux bienfaits santé, celui de pouvoir calmer la toux. En cause, sa teneur en théobromine, une substance anti-tussive plus puissante que la codéine ! Des scientifiques de l'Université d'Hull (RU) ont suivi pendant plusieurs semaines 300 personnes atteintes d'une toux persistante. Durant 14 jours, ils leur ont administré 1 gramme de théobromine par jour. A l'arrivée, environ 60% des sujets avaient tendance à moins tousser.! Les chercheurs ont estimé qu'il faudrait une barre de chocolat noir par jour (la plus riche en théobromine) pour observer ce même effet. Mais attention, si le chocolat a bien démontré qu'il pouvait être efficace contre une toux persistante, ses effets antitussifs sont interrompus dès que sa prise est arrêtée. Et quand on sait que le chocolat reste un aliment gras et sucré, il vaut mieux l'utiliser en dépannage mais pas comme vrai traitement de long terme.

Josué

Josué
Administrateur

De la bière contre le rhume ?
Le 17/12/2012 - Rédaction

Selon une étude financée par Sapporo (une marque de bière japonaise), la bière serait une boisson efficace pour guérir plus vite du rhume ! Cet effet inattendu serait lié à sa teneur en humulone, un principe actif du houblon qui agirait contre le virus respiratoire syncytial à à l'origine du rhume. "Le virus respiratoire syncytial peut provoquer une pneumonie grave et des difficultés respiratoires chez les nourrissons et les jeunes enfants, mais aucun vaccin n’est encore disponible pour le réprimer" a souligné le chercheur Jun Fujimoto (7sur7.be). Seul bémol, important à souligner de l'étude, il faudrait pas moins de 30 canettes pour ressentir les effets antivirales de l'humulone ! "Nous étudions la possibilité de créer des produits sans alcool, le défi va être de faire accepter le goût amer aux enfants" a indiqué le scientifique.
Attention : L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
miam

Josué

Josué
Administrateur

La mort d'une femme en Chine à partir d'une souche de la grippe aviaire jusqu'alors inconnu chez l'homme est un rappel de la menace toujours présente de mutation des virus animaux, des scientifiques ont déclaré mercredi, alors que mettant en garde qu'il pourrait être trop tôt pour dire si elle a le potentiel pour devenir une pandémie.

La dernière souche, H10N8, a tué un 73-year-old femme chinoise en Décembre , et les autorités chinoises la semaine dernière a confirmé un deuxième cas humain de la souche à une autre femme qui reste gravement malade dans un hôpital.

"Il ya plusieurs marqueurs génétiques qui peuvent indiquer une prédisposition à l'homme," Marc-Alain Widdowson, chercheur au Centers for Disease Control and Prevention a dit de la souche H10N8. S'adressant à Al Jazeera, le mercredi Widdowson a également averti qu'il était "trop ​​tôt pour dire" si elle constituait une menace sérieuse.

Pourtant, a mis en garde Jeremy Farrar, un expert de la grippe et directeur de la charité de santé Wellcome Trust, "Nous devrions être particulièrement inquiet quand ces virus présentent des caractéristiques qui suggèrent qu'ils ont la capacité de reproduire facilement ou d'être virulent ou résistant aux médicaments."

«Ce virus ticks plusieurs de ces boîtes et est une cause de préoccupation donc," dit Farrar Reuters.

Pendant ce temps, il ya eu 298 cas à ce jour en Chine d'une autre nouvelle souche de la grippe aviaire, H7N9 , Gregory Hartl, porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a confirmé à Al Jazeera. Parmi ces cas, environ 60 personnes sont mortes.

analyse de virus

Les scientifiques chinois qui ont effectué une analyse génétique sur des échantillons du virus de la H10N8 pris de la femme décédée a dit que c'était un nouveau réassortiment génétique d'autres souches de virus de la grippe aviaire, dont un appelé H9N2, qui est régulièrement trouvée dans la volaille en Chine. Ils ont publié leurs résultats dans la revue médicale The Lancet.

Selon l'étude de son cas par les scientifiques, les 73 ans victime de la ville de Nanchang, en Chine orientale a été admis à l'hôpital avec de la fièvre et de pneumonie grave le 30 novembre 2013. En dépit d'être traitée avec des antibiotiques et antiviraux, sa santé s'est détériorée rapidement, et elle a subi une défaillance multiviscérale, mort neuf jours après ses premiers symptômes sont apparus. La source de sa contamination demeure inconnue.

Dr Ben Cowling, chef de division et professeur agrégé à l'École de santé publique de l'Université de Hong Kong, a déclaré à Al Jazeera que les fonctionnaires chinois ont été très ouvert au sujet de leur enquête et sont de mettre "beaucoup d'efforts dans le contrôle de la souche chez les humains ".

Les autorités de Chine orientale a annoncé une interdiction mardi dernier sur les ventes de volailles vivantes après un pic dans le nombre de personnes infectées par la souche H7N9 de la grippe aviaire pendant la haute période du Nouvel An chinois voyager, tandis que Hong Kong a commencé l'abattage de 20.000 poulets.

D'autres experts de la grippe ne sont pas directement impliqués dans l'étude de H10N8 convenu qu'il était un rappel important de la menace potentielle de circulation et la mutation des virus de la grippe, mais dit qu'il ne semble pas être une préoccupation particulière pour le moment.

Ben Neuman, un virologue à l'Université britannique de Reading a dit que l'affaire de H10N8 fatale était une "tragédie personnelle pour la famille et les amis de la victime" et devait être surveillé de près, "il n'y a pas lieu de s'alarmer pour le moment."

Al Jazeera et services de câblage

Josué

Josué
Administrateur

Comment soigner un rhume le plus vite possible ?
Un rhume, aussi appelé coryza, est tout ce qu’il y a de plus banal. Ses symptômes, nez bouché ou qui coule, éternuements, mal de gorge, sont cependant très désagréables, notamment la nuit. S’il disparaît spontanément en une semaine environ, le rhume peut être guéri rapidement par certains gestes afin d’éviter les complications. Découvrez comment soigner un rhume le plus vite possible.

Les bons gestes à adopter pour soigner un rhume

Pour guérir rapidement un rhume, il est primordial d’agir dès l’apparition des premiers signes du rhume, à savoir des éternuements, le nez qui coule, une fatigue, voire des courbatures. Boire des boissons chaudes réchauffera et permettra de lutter contre le rhume : soupe avec de l’oignon, infusion avec du miel et du citron renforceront vos défenses immunitaires. Les médicaments contre le rhume peuvent permettre d'atténuer certains symptômes.

Comment soigner un rhume : les remèdes naturels

Certains gestes vont permettre de faire passer plus rapidement le rhume. L’un des premiers, et l’un des plus évidents, est de se moucher. L’utilisation d’un spray nasal va aider à éliminer les sécrétions nasales. Certaines formules contiennent du soufre qui permettra de fluidifier les écoulements nasaux et de soulager ainsi les nez bouchés.

Pratiquer des inhalations peut grandement aider votre rhume à se soigner rapidement. La vapeur d’eau permet de décongestionner le nez et la gorge. L’adjonction d’une huile essentielle de menthe poivrée ou d’eucalyptus est tout à fait indiquée : elle favorisera le dégagement des voies respiratoires. L’huile essentielle de pin est, quant à elle, antiseptique.
Pour finir, garder une activité physique modérée peut permettre, là encore, de guérir plus vite.

Josué

Josué
Administrateur

Grippe : plus de 2 millions de personnes affectées, les urgences sous «tension»
Mots clés : GRIPPE, urgences, vaccin
Par  figaro iconSabah Kemel - le 18/02/2015
Cela faisait trois ans que la grippe n'avait pas été aussi virulente. Cette année, elle a particulièrement touché les Français. L'Institut de veille sanitaire (InVS) table sur un essoufflement de l'épidémie dans les prochains jours.
La grippe saisonnière a atteint le seuil des deux millions de personnes affectées. Après trois années de faible épidémie, l'Hexagone a renoué cet hiver avec une activité grippale particulièrement virulente. L'Institut de veille sanitaire (InVS), ainsi que le Groupe d'expertise et d'information sur la grippe, ont dévoilé mercredi la carte de France de l'épidémie. Du Nord-Pas-de-Calais à la Corse, le pays toussote, éternue et tremblote, sans distinction géographique. Toutefois, c'est dans les régions du Limousin (1901 cas pour 100.000 habitants), de la Provence-Alpes-Côte d'Azur (1215) et du Midi-Pyrénées (1213) que la maladie sévit le plus rudement. Ces chiffres sont dix fois plus élevés que le plafond épidémique fixé à 143 cas pour 100.000 par les autorités sanitaires.
Cartographie de la grippe saisonnière 2014/2015
http://vosmedias.actualites.sante.lefigaro.fr/Interstitial/Figaro/Sante/2015/02/23/54eaee706f212.html

Josué

Josué
Administrateur

Grippe : la pire épidémie depuis la pandémie de 2009
Mots clés : GRIPPE, épidémie, vaccination
Par figaro iconPauline Fréour - le 20/02/2015
En raison d'une situation sanitaire jugée critique, la ministre de la Santé Marisol Touraine a décidé de déclencher le plan Orsan, réservé aux événements exceptionnels.
Il est habituel de la voir enfler tous les ans au cœur de l'hiver, mais la vague grippale version 2014-2015 déferle avec une puissance particulière. Au pic de l'épidémie, 2 millions de Français ont déjà contaminé par le virus. «On n'avait pas vu d'épidémie aussi importante depuis la pandémie de 2009-2010», estime l'épidémiologiste Isabelle Bonmarin, chargée de la surveillance de la grippe à l'Institut de veille sanitaire.
Devant la «situation sanitaire critique», dénoncée par les médecins urgentistes qui se disent débordés dans les hôpitaux, la ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché jeudi soir à l'échelle nationale le dispositif -plan Orsan- destiné à faire face à des situations sanitaires exceptionnelles.
«La situation est très tendue et met à rude épreuve les équipes soignantes, confirme le Pr Dominique Pateron, chef du service des urgences à l'hôpital Saint-Antoine (Paris). C'est le cas tous les ans à cette période, mais cette année, la grippe est particulièrement virulente et intense.»
À la moitié de l'épidémie, 728 cas graves ont déjà été répertoriés, conduisant à 72 décès. «Par comparaison, l'an dernier, on a comptabilisé 661 hospitalisations pour toute la saison», rappelle de son côté le Dr Bonmarin.
Le principal responsable est le H3N2
Tous les experts convergent vers la même explication: le principal responsable est le H3N2, l'un des trois virus en circulation cette année avec le H1N1 et le B/Massachusetts. Ce virus, prédominant cette saison, a relativement peu circulé ces dernières années, et la population qui l'a peu côtoyé est très vulnérable à ses attaques. Des conditions climatiques froides et humides en janvier pourraient aussi avoir favorisé l'expansion de la maladie.
À cela s'ajoute une autre difficulté. Chaque année, l'Organisation mondiale de la santé prédit en février les souches de virus susceptibles de circuler l'hiver suivant dans l'hémisphère Nord. Le vaccin antigrippe saisonnier est élaboré en cinq mois par les laboratoires pharmaceutiques sur la base de ces recommandations. Il arrive toutefois que ces souches connaissent, a posteriori, des mutations inopinées. C'est ce qui s'est produit cette année avec le H3N2: le variant «switzerland» en circulation est finalement «très différent» de celui qui avait été retenu par les experts, explique Bruno Lina, directeur du Centre national de référence des virus influenza de la région Sud à l'Institut Pasteur. Le vaccin distribué à l'automne s'avère donc sans prise contre la majorité des H3N2 en circulation.
La faible efficacité du vaccin 2014-2015, qui protège contre un peu plus de 40 % des virus en circulation, n'empêche pas les experts de déplorer la méfiance des Français à l'égard de la vaccination antigrippe, adoptée par à peine 50 % des personnes à risques (plus de 65 ans et malades chroniques essentiellement), quand il en faudrait 75 %. «L'objectif de la vaccination telle qu'elle est pratiquée en France n'est pas d'enrayer la dynamique de l'épidémie, sinon on immuniserait les enfants, qui sont à l'épicentre de la diffusion, rappelle le Pr Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations au Haut Conseil à la santé publique. En vaccinant les personnes vulnérables, on cherche à éviter les cas sévères, potentiellement mortels.»

Josué

Josué
Administrateur

La mortalité hivernale est supérieure de 19% (soit 8 500 décès) à celle attendue. Une donnée qui est calculée sur les huit années précédentes. Ces décès supplémentaires ont été provoqués notamment à cause de la forte épidémie de grippe qui sévit actuellement en France, selon une première estimation publiée mercredi 4 mars par l'Institut de veille sanitaire (InVS).

samuel

samuel
Administrateur

hiver particulièrement meurtrier chez les personnes âgées[/size][/size][/h2]
: Infographie[/size]
Par Protégez votre famille DE LA GRIPPE. Ico-flefigaro.frProtégez votre famille DE LA GRIPPE. Ico-fService infographie du Figaro - le 26/02/2015 
[size=14]INFOGRAPHIE - D'après l'institut de veille sanitaire, une hausse de la mortalité de 17% a été relevée depuis le début de l'année. Les personnes de plus de 65 ans sont particulièrement concernées. L'épidémie de grippe a pesé dans cette augmentation. 
L'hiver est la saison où se produit le plus décès, mais le début de l'hiver 2014-2015 a été particulièrement meurtrier. L'institut de veille sanitaire a révélé, mercredi, avoir enregistré toutes classes d'âges confondues une hausse de la mortalité de 17% par rapport à la moyenne attendue, calculée à partir des huit dernières années. Les personnes de plus de 65 ans sont particulièrement concernées. On relève autour de 3500 décès au lieu des 3000 attendus. Neuf autres pays européens enregistrent une tendance similaire. 


Le bulletin de l'Invs ne compile pas les causes de ces décès mais l'épidémie de grippe a probablement pesé dans cette augmentation. La maladie, qui a touché 2,5 millions de personnes, a entamé son reflux début février. Mais son activité reste «forte» dans de nombreuses régions où le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale restait très élevé la semaine dernière. C'est notamment le cas du Limousin (1.642 cas pour 100.000 habitants), de la région Midi-Pyrénées (938) et de la Champagne-Ardenne (936).

La grippe pourrait tuer entre 5000 et 7000 malades
Les personnes âgées sont extrêmement vulnérables. Contrairement aux autres classes d'âge, le nombre d'hospitalisation continue à croitre. Dans son dernier bilan, l'InVS précise que les plus de 65 ans représentent près de la moitié (48%) des 970 cas graves de grippe admis en réanimation depuis le 1er novembre dernier. 98 d'entre eux ont abouti à des décès. Les cas graves ont été majoritairement infectés par des virus A(H3N2) qui touchent plus spécialement les personnes âgées et les sujets à risque, contre lesquels le vaccin s'est avéré peu efficace cet hiver.
D'après plusieurs experts, le nombre de morts attribuables à la grippe sera beaucoup plus élevé. Dans le Parisien, le professeur François Bricaire concourt avec l'estimation de l'urgentiste Patrice Pelloux, selon laquelle grippe et surtout ses complications respiratoires et cardiaques pourraient entraîner entre 5000 et 7000 morts, contre les 2000 à 3000 habituels. Cependant, si l'épidémie actuelle est forte, elle n'est pas exceptionnelle. Des souches encore plus virulentes ont sévi dans les années 1990 ou au début des années 2000.

Josué

Josué
Administrateur

D'après l'Institut de veille sanitaire, la longue épidémie de grippe l'hiver dernier coïncide avec la plus forte surmortalité enregistrée depuis 2006, soit 18 300 décès. Les personnes âgées, à risque, ne sont pas assez vaccinées.

Cet hiver, l'épidémie de grippe a duré 9 semaines. Durant cette période, c'est une surmortalité de 18 300 décès qui a été observée par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Soit l'excès de mortalité le plus élevé depuis la mise en place du système d'évaluation de l'excès de décès hivernal, c'est-à-dire depuis 2006-2007. Les plus de 65 ans représentant 90% de cette surmortalité record.

La grippe n'est pas seule en cause. L'InVS précise que cet excès de mortalité est lié à la grippe "et à d'autres facteurs hivernaux". Dominée par des virus A/H3N2, dont une partie n'était pas couverte par le vaccin, l'épidémie a tout de même conduit 2,9 millions de personnes à consulter pour syndrome grippal.


Read more at http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/la-grippe-au-coeur-de-la-surmortalite-record-de-cet-hiver_1682420.html#cHvJGAwKlzWDcS5k.99

Josué

Josué
Administrateur

L'épidémie de grippe qui a frappé la France cet hiver a conduit à la plus forte surmortalité des neuf dernières années, avec 18.300 décès enregistrés.
L'alerte avait été lancée dès le mois de février et vient d'être confirmée par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Particulièrement féroce envers les personnes âgées, l'épidémie de grippe qui a frappé la France cet hiver a conduit à la plus forte surmortalité des 9 dernières années, avec 18.300 décès enregistrés, a indiqué l'institut vendredi.
Il est habituel de constater une hausse de la mortalité l'hiver, notamment chez les personnes âgées, mais celle de l'hiver 2014-2015 est plus importante que d'ordinaire, indique l'InVS. S'il est difficile de déterminer avec précision l'exacte part de responsabilité de la grippe dans ces 18.300 décès, les experts s'accordent pour dire qu'elle est grande. «La grippe est en effet rarement répertoriée comme cause directe du décès chez les personnes âgées qui souffrent souvent déjà de pathologies chroniques», rappelle le Pr Patrick Berche, directeur de l'Institut Pasteur de Lille. Mais la maladie induit un état de faiblesse générale qui conduit l'organisme à «décompenser» en développant rapidement d'autres pathologies cardiaques ou respiratoires mortelles.
En termes de circulation du virus, 2014-2015 se situe dans la moyenne des 30 dernières années, avec 2,9 millions de personnes ayant consulté un médecin pour syndrome grippal. En revanche, cette saison se situe dans la fourchette haute en termes de virulence: les visites aux urgences, environ 30.000, ont ainsi plus souvent donné lieu à une hospitalisation que d'ordinaire (11 %, contre 6 à 9 % depuis 2009).
Les seniors très touchés
Les personnes âgées de plus de 65 ans, notablement plus vulnérables à la grippe, étaient particulièrement sensibles au virus cette année. Elles étaient surreprésentés parmi les malades hospitalisés au regard des années passées, et aussi parmi les cas admis en réanimation, «très élevé» selon l'InVS (1 558 admis). Deux facteurs expliquent la férocité de cette épidémie. «L'une des souches de grippe en circulation cet hiver, H3N2, est peu habituelle et semble-t-il plus agressive. La population n'avait pas une bonne immunité», explique le Pr Berche. En outre, «les vaccins antigrippes mis au point comme chaque année sur la base de projections réalisées en amont par les firmes pharmaceutiques n'étaient efficaces qu'à 40 % (en raison d'une mutation inattendue du virus, NDLR)», ajoute François Bourdillon, directeur général de l'InVS.
Le Dr Bourdillon souligne néanmoins l'intérêt de la vaccination saisonnière, qui est loin en France d'atteindre les objectifs fixés par les autorités de santé publique. «C'est vrai que ce vaccin n'est jamais efficace à 100 %, mais des modélisations ont permis de montrer qu'en vaccinant 45 % de la population, on évite 2 000 décès», rappelle-t-il. À peine 50 % des personnes à risques (plus de 65 ans et malades chroniques essentiellement) se font vacciner en France, quand le niveau visé est 75 %.
D'autres leviers permettraient de limiter l'épidémie: mieux sensibiliser la population aux risques graves de cette maladie pour l'inciter à se protéger en se lavant les mains, en portant des masques et en éloignant les enfants malades, forts vecteurs de virus, des plus de 65 ans, plus fragiles.

Josué

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L'épidémie de grippe démarre par la Bretagne
Par figaro iconAFP, AP, Reuters Agencesfigaro iconCécile Thibert - le 27/01/2016
L'épidémie saisonnière devrait bientôt s'étendre à 11 autres régions.
L'épidémie de grippe saisonnière vient de s'installer en Bretagne, tandis que onze autres régions sont actuellement en phase préépidémique, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS). Dans son communiqué publié ce mercredi, l'InVS précise que «les régions avoisinantes (Haute et Basse Normandie et Pays de la Loire, NDLR) mais aussi le Nord-Pas-de-Calais, l'Ile-de-France, la Bourgogne ou les régions du Sud (à l'exception de l'Aquitaine) devraient également voir l'épidémie de grippe débuter rapidement».
L'épidémie grippale a débuté en Bretagne entre le 18 et le 24 janvier, avec un nombre de consultations pour syndromes grippaux de 200 pour 100.000 habitants, selon le réseau Sentinelles-Inserm. Aucun cas grave n'a été rapporté en réanimation dans la région, précise l'InVS.
Prévention
Pour se protéger de ce virus, capable de se propager très rapidement d'une personne à l'autre par la toux, les éternuements et les postillons, il existe quelques gestes simples: limiter les contacts rapprochés avec les malades (baisers, poignée de main), se laver les mains régulièrement. Pour protéger leurs proches, les malades se couvriront la bouche et le nez pour tousser ou éternuer, et utiliseront des mouchoirs en papier à usage unique (le virus peut y survivre 8 à 12 heures).
Toutefois, l'InVS rappelle que la vaccination reste le meilleur moyen de se protéger et qu'il est nécessaire de le faire chaque année puisque les souches de virus en circulation évoluent. Or pour le moment, seules 47% des personnes à risque sont couvertes. Pourtant, la proportion de vaccinés doit dépasser un certain seuil pour que le vaccin soit efficace. Les personnes les plus fragiles sont donc encouragées à se faire vacciner au plus vite, même si l'épidémie a déjà démarré. La campagne de vaccination a d'ailleurs été prolongée jusqu'au 29 février. Pour rappel, il faut environ deux semaines après le vaccin pour être protégé.
Jusqu'au 29 février
Cinq vaccins grippaux sont actuellement commercialisés (Agrippal, Influvac, Fluarix, Immugrip et Vaxigrip). Ces vaccins inactivés peuvent être utilisés dès l'âge de 6 mois et chez la femme enceinte, à tout stade de la grossesse. Le vaccin est pris en charge à 100% pour les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de certaines maladies, les personnes obèses, les familles de nourrissons de moins de 6 mois ayant des facteurs de risque ainsi que certains professionnels de santé.
Depuis le 1er novembre 2015, 32 cas graves de grippe dus à des virus A (28) et B (4) ont été signalés à l'InVS. La majorité de ces personnes présentaient des facteurs de risque et étaient âgées de 56 ans en moyenne. Parmi elles, deux patients de plus de 65 ans sont décédés. Selon l'InVS, une couverture vaccinale de 75% chez les plus de 65 ans permettrait d'éviter environ 3 000 décès par an lors d'une épidémie normale.

Marmhonie

Marmhonie
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Les chinois dans les campagnes, donc déjà imaginez une campagne chinoise, pas un médecin à 70km alentour, des champs de bambous ou des rizières à perte de vue, des routes en terre avec des trous, le village prochain que tu te loupes en scooter ou en moto japonaise 175cm3 des années 70, rouillée jusque dans les jantes trouées.. Aucune eau potable en Chine, ça n'existe pas, il faut toujours la faire bouillir.

Vous en voulez sur le Cambodge, le Vietnam, etc. ? C'est pire. Le problème n'est pas d'y mourir, mais de ramener le corps au premier village totalement inconnu des cartes. Vu ?

Tu te fais une entorse, ça fait sourire, c'est rien. Tu es piqué par un moustique et 3 jours après avec 40 de fièvre qui ne baisse pas malgrè notre trousse de secours occidentale (j'ai vécu ça), tu as perdu en 3 jours 7 kg et tu délires. C'est rien là-bas, on va voir pour toi celui qui sait, l'ancien d'un village, et on revient te préparer ça, et 20mn après la fièvre est tombée. Incroyable leur connaissance de la nature.

Pour la grippe, de suite, dès que vous sentez l'avoir attrappée, un 一杯茶 (un thé tchaï), un vrai. Et au lit. Ah, le grog à côté, c'est de l'eau claire. Ça, ça vous flingue la grippe de suite. Parce que le lendemain matin, faut aller travailler aux champs. Et vous y êtes, plus rien.

Je peux vous retrouver en chinois la recette, la vraie, mais il faut les vrais ingrédiens, et le vrai thé, pas la poussière dans les sachets pour les occidentaux. C'est la poussière balayée qui n'est vendue qu'en Europe. Non, je parle du thé avec ses feuilles, et pas les tiges ou de l'herbe aromatisée comme on vous arnaque en Europe.

La grippe, connais pas !

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
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Plus de 8000 morts en excès ont été dénombrés depuis début décembre, mais impossible à ce stade de préciser la responsabilité de la grippe, précisent les autorités sanitaires.

Un total de 8100 décès en excès a été observé entre début décembre et début janvier, mais «la part de la mortalité due à la grippe ne peut pas être estimée actuellement», a expliqué mercredi Santé publique France. Pour le moment, on ne dispose que de données éparses. Ainsi, 119 patients admis en réanimation pour grippe sont décédés, dont 80% étaient âgés de plus de 65 ans. Le bulletin hebdomadaire de surveillance de la grippe dénombre de son côté un total de 4744 passages aux urgences pour grippe, dont 728 ont donné lieu à une hospitalisation. Enfin, la surmortalité observée au niveau national a été, tous âges confondus, de +20% la dernière semaine de décembre et de +28% la première semaine de janvier.
«La mortalité en excès observée cet hiver semble suivre le dessin observé en 2014-2015», indique pour sa part euroMomo, réseau européen de surveillance de l’excès de mortalité qui compile les données fournies par 18 pays. La grippe a «habituellement un impact considérable sur la mortalité parmi les plus âgés» mais il est «prématuré de faire des projections sur l’impact global», précise le réseau européen. En particulier, le froid intense qui a saisi une grande partie de l’Europe ces dernières semaines pourrait aussi être en cause. La responsabilité de la grippe dans la surmortalité hivernale est de toute façon impossible à déterminer précisément, la plupart des patients ne mourant pas directement de la grippe mais de l’activation de maladies sous-jacentes ou de surinfections apparues à la faveur du syndrome grippal.
1,3 million de syndromes grippaux

En six semaine d’épidémie, quelque 1.339.000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour un «syndrome grippal», selon une extrapolation des données fournies par les médecins du réseau Sentinelles, qui collectent des données sous la houlette de Santé publique France. «Syndrome grippal» et non «grippe» stricto sensu, car sont recensés tous les patients présentant «une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies (douleurs musculaires, ndlr) et de signes respiratoires». Parmi les 230 prélèvements réalisés la semaine dernière par les médecins du réseau, 64,8% étaient positifs à au moins un virus grippal, dont l’immense majorité pour la souche A(H3N2). Depuis début octobre, 48,8% des 2060 prélèvements analysés étaient positifs à au moins un virus grippal.
Le visage de l’épidémie semble changer légèrement, avec une augmentation du nombre de cas chez les enfants (0-14 ans), note le bulletin hebdomadaire. Mais le nombre de consultations semble en baisse chez les 65 ans et plus, un bon signe, la grippe tuant principalement les personnes âgées et fragilisées par des pathologies chroniques. Santé publique France note d’ailleurs que la fréquentation des urgences pour grippe est en diminution.
Une majorité de virus A(H3N2)

Contrairement à l’épidémie 2014-2015, lors de laquelle avait circulé une souche virale non contenue dans le vaccin antigrippal, le vaccin élaboré pour cette année semble efficace, mais «des données chiffrées plus précises» devront encore le confirmer, indique le bulletin Sentinelles.
Le pic de l’épidémie n’est toujours pas atteint au niveau national et la totalité des régions est désormais au-dessus du seuil épidémique. La situation se stabiliserait cependant dans plusieurs régions et serait en diminution en Auvergne-Rhône-Alpes. SOS Médecins de son côté note une légère baisse de la proportion des consultations imputées à la grippe.

Mikael

Mikael
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23.03.2019
Plus de 7000 morts en France suite à la grippe.

Josué

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18.05.2021

Protégez votre famille DE LA GRIPPE. Pagnol10

Lechercheur



L’épidémie de grippe se poursuit en France métropolitaine, avec une activité plus intense à l’hôpital. Et, pour la première fois depuis quatre ans, la grippe a plus tué que le Covid-19 la semaine dernière.

Par Caroline Robin
Journaliste spécialisée en santé
Publié le 08/02/2024 à 13h19


Un nouveau cap est-il passé ? Dans son dernier bulletin hebdomadaire de suivi des infections respiratoires aigües, Santé publique France note la poursuite de l’épidémie de grippe, avec des indicateurs en hausse à l’hôpital. Mais la grippe a surtout plus tué que le Covid-19 la semaine dernière. Du jamais vu depuis 2020, première année de la pandémie provoquée par l’arrivée du Sars-CoV-2 depuis Wuhan en Chine. Parmi les 6 072 décès déclarés par certificat électronique entre le 29 janvier et le 4 février, «3,5% l’ont été avec une mention de grippe comme affection morbide ayant directement provoqué ou contribué au décès», est-il précisé dans le bilan épidémiologique. Et 2,3% des décès sont attribués au Covid-19.

Il faut dire que le Covid-19 recule depuis plusieurs semaines. En témoignent les indicateurs épidémiologiques et hospitaliers dont les niveaux n’ont plus rien à voir avec ce que les Français ont connu au plus fort de la crise sanitaire. A l’échelle nationale, le taux d’incidence ne s’élève plus qu’à 6,16 cas positifs pour 100 000 habitants en une semaine. C’est le plus bas niveau atteint depuis la relance du suivi épidémique à la fin de l’été dernier. Mais attention, les indicateurs virologiques restent sans doute sous-estimés car ils ne reposent que sur les tests PCR et antigéniques réalisés en laboratoire de
A l’inverse, l’épidémie de grippe s’est intensifiée ces deux dernières semaines selon Santé publique France. Particulièrement à l’hôpital où «la part d’hospitalisation après passage aux urgences [est passée] cette semaine à un niveau d’intensité élevé tous âges confondus», précisent les experts. Au niveau national, 2 117 hospitalisations ont en effet été enregistrées pour 10 000 passages aux urgences pour grippe la semaine du 29 janvier au 4 février. Ce qui représente 3,1% de l’ensemble des hospitalisations.


Mais la situation hospitalière est très inégale d’un département à l’autre. Santé publique France relève par exemple 1,6 fois plus d’hospitalisations pour 10 000 passages aux urgences en Dordogne par rapport à la France entière. Sur 10 000 patients reçus aux urgences pour grippe ou syndrome grippal la semaine du 29 janvier au 4 février, plus de 5 260 ont en effet été hospitalisés. Soit plus de la moitié des malades admis aux urgences dans ce département du Sud-Ouest. La situation hospitalière est plus contrastée en région parisienne : 435,9 hospitalisations pour 10 000 passages aux urgences pour grippe dans le Val-d’Oise, 633,4 en Seine-Saint-Denis, 654,2 dans les Yvelines, 950,6 en Essonne, 1 020,4 en Seine-et-Marne, 1 173,3 dans le Val de Marne, 1 279,1 dans les Hauts-de-Seine et 2 070,8 à Paris

Pour autant, sur une plus longue durée d’observation, c’est encore le Covid-19 qui reste le virus le plus mortel du fait des différentes vagues épidémiques qui ont secoué la France depuis quatre ans. Reste à voir si l’épidémie de grippe va encore s’intensifier et, peut-être, inverser durablement
Grippe : l’épidémie s’intensifie, notre carte de France par département
Grippe : où en est l’épidémie ? Notre carte de France par département

papy

papy

La saison avait été marquée par des canicules plus tardives que la normale. Un été 2023 meurtrier en France. Plus de 5000 personnes sont mortes à cause de la chaleur l'année dernière, a annoncé ce jeudi l'agence de santé publique.

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