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La justice ouvre la porte des prisons aux aumôniers Témoins de Jéhovah

+3
Rene philippe
samuel
Josué
7 participants

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Invité


Invité

http://www.leparisien.fr/lille-59000/la-justice-ouvre-la-porte-des-prisons-aux-aumoniers-temoins-de-jehovah-28-02-2011-1337320.php

Publié le 28.02.2011, 20h47 - AFP

Le tribunal administratif de Lille (TA) a statué lundi contre l'administration pénitentiaire qui refusait d'accorder à des aumôniers Témoins de Jéhovah l'autorisation de visiter en prison les détenus qui en font la demande.
En avril 2008, la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille avait rejeté les demandes d'agrément d'aumônier bénévole déposées par des ministres du culte jéhovistes pour les centres de détention de Bapaume (Pas-de-Calais), Rouen (Seine-Maritime) et Laon (Aisne).


L'administration pénitentiaire justifiait son refus au motif que les détenus susceptibles de faire appel à des aumôniers Témoins de Jéhovah sont en trop faible nombre pour justifier un agrément semblable à celui accordé aux représentants des grandes confessions.
Le TA a estimé que cet argument "ne suffisait pas" à refuser l'agrément. "Conformément à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat du 9 décembre 1905 - +La République (...) garantit le libre exercice des cultes+ -, les juges ont décidé d'annuler les décisions contestées", indique-t-il dans un communiqué.
Des décisions semblables ont été prises par d'autres juridictions en France, notamment par le tribunal administratif de Paris en 2010.
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) avait par ailleurs statué en 2010 en faveur du détenu qui a présenté sa requête à Rouen, estimant que la position de l'administration pénitentaire portait "atteinte au droit à la liberté de conscience et d'opinion des détenus".
Elle demandait au ministre de la Justice "d'organiser les pratiques cultuelles en milieu carcéral sur des critères objectifs et de les mettre en oeuvre de façon effective au sein des établissements pénitentiaires".
Les Témoins de Jéhovah sont environ 150.000 en France. Nombre de leurs branches locales ont le statut d'"association cultuelle".

Josué

Josué
Administrateur

La question aumônerie de prison: les Témoins de Jéhovah contre France
Droits de l'homme sans frontières


HRWF (17/09/2012) - Pendant de nombreuses années, les autorités françaises ont refusé les Témoins de Jéhovah le droit d'avoir des aumôniers de prison, même ceux qui sont volontaires.

Pour éviter l'autorisation des aumôniers nommés officiellement qui travaillent avec des détenus dans les prisons, le président de la Miviludes affirme avec insistance que ces nominations pourraient conduire à des problèmes graves, ainsi que du prosélytisme à l'intérieur des murs des centres de détention. (1)

Plus de 20 ans plus tôt, les Témoins de Jéhovah objecteurs de conscience qui ont pu pratiquer librement leur religion en prison ...

Néanmoins, comme Jean-Claude Pons, le porte-parole du Consistoire national des Témoins de Jehovah's, a souligné sur France Culture: «Plus de vingt ans plus tôt, les Témoins de Jéhovah qui sont objecteurs de conscience étaient en prison. A cette époque, les ministres de notre religion pouvait leur rendre visite et les chambres ont été fournis dans les cérémonies religieuses qui pourraient avoir lieu. »(2)

Rien de tout cela posé aucun problème dans le passé. Au contraire, la Direction des services pénitentiaires respectés et leur faire confiance parce qu'ils ont fait de grandes contributions au bien-être des prisons dans lesquelles ils étaient détenus.

Dès que le ministère de la Défense a trouvé une solution grâce à laquelle les objecteurs de conscience pourrait remplacer le service militaire avec différents types de fonction publique, leur absence dans les prisons a produit un réel sentiment de perte.

«Ceux qui ont été immédiatement les plus mal lotis sont les directeurs de prison. En effet, ils ont perdu leurs partisans les plus zélés. Des prisonniers modèles, les Témoins de Jéhovah ont reçu les affectations de confiance qui a grandement contribué au succès des prisons de détention. »(3)

Pourquoi les Témoins de Jéhovah veulent aumôniers de prison?

Ces dernières années, les Témoins de Jéhovah ont diligemment recherché une solution qui mettrait fin aux entraves perpétuelles à l'aide spirituelle qu'elles souhaitent apporter aux détenus de prison qui ont expressément fait la demande.

Ils ont essayé de rester satisfaits de l'utilisation de pièces de prison de visite pour leurs visites ministérielles, mais ont trouvé les conditions qui y règnent inacceptable, que ce soit parce qu'ils ont été purement et simplement nié la possibilité de rencontrer les prisonniers, sous prétexte que leurs visites serait pas favoriser l'intégration sociale de la personne détenue (4), ou parce qu'ils n'ont pas été autorisés à emporter avec eux leurs Bible ou d'autres ouvrages religieux. (5)

En outre, les détenus qui avaient légalement souscrites aux magazines Témoins de Jéhovah «La Tour de Garde» et «Réveillez-vous» se sont vu refuser l'accès à eux, car il a été affirmé qu'ils ont été publiés par une secte déviante. (6)

Certes, le ministère de la Justice a de temps en temps et en divers lieux mettre un terme à ces atteintes à la liberté de religion, mais un statut officiellement autorisé pour les aumôniers Témoins de Jéhovah par la Chancellerie permettrait d'assurer un meilleur respect des pratiques religieuses de l'témoins de Jéhovah Les témoins (ou de ses sympathisants) en milieu carcéral.

Il ya d'autres problèmes que l'octroi d'un statut officiel aux aumôniers Témoins de Jéhovah aideraient à résoudre. Tout d'abord, les réunions ministérielles avec les visiteurs dans une salle de réunion commune ne permettent pas d'interaction privé, même des discussions confidentielles, et d'ailleurs imputées sur le quota des visites familiales.

En outre, l'article R. 57-9-6 du Code de procédure pénale stipule que les aumôniers soient autorisés à avoir des conversations avec leurs adhérents «en dehors de la présence d'un superviseur, que ce soit au parloir, dans une salle prévue à cet effet, ou dans la cellule du prisonnier. »Ces conditions s'avèrent indispensables pour toutes les activités pastorales.

Enfin, si aucun aumônier Témoins de Jéhovah existent dans les établissements pénitentiaires, pas de cérémonies religieuses pour que la religion peut être organisée, certainement une religion du statut de minorité, pour ceux qui ont choisi de pratiquer la foi.

Est-ce que le faible nombre de demandes d'éviter la nomination des aumôniers Témoins de Jéhovah?

Pour justifier leur refus d'accepter les aumôniers Témoins de Jéhovah, l'administration pénitentiaire et de la «garde des sceaux» (ministre de la Justice) ont répondu à l'appel des Témoins de Jéhovah en soulignant qu'il n'y avait pas suffisamment de prisonniers qui prétendent être membres de leur église. Mais est-ce un argument réaliste?

D'un point de vue juridique, theParis cour administrative d'appel a statué que «aucune loi ou la réglementation peut fixer des conditions pour la nomination d'un aumônier de la prison sur la base d'un nombre minimum de détenus capables d'en appeler de l'aide spirituelle (7). »Les cours administratives d'appel dans les deux Nancy et Douai sont également arrivés à la même conclusion (Cool.

En outre, la pratique administrative montre que ce prétexte pour refuser n'est pas appliquée à d'autres religions. Au contraire, Le Monde a révélé que les autorités publiques ont, de leur propre initiative, a parlé à l'Union Bouddhiste de France (UBF) afin de désigner plusieurs aumôniers bouddhistes (9). Pourtant, comme le peu surpris Union bouddhiste admet, le nombre moyen de demandes de prisonniers bouddhistes ne s'élève qu'à environ douze par an. Par comparaison, les Témoins de Jéhovah, selon le même article, comptez environ une centaine de demandes par an.

En outre, en tant que président de l'UBF souligne à juste titre sur, rendant plus aumôniers agréés disponible permettra à davantage de détenus de faire connaître leurs besoins spirituels, depuis les étapes de le faire par la suite sera plus facile à traiter et mieux acceptée.

Y at-il un risque de prosélytisme par les aumôniers de prison?

L'article R. 57-9-6 du Code de procédure pénale stipule que «les personnes détenues peuvent, à leur demande, rencontrer les aumôniers de leur tradition religieuse, comme c'est souvent le cas échéant. »

Les aumôniers ne sont pas en mesure de voies (porte à porte) dans les prisons et ils n'ont pas libre accès aux cellules de prison pour prosélytisme. Ils ne sont autorisés à aller parmi les prisonniers qui prétendent appartenir à la même religion et demander expressément à la visite d'un ministre du culte autorisé par l'administration pénitentiaire.

De même, conformément à l'article D. 439-1 du Code de procédure pénale: «Les aumôniers consacrent tout ou partie de leur temps à des fonctions définies à l'article R. 57-9-4 en fonction du nombre de détenus qui le souhaitent de rencontrer ceux autorisé aumôniers qui travaillent dans cette usine en particulier. »

Il est donc clair que l'aide spirituelle et services religieux sont offertes uniquement à ceux qui en expriment le besoin. Dans l'éventualité peu probable qu'il en soit autrement, toute tentative d'aller au-delà des limites bien définies de la loi serait sans doute empêché par le personnel pénitentiaire.

Droits de l'homme sans frontières recommande aux autorités françaises de mettre fin à la discrimination religieuse en prison et à permettre aux détenus d'avoir accès aux aumôniers Témoins de Jéhovah

Source: Droits des cultes et Témoins de Jéhovah (Davy) www.droit-tj.fr

Traduction français-anglais de Human Rights Without Frontiers

Josué

Josué
Administrateur

Pourquoi les Témoins de Jéhovah demandent-ils des aumôniers agréés en prison ?
Laïcité - Centres pénitentiaires - Exercice du culte - Aumôniers


Si l’agrément de leurs ministres du culte est considéré comme la dernière étape de leur reconnaissance par les pouvoirs publics, ce n’est pas la principale motivation de la demande des Témoins de Jéhovah de disposer d’aumôniers agréés par l’administration pénitentiaire.

D’une part, ils espèrent ainsi mettre fin aux perpétuelles entraves à l’assistance spirituelle qu’ils souhaitent apporter aux détenus qui en font la demande expresse.

Soit les visites au parloir ont été purement et simplement interdites, sous prétexte qu’elles n’étaient pas de nature à favoriser l’insertion sociale du détenu (1), soit les ministres du culte n’étaient pas autorisés à apporter leur Bible ou tout autre ouvrage religieux (2). Même ceux qui étaient simplement abonnés aux revues La Tour de Garde et Réveillez-vous ! en ont été privés, en raison d’un prétendu caractère sectaire (3).

En outre, ayant représenté des détenus victimes de telles mesures discriminatoires, Me Michel Trizac évoque également les pratiques intimidantes liées au passage par le parloir :

« Les personnes détenues, lorsqu’elles se rendent au parloir pour rencontrer les ministres du culte, sont la plupart du temps soumises aux fouilles intégrales, l’administration pénitentiaire arguant du fait que le parloir est un lieu sensible à cause du contact avec l’extérieur. On comprend donc la réticence des témoins de Jéhovah à rencontrer leur ministre du culte si cette rencontre est soumise à la fouille avec, on le sait, le sentiment d’humiliation que celle-ci entraîne sur les détenus. » (4)

Si la justice a ponctuellement et localement mis fin à ces atteintes à la liberté de culte, le statut d’aumônier officiellement agréé par la Chancellerie assurerait un meilleur respect de la pratique religieuse des Témoins de Jéhovah (ou sympathisants) en milieu carcéral, comme avant le rapport parlementaire sur les sectes de 1996.

D’autre part, les rencontres avec un visiteur cultuel dans un parloir commun ne permettent aucun entretien privé, voire confidentiel, ni la pratique cultuelle. En plus, elles sont décomptées sur le quota des visites familiales. Visiteur de prison depuis plusieurs années, René Schneerberger explique ces difficultés dans un entretien publié dans la revue Le Passe Murailles :

« Dans une relation avec un aumônier, il peut se faire que la personne ait besoin de se confier. Or les détenus sont dans un parloir avec les familles. Ils ont toujours des craintes, fondées ou non, qu’au parloir ils soient surveillés, donc ils se sentent moins libres que dans un rapport privilégié avec un aumônier. Ils ne peuvent pas comme les autres détenus se confesser, aborder certains sujets dont ils ont envie de parler. Ils n’ont pas le sentiment de bénéficier de tous les droits accordés aux détenus. En outre, on ne bénéficie pas d’un cadre adapté à l’exercice du culte qui implique des actes comme la prière et les offices en groupe. » (5)

Or, l’article R. 57-9-6 du Code de procédure pénale prévoit que les aumôniers s’entretiennent avec le fidèle « en dehors de la présence d’un surveillant, soit dans un parloir, soit dans un local prévu à cet effet, soit dans la cellule de la personne détenue ». Ces conditions s’avèrent indispensables pour toute activité pastorale.

Josué

Josué
Administrateur

autres sources.
(1) Tribunal administratif de Limoges, 16 octobre 2008, n° 0700710.

(2) Le Monde, 29 mai 2010, p. 12.

(3) Tribunal administratif de Lille, 1er juillet 2003, n° 00-1519.

(4) « Sans foi ni loi – La religion en prison », Le Passe Murailles, revue du GENEPI, septembre/octobre 2011, n° 32, pp. 56, 57.

(5) « Sans foi ni loi – La religion en prison », Le Passe Murailles, revue du GENEPI, septembre/octobre 2011, n° 32, pp. 52-55.

Josué

Josué
Administrateur

L’un après l’autre, des prisonniers transforment leur vie


En Espagne, 68 prisons reçoivent la visite de Témoins de Jéhovah, qui donnent des cours bibliques à 600 détenus.
Parmi ces Témoins figure Miguel, qui a passé 12 ans derrière les barreaux avant de devenir Témoin. Aujourd’hui, il retourne à la prison chaque semaine. Pourquoi ? Pour aider des prisonniers à transformer leur vie, tout comme lui a été aidé.
Au cours des huit dernières années, Miguel a enseigné la Bible à de nombreux prisonniers. « Je suis fier d’apporter mon aide à des détenus de la prison où j’ai été, dit-il. Quand je vois qu’ils ont envie de quitter le monde de la délinquance, ça me rend vraiment heureux. »
Lorsque Miguel avait quatre ans, son père est mort, renversé par un conducteur en état d’ivresse. Sa mère a donc dû travailler de longues heures pour combler les besoins de la famille.
Miguel et son frère aîné ont commencé à manquer l’école, puis à cambrioler des maisons et à fracturer des voitures. À 12 ans, Miguel était un petit délinquant. À 15 ans, il se faisait beaucoup d’argent en revendant de la drogue. Mais en raison de sa dépendance coûteuse à l’héroïne et à la cocaïne, il a commis de plus en plus de vols. À partir de l’âge de 16 ans, il a enchaîné les allers-retours en prison et est vite devenu un criminel endurci. « J’étais persuadé que je mourrais en prison ou alors à cause d’une overdose, témoigne Miguel. Je me sentais pris au piège comme une mouche dans une toile d’araignée. »
Mais en 1994, alors que Miguel était en prison, un de ses amis a demandé à un Témoin de Jéhovah de lui écrire une lettre. En lisant cette lettre, Miguel a appris que Dieu a l’intention de faire de la terre un paradis. Le Témoin l’a encouragé à apporter des changements dans sa vie s’il voulait voir cette promesse se réaliser. « Ses mots m’ont touché, raconte Miguel. Ce jour-là, ma vie a basculé. J’ai décidé d’étudier la Bible, même si je savais que ça ne serait pas facile. »
Pas facile en effet, et pour cause : Miguel était accro à la drogue et au tabac. Les deux s’obtenaient sans problème dans l’établissement. Et tous les jours, son compagnon de cellule lui proposait de la drogue. Miguel a prié continuellement pour avoir la force de vaincre sa dépendance, et finalement, il y est arrivé.
Trois mois plus tard, Miguel s’est mis à parler de ses croyances à d’autres détenus. L’année suivante, il a été libéré et s’est fait baptiser Témoin de Jéhovah. Puis il a voulu se marier, mais... un mois avant le mariage, il a été condamné à dix ans de prison supplémentaires pour diverses affaires qui le rattrapaient. Toutefois, au bout de trois ans et demi, il a été relâché pour bonne conduite, et le mariage a eu lieu ! Miguel n’a jamais replongé dans la délinquance.

Josué

Josué
Administrateur

Un homme réclame une indemnité à l’État, au motif qu’il n’a pas eu accès à un ministre du culte témoin de Jehovah, quand il était en prison, à Saint-Maur (Indre).
L’affaire a été traitée jeudi au tribunal administratif de Limoges, en l’absence des deux parties, le requérant, son avocat Me Michel Trizac et le représentant de l’État. Le rapporteur public a rappelé qu’il n’y avait pas l’obligation d’assurer aux détenus un accès à un ministre du culte, et qu’en ce sens, la demande du requérant ne pouvait être satisfaite (il s’agissait d’une indemnité de 15 € par jour, pour 764 jours sans accès à un ministre du culte, soit 11.460 euros).

Il s’est aussi plaint de ne pas avoir eu accès à la littérature religieuse à laquelle il avait droit. En fait, les revues religieuses qu’il recevait lui étaient refusées. Le tribunal a également relevé qu’un ministre du culte des témoins de Jehovah était bien venu visiter le détenu, mais en simple qualité de proche du détenu, et non en tant que ministre du culte. Il n’a donc pas eu accès au détenu. Le rapporteur public a rappelé cette péripétie, mais aussi et surtout les principes garantissant la liberté de culte en prison.

Le rapporteur recommande que l’État soit condamné à verser 3.000 euros au requérant, au titre de sa privation, pendant 764 jours, de l’accès aux revues religieuses auxquelles il avait droit. L’État pourrait aussi devoir couvrir la dépense liée à la prise d’un avocat, pour le détenu, qui s’élève à 1.600 euros. Le tribunal, après écoute du rapporteur, a mis son jugement en délibéré au 5 mars.

Ce ne sera qu’alors que l’on saura si l’État est condamné, pour une affaire ayant trait au culte des témoins de Jehovah, quelques années seulement après le premier agrément d’aumônier témoin de Jehovah. Au 1er janvier 2015, un aumônier national des prisons, et 105 aumôniers étaient à la disposition des fidèles de cette religion.

Alexandre Larue

samuel

samuel
Administrateur


4 NOVEMBRE 2015
MEXIQUE

Les Témoins récompensés pour leur œuvre d’enseignement biblique dans les prisons mexicaines

MEXICO. Des hauts fonctionnaires de l’État de Basse-Californie (Mexique) ont décerné un certificat de mérite aux Témoins de Jéhovah pour leur œuvre d’enseignement biblique dans les prisons. Le document était visé par le secrétaire d’État à la Sécurité publique, Daniel De La Rosa Anaya, et par le secrétaire d’État à l’Administration pénitentiaire, Jesús Héctor Grijalva Tapia.

Le certificat déclare : « Le gouvernement d’État, représenté par le secrétaire à la Sécurité publique, remercie les Témoins de Jéhovah pour leur soutien, leur dévouement, leurs efforts et leur engagement inestimables vis-à-vis de la population carcérale de Basse-Californie. Ils participent à l’amélioration de la qualité de vie des détenus et facilitent ainsi leur réinsertion sociale. »


Jesús Manuel López Moreno, directeur du centre de réinsertion sociale de Mexicali.
Depuis qu’ils ont reçu la demande d’un détenu en 1991, les Témoins de Jéhovah se rendent régulièrement dans plusieurs établissements pénitentiaires de Basse-Californie, y compris à Mexicali. Dans un entretien avec les Témoins, Jesús Manuel López Moreno, le directeur du centre de réinsertion sociale de Mexicali, a dit : « Votre présence ici et votre intérêt pour les détenus nous encouragent à leur donner la force de se dire : “Nous sommes des êtres humains. Nous avons de la valeur, parce que le moment venu, nous allons nous réinsérer dans la société et nous devrons y être préparés.” Je suis infiniment reconnaissant pour votre soutien. »

Gamaliel Camarillo, porte-parole des Témoins de Jéhovah au Mexique, déclare : « Le plus important pour les Témoins de Jéhovah est d’aider les personnes, y compris les détenus, à comprendre ce que la Bible enseigne. Une assemblée locale de Mexicali rapporte qu’au moins huit personnes se sont fait baptiser Témoins de Jéhovah pendant qu’elles purgeaient leurs peines de prison. Nous sommes convaincus que des personnes de tous milieux devraient avoir accès à l’enseignement de la Bible. »

Contacts presse :

International : J. Brown, service d’information, tél. : +1 718 560 5000

Rene philippe

Rene philippe

Et la France alors ?

Josué

Josué
Administrateur

Rene philippe a écrit:Et la France alors ?
remonte les premiers sujets pour la France car maintenant il y des visiteurs de prisons TJ .

samuel

samuel
Administrateur

Liberté religieuse

La loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État reconnait la liberté religieuse et garantit le libre exercice du culte. Pour permettre aux détenus de pratiquer leur religion, l’administration pénitentiaire prend en charge les dépenses relatives aux services d’aumôneries dans les prisons. La loi pénitentiaire de 2009 rappelle que les détenus peuvent exercer leur culte "selon les conditions adaptées à l’organisation des lieux, sans autres limites que celles imposées par la sécurité et le bon ordre de l’établissement". Ainsi, les détenus peuvent conserver dans leur cellule les objets et les livres nécessaires à leur vie spirituelle. Ils ont le droit d’assister aux offices religieux et peuvent s’entretenir, aussi souvent qu’ils le souhaitent, avec un aumônier de leur confession. Les entretiens ont lieu au parloir ou dans une "salle polycultuelle" ou en cellule, hors de la présence des surveillants. Les correspondances écrites des détenus avec un aumônier de la prison sont, par ailleurs, strictement protégées.

Sept confessions sont agréées au plan national dans les prisons : les aumôneries catholique, israélite, musulmane, orthodoxe, protestante, bouddhiste et les Témoins de Jéhovah. Les intervenants des aumôneries peuvent être soit des aumôniers indemnisés ou bénévoles, soit des auxiliaires bénévoles. Tous sont agréés par l’administration pénitentiaire. Celle-ci a été condamnée plusieurs fois par le juge administratif en raison de son refus de reconnaitre des aumôniers Témoins de Jéhovah. Dans un arrêt du 16 octobre 2013, le Conseil d’État a rejeté tous les recours du Ministère de la justice et a conclu que les refus de l’administration pénitentiaire d’agréer des aumôniers Témoins de Jéhovah, qui sont reconnus comme association cultuelle, n’avaient pas de base légale. Au 1er août 2015, l’administration pénitentiaire recense 1518 intervenants cultuels, indemnisés et bénévoles, répartis comme suit :

Culte bouddhiste : 11 (tous bénévoles)
Culte catholique : 687 (dont 198 indemnisés)
Culte israélite : 69 (dont 43 indemnisés)
Culte musulman : 198 (dont 175 indemnisés)
Culte orthodoxe : 47 (dont 23 indemnisés)
Culte protestant : 355 (dont 85 indemnisés)
Culte des Témoins de Jéhovah : 112 (dont 11 indemnisés)
http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/prison-reinsertion-detenu/droit-detenus/droit-prison.html

Josué

Josué
Administrateur

Chaumont. Le quotidien des aumôniers en prison

La plupart de ces aumôniers sont bénévoles et agréés par l'Etat. Ils permettent aux détenus d'exercer pleinement leurs différents cultes. L'une de nos équipes s'est rendue à la maison d'arrêt de Chaumont.
Par LG avec Mathieu Guillerot
Publié le 09/06/2017 à 13:02 Mis à jour le 09/06/2017 à 13:07

La Maison d'arrêt de Chaumont, en Haute-Marne compte 108 détenus pour 78 places. Des aumôniers font partie des visiteurs réguliers. Derrière les murs de cette prison, quatre cultes sont célébrés (catholique, protestant, musulman et témoins de Jéhovah depuis 2013).

Des entretiens confidentiels et des prières sont proposés au sein des cellules. Organiser l'exercice des différents cultes en prison est une obligation pour l'administration pénitentiaire. Garantie par la loi de 1905 sur la laïcité.
A la Maison d’arrêt de Chaumont, toutes les deux semaines, l'office catholique se déroule dans une salle polyculturelle. Une parenthèse, loin du quotidien carcéral, salutaire pour certains détenus. La religion est aussi facteur d'apaisement. C’est une évidence pour Yvan Baron, le directeur de la maison d'arrêt de Chaumont qui échange régulièrement avec les aumôniers. C’est aussi un moyen d'être informé en temps réel de la santé psychologique des détenus.

Dans toute la région Grand Est, 159 aumôniers visitent au quotidien près de 6.400 personnes incarcérées, soit 1 aumônier pour 40 détenus.

Voir notre reportage

Le quotidien des Aumôniers en prison
La plupart de ces aumôniers sont bénévoles pour la plupart et agréés par l'Etat. Ils permettent aux détenus d'exercer pleinement leurs différents cultes. L'une de nos équipes s'est rendue à la maison d'arrêt de Chaumont. - France 3 Champagne-Ardenne - Mathieu Guillerot, Isabelle Griffon, Nathalie Baliguet

CHAUMONT HAUTE-MARNE PRISON JUSTICE SOCIÉTÉ RELIGION CHAMPAGNE-ARDENNE L'ENQUÊTE DE LA RÉDACTION À L'ANTENNE VOS RENDEZ-VOUS ENQUÊTE
http://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haute-marne/chaumont/quotidien-aumoniers-prison-1270203.html

papy

papy

En Espagne, 68 prisons reçoivent la visite de Témoins de Jéhovah, qui donnent des cours bibliques à 600 détenus.
Parmi ces Témoins figure Miguel, qui a passé 12 ans derrière les barreaux avant de devenir Témoin. Aujourd’hui, il retourne à la prison chaque semaine. Pourquoi ? Pour aider des prisonniers à transformer leur vie, tout comme lui a été aidé.
Au cours des huit dernières années, Miguel a enseigné la Bible à de nombreux prisonniers. « Je suis fier d’apporter mon aide à des détenus de la prison où j’ai été, dit-il. Quand je vois qu’ils ont envie de quitter le monde de la délinquance, ça me rend vraiment heureux. »
Lorsque Miguel avait quatre ans, son père est mort, renversé par un conducteur en état d’ivresse. Sa mère a donc dû travailler de longues heures pour combler les besoins de la famille.
Miguel et son frère aîné ont commencé à manquer l’école, puis à cambrioler des maisons et à fracturer des voitures. À 12 ans, Miguel était un petit délinquant. À 15 ans, il se faisait beaucoup d’argent en revendant de la drogue. Mais en raison de sa dépendance coûteuse à l’héroïne et à la cocaïne, il a commis de plus en plus de vols. À partir de l’âge de 16 ans, il a enchaîné les allers-retours en prison et est vite devenu un criminel endurci. « J’étais persuadé que je mourrais en prison ou alors à cause d’une overdose, témoigne Miguel. Je me sentais pris au piège comme une mouche dans une toile d’araignée. »
Mais en 1994, alors que Miguel était en prison, un de ses amis a demandé à un Témoin de Jéhovah de lui écrire une lettre. En lisant cette lettre, Miguel a appris que Dieu a l’intention de faire de la terre un paradis. Le Témoin l’a encouragé à apporter des changements dans sa vie s’il voulait voir cette promesse se réaliser. « Ses mots m’ont touché, raconte Miguel. Ce jour-là, ma vie a basculé. J’ai décidé d’étudier la Bible, même si je savais que ça ne serait pas facile. »
Pas facile en effet, et pour cause : Miguel était accro à la drogue et au tabac. Les deux s’obtenaient sans problème dans l’établissement. Et tous les jours, son compagnon de cellule lui proposait de la drogue. Miguel a prié continuellement pour avoir la force de vaincre sa dépendance, et finalement, il y est arrivé.
Trois mois plus tard, Miguel s’est mis à parler de ses croyances à d’autres détenus. L’année suivante, il a été libéré et s’est fait baptiser Témoin de Jéhovah. Puis il a voulu se marier, mais... un mois avant le mariage, il a été condamné à dix ans de prison supplémentaires pour diverses affaires qui le rattrapaient. Toutefois, au bout de trois ans et demi, il a été relâché pour bonne conduite, et le mariage a eu lieu ! Miguel n’a jamais replongé dans la délinquance.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Bravos pour le travail de nos fréres .

Josué

Josué
Administrateur

http://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/la-vie-en-detention-10039/culte-12002.html

Culte

Pratiques et organisation du culte en détention.

La loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat garantit le libre exercice des cultes. L’administration pénitentiaire doit donc organiser l’accès au culte.

Elle est tenue de permettre aux personnes détenues de "pouvoir satisfaire aux exigences de sa vie religieuse, morale ou spirituelle" (article R.57-9-3 du code de procédure pénale) et "d'exercer le culte de leurs choix selon les conditions adaptées à l'organisation des lieux" (Article 26 de la loi pénitentiaire de 2009).
C’est pourquoi les personnes détenues de toutes confessions peuvent pratiquer leur religion en détention et respecter ses préceptes par la pratique de la prière, de la lecture, ou lors d’offices collectifs organisés dans des conditions adaptées selon la configuration des lieux.
Des aumôniers agréés interviennent en détention afin de célébrer les offices religieux, d’animer des réunions cultuelles et d’apporter l’assistance spirituelle aux personnes détenues.
Sept aumôneries sont agréées par la DAP : l’aumônerie catholique dont la présence est historique, l’aumônerie protestante, constituée en 1945, l’aumônerie israélite, l’aumônerie musulmane, dont la présence a été formalisée par la constitution d’une aumônerie à partir de 2006, l’aumônerie orthodoxe, créée en 2010, l’aumônerie bouddhiste, créée en 2012 et l’aumônerie du culte des Témoins de Jéhovah, créée en 2014.
Au 15 août 2017, on dénombre 1 585 intervenants d’aumônerie agréés, répartis comme suit :
• Culte bouddhiste : 19 aumôniers
• Culte catholique : 695 aumôniers
• Culte israélite : 76 aumôniers
• Culte musulman : 224 aumôniers
• Culte orthodoxe : 54 aumôniers
• Culte protestant : 347 aumôniers
• Culte des Témoins de Jéhovah : 170 aumôniers »

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Merci Jo pour ces infos. monkey
Tiens si on fait un petit calcul...On a plus d'aumôniers que les orthodoxe, les bouddhistes et les juifs.En fait on est 4 ème dans les prisons en France dans le nombre d'aumôniers dans les prisons alors qu'on est les derniers enregistrés par rapport aux dates données(2014). Madame Taubira doit être contente.

Amaytois

Amaytois

Bonsoir

Voici une superbe photo

La justice ouvre la porte des prisons aux aumôniers Témoins de Jéhovah Dzoten11

Oui, grâce aux Frères et au Sœurs qui visitent et enseignent certains détenu(e)s, ceux-ci malgré un passé lourd très lourd sont maintenant nos frères, nos sœurs. Oui comme nous le lisons en 1 Corinthiens 6:9-11

Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ceux qui ont une conduite sexuelle immorale, les idolâtres, les adultères, les hommes qui pratiquent l’homosexualité, 10 les voleurs, les gens avides, les ivrognes, les insulteurs et les extorqueurs n’hériteront pas du royaume de Dieu. 11 Et pourtant c’est ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus Christ et avec l’esprit de notre Dieu.

Invité


Invité

Dans ma ville voisine il y a une prison et les frere vont prêcher dans cette prison aussi ...
Il y a eu baptême et il y  a un frère qui purge ses fautes du temps passé  avant d'être baptisé
Je connais cette personne quand il étudiait  dans la congrégation de ma mère
Il a étudié il était libre
Il a été déclarer ses mauvaises actions aux autorités, ensuite il a été incarcéré

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Je ne savais pas qu'il y avait au tant  d'aumauniers TJ en France.

papy

papy

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