Lyon : "L'islam aujourd'hui est de plus en plus stigmatisé"
Le Point.fr - Publié le 12/08/2013 à 11:04
Le recteur de la grande mosquée de Lyon a appelé à un rassemblement à la suite de l'arrestation du militaire qui projetait un attentat contre une mosquée de Vénissieux.
Le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a estimé lundi matin que le projet d'attentat d'un militaire, interpellé le 7 août, contre une mosquée de Vénissieux, près de Lyon, témoignait d'un "climat d'islamophobie" en France. Il a annoncé un rassemblement à 17 h 30 lundi devant le lieu de culte pour manifester la solidarité et l'inquiétude des musulmans. "Le fait qu'un militaire en service ait été arrêté pour un projet d'attentat montre qu'un climat d'islamophobie règne en France aujourd'hui, on ne peut pas se voiler la face", a réagi auprès de l'AFP Kamel Kabtane.
Il a précisé que la mosquée visée était celle de la rue du 19 Mars 1962 à Vénissieux - surnommée "mosquée de l'Urssaf" pour sa proximité avec l'Urssaf -, inaugurée en grande pompe le 22 mai dernier. M. Kabtane a estimé également que l'annonce par le ministère de l'Intérieur, dimanche, de l'arrestation du militaire qui projetait cet attentat était une "manière de montrer que l'État traite toutes les affaires de façon égalitaire".
Proche de l'extrême droite radicale
"L'islam aujourd'hui est de plus en plus stigmatisé", a-t-il déploré, avant d'annoncer "une manifestation à 17 h 30 devant cette mosquée, à l'appel de l'association cultuelle qui la gère et de nous-mêmes, pour montrer notre inquiétude et notre solidarité, et dire que les musulmans ont besoin d'être protégés".
Un militaire de 23 ans "proche des idées de l'extrême droite radicale" a été interpellé le 7 août sur la base aérienne de Lyon-Mont Verdun. Il avait projeté de tirer à l'arme à feu contre une mosquée de la région lyonnaise, selon le ministère de l'Intérieur. Au terme de quatre jours de garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le jeune homme, sergent dans l'armée de l'air, a été mis en examen pour "détention de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste" et "dégradation de lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste". Il a été placé en détention provisoire.
Le Point.fr - Publié le 12/08/2013 à 11:04
Le recteur de la grande mosquée de Lyon a appelé à un rassemblement à la suite de l'arrestation du militaire qui projetait un attentat contre une mosquée de Vénissieux.
Le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a estimé lundi matin que le projet d'attentat d'un militaire, interpellé le 7 août, contre une mosquée de Vénissieux, près de Lyon, témoignait d'un "climat d'islamophobie" en France. Il a annoncé un rassemblement à 17 h 30 lundi devant le lieu de culte pour manifester la solidarité et l'inquiétude des musulmans. "Le fait qu'un militaire en service ait été arrêté pour un projet d'attentat montre qu'un climat d'islamophobie règne en France aujourd'hui, on ne peut pas se voiler la face", a réagi auprès de l'AFP Kamel Kabtane.
Il a précisé que la mosquée visée était celle de la rue du 19 Mars 1962 à Vénissieux - surnommée "mosquée de l'Urssaf" pour sa proximité avec l'Urssaf -, inaugurée en grande pompe le 22 mai dernier. M. Kabtane a estimé également que l'annonce par le ministère de l'Intérieur, dimanche, de l'arrestation du militaire qui projetait cet attentat était une "manière de montrer que l'État traite toutes les affaires de façon égalitaire".
Proche de l'extrême droite radicale
"L'islam aujourd'hui est de plus en plus stigmatisé", a-t-il déploré, avant d'annoncer "une manifestation à 17 h 30 devant cette mosquée, à l'appel de l'association cultuelle qui la gère et de nous-mêmes, pour montrer notre inquiétude et notre solidarité, et dire que les musulmans ont besoin d'être protégés".
Un militaire de 23 ans "proche des idées de l'extrême droite radicale" a été interpellé le 7 août sur la base aérienne de Lyon-Mont Verdun. Il avait projeté de tirer à l'arme à feu contre une mosquée de la région lyonnaise, selon le ministère de l'Intérieur. Au terme de quatre jours de garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le jeune homme, sergent dans l'armée de l'air, a été mis en examen pour "détention de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste" et "dégradation de lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste". Il a été placé en détention provisoire.