Pourquoi on n'aime pas notre voix quand on l'entend ?
C'est la réponse à laquelle Jordain Gaines, une journaliste diplômée en neurosciences, a tenté de répondre sur le site de la NBC. L'homme peut percevoir le son de deux façons différentes. Lorsqu'on s'entend parler, les ondes sonores sont transmises par l'air et par les os. Pour arriver dans notre cerveau, elles traversent la boîte crânienne, c'est pourquoi on perçoit notre voix de façon plus grave. En revanche lorsqu'on entend sa voix dans un enregistrement, le son est uniquement transmis par l'air. Les ondes sonores font vibrer nos tympans puis arrivent directement dans la cochlée sans isolement particulier. C'est pourquoi on a l'impression d'avoir une voix plus aigüe. C'est la façon dont les autres l'entendent. Comme l'explique la journaliste, "on grandit en s'habituant à toutes les asymétries de notre corps telles qu'on les aperçoit dans le miroir. Pourtant lorsqu'on voit une photo de nous, toutes ces petites différences ne correspondent pas à ce que notre cerveau s'attend à voir, alors ça ne nous plaît pas."
Le 08/04/2013 - Bénédicte Demmer, rédactrice santé
C'est la réponse à laquelle Jordain Gaines, une journaliste diplômée en neurosciences, a tenté de répondre sur le site de la NBC. L'homme peut percevoir le son de deux façons différentes. Lorsqu'on s'entend parler, les ondes sonores sont transmises par l'air et par les os. Pour arriver dans notre cerveau, elles traversent la boîte crânienne, c'est pourquoi on perçoit notre voix de façon plus grave. En revanche lorsqu'on entend sa voix dans un enregistrement, le son est uniquement transmis par l'air. Les ondes sonores font vibrer nos tympans puis arrivent directement dans la cochlée sans isolement particulier. C'est pourquoi on a l'impression d'avoir une voix plus aigüe. C'est la façon dont les autres l'entendent. Comme l'explique la journaliste, "on grandit en s'habituant à toutes les asymétries de notre corps telles qu'on les aperçoit dans le miroir. Pourtant lorsqu'on voit une photo de nous, toutes ces petites différences ne correspondent pas à ce que notre cerveau s'attend à voir, alors ça ne nous plaît pas."
Le 08/04/2013 - Bénédicte Demmer, rédactrice santé