Entre 1938 et 1945, des centaines de milliers de Tsiganes ont été exterminés par les nazis et leurs alliés : sur les sept cent mille vivant en Europe, la moitier ont été assassinés et beaucoup ont été Victime des expériences médicales nazies. Pourtant, une gêne systématique entoure ce génocide. On ne lui accorde qu'un mot entre deux virgules. Pour combattre >>cette amnésie criminelle <<, il faut faire lumière sur l'extermination dont ce peuple a été victime.
Pourtant, si la France a admis sa responsabilité dans la Shoah, elle continue de l'éluder en ce qui concerne le Samudaripen, le génocide des Tsiganes mais comme les Juifs, les Tsiganes (ou Roms), peuple errant, ont toujours été persécutés. Mais, contrairement aux Juifs, ils n'ont jamais reçu de signes de repentance des nations européennes.les Tziganes furent parmi les « oubliés » du procès de Nuremberg. De son ouverture, jusqu'à son verdict, le 1er octobre 1946, aucun Tzigane ne sera appelé à témoigner. Les victimes tziganes du régime hitlérien ne seront pas une seule fois mentionnées durant le procès de Nuremberg et plusieurs pays européens continueront de garder ces populations dans les camps d'internement pendant plusieurs mois.
Elle a de bonnes raisons pour cela: la déportation des Tsiganes de France fut surtout intérieure.
En France, les nazis ont pu disposer du fichage initié bien avant la guerre par la 3e République, et de la collaboration active du régime de Vichy. ce qui renvoie a une véritable responsabilité dans une démarche ségrégationniste instigué par la France avant la venu des nazi
Et en 1944,, il n'y a pas eu de libération pour eux, contrairement aux autres déportés de Vichy. Ce ne fut qu'après juillet 1945 qu'on s'est préoccupé de leur sort, et les derniers n'ont été libérés qu'en mai 1946...
Aujourd'hui, soixante-huit ans après les premières exactions nazies, il serait grand temps que la représentation nationale française reconnaisse le génocide des Tziganes (« Samudaripen ») ;ces voyageurs francais ,ces Gitans, ces Manouches et ces Roms assassinés pour leur singularité : être des « nomades ».
Ne faites plus confiance aux livres d histoires qui vous cache certaines vérités quand la responsabilité de son pays est mise en cause et Rejoignez-nous pour stopper cette indifférence collective et aidez ce groupe à sa diffusion dans le monde entier.
Nous rappelons qu'aujourd'hui encore les Tziganes continuent d'être marginalisés, victimes d'exclusion sociale, et font toujours l'objet de discriminations et de racisme dans de nombreux États européens.
Pour ne citer qu'un exemple de cet acharnement en France: le carnet anthropométrique, devenu carnet de circulation avec la loi n° 69-3 du 3 janvier 1969 est toujours en vigueur. Il impose que toute personne de plus de 16 ans n'ayant pas de résidence fixe soit en possession d'un carnet de circulation si elle n'a pas de ressources régulières ou d'un livret de circulation si elle exerce une activité professionnelle. Le premier doit être visé tous les trois mois par un commandant de police, de gendarmerie ou une autorité administrative ; le second tous les ans. Or, l'obligation de détenir un tel document ainsi que celle de le faire viser régulièrement constitue une discrimination administrative flagrante.
(" Samudaripen ", en langue romani, veut dire génocide.)
Pourtant, si la France a admis sa responsabilité dans la Shoah, elle continue de l'éluder en ce qui concerne le Samudaripen, le génocide des Tsiganes mais comme les Juifs, les Tsiganes (ou Roms), peuple errant, ont toujours été persécutés. Mais, contrairement aux Juifs, ils n'ont jamais reçu de signes de repentance des nations européennes.les Tziganes furent parmi les « oubliés » du procès de Nuremberg. De son ouverture, jusqu'à son verdict, le 1er octobre 1946, aucun Tzigane ne sera appelé à témoigner. Les victimes tziganes du régime hitlérien ne seront pas une seule fois mentionnées durant le procès de Nuremberg et plusieurs pays européens continueront de garder ces populations dans les camps d'internement pendant plusieurs mois.
Elle a de bonnes raisons pour cela: la déportation des Tsiganes de France fut surtout intérieure.
En France, les nazis ont pu disposer du fichage initié bien avant la guerre par la 3e République, et de la collaboration active du régime de Vichy. ce qui renvoie a une véritable responsabilité dans une démarche ségrégationniste instigué par la France avant la venu des nazi
Et en 1944,, il n'y a pas eu de libération pour eux, contrairement aux autres déportés de Vichy. Ce ne fut qu'après juillet 1945 qu'on s'est préoccupé de leur sort, et les derniers n'ont été libérés qu'en mai 1946...
Aujourd'hui, soixante-huit ans après les premières exactions nazies, il serait grand temps que la représentation nationale française reconnaisse le génocide des Tziganes (« Samudaripen ») ;ces voyageurs francais ,ces Gitans, ces Manouches et ces Roms assassinés pour leur singularité : être des « nomades ».
Ne faites plus confiance aux livres d histoires qui vous cache certaines vérités quand la responsabilité de son pays est mise en cause et Rejoignez-nous pour stopper cette indifférence collective et aidez ce groupe à sa diffusion dans le monde entier.
Nous rappelons qu'aujourd'hui encore les Tziganes continuent d'être marginalisés, victimes d'exclusion sociale, et font toujours l'objet de discriminations et de racisme dans de nombreux États européens.
Pour ne citer qu'un exemple de cet acharnement en France: le carnet anthropométrique, devenu carnet de circulation avec la loi n° 69-3 du 3 janvier 1969 est toujours en vigueur. Il impose que toute personne de plus de 16 ans n'ayant pas de résidence fixe soit en possession d'un carnet de circulation si elle n'a pas de ressources régulières ou d'un livret de circulation si elle exerce une activité professionnelle. Le premier doit être visé tous les trois mois par un commandant de police, de gendarmerie ou une autorité administrative ; le second tous les ans. Or, l'obligation de détenir un tel document ainsi que celle de le faire viser régulièrement constitue une discrimination administrative flagrante.
(" Samudaripen ", en langue romani, veut dire génocide.)