18 mars Lecture de la Bible : Luc 1-3
L’ÉVANGILE selon Luc a été écrit par un homme de cœur et à l’esprit vif. De cette excellente association de qualités soumises à la direction de l’esprit de Dieu il est résulté un récit précis et chaleureux. Dans son prologue, Luc dit : “ J’ai décidé, moi aussi, parce que j’ai recherché toutes choses avec exactitude depuis le début, de te les écrire dans un ordre logique. ” Son récit détaillé et minutieux justifie amplement cette prétention. — Luc 1:3.
Bien que Luc ne soit pas nommément cité dans cet Évangile, les autorités de l’Antiquité s’accordent pour lui en attribuer la rédaction. Le Canon de Muratori (vers 170 de n. è.) attribue l’Évangile à Luc, et les écrivains du IIe siècle, comme Irénée et Clément d’Alexandrie, ont accepté cette attribution. Également, les preuves intrinsèques désignent nettement Luc comme écrivain. En Colossiens 4:14, Paul l’appelle “ Luc le médecin bien-aimé ”, et son œuvre d’érudition est celle que l’on attend d’un homme instruit, tel un médecin. Son langage choisi et son vocabulaire plus riche que celui des trois autres évangélistes réunis lui ont permis de développer un sujet d’un intérêt fondamental avec grand soin et de façon complète. Son récit du fils prodigue est considéré par certains comme la meilleure des histoires courtes jamais écrites.
Luc emploie plus de 300 termes médicaux ou mots auxquels il prête une signification médicale, ce que ne font pas les autres rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes, si tant est qu’ils en aient utilisé. Par exemple, pour parler de la lèpre, Luc ne se sert pas toujours du même terme, comme le font les autres écrivains. Pour eux, la lèpre est la lèpre, tandis que pour le médecin il y a différents stades dans l’évolution de la maladie ; aussi Luc parle-t-il d’“ un homme plein de lèpre ”. Lazare, dit-il, était “ tout couvert d’ulcères ”. Aucun autre évangéliste ne dit que la belle-mère de Pierre avait “ une forte fièvre ”. (5:12 ; 16:20 ; 4:38.) Si les trois autres écrivains révèlent que Pierre coupa l’oreille de l’esclave du grand prêtre, seul Luc rapporte sa guérison par Jésus (22:51). C’est bien d’un médecin de dire qu’une femme avait “ un esprit de faiblesse depuis dix-huit ans, et [qu’]elle était courbée en deux et ne pouvait pas se redresser, pas du tout ”. Et qui, sinon “ Luc le médecin bien-aimé ”, pouvait raconter avec force détails les premiers secours apportés à un homme par le Samaritain, qui a “ bandé ses blessures, versant sur elles de l’huile et du vin ” ? — 13:11 ; 10:34.
L’ÉVANGILE selon Luc a été écrit par un homme de cœur et à l’esprit vif. De cette excellente association de qualités soumises à la direction de l’esprit de Dieu il est résulté un récit précis et chaleureux. Dans son prologue, Luc dit : “ J’ai décidé, moi aussi, parce que j’ai recherché toutes choses avec exactitude depuis le début, de te les écrire dans un ordre logique. ” Son récit détaillé et minutieux justifie amplement cette prétention. — Luc 1:3.
Bien que Luc ne soit pas nommément cité dans cet Évangile, les autorités de l’Antiquité s’accordent pour lui en attribuer la rédaction. Le Canon de Muratori (vers 170 de n. è.) attribue l’Évangile à Luc, et les écrivains du IIe siècle, comme Irénée et Clément d’Alexandrie, ont accepté cette attribution. Également, les preuves intrinsèques désignent nettement Luc comme écrivain. En Colossiens 4:14, Paul l’appelle “ Luc le médecin bien-aimé ”, et son œuvre d’érudition est celle que l’on attend d’un homme instruit, tel un médecin. Son langage choisi et son vocabulaire plus riche que celui des trois autres évangélistes réunis lui ont permis de développer un sujet d’un intérêt fondamental avec grand soin et de façon complète. Son récit du fils prodigue est considéré par certains comme la meilleure des histoires courtes jamais écrites.
Luc emploie plus de 300 termes médicaux ou mots auxquels il prête une signification médicale, ce que ne font pas les autres rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes, si tant est qu’ils en aient utilisé. Par exemple, pour parler de la lèpre, Luc ne se sert pas toujours du même terme, comme le font les autres écrivains. Pour eux, la lèpre est la lèpre, tandis que pour le médecin il y a différents stades dans l’évolution de la maladie ; aussi Luc parle-t-il d’“ un homme plein de lèpre ”. Lazare, dit-il, était “ tout couvert d’ulcères ”. Aucun autre évangéliste ne dit que la belle-mère de Pierre avait “ une forte fièvre ”. (5:12 ; 16:20 ; 4:38.) Si les trois autres écrivains révèlent que Pierre coupa l’oreille de l’esclave du grand prêtre, seul Luc rapporte sa guérison par Jésus (22:51). C’est bien d’un médecin de dire qu’une femme avait “ un esprit de faiblesse depuis dix-huit ans, et [qu’]elle était courbée en deux et ne pouvait pas se redresser, pas du tout ”. Et qui, sinon “ Luc le médecin bien-aimé ”, pouvait raconter avec force détails les premiers secours apportés à un homme par le Samaritain, qui a “ bandé ses blessures, versant sur elles de l’huile et du vin ” ? — 13:11 ; 10:34.