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25 févr. Lecture de la Bible : Marc 5-8

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Josué

Josué
Administrateur

Dans “ le pays des Géraséniens ”, dont une partie au moins se trouvait à l’E. de la mer de Galilée, Jésus Christ guérit deux hommes possédés de démons (Mc 5:1-20 ; Lc 8:26-39 ; voir aussi Mt 8:28-34). On ne connaît pas aujourd’hui les limites exactes de cette région, et son identification est incertaine. Certains spécialistes établissent un lien entre “ le pays des Géraséniens ” et la région autour de Koursi, sur la rive orientale de la mer de Galilée. D’autres pensent que cette désignation pourrait s’appliquer à la vaste région qui entoure la ville de Gérasa (Djérash).

Josué

Josué
Administrateur

Vers la fin de sa deuxième tournée de prédication en Galilée et après avoir accompli son activité dans le pays des Géraséniens (ou Gadaréniens), au S.-E. de la mer de Galilée, Jésus ‘ traversa de nouveau la rive opposée ’, probablement aux alentours de Capernaüm (Mt 8:28 ; Mc 5:1, 21 ; Lc 8:26, 40). Dans la foule qui s’était rassemblée dans l’expectative sur le rivage, une femme fut guérie simplement en touchant le vêtement de Jésus, après quoi celui-ci opéra un miracle bien plus grand en ramenant à la vie la fille de Jaïrus, président de la synagogue. De nouveau, bien que Jésus ait ordonné de ne parler à personne de cette résurrection, “ la nouvelle s’en répandit dans toute cette région ”. (Mt 9:18-26 ; Mc 5:22-43 ; Lc 8:40-56.) C’est peut-être à Capernaüm ou près de cette ville que Jésus guérit également deux aveugles ainsi qu’un muet possédé d’un démon. — Mt 9:27-34.
À la fin de sa troisième tournée de prédication en Galilée et peu avant la Pâque de l’an 32 (Jn 6:4), Jésus marcha sur les eaux de la mer de Galilée au cours d’une traversée vers les rives de Gennésareth, à proximité de Capernaüm. Après qu’il fut entré à Capernaüm, les foules qui l’avaient suivi depuis l’autre côté de la mer le trouvèrent. Lorsqu’il prononça un discours destiné à redresser ces gens qui, pour la plupart, s’intéressaient à lui pour des raisons purement matérielles, beaucoup de ses disciples cessèrent de le suivre. Il resta un nombre plus réduit de fidèles (Mt 14:23-34 ; Mc 6:53 ; Jn 6:17-71). C’est vraisemblablement à Capernaüm qu’après avoir assisté à la Pâque de l’an 32 à Jérusalem Jésus réprimanda les Pharisiens traditionalistes qui critiquaient ses disciples tout en rendant vaine la Parole de Dieu par leurs traditions. — Mt 15:1-20 ; Mc 7:1-23 ; Jn 7:1.

Josué

Josué
Administrateur

BEAUCOUP de gens croient aujourd’hui que Jésus-Christ n’était qu’un homme sage. D’autres, par contre, affirment qu’il était Dieu incarné. Lequel de ces deux points de vue est conforme à l’enseignement de la Bible concernant le Christ ?
L’opinion selon laquelle Jésus n’était qu’un simple homme n’est pas nouvelle. Un grand nombre de ses contemporains l’avaient adoptée. Par exemple, les habitants de Nazareth considéraient Jésus comme un simple charpentier local. Ils ne comprenaient pas pourquoi il aurait été choisi d’entre tous les hommes pour recevoir une grande sagesse et le pouvoir d’accomplir des œuvres puissantes. À propos de leur réaction quand Jésus les enseignait dans la synagogue, un jour de sabbat, nous lisons : “Le grand nombre de ceux qui écoutaient étaient frappés et disaient : ‘D’où cet homme a-t-il eu ces choses ? Et pourquoi faut-il que cette sagesse ait été donnée à cet homme, et que de telles œuvres puissantes s’opèrent par ses mains ? C’est là le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques, de Joseph, de Judas et de Simon, n’est-ce pas ? Et ses sœurs sont ici avec nous, n’est-ce pas ?’” — Marc 6:2, 3.
Même un grand nombre des parents de Jésus le considéraient comme un simple homme, du moins pendant un temps. Ils ne se sont pas gênés de le reprendre ni de le conseiller. En une certaine occasion, il y avait tant de monde dans la maison où se trouvait Jésus qu’il était impossible de prendre un repas. “Mais les siens, l’ayant appris, partirent pour se saisir de lui, car ils disaient : ‘Il a perdu l’esprit.’” — Marc 3:20, 21 ; Jean 7:3, 4.

Josué

Josué
Administrateur

Racontant ce qui était arrivé aux disciples de Jésus un jour où ils avaient des difficultés à traverser la mer de Galilée en bateau, l’évangéliste Marc dit qu’ils “ étaient malmenés dans leurs efforts pour ramer, car le vent leur était contraire ”. Depuis le rivage, Jésus vit leur peine et les rejoignit en marchant sur l’eau miraculeusement. Quand il monta auprès d’eux dans le bateau, le vent tomba. — Marc 6:48-51.
Ce même évangéliste explique qu’une autre fois ‘ une violente tempête de vent s’était déchaînée ’, sur quoi Jésus ‘ avait réprimandé le vent [...] et le vent était tombé, et un grand calme s’était fait ’. — Marc 4:37-39.
Nous n’avons plus aujourd’hui le privilège de voir de tels miracles, mais nous pouvons en tirer leçon. Humains imparfaits vivant une époque dangereuse, nous ne sommes pas à l’abri des vents de l’adversité (2 Timothée 3:1-5). D’ailleurs, la douleur due à nos épreuves nous paraît parfois aussi intense qu’une violente tempête. Mais un soulagement est possible ! Jésus fait cette invitation : “ Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai. ” — Matthieu 11:28.
Quand nous avons l’impression que ‘ les vents nous sont contraires ’, il nous est possible de ressentir “ un grand calme ” dans le cœur. Comment ? En ayant confiance dans les promesses infaillibles de Jéhovah Dieu. — Voir Isaïe 55:9-11 ; Philippiens 4:5-7.

Josué

Josué
Administrateur

C’est peut-être à Capernaüm que des Pharisiens et des scribes de Jérusalem viennent à lui. Ils cherchent des motifs pour l’accuser de transgresser la loi religieuse. “Pourquoi tes disciples passent-ils outre à la tradition des hommes d’autrefois? lui demandent-ils. Ainsi, ils ne se lavent pas les mains au moment de prendre un repas.” Il ne s’agit pas d’une exigence divine, mais, aux yeux des Pharisiens, c’est un péché grave de ne pas observer le traditionnel rite du lavage des mains, et ce jusqu’aux coudes.
Au lieu de répondre à leur accusation, Jésus leur fait remarquer qu’eux-mêmes enfreignent méchamment et délibérément la Loi divine. Il déclare: “Et vous, pourquoi passez-vous outre au commandement de Dieu à cause de votre tradition? Ainsi, Dieu a dit: ‘Honore ton père et ta mère’, et: ‘Que celui qui insulte père ou mère disparaisse dans la mort!’ Mais vous, vous dites: ‘Quiconque dit à son père ou à sa mère: “Tout ce que j’ai et dont tu pourrais tirer profit de ma part est un don qui a été voué à Dieu”, celui-là n’a absolument pas à honorer son père.’”
Effectivement, les Pharisiens enseignent que l’argent, les biens ou toute autre chose vouée comme don à Dieu appartiennent au temple et ne peuvent servir à un autre usage. Néanmoins, dans les faits, le don ainsi voué reste en possession de celui qui l’a voué. C’est ainsi qu’un fils peut se dérober à sa responsabilité d’aider ses parents âgés, alors qu’ils sont peut-être dans une situation désespérée, en déclarant simplement que son argent ou ses biens sont “corban”, c’est-à-dire un don voué à Dieu ou au temple.
À juste titre indigné par la façon pernicieuse dont les Pharisiens tordent la Loi divine, Jésus leur dit: “Vous avez rendu inopérante la parole de Dieu à cause de votre tradition. Hypocrites! Ésaïe a prophétisé avec justesse sur votre compte, quand il a dit: ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est fort éloigné de moi. C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, car ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes.’”
Peut-être la foule s’était-elle écartée pour permettre aux Pharisiens d’interroger Jésus. Maintenant que ceux-ci ne savent quoi répondre au blâme sévère qu’il vient de leur infliger, Jésus invite la foule à s’approcher. “Écoutez, dit-il, et saisissez-en le sens: ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme; mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme.”
Plus tard, lorsqu’ils entrent dans une maison, ses disciples lui demandent: “Sais-tu qu’en entendant ce que tu viens de dire les Pharisiens ont trébuché?”
“Toute plante que mon Père céleste n’a pas plantée sera déracinée, leur répond Jésus. Laissez-les. Ce sont des guides aveugles. Or si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans une fosse.”

Josué

Josué
Administrateur

DES foules immenses ont afflué vers Jésus dans la Décapole. Pour venir l’écouter et être guéris de leurs infirmités, beaucoup ont fait un long trajet avant d’arriver dans cette contrée où vivent de nombreux Gentils. Ils ont emporté avec eux de grands paniers qu’ils utilisent généralement pour transporter leurs provisions lorsqu’ils traversent les régions gentiles.
Cependant, au bout d’un certain temps Jésus appelle ses disciples et leur dit: “J’ai pitié de cette foule, car voilà déjà trois jours qu’ils restent auprès de moi, et ils n’ont pas de quoi manger; et si je les renvoie chez eux à jeun, ils défailliront en route. Et certains d’entre eux sont venus de loin.”
“D’où pourra-t-on, ici en un lieu désert, rassasier de pains ces gens?” s’enquièrent les disciples.
Jésus leur demande: “Combien de pains avez-vous?”
“Sept, répondent-ils, et quelques petits poissons.”
Jésus prescrit alors à tous de s’étendre à terre, puis il prend les pains et les poissons, prie Dieu, après quoi il partage cette nourriture et la donne à ses disciples. Ceux-ci la distribuent au peuple, qui mange à satiété. Lorsque, après cela, on ramasse les restes, on en remplit sept pleins paniers à provisions, alors qu’environ 4 000 hommes ont mangé, ainsi que des femmes et des enfants!
Ensuite, Jésus renvoie les foules, embarque avec ses disciples sur un bateau et passe sur la côte occidentale de la mer de Galilée. Là, les Pharisiens, accompagnés cette fois de membres de la secte des Sadducéens, essaient de tenter Jésus en lui demandant de leur montrer un signe du ciel.
Jésus sait qu’ils essaient de le tenter, c’est pourquoi il répond: “Quand le soir tombe, vous avez l’habitude de dire: ‘Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu’; et au matin: ‘Aujourd’hui il va faire un temps hivernal, pluvieux, car le ciel est rouge feu, mais il a un aspect sinistre.’ Vous savez interpréter l’apparence du ciel, mais vous n’êtes pas capables d’interpréter les signes des temps.”
Là-dessus, il les traite de méchants et d’adultères et les prévient, tout comme il a prévenu auparavant les Pharisiens, qu’aucun signe ne leur sera donné, excepté le signe de Jonas. Puis il les quitte et monte avec ses disciples dans un bateau qui part pour Bethsaïda, sur la côte nord-est de la mer de Galilée. Une fois embarqués, les disciples s’aperçoivent qu’ils n’ont qu’un pain, parce qu’ils ont oublié d’en emporter.
Pensant encore à sa rencontre avec les Pharisiens et les Sadducéens, partisans d’Hérode, Jésus prévient ses disciples: “Ouvrez l’œil, prenez garde au levain des Pharisiens et au levain d’Hérode.” Pour les disciples, qui croient que Jésus fait allusion à leur oubli, le levain évoque aussitôt le pain, et ils commencent à discuter à ce sujet. Constatant leur méprise, Jésus leur dit: “Pourquoi discutez-vous parce que vous n’avez pas de pains?”
Peu de temps auparavant, peut-être un jour ou deux seulement, il a fourni miraculeusement du pain pour des milliers de personnes. Ses disciples devraient savoir que Jésus ne se soucie pas de manquer de pain. “Ne vous rappelez-vous pas, quand j’ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux vous avez ramassés?”
“Douze”, répondent-ils.
“Quand j’ai rompu les sept pour les quatre mille hommes, combien de paniers à provisions pleins de morceaux avez-vous ramassés?”
“Sept”, répondent-ils.
“Vous ne saisissez pas encore?” demande Jésus. Puis il ajoute: “Comment ne comprenez-vous pas que je ne vous parlais pas de pains? Mais prenez garde au levain des Pharisiens et des Sadducéens.”
Les disciples comprennent enfin. Le levain, une substance qui provoque la fermentation et fait lever la pâte à pain, était un mot souvent employé pour désigner la corruption. À présent les disciples discernent que Jésus utilise un symbolisme, qu’il les avertit d’être sur leurs gardes contre “l’enseignement des Pharisiens et des Sadducéens”, lequel a un effet corrupteur. Marc 8:1-21; Matthieu 15:32 à 16:12.

Josué

Josué
Administrateur

8:32-34. Nous devrions être prompts à reconnaître et à rejeter toute bonté mal placée qui nous est manifestée. Un disciple de Christ doit être prêt à ‘ se renier lui-même ’, ce qui signifie dire non à ses désirs et ambitions égoïstes. Il doit être désireux de ‘ prendre son poteau de supplice ’, c’est-à-dire, en cas de besoin, souffrir, être humilié, persécuté, voire mis à mort, parce qu’il est chrétien. Et il doit ‘ suivre continuellement ’ Jésus, se conformer à sa manière de vivre. Être un disciple exige de manifester et de conserver l’esprit de sacrifice, à l’exemple de Christ Jésus. — Mat. 16:21-25 ; Luc 9:22, 23.

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