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Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien

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armentieres
Psalmiste
Feliks Kraspouët
Josué
8 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien !"
Le Point.fr - Publié le 14/02/2013 à 20:40 - Modifié le 15/02/2013 à 07:13
Après le scandale des lasagnes contenant de la viande de cheval vendue comme étant du boeuf, une dizaine de types de plats suspectés ont été retirés des rayons de plusieurs enseignes en France et en Europe. Une question se pose alors. Que faire de toute cette nourriture, toujours propre à la consommation, et stockée dans des congélateurs ?

Traçabilité de la viande

Lors d'une réunion, le Secours populaire, les Restos du coeur et la Banque alimentaire se sont dits prêts à éviter le gâchis en récupérant les denrées pour les redistribuer à leurs bénéficiaires, à condition bien sûr que la sécurité sanitaire soit respectée. Pour Alain Myatovic, président de la Banque alimentaire du Nord, c'est une condition impérative. "S'il n'y a pas de risque pour la santé et si on connaît la traçabilité de la viande, nous pourrons distribuer ces produits aux familles qui en ont besoin". Une réserve qui fait suite aux soupçons de médicaments impropres à la consommation contenus dans certaines carcasses provenant du Royaume-Uni.

Les associations envisagent de signaler sur les emballages la présence éventuelle de viande de cheval, pour que les familles soient au courant.

"On dit bravo et merci !"

Même son de cloche du côté du Secours populaire. Pour Jean-Louis Callens, secrétaire départemental du Secours populaire dans le Nord : "Il ne faut surtout pas jeter cette nourriture, on prend ! Si la sécurité est assurée, on dit bravo et merci !" "J'ai interrogé les gens qui viennent chercher de l'aide alimentaire. Je leur ai demandé : "Si l'on vous donne des lasagnes au cheval, vous les prenez ?" Ils disent 'bien sûr', y compris ceux qui ne mangent pas de porc."

Jean-Louis Callens a donc décidé d'appeler ce jeudi la grande distribution et de prendre des contacts avec les producteurs pour leur demander de lui confier leurs stocks. Pour l'instant, pas de réponse, on préfère attendre la fin de l'enquête.

Quatre millions de personnes vivent aujourd'hui avec l'aide alimentaire en France.
http://www.lepoint.fr/societe/lasagnes-au-cheval-surtout-ne-jetez-rien-14-02-2013-1627588_23.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20130215

Feliks Kraspouët

Feliks Kraspouët

Je dis bravo ! Les lasagnes au cheval et autres produits retirés du marché, ce n'est pas une question de danger sanitaire, c'est une question d'indication de composition : on a voulu faire manger du cheval aux gens sans leur dire.


Donc, si c'est invendable, qu'on le donne aux organisations caritatives.

Josué

Josué
Administrateur

Feliks Kraspouët a écrit:Je dis bravo ! Les lasagnes au cheval et autres produits retirés du marché, ce n'est pas une question de danger sanitaire, c'est une question d'indication de composition : on a voulu faire manger du cheval aux gens sans leur dire.


Donc, si c'est invendable, qu'on le donne aux organisations caritatives.
ça serait quand même dommage des les jetés surtout qu'ils sont consommable.

Josué

Josué
Administrateur

[img]Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien  Findus10[/img]

Psalmiste

Psalmiste

Moi il y a 1 chose que je ne comprends pas :

Le cheval est 1 viande beaucoup plus forte en gout que le boeuf !

Donc comment les consomateurs de ces produits ont-ils pu se faire rouler à ce point ???

Josué

Josué
Administrateur

avec le mélange des autres produits personne ne voie la différence.

Josué

Josué
Administrateur

Les carcasses de cheval contenant un médicament nocif "probablement" consommées
http://www.francetvinfo.fr/les-trois-carcasses-de-cheval-contenant-un-medicament-nocif-probablement-consommees-selon-le-ministere-de-l-agriculture_257593.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20130223-[titre]-[]

armentieres

armentieres

Pour ma part, je ne mange que des lasagnes à base exclusivement de licornes. blll

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Le cheval est une viande beaucoup plus saine que le boeuf, plus maigre et plus forte en fer. C'est une bonne viande pour la consommation.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

l'expression mangé du cheval veut dire quoi ?

Josué

Josué
Administrateur

Enquête après la découverte d'un trafic de viande de cheval
Des chevaux de selles en retraite, impropres à la consommation humaine étaient envoyés en Belgique pour falsifier leurs carnets de santé et renvoyés en France pour être abattu et consommés.
Par AFP
Une enquête a été ouverte après la découverte d’un trafic de chevaux de selle écoulés frauduleusement dans l’alimentation humaine dans l’est de la France.
Un «réseau mafieux belge» serait parvenu «à contourner frauduleusement notre réglementation sanitaire» en rachetant à des centres équestres ou des particuliers des chevaux de selle pour les faire abattre après avoir soigneusement falsifié leurs carnets de santé, rapportent de concert la Coordination rurale (syndicat agricole minoritaire) et la Fédération nationale des éleveurs professionnels d’équidés (FNEPE).
Des maquignons complices promettaient aux propriétaires concernés une «retraite paisible» à leurs montures, qui finissaient en réalité à l’abattoir. Les animaux partaient alors en Belgique où leurs carnets de santé étaient alors falsifiés, puis ils revenaient en France pour y être abattus.
Leur viande était bien vendue comme viande de cheval mais le problème est que «les trois quarts des chevaux de selle ont reçu un traitement médicamenteux qui les rend impropres à la consommation humaine», rappelle Jacques Largeron, président de la FNEPE.
Selon l’éleveur, le trafic aurait été découvert dans l’abattoir d’Alès (Gard). Des abattoirs à Pézenas (Hérault) et Valenciennes (Nord) seraient également concernés. «La filière de production de viande de cheval n’est pas touchée par ce trafic», tient aussi à préciser Largeron.
Le ministère de l’Agriculture confirme qu’une enquête est en cours, sans pouvoir préciser à ce stade où elle a été ouverte. Aucun détail sur l’ampleur de ce trafic n’a pu être non plus précisé pour l’instant.
Le parquet de Charleville-Mézières n’a pu quant à lui corroborer l’existence d’un trafic de viande de cheval, mais a confirmé qu’une enquête avait été ouverte visant une personne localisée dans les Ardennes, après le dépôt d’une plainte. Celle-ci avait été déposée par le centre équestre de Rethel (Ardennes).
Selon lui, un maquignon domicilié dans les Ardennes s’était présenté au printemps dernier au centre qui avait posté une annonce pour placer deux chevaux en retraite. L’homme aurait indiqué que les chevaux serviraient à encadrer des poulains dans un haras, mais le centre équestre a découvert que les chevaux avaient été revendus à un abattoir, selon l'avocat du plaignant.
Le ministère souhaite par ailleurs rappeler qu’au moment du scandale de la viande de cheval, la Commission européenne s’était engagée à mettre en place un fichier d’identification unique et centralisé des équidés dans l’Union européenne. Ce fichier n’est toutefois toujours pas mis en place.
L’hiver dernier, des courtiers et entrepreneurs peu scrupuleux avaient vendu de la viande de cheval (moins chère) en la présentant comme du boeuf. Cette viande avait atterri dans des plats préparés, notamment des lasagnes, censés contenir uniquement de la viande bovine.

chico.

chico.

Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 29/04/2014 | 16:22 , publié le 29/04/2014 | 16:22

Le trader néerlandais Jan Fasen, dont la société est au cœur du scandale de la viande de cheval vendue pour du bœuf, a été récemment mis en examen à Paris et écroué dans cette affaire, indique mardi 29 avril une source judiciaire. La société de Jan Fasen, Draap Trading, basée à Chypre, est considérée comme celle qui avait fourni de la viande de cheval à la société Spanghero. Cette viande avait ensuite été vendue à des industriels de l’agroalimentaire comme de la viande de bœuf.

chico.

chico.

Migros ne vendra plus la viande de cheval d'un producteur canadien
Mis à jour le 6.06.14
Migros a décidé de cesser sa collaboration avec un producteur canadien de viande de cheval. Celui-ci ne remplit pas suffisamment les exigences de bien-être des animaux.
5 commentaires

La décision de Migros fait suite à la publication en mars par l'association de protection des animaux «Tierschutzbund Zürich» (TSB) de mauvais traitements sur des chevaux au Canada. (Photo d'illustration) (Photo: Keystone)
Le détaillant va cesser de proposer de la viande produite par le canadien Bouvry Exports dans les prochaines semaines, a indiqué vendredi le géant orange. Un nouveau fournisseur respectant les normes suisses de protection des animaux devra être trouvé, ce qui pourrait provoquer des réductions d'assortiment dans l'intervalle.

Migros s'est fixé pour objectif que tous ses fournisseurs de viande étrangers respectent ces normes d'ici à 2020. Ces décisions font suite à la publication en mars par l'association de protection des animaux «Tierschutzbund Zürich» (TSB) de mauvais traitements sur des chevaux au Canada. TSB a salué vendredi l'option prise par Migros.

(ats)

samuel

samuel
Administrateur

Vingt-six personnes ont été arrêtées en Europe dans le cadre d'une opération pilotée par l'organe européen Eurojust et la France contre un vaste trafic de viande de cheval.

Cette opération intervient plus de deux ans après l'un des plus grands scandales alimentaires du continent.

Au cours d'une opération menée conjointement dans sept pays, Eurojust et les autorités françaises, qui coordonnaient l'action, « ont réussi à mettre un terme à un réseau criminel organisé impliqué dans le commerce de viande de cheval illégale », a indiqué l'agence européenne de coordination judiciaire Eurojust dans un communiqué ce samedi.

Ce réseau a falsifié les documents des chevaux et a ainsi fait « entrer, de manière frauduleuse, de la viande impropre à la consommation dans la chaîne alimentaire européenne », a ajouté Eurojust, qui est basé à La Haye.

Les autorités françaises « estiment qu'entre 2010 et 2013, 4.700 chevaux impropres à la consommation ont été abattus et introduits dans la chaîne alimentaire légale », selon Eurojust.

Josué

Josué
Administrateur

[size=40]Le procès du scandale de la viande de cheval commence lundi
 Par latribune.fr  |  19/01/2019, 15:56  |  551  mots[/size]


 

 

 

 

 


Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien  Spanghero-a-vendu-sciemment-de-la-viande-de-cheval-pour-du-boeufLe 8 février 2013, Comigel, qui produit notamment pour Findus des plats surgelés distribués dans plusieurs pays européens, annonce le retrait de tous ses produits suspects, après la découverte en Grande-Bretagne de viande de cheval dans des lasagnes censées être au bœuf. (Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2013. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp)
Six ans après le scandale de la viande de cheval vendue comme du bœuf en Europe, quatre hommes soupçonnés d'avoir participé à l'escroquerie, dont deux anciens dirigeants de l'entreprise Spanghero, sont jugés à partir de lundi à Paris. L'affaire, d'ampleur internationale, avait éclaté début 2013 au Royaume-Uni.
Six ans après le retentissant scandale de la viande de cheval vendue comme du bœuf en Europe, quatre hommes soupçonnés d'avoir participé à l'escroquerie, dont deux anciens dirigeants de l'entreprise Spanghero et de deux négociants néerlandais, sont jugés à partir de lundi à Paris. Voici une chronologie du scandale, de la découverte de l'escroquerie en 2013 jusqu'au procès.

[size=18]Le scandale éclate

Le 8 février 2013, le sous-traitant français Comigel, qui produit notamment pour Findus des plats surgelés distribués dans plusieurs pays européens, annonce le retrait de tous ses produits suspects, après la découverte en Grande-Bretagne de viande de cheval dans des lasagnes censées être au bœuf. Comigel met en cause un de ses fournisseurs, la société Spanghero, basée à Castelnaudary (Aude) et détenue depuis 2009 par la coopérative basque Lur Berri. Spanghero proteste de sa bonne foi et incrimine son producteur de viande roumain.
Le 12 février, de la viande de cheval est trouvée en France dans des lasagnes surgelées Picard, et une enquête préliminaire est ouverte à Paris. L'affaire met en lumière l'opacité des circuits d'approvisionnements dans l'agroalimentaire, dans un contexte de tromperie massive portant sur 750 tonnes de viande écoulées dans 13 pays européens, soit 4,5 millions de plats cuisinés, révélera l'autorité française antifraudes (DGCCRF).

La société Spanghero accusée

Le 14 février 2013, la société Spanghero est accusée par le gouvernement de "tromperie économique" pour avoir sciemment vendu la viande de cheval comme du bœuf à des industriels de l'agroalimentaire. Son agrément sanitaire est suspendu, avant d'être partiellement rétabli quatre jours plus tard, sauf pour l'activité de négoce en viande en raison de soupçons de ré-étiquetage. Suite à des inspections, Spanghero est également accusée d'avoir importé du Royaume-Uni 65 tonnes de viande de mouton séparée mécaniquement, une méthode interdite depuis la crise de la vache folle pour éviter que des éclats d'os ou de moelle infectés se retrouvent dans l'aliment.

Difficultés économiques

Le 19 avril 2013, Lur Berri décide de vendre la société, placée le même jour en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité. Le 5 juillet, le tribunal de commerce désigne comme repreneur l'ancien rugbyman Laurent Spanghero, qui avait créé l'entreprise en 1970. L'homme d'affaires prévoit de garder 90 des 240 salariés pendant au moins deux ans. La société, dont le nom est terni, est rebaptisée La Lauragaise. Moins d'un an plus tard, Laurent Spanghero déposera le bilan. Placée en redressement judiciaire, l'entreprise sera reprise en juillet 2014 par le groupe agroalimentaire CA Holding.

Quatre mises en examen

L'ancien dirigeant de Spanghero, Jacques Poujol, et l'ex-directeur du site, Patrice Monguillon sont mis en examen en septembre 2013, notamment pour escroquerie en bande organisée. Deux négociants néerlandais, Johannes Fasen et Hendricus Windmeijer, sont également mis en examen en 2014. A l'été 2016, le parquet demande le renvoi des quatre hommes devant la justice, dans un réquisitoire accablant de plus de 200 pages.

Renvoi en procès

Le juge d'instruction Serge Tournaire ordonne le 26 janvier 2018 que Jacques Poujol, Patrice Monguillon, Johannes Fasen et Hendricus Windmeijer soient jugés en correctionnelle, principalement pour "tromperies" et "escroquerie en bande organisée".
 

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Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Spanghero: le procès du scandale alimentaire s'ouvre à Paris
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 20/01/2019 à 19:35 , mis à jour le 21/01/2019 à 09:11

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Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien  Deux-ex-dirigeants-de-l-entreprise-spanghero-et-deux-negociants-neerlandais-ont-ete-renvoyes-devant-le-tribunal-correctionnel-pour-leur-responsabilite-dans-l-escroquerie-de-la-viande-de-cheval-vendue-comme-du-boeuf_6025476
Deux ex-dirigeants de l'entreprise Spanghero et deux négociants néerlandais ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour leur responsabilité dans l'escroquerie de la viande de cheval vendue comme du boeuf
 
afp.com/REMY GABALDA


En 2013, de la viande de cheval était découverte dans des plats préparés. Un scandale aux nombreuses conséquences.


Six ans après le retentissant scandale de la viande de cheval, vendue comme du boeuf en Europe, quatre hommes soupçonnés d'avoir participé à l'escroquerie, dont deux anciens dirigeants de l'entreprise Spanghero, sont jugés à partir de lundi à Paris. 
LIRE AUSSI >> On ne sait toujours pas trop d'où vient la viande des produits transformés 

L'affaire, d'ampleur internationale, avait éclaté début 2013 au Royaume-Uni. Les consommateurs avaient découvert, effarés, que leurs lasagnes "pur boeuf"pouvaient en réalité contenir 100 % de viande équine, ou que du cheval canadien avait pu être vendu comme du boeuf européen ! 

Scandale alimentaire


Ce scandale alimentaire - mais pas sanitaire - avait révélé la complexité et l'opacité des circuits d'approvisionnement et de transformation, de l'abattage de l'animal à l'agglomérat d'un "minerai de viande" qui terminait, après un long voyage, dans des millions d'assiettes sous forme de plats décongelés. 

Le volet Spanghero, jugé à partir de ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris, est le plus médiatique. Quatre hommes doivent comparaître, principalement pour tromperie et escroquerie en bande organisée : un ancien dirigeant de Spanghero, ex-société de transformation des viandes implantée en Occitanie, l'ancien directeur du site, ainsi que deux négociants néerlandais. 

750 tonnes de viande


L'ancien directeur général Jacques Poujol, Patrice Monguillon et les intermédiaires Johannes Fasen et Hendricus Windmeijer sont notamment soupçonnés d'avoir trompé la société de fabrication de plats préparés Tavola, filiale luxembourgeoise du groupe Comigel, en lui vendant en 2012 et début 2013 plus de 500 tonnes de viande présentée comme du boeuf alors qu'il s'agissait de cheval. 
En parallèle à cette activité de négoce, la firme Spanghero elle-même a écoulé plus de 200 tonnes de cheval, essentiellement sous forme de merguez au boeuf, mais aussi de plats préparés. À l'époque, l'autorité française anti-fraudes [DGCCRF] avait comptabilisé 750 tonnes de viande écoulées dans 13 pays européens, l'équivalent de 4,5 millions de plats cuisinés. 
Les débats, qui s'annoncent techniques, devraient débuter par une bataille de procédure. Les audiences sont prévues du lundi au mercredi, et ce jusqu'au 13 février. 

La traçabilité ? Peut mieux faire


L'ONG Foodwatch espère que le procès permettra de "briser le cercle infernal" des "scandales alimentaires" et demande d'améliorer la traçabilité dans l'Union européenne. L'ONG reconnaît que quelques mesures de transparence ont suivi le scandale : l'étiquetage de l'origine de la viande dans les plats préparés depuis fin 2016 ou encore la multiplication par dix des amendes en cas de tromperie. 
Mais, "six ans après, le constat reste accablant et il est impératif d'aller beaucoup plus loin", estime l'organisation. Foodwatch demande en particulier des améliorations sur la traçabilité dans la législation alimentaire de l'UE et des agents publics supplémentaires pour mener les contrôles sanitaires dans les entreprises.  

La consommation de viande rouge en baisse


Le scandale a eu des conséquences très concrètes sur les habitudes de consommation. Les Français mangent moins de viande, et surtout moins de viande rouge. En cinq ans, la consommation de viande bovine a baissé de 6,5 %, chaque Français n'absorbant plus que 22,8 kilos de steaks et autres pot-au-feu par an en 2017, contre 24,4 kilos en 2012 avant le "lasagnes gate", selon les statistiques de l'Institut de l'élevage [Idele]. 

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Alors que débute le procès de «l'affaire Spanghero», les modes de consommation ont grandement évolué. Six ans après, clients et associations de consommateurs déplorent toujours le manque de transparence des industriels.

Le scandale des lasagnes à la viande de cheval colle à la peau du secteur de l'agroalimentaire. Cinq ans après la découverte de viande de cheval dans des lasagnes au bœuf commercialisées sous l'enseigne Findus, le procès dit de «l'affaire Spanghero» débute à l'heure où la défiance des consommateurs envers les produits transformés reste entière. Pour regagner la confiance des clients, les industriels ont mis les petits plats dans les grands. 
«C'est la peur de la sanction qui a poussé les industriels à revoir leurs pratiques. Cette affaire - et surtout le fait de se sentir surveillé - a permis de faire un grand ménage au niveau des industriels. Le nombre d'intermédiaires - et notamment les plus sulfureux par qui le scandale est arrivé - a été réduit et les prix trop bas sont désormais suspects. Beaucoup de pratiques ont changé, le fait que des tests ADN soient aujourd'hui possibles et fiables ont fait évoluer le secteur: les origines sont désormais précisées», souligne Christophe Brusset, ancien trader alimentaire. «La peur de la sanction et les conséquences désastreuses pour l'image de la marque ont poussé les industriels à faire preuve de prudence. Il faudrait un réveil identique pour les pesticides», ajoute l'auteur de Et maintenant on mange quoi? (chez Flammarion).
» LIRE AUSSI - Petits pots, miel, aliments bio… «Tous les produits industriels sont suspects»
Mis en place au lendemain du scandale, l'étiquetage indiquant l'origine de la viande et du lait dans les plats cuisinés ne convainc pas les clients et associations. Ce dispositif qui prévoit que seuls les produits transformés contenant de la viande ou du lait d'origine 100% française puissent être étiquetés «Produit d'origine française» a été passé à la loupe par l'UFC Que Choisir. En 2016, l'association de consommateurs évoquait les «piteux résultats» de son enquête. L'organisme de défense des consommateurs avait détaillé les étiquetages de 245 aliments de consommation courante à base de viande de bœuf, de porc et de poulet pour 13 grandes marques nationales et 7 enseignes de la grande distribution. «La déception est à la hauteur de l'enjeu de transparence: immense!», conclut ainsi L'UFC Que Choisir. De fait, «54 % des produits font l'impasse sur l'origine de la viande», souligne l'association. Côté distributeurs, «la palme de l'information la plus vague est décernée haut la main à neuf produits de marques distributeurs Auchan, Casino et Leader Price portant la mention 'UE/non UE' signifiant par-là que leurs ingrédients sont d'origine... mondiale», assure l'UFC. Alors que 70% des consommateurs européens réclament plus de transparence, l'UFC-Que Choisir exhortait ainsi Bruxelles à adopter «une réglementation sur l'étiquetage obligatoire de l'origine nationale dans les produits transformés». 

Les applications aiguillent les clients en quête de transparence

Même exigence de la CLCV. Si l'association salue l'existence d'un étiquetage indiquant l'origine de la viande, une étude publiée en novembre dernier et portant sur 156 plats préparés à base de bœuf (raviolis, lasagnes, hachis parmentier, etc.) pointait le manque de clarté des fabricants. Ainsi l'association recommande «d'éviter de noyer la mention de l'origine de la viande dans la liste des ingrédients (...) de préciser le pays concerné quand il y a la mention origine ‘Union Européenne'. En effet, cette mention autorisée indique seulement aux consommateurs que la viande n'est a priori pas d'origine française», déplore la CLCV. Toujours dans cet effort de clarté, la CLCV regrette que «trop peu de plats affichent le NutriScore sur leur emballage». Elle encourage ainsi les industriels à adopter cette norme conçue par le ministère de la Santé et basé sur un logo avec cinq valeurs allant de A à E et du vert au rouge, établi en fonction de la valeur nutritionnelle d'un produit alimentaire. Ce logo indique ainsi en un coup d'œil si un produit est sain ou non mais il est aujourd'hui rejeté par les industriels. 
Pourtant, il est largement plébiscité par les Français. L'application française Yuka se base sur ce système pour aiguiller les consommateurs dans les rayons des supermarchés. Elle attribue une note sur 100, accompagnée d'une appréciation: «excellent», «médiocre», «mauvais». Cette évaluation repose à 60% sur le NutriScore, 30% sur la présence d'additifs «nocifs» (et présentés comme tels), 10% sur le recours ou non à l'agriculture biologique. Yuka précise en outre si un produit contient trop de graisse, de sucre ou de sel… et propose «des produits équivalents de meilleure qualité». Elle a conquis le cœur des Français: Lancée en 2017, l'application indépendante a été téléchargée plus de 6 millions de fois. 

Josué

Josué
Administrateur

[size=30]Fraude : 780 tonnes de "faux steaks hachés" distribuées aux plus démunis[/size]

INFO RTL - C'est un nouveau scandale alimentaire qui éclate à destination, cette fois, des plus démunis. 780 tonnes de faux steak leur ont été distribués. Une nouvelle tromperie en bande organisée.


Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien  7794519808_julien-sellierRTL Petit MatinITUNES RSS 

Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien  7783274922_des-steaks-haches-illustration

Fraude : 780 tonnes de "faux steaks hachés" distribuées aux plus démunis
Crédit Média : RTL Crédit Image : AFP / Justin Sullivan
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Lasagnes au cheval : "Surtout ne jetez rien  7771240354_armelle-levy Armelle Levyédité par Leia Hoarau
PUBLIÉ LE 07/06/2019 À 05:01

Depuis juillet 2018, 780 tonnes de steaks hachés ont été livrées à La Croix Rouge, Les Restos du Cœur, le Secours Populaire Français, et la Fédération française des banques alimentaires, des associations venant en aide aux plus démunis. Au total, un achat groupé de steaks hachés d'une valeur de 5,2 millions d'euros





Mais les associations ont donné l'alerte au mois de mars : le goût, la couleur et la texture du steak haché ne leur paraissaient pas habituelles. Après avoir suspendu la distribution, elles ont fait analyser ces steaks par les services de la répression des fraudes. Et le verdict est sans appel : ces steaks ne contenaient pas de la viande mais du gras, pas du muscle mais de la peau. Le tout mixé avec du soja et de l'amidon, des produits non-autorisés dans des steak hachés, avec un réemploi aussi de viande transformée. 

En fait, il s'agissait de tout sauf de la vraie viande. Ces matières premières, de très mauvaise qualité, ne présentent pour autant aucun danger pour la santé. L'entreprise française incriminée a malgré tout réussi à écouler près de 7 millions de steaks hachés. Elles les a fait fabriquer en Pologne pour, selon l'enquête, baisser ses coûts de production et augmenter sa marge. Autrement dit, pour se faire de l'argent sur le dos des plus démunis. Les fraudeurs encourent 2 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende pour tromperie et fraude en bande organisée.

Invitée sur RTL,  Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances a annoncé que l'État allait saisir la justice. "Il est hors de question que ce type d'attitude se reproduise", a indiqué la secrétaire d'État. "C'est un message envoyé aux entreprises : c'est du pénal, on va jusqu'à deux ans de prison, plus d'un million d'euros d'amende. On va transmettre au procureur", a-t-elle assuré.


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samuel

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Administrateur

Encore une tromperie pour les consommateurs .

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