Action contre la faim alerte sur la situation humanitaire au Mali
publié le 17/01/2013
Alors que l'intervention française ouvre une nouvelle phase dans le conflit au Mali, l'association Action contre la faim annonce qu'elle a dû suspendre ses programmes dans la région de Gao et alerte sur la situation humanitaire dans le nord du pays et auprès des populations déplacées.
Les affrontements dans le centre du Mali concentrent l'attention depuis quelques jours, mais certaines associations s'inquiètent aujourd'hui des risques que cette situation fait également peser sur les régions du nord. Action contre la faim (ACF) annonce ainsi poursuivre ses interventions dans certaines villes (Kayes, Koulikoro et Bamako), mais avoir dû suspendre temporairement ses programmes dans la région de Gao (sur le fleuve Niger), pour des raisons de sécurité, notamment dans un hôpital et plusieurs centres de santé.
Si le centre du Mali est très touché par le conflit actuel, le nord du pays se retrouve isolé par les combats. "C’est par le centre que transitent une partie des denrées alimentaires et les liquidités destinées aux régions du nord, explique Franck Vannetelle, directeur pays d’ACF au Mali. Depuis la fermeture de la frontière algérienne et le blocage des voies de communication terrestres du centre du Mali, la région Nord est pratiquement enclavée."
Par ailleurs, le sort des populations déplacées est aussi au coeur de l'attention d'Action contre la faim, qui craint une détérioration de leur situation. "Nos équipes effectuent notamment un suivi des déplacements du nord-est du Mali vers la Mauritanie", précise Vincent Stehli, directeur des opérations pour l'association. Le nombre de réfugiés maliens dans les pays voisins serait proche de 150 000 personnes, selon les Nations Unies, tandis qu'il y aurait actuellement 230 000 déplacées à l'intérieur du Mali.
publié le 17/01/2013
Alors que l'intervention française ouvre une nouvelle phase dans le conflit au Mali, l'association Action contre la faim annonce qu'elle a dû suspendre ses programmes dans la région de Gao et alerte sur la situation humanitaire dans le nord du pays et auprès des populations déplacées.
Les affrontements dans le centre du Mali concentrent l'attention depuis quelques jours, mais certaines associations s'inquiètent aujourd'hui des risques que cette situation fait également peser sur les régions du nord. Action contre la faim (ACF) annonce ainsi poursuivre ses interventions dans certaines villes (Kayes, Koulikoro et Bamako), mais avoir dû suspendre temporairement ses programmes dans la région de Gao (sur le fleuve Niger), pour des raisons de sécurité, notamment dans un hôpital et plusieurs centres de santé.
Si le centre du Mali est très touché par le conflit actuel, le nord du pays se retrouve isolé par les combats. "C’est par le centre que transitent une partie des denrées alimentaires et les liquidités destinées aux régions du nord, explique Franck Vannetelle, directeur pays d’ACF au Mali. Depuis la fermeture de la frontière algérienne et le blocage des voies de communication terrestres du centre du Mali, la région Nord est pratiquement enclavée."
Par ailleurs, le sort des populations déplacées est aussi au coeur de l'attention d'Action contre la faim, qui craint une détérioration de leur situation. "Nos équipes effectuent notamment un suivi des déplacements du nord-est du Mali vers la Mauritanie", précise Vincent Stehli, directeur des opérations pour l'association. Le nombre de réfugiés maliens dans les pays voisins serait proche de 150 000 personnes, selon les Nations Unies, tandis qu'il y aurait actuellement 230 000 déplacées à l'intérieur du Mali.