10 déc. Lecture de la Bible : Tsephania 1–Haggaï 2
Écrivain : Tsephania
Lieu de composition : Juda
Fin du travail de composition : avant 648 av. n. è.
AU DÉBUT du règne du roi Yoshiya de Juda (659-629 av. n. è.), alors que le culte de Baal était florissant et que les “ prêtres des dieux étrangers ” présidaient à ce culte impur, les habitants de Jérusalem ont dû tressaillir en entendant le message proclamé par le prophète Tsephania. Bien qu’il fût probablement un descendant du roi Hizqiya de la maison royale de Juda, Tsephania critiqua avec force la situation déplorable de la nation (Tseph. 1:1, 4). Son message était une condamnation. Le peuple de Dieu étant devenu désobéissant, seul Jéhovah pouvait le rétablir dans le culte pur et le bénir pour qu’il soit “ un nom et une louange parmi tous les peuples de la terre ”. (3:20.) Tsephania souligna que seule l’intervention divine permettrait d’être ‘ caché au jour de la colère de Jéhovah ’. (2:3.) Son nom Tsephanyah (hébreu) est donc des plus appropriés, car il signifie “ Yah a caché (conservé avec soin) ”.
2 Les efforts de Tsephania furent récompensés. Le roi Yoshiya, qui était monté sur le trône à l’âge de huit ans, “ purifia Juda et Jérusalem ” dans la 12e année de son règne. Il déracina le faux culte, répara “ la maison de Jéhovah ” et réinstitua la célébration de la Pâque (2 Chron. chap. 34, 35). Mais les réformes entreprises par le roi Yoshiya ne furent que temporaires, car ses trois fils et ses petits-fils, qui lui succédèrent, firent tous “ ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah ”. (2 Chron. 36:1-12.) Cela se réalisa conformément aux paroles de Tsephania : “ Je m’occuperai des princes et des fils du roi, et de tous [...] ceux qui remplissent la maison de leurs maîtres de violence et de tromperie. ” — Tseph. 1:8, 9.
D’après ce qui précède, il apparaît que “ la parole de Jéhovah [...] vint à Tsephania ” quelque temps avant 648 av. n. è., la 12e année de Yoshiya. Non seulement le premier verset identifie Tsephania à celui qui parle à Juda, mais sa connaissance précise des localités et des coutumes de Jérusalem laisse entendre qu’il résidait en Juda. Le message du livre revêt un double aspect : il est à la fois menaçant et consolant. Tsephania se concentre en grande partie sur le jour de Jéhovah, un jour terrifiant qui est proche, mais il prédit aussi que Jéhovah rétablira un peuple humble, “ et vraiment ils se réfugieront dans le nom de Jéhovah ”. — 1:1, 7-18 ; 3:12.
L’authenticité de ce livre prophétique ne peut être contestée avec succès. Jérusalem a été détruite en 607 av. n. è., soit plus de 40 ans après la prédiction de Tsephania. Non seulement l’histoire profane nous en donne la confirmation, mais la Bible elle-même renferme des preuves intrinsèques attestant la réalisation de l’événement selon la prédiction de Tsephania. Peu de temps après la destruction de Jérusalem, Jérémie écrivit le livre des Lamentations ; il dépeignit les atrocités dont il avait été témoin alors qu’elles étaient encore vivantes dans son souvenir. Une comparaison entre plusieurs passages révèle que le message de Tsephania est bel et bien “ inspiré de Dieu ”. Tsephania insiste sur la nécessité du repentir “ avant que ne vienne sur vous la colère ardente de Jéhovah ”, tandis que Jérémie fait allusion à un événement qui a déjà eu lieu lorsqu’il dit : “ Jéhovah [...] a déversé sa colère ardente. ” (Tseph. 2:2 ; Lam. 4:11). Tsephania annonce que Jéhovah ‘ mettra les humains dans la détresse, et vraiment ils marcheront comme des aveugles. [...] Oui, leur sang sera versé comme de la poussière ’. (Tseph. 1:17.) Jérémie parle de la même chose comme d’un fait accompli : “ Ils ont erré en aveugles dans les rues. Ils se sont souillés de sang. ” — Lam. 4:14 ; comparer Tsephania 1:13—Lamentations 5:2 ; Tsephania 2:8, 10—Lamentations 1:9, 16 et 3:61.
Écrivain : Tsephania
Lieu de composition : Juda
Fin du travail de composition : avant 648 av. n. è.
AU DÉBUT du règne du roi Yoshiya de Juda (659-629 av. n. è.), alors que le culte de Baal était florissant et que les “ prêtres des dieux étrangers ” présidaient à ce culte impur, les habitants de Jérusalem ont dû tressaillir en entendant le message proclamé par le prophète Tsephania. Bien qu’il fût probablement un descendant du roi Hizqiya de la maison royale de Juda, Tsephania critiqua avec force la situation déplorable de la nation (Tseph. 1:1, 4). Son message était une condamnation. Le peuple de Dieu étant devenu désobéissant, seul Jéhovah pouvait le rétablir dans le culte pur et le bénir pour qu’il soit “ un nom et une louange parmi tous les peuples de la terre ”. (3:20.) Tsephania souligna que seule l’intervention divine permettrait d’être ‘ caché au jour de la colère de Jéhovah ’. (2:3.) Son nom Tsephanyah (hébreu) est donc des plus appropriés, car il signifie “ Yah a caché (conservé avec soin) ”.
2 Les efforts de Tsephania furent récompensés. Le roi Yoshiya, qui était monté sur le trône à l’âge de huit ans, “ purifia Juda et Jérusalem ” dans la 12e année de son règne. Il déracina le faux culte, répara “ la maison de Jéhovah ” et réinstitua la célébration de la Pâque (2 Chron. chap. 34, 35). Mais les réformes entreprises par le roi Yoshiya ne furent que temporaires, car ses trois fils et ses petits-fils, qui lui succédèrent, firent tous “ ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah ”. (2 Chron. 36:1-12.) Cela se réalisa conformément aux paroles de Tsephania : “ Je m’occuperai des princes et des fils du roi, et de tous [...] ceux qui remplissent la maison de leurs maîtres de violence et de tromperie. ” — Tseph. 1:8, 9.
D’après ce qui précède, il apparaît que “ la parole de Jéhovah [...] vint à Tsephania ” quelque temps avant 648 av. n. è., la 12e année de Yoshiya. Non seulement le premier verset identifie Tsephania à celui qui parle à Juda, mais sa connaissance précise des localités et des coutumes de Jérusalem laisse entendre qu’il résidait en Juda. Le message du livre revêt un double aspect : il est à la fois menaçant et consolant. Tsephania se concentre en grande partie sur le jour de Jéhovah, un jour terrifiant qui est proche, mais il prédit aussi que Jéhovah rétablira un peuple humble, “ et vraiment ils se réfugieront dans le nom de Jéhovah ”. — 1:1, 7-18 ; 3:12.
L’authenticité de ce livre prophétique ne peut être contestée avec succès. Jérusalem a été détruite en 607 av. n. è., soit plus de 40 ans après la prédiction de Tsephania. Non seulement l’histoire profane nous en donne la confirmation, mais la Bible elle-même renferme des preuves intrinsèques attestant la réalisation de l’événement selon la prédiction de Tsephania. Peu de temps après la destruction de Jérusalem, Jérémie écrivit le livre des Lamentations ; il dépeignit les atrocités dont il avait été témoin alors qu’elles étaient encore vivantes dans son souvenir. Une comparaison entre plusieurs passages révèle que le message de Tsephania est bel et bien “ inspiré de Dieu ”. Tsephania insiste sur la nécessité du repentir “ avant que ne vienne sur vous la colère ardente de Jéhovah ”, tandis que Jérémie fait allusion à un événement qui a déjà eu lieu lorsqu’il dit : “ Jéhovah [...] a déversé sa colère ardente. ” (Tseph. 2:2 ; Lam. 4:11). Tsephania annonce que Jéhovah ‘ mettra les humains dans la détresse, et vraiment ils marcheront comme des aveugles. [...] Oui, leur sang sera versé comme de la poussière ’. (Tseph. 1:17.) Jérémie parle de la même chose comme d’un fait accompli : “ Ils ont erré en aveugles dans les rues. Ils se sont souillés de sang. ” — Lam. 4:14 ; comparer Tsephania 1:13—Lamentations 5:2 ; Tsephania 2:8, 10—Lamentations 1:9, 16 et 3:61.