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19 nov. Lecture de la Bible : Obadia 1–Yona 4

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

19 nov. Lecture de la Bible : Obadia 1–Yona 4
EN 21 versets seulement, le livre d’Obadia, le plus court des Écritures hébraïques, annonce à la fois le jugement de Dieu qui conduit à la fin d’une nation et le triomphe final du Royaume de Dieu. Les paroles d’introduction sont simples : “ La vision d’Obadia. ” La date et le lieu de naissance d’Obadia, le nom de sa tribu, l’histoire de sa vie, le livre ne nous dit rien de tout cela. À dire vrai, l’identité du prophète n’est pas ce qui importe ; c’est son message qui compte, et avec raison, car Obadia lui-même dit que c’est “ une nouvelle de la part de Jéhovah ”.
La nouvelle attire principalement l’attention sur Édom. Le pays d’Édom, qui commence au sud de la mer Morte et s’étend le long de la Araba, est également connu sous le nom de mont Séïr ; c’est un pays hérissé de hautes montagnes entrecoupées de ravins profonds. Par endroits, la chaîne montagneuse située à l’est de la Araba atteint 1 700 mètres d’altitude. Le district de Témân était réputé pour la sagesse et le courage de ses habitants. La topographie même du pays d’Édom, avec ses défenses naturelles, donnait à ses habitants un sentiment de sécurité et d’orgueil.
Les Édomites descendaient d’Ésaü, le frère de Jacob. Le nom de Jacob fut changé en celui d’Israël ; aussi les Édomites étaient-ils proches parents des Israélites, au point qu’on les regardait comme des ‘ frères ’. (Deut. 23:7.) Pourtant l’attitude d’Édom à l’égard d’Israël n’avait en aucun cas été fraternelle. Peu de temps avant l’entrée des Israélites en Terre promise, Moïse sollicita du roi d’Édom la permission de traverser en paix son pays, mais les Édomites manifestèrent leur hostilité par un refus catégorique, appuyé par un déploiement de forces (Nomb. 20:14-21). Bien qu’assujetti à David, Édom conspira par la suite avec Ammôn et Moab contre Juda, aux jours de Yehoshaphat ; il se rebella contre le roi Yehoram, le fils de Yehoshaphat, se fit remettre les captifs israélites de Gaza et de Tyr, et envahit Juda aux jours du roi Ahaz afin de s’emparer d’un plus grand nombre encore de captifs. — 2 Chron. 20:1, 2, 22, 23 ; 2 Rois 8:20-22 ; Amos 1:6, 9 ; 2 Chron. 28:17.

Josué

Josué
Administrateur

commentaires bible annotées.
ABDIAS

INTRODUCTION

Nous ne savons rien de la vie du prophète Abdias. Les livres des Rois et des Chroniques ne le mentionnent nulle part, et son propre livre ne contient sur lui aucun renseignement personnel. Tout au plus pouvons-nous supposer avec certitude qu’il était de la tribu de Juda ; car il est surtout préoccupé de la conduite des Édomites envers Jérusalem. La tradition fait de lui soit un prosélyte iduméen, soit le maître d’hôtel d’Achab (#1Ro 18:3), soit le troisième capitaine envoyé contre Élie (#2Ro 1:13) ; mais ce sont là de pures suppositions qui n’ont aucune valeur ou qui sont même manifestement fausses. On pourrait plutôt penser à l’identifier avec le personnage de ce nom qui fut envoyé avec plusieurs autres par Josaphat pour enseigner la loi aux villes de Juda (#2Ch 17:7). Seulement on s’attendrait à ce qu’il fût appelé dans les Chroniques Abdias le prophète.

La prophétie d’Abdias est dirigée contre les Édomites. Ceux-ci avaient profité de l’envahissement de Juda et de la prise de Jérusalem par des armées ennemies, pour se tourner contre le peuple de Dieu, aggraver ses malheurs et s’enrichir de ses dépouilles. Pour cette conduite, le prophète leur annonce qu’ils seront enveloppés dans le jugement général dont l’Éternel frappera tous les peuples païens, que Juda, rétabli dans ses possessions, sera l’instrument de leur châtiment, et que, tandis qu’ils périront comme nation, Juda deviendra le centre du règne de Dieu.

À quelle époque faut-il placer cette prophétie ? Les opinions les plus divergentes ont été émises sur ce point. On envisage souvent Abdias comme le contemporain de Jérémie, témoin, comme lui, de la destruction de Jérusalem par Nébucadnetsar. Quelques-uns le placent plus tard encore, sous la domination persane ou sous les successeurs d’Alexandre. D’autres, enfin, lui assignent la première ou l’une des premières places en date parmi les prophètes dont nous possédons les écrits. Il y a un écart de cinq siècles entre les deux opinions extrêmes.

Josué

Josué
Administrateur

Obadiah déclara que Dieu soulèverait des nations pour livrer une guerre destructrice aux Édomites, et comme cette déclaration venait du “Souverain Seigneur Jéhovah”, sa réalisation ne faisait aucun doute.
Les Édomites pouvaient être tentés de tourner une telle prophétie en ridicule. En effet, ils habitaient un territoire de montagnes. Les premiers occupants de la région s’appelaient les “Horites”, nom qui désignait des troglodytes (Gen. 14:6; Deut. 2:12, 22). Vivant sur les hauteurs, dans des montagnes d’accès difficile, les Édomites avaient le sentiment excessif d’être à l’abri des ennemis.
Aussi Dieu fit-il dire par Obadiah: “‘Voici que je t’ai rendu petit parmi les nations. Tu es fort méprisé. La présomption de ton cœur t’a trompé, toi qui résides dans les retraites du rocher, la hauteur où il habite, disant en son cœur: “Qui me fera descendre à terre?” Si tu haussais ta position comme l’aigle, ou si parmi les étoiles était placé ton nid, je t’en ferais descendre’, telle est la déclaration de Jéhovah.” — Obad. 2-4.
Les présomptueux Édomites allaient être rendus “petits”, tant en nombre qu’en dignité. Que leur lieu d’habitation fût élevé ou bien caché, Dieu allait provoquer leur ruine.
COMPLÈTEMENT “FOUILLÉS”
Jéhovah révèle ensuite jusqu’à quel point les ennemis d’Édom allaient le dévaster. Nous lisons: “Si des voleurs entraient vers toi, si des spoliateurs entraient de nuit, jusqu’à quel point te trouverais-tu réduit au silence? Est-ce qu’ils ne voleraient pas autant qu’il leur plairait? Ou bien si des vendangeurs entraient vers toi, ne laisseraient-ils pas des grappillages?” — Obad. 5.
En général, les voleurs ne vident pas la maison, mais prennent ‘autant qu’il leur plaît’. De même, les vendangeurs laissent toujours quelques grappes derrière eux. Mais il en irait différemment pour Édom.
Obadiah ajoute: “Ah! jusqu’à quel point ils ont été fouillés, ceux d’Ésaü! Comme on a recherché ses trésors cachés!” (Obad. 6). Les ennemis d’Édom allaient passer chaque caverne et chaque cachette au peigne fin, et ils ne laisseraient derrière eux aucun trésor caché.

Josué

Josué
Administrateur

5-8 — Que signifie la comparaison de la destruction
d’Édom avec la venue de pillards, la nuit, et de
vendangeurs ? Si des voleurs étaient venus en Édom, ils
auraient pris uniquement ce qui les intéressait. Des
vendangeurs auraient laissé de quoi grappiller. En
revanche, quand la nation d’Édom tombera, “ les hommes
qui [sont] dans une alliance avec [elle] ” — ses alliés, les
Babyloniens — chercheront soigneusement ses trésors et
la pilleront complètement. — Jérémie 49:9, 10.

Josué

Josué
Administrateur

Pour attester la réalisation certaine de ce message de jugement contre Édom, Jéhovah fit prononcer des déclarations semblables par quelques autres de ses prophètes. Les plus frappantes sont consignées en Yoël 3:19 ; Amos 1:11, 12 ; Isaïe 34:5-7 ; Jérémie 49:7-22 ; Ézékiel 25:12-14 ; 35:2-15. Bien évidemment, les premières déclarations font référence aux actes d’hostilité du passé, tandis que les dernières sont des condamnations d’Édom pour sa conduite impardonnable, rappelée par Obadia, au moment où les Babyloniens s’emparèrent de Jérusalem. Un examen de la façon dont les malheurs annoncés se sont abattus sur Édom affermira notre foi dans le pouvoir prophétique de Jéhovah. Notre confiance en Jéhovah, le Dieu qui réalise toujours ses desseins, se renforcera également. — Is. 46:9-11.
Obadia annonça que “ les hommes qui étaient dans une alliance avec ” Édom, et ceux qui étaient “ en paix avec ” lui, l’emporteraient sur lui (Obad. 7). La paix conclue entre Babylone et Édom ne dura pas. Au VIe siècle av. n. è., les armées babyloniennes sous la conduite du roi Nabonide s’emparèrent d’Édom. Néanmoins, un siècle après l’invasion du pays par Nabonide, sûr de lui Édom espérait toujours se relever ; nous lisons à ce sujet en Malaki 1:4 : “ Parce qu’Édom ne cesse de dire : ‘ Nous avons été mis en pièces, mais nous reviendrons et nous rebâtirons les lieux dévastés ’, voici ce qu’a dit Jéhovah des armées : ‘ Eux, ils bâtiront, mais moi, je démolirai. ’ ” Malgré les efforts d’Édom pour se relever, au IVe siècle av. n. è. les Nabatéens étaient fermement établis dans le pays. Ayant été chassés de chez eux, les Édomites habitaient le sud de la Judée qui en vint à être appelé Idumée. Ils ne réussirent jamais à reconquérir le pays de Séïr.
D’après Josèphe, au IIe siècle av. n. è. le reste des Édomites était asservi au roi juif Jean Hyrcan Ier et forcé de se soumettre à la circoncision ; c’est ainsi que peu à peu les Édomites furent absorbés par les Juifs et dirigés par un gouverneur juif. Après la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 de n. è., leur nom disparut de l’Histoire. Tout se passa comme l’avait dit Obadia : “ Tu devras être retranché pour des temps indéfinis. [...] Et il n’y aura pas de survivant pour la maison d’Ésaü. ” — Obad. 10, 18.

Josué

Josué
Administrateur

YONA — missionnaire à l’étranger au IXe siècle av. n. è. ! Comment considérait-il la mission qui lui venait de Jéhovah ? Quels nouveaux événements allait-il vivre ? Les gens qu’il a rencontrés se sont-ils montrés réceptifs à son message ? Quel succès sa prédication a-t-elle connu ? L’histoire palpitante consignée dans le livre de Yona répond à ces questions. Rédigé à une époque où la nation choisie de Jéhovah avait rompu son alliance avec lui et était tombée dans l’idolâtrie païenne, le livre prophétique démontre que la miséricorde divine ne se limite pas à une seule nation, quand bien même s’agirait-il d’Israël. De plus, il exalte la grande miséricorde et la bonté de cœur de Jéhovah qui font contraste avec le manque de miséricorde, de patience et de foi si souvent manifesté par l’homme imparfait.
Le nom Yona (hébreu : Yônah) signifie “ Colombe ”. Yona était le fils du prophète Amittaï de Gath-Hépher en Galilée, dans le territoire de Zéboulôn. En 2 Rois 14:23-25, nous lisons que Yarobam, le roi d’Israël, rétablit la frontière de la nation selon la parole que Jéhovah avait dite par l’intermédiaire de Yona. Cela situe donc la carrière prophétique de Yona vers 844 av. n. è., l’année de l’accession au trône de Yarobam II d’Israël, et bien longtemps avant que l’Assyrie, dont la capitale était Ninive, ne domine Israël.
L’authenticité du récit de Yona ne fait aucun doute. Jésus, ‘ Celui qui porte notre foi à la perfection ’, parla de Yona comme d’une personne réelle, et il donna l’interprétation divinement inspirée de deux faits prophétiques consignés en Yona, attestant ainsi la véracité de la prophétie (Héb. 12:2 ; Mat. 12:39-41 ; 16:4 ; Luc 11:29-32). Les Juifs ont toujours classé le livre de Yona parmi les écrits canoniques, et ils en reconnaissaient l’historicité. La franchise avec laquelle Yona mentionne ses fautes et ses faiblesses, sans tenter de les dissimuler, confirme également la véracité du récit.
Et que dire du “ grand poisson ” qui a avalé Yona ? On s’est livré à de nombreuses conjectures à ce sujet. Le cachalot est parfaitement capable d’avaler un homme tout entier. Il en est de même du grand requin blanc. Mais la Bible dit simplement : “ Jéhovah préposa un grand poisson pour avaler Yona. ” (Yon 1:17). Le poisson n’est pas identifié. Il ne peut être établi avec certitude s’il s’agit d’un cachalot, d’un grand requin blanc ou de quelque autre créature marine. La Bible parle d’un “ grand poisson ”, et cette information nous suffit.

chico.

chico.

question.Jonas manquait il de foi ?

Josué

Josué
Administrateur

chico. a écrit:question.Jonas manquait il de foi ?
disons qu'il a eu une faiblesse temporaire.c'est un humain après tout.
Yona raconte tout aux marins. Il est un serviteur du Dieu Tout-Puissant, Jéhovah. Ainsi se nomme le Dieu qu’il a offensé en fuyant, et à cause duquel ce terrible danger les menace. Les hommes sont épouvantés ; la terreur se lit dans leurs yeux. Ils demandent ce qu’ils doivent lui faire pour sauver le navire et leur vie. Que répond-il ? Yona doit frémir à l’idée de s’enfoncer dans ces eaux froides et hostiles. Mais comment pourrait-il envoyer tous ces hommes à la mort sachant qu’il peut les sauver ? Aussi ordonne-t-il : “ Soulevez-moi et lancez-moi à la mer, et la mer s’apaisera pour vous, car je sais que c’est à cause de moi que cette grande tempête est sur vous. ” — Yona 1:12.
Ce ne sont pas là les paroles d’un lâche. Jéhovah a dû se réjouir de constater le courage et l’abnégation de son prophète dans cette situation critique. En la circonstance, Yona révèle toute la force de sa foi. Nous pouvons l’imiter en faisant passer le bien-être d’autrui avant le nôtre (Jean 13:34, 35). Quand nous voyons que quelqu’un est éprouvé physiquement, affectivement ou spirituellement, donnons-nous de nous-mêmes afin de le soutenir ? Jéhovah se réjouit beaucoup de nous voir agir de cette façon.

Josué

Josué
Administrateur

Le requin-baleine est le plus grand poisson existant aujourd’hui. Il a une longueur moyenne de 7,50 mètres, quoique certains individus puissent faire deux fois cette taille. Sa bouche, qui mesure jusqu’à 1,40 mètre de large, peut facilement avaler un homme. Mais loin d’être un prédateur féroce pour les autres grands animaux marins, ce doux géant se nourrit de plancton et de petits poissons.
“ Le système digestif particulier du requin-baleine se prête à des histoires semblables à celle de Jonas ”, commente National Geographic, faisant allusion à l’épisode biblique dans lequel le prophète Jonas, ou Yona, est avalé par un gros poisson. Le requin-baleine a “ une façon non violente de se débarrasser d’objets volumineux à la digestibilité douteuse qu’il avale par accident ”. — Yona 1:17 ; 2:10.

Josué

Josué
Administrateur

La destruction n’étant pas venue au moment où il l’attendait, comment Yona réagit-il ? “ Mais cela déplut fort à Yona, dit le récit, et il s’enflamma de colère. ” (Yona 4:1). Il va jusqu’à prononcer une prière qui a tout l’air d’une réprimande faite au Tout-Puissant ! Il insinue qu’il aurait dû rester chez lui, sur son sol. Il prétend avoir su depuis le début que Dieu ne ferait pas venir le malheur sur Ninive. Il se sert même de cela comme d’une excuse pour s’être d’abord enfui à Tarsis. Puis il demande à mourir, disant que la mort serait préférable à la vie. — Yona 4:2, 3.
Qu’est-ce qui perturbe Yona ? Nous ignorons tout ce qui lui traverse l’esprit. Ce que nous savons, c’est qu’il a proclamé le malheur sur Ninive devant tous ses habitants et qu’ils l’ont cru. Or aucun malheur ne survient. A-t-il peur d’être ridiculisé ou taxé de faux prophète ? En tout cas, il ne se réjouit pas de la repentance des Ninivites ni de la miséricorde de Jéhovah. Il semble plutôt entraîné dans un tourbillon où se mêlent amertume, apitoiement sur soi et amour-propre blessé. Manifestement, le Dieu miséricordieux de Yona voit tout de même du bon chez cet homme affligé. Il ne le punit pas pour son manque de respect, mais avec douceur, il lui pose cette question pénétrante : “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère ? ” (Yona 4:4). Yona répond-il ? Le récit biblique ne le dit pas.

Josué

Josué
Administrateur

Dans sa miséricorde, le Dieu d’amour épargna aux Ninivites repentants la calamité annoncée par son prophète. Incapable de comprendre cette mansuétude, Jonas fut irrité. Il sortit de la ville et dressa une hutte à l’est de Ninive. Il y demeura pour voir ce qui allait se passer. — Jonas 4:1-5.
Pour que Jonas en vienne à comprendre que Jéhovah avait bien agi en épargnant les Ninivites repentants, ce dernier décida de l’instruire par une leçon de choses. Il fit croître miraculeusement une lagénaire, afin de donner une ombre agréable au prophète dans sa hutte. Plus tard, Jéhovah fit venir un ver qui rongea la plante, si bien qu’elle se dessécha. Privé d’ombre, Jonas fut exposé à un vent d’est brûlant, et le soleil ardent le frappa sur la tête. Sans doute commença-t-il à se demander pourquoi cette plante était morte, car elle lui était d’un grand bienfait. Quoiqu’il ne l’eût ni plantée ni soignée, il en eut pitié. Il lui paraissait dommage qu’elle eût péri si vite. — Jonas 4:6-10.
Cependant, Jéhovah Dieu avait bien plus de raisons d’avoir pitié de Ninive. Ses habitants et ses animaux domestiques avaient beaucoup plus de prix qu’une lagénaire. Appliquant cette leçon de choses, Jéhovah dit à Jonas : “Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre !” — Jonas 4:11.

Josué

Josué
Administrateur

La conduite de Yona et ses conséquences devraient nous servir d’avertissement. Le prophète tenta de se soustraire à la mission que Dieu lui avait assignée ; il aurait dû se mettre à l’œuvre et se confier en Jéhovah qui l’aurait soutenu (Yona 1:3 ; Luc 9:62 ; Prov. 14:26 ; Is. 6:Cool. Lorsqu’il s’engagea dans la mauvaise direction, il montra un état d’esprit négatif en ne se faisant pas connaître ouvertement aux marins comme un adorateur de “ Jéhovah le Dieu des cieux ”. Il avait perdu sa hardiesse (Yona 1:7-9 ; Éph. 6:19, 20). L’égocentrisme de Yona l’a conduit à considérer la miséricorde de Jéhovah envers Ninive comme un affront personnel. Il tenta de sauver les apparences en disant à Jéhovah qu’il connaissait d’avance l’issue de cette affaire ; pourquoi donc l’avoir envoyé comme prophète ? Il fut repris pour son irrespect et ses plaintes ; ainsi, tirons leçon de l’expérience vécue par Yona et gardons-nous de reprocher à Jéhovah sa miséricorde et sa façon d’agir. — Yona 4:1-4, 7-9 ; Phil. 2:13, 14 ; 1 Cor. 10:10.
Ce qui l’emporte dans le livre de Yona, c’est sa description des qualités magnifiques de Jéhovah : sa bonté de cœur et sa miséricorde. Jéhovah manifesta sa bonté de cœur envers Ninive en envoyant son prophète annoncer la destruction imminente de la ville, et il était prêt à exercer sa miséricorde envers elle lorsqu’elle s’est repentie. Grâce à la miséricorde divine, Ninive subsista encore 200 ans, jusqu’à sa destruction par les Mèdes et les Babyloniens vers 632 av. n. è. Jéhovah se montra miséricordieux envers Yona en l’arrachant à la mer déchaînée et en pourvoyant à un lagenaria, “ afin de le délivrer de son malheur ”. En suscitant une plante protectrice puis en la retirant, Jéhovah fit comprendre à Yona qu’il manifeste sa miséricorde et sa bonté de cœur selon son bon plaisir. — Yona 1:2 ; 3:2-4, 10 ; 2:10 ; 4:6, 10, 11.

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