Entre 1996 et 2006, 95,75 % des ressources de l’association proviennent de fonds publics. En 2006, l ‘UNADFI est subventionnée à 97,14 % . Moins de 3 % de ses ressources proviennent des cotisations et donations : 11 078 euros pour 398 019 euros de subventions ! Et on ne voit pas pourquoi cela aurait changé en 2009…
En 2006, les organismes subventionnaires qui ont généreusement nourri l’UNADFI à la sébile du contribuable sont :
Les ministères de la Jeunesse et des sports (33 000 euros), des Affaires sociales (125 000 euros), de la Défense nationale (7 000 euros), de l’Éducation nationale ( 55 800 euros), de la Justice (110 000 euros) et « le Premier ministre / Droits de l’homme » (110 000 euros).
Auxquels il convient d’ajouter le FONJEP (Fonds de coopération de la Jeunesse et l’Éducation Populaire), 21 783 euros, le CNASEA (Centre National pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles), 30 436 euros.
Quel peut donc être le rapport entre l’agriculture et la lutte antisectes ? L’insecticide Gaucho peut-être, qui aurait une incidence sur le comportement sectaire des adorateurs de l’oignon, ou plus sûrement, le blé en herbe ?
Passe-droit?
L’UNADFI regroupe et coordonne les 28 ADFI (Associations de défense de la famille et de l’individu) du territoire français. Leur objet est “l’information sur le phénomène sectaire, la prévention et l’aide aux victimes ». L’UNADFI, centre d’accueil, d’étude et de documentation sur les mouvements sectaires a été fondée en 1982. L’association est reconnue d’utilité publique depuis 1996. Au regard des subventions qu’elle touche, ne serait-il pas plus juste de requalifier l’UNADFI en “association d’utilité étatique”?
Le Guide des associations (2006) de la Documentation française (c’est-à-dire l’État) nous apprend qu’« aucun texte ne définit ni le contenu, ni les critères de l’utilité publique », mais en pratique certains critères sont exigés, dont l’obligation pour l’association de compter au moins deux cents membres.
Mais surtout, « les cotisations de ses membres et éventuellement les produits dégagés par son activité doivent en principe représenter la moitié de son budget ; ses ressources ne doivent pas dépendre majoritairement de subventions publiques. » On a vu que c’est loin d’être le cas de L’UNADFI.
L’association aurait-elle bénéficié d’un passe-droit ?
Jean-Baptiste LEON
Sources:
http://www.observatoiredessubventions.com/2009/lunadfi-nest-pas-sectaire-avec-largent-public/
En 2006, les organismes subventionnaires qui ont généreusement nourri l’UNADFI à la sébile du contribuable sont :
Les ministères de la Jeunesse et des sports (33 000 euros), des Affaires sociales (125 000 euros), de la Défense nationale (7 000 euros), de l’Éducation nationale ( 55 800 euros), de la Justice (110 000 euros) et « le Premier ministre / Droits de l’homme » (110 000 euros).
Auxquels il convient d’ajouter le FONJEP (Fonds de coopération de la Jeunesse et l’Éducation Populaire), 21 783 euros, le CNASEA (Centre National pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles), 30 436 euros.
Quel peut donc être le rapport entre l’agriculture et la lutte antisectes ? L’insecticide Gaucho peut-être, qui aurait une incidence sur le comportement sectaire des adorateurs de l’oignon, ou plus sûrement, le blé en herbe ?
Passe-droit?
L’UNADFI regroupe et coordonne les 28 ADFI (Associations de défense de la famille et de l’individu) du territoire français. Leur objet est “l’information sur le phénomène sectaire, la prévention et l’aide aux victimes ». L’UNADFI, centre d’accueil, d’étude et de documentation sur les mouvements sectaires a été fondée en 1982. L’association est reconnue d’utilité publique depuis 1996. Au regard des subventions qu’elle touche, ne serait-il pas plus juste de requalifier l’UNADFI en “association d’utilité étatique”?
Le Guide des associations (2006) de la Documentation française (c’est-à-dire l’État) nous apprend qu’« aucun texte ne définit ni le contenu, ni les critères de l’utilité publique », mais en pratique certains critères sont exigés, dont l’obligation pour l’association de compter au moins deux cents membres.
Mais surtout, « les cotisations de ses membres et éventuellement les produits dégagés par son activité doivent en principe représenter la moitié de son budget ; ses ressources ne doivent pas dépendre majoritairement de subventions publiques. » On a vu que c’est loin d’être le cas de L’UNADFI.
L’association aurait-elle bénéficié d’un passe-droit ?
Jean-Baptiste LEON
Sources:
http://www.observatoiredessubventions.com/2009/lunadfi-nest-pas-sectaire-avec-largent-public/