Le Luxembourg favorise l’Église catholique
Fabien Trécourt - publié le 10/10/2012
Un rapport sur les relations entre le Luxembourg et les religions dénonce une atteinte au principe de neutralité.
© Wolfgang Staudt / flickr
L’égalité de traitement n’est pas respectée. C’est en substance la conclusion du groupe d’experts chargé d’étudier les relations entre l’État du Luxembourg et les communautés religieuses, voire philosophiques. Le ministre des cultes, François Biltgen, a pris connaissance de leur rapport, mercredi 3 octobre, et devrait réagir en conséquence. D’après un communiqué gouvernemental, cette mission avait été lancée au mois de mars 2012, suite à une motion de la Chambre des députés du 7 juin 2011.
Pendant un total de huit jours, détaille le quotidien luxembourgeois L’Essentiel, les experts ont auditionné des politiques, des fonctionnaires, les représentants de communautés culturelles et d’associations de défense de la laïcité. Verdict : l’État « ne respecte pas intégralement les principes » d’égalité et d’impartialité ; il favorise clairement l’Église catholique, « seul culte en faveur duquel des dispositions imposent aux communes de soutenir financièrement ses implantations locales ».
Le rapport préconise par ailleurs de réformer l’enseignement religieux à l’école. Actuellement, une large majorité d’élèves suivent un cours confessionnel facultatif dès l’école primaire. Les experts proposent de remplacer ces classes par « des cours de culture religieuse présentant de manière distancée et non confessionnelle les doctrines, les croyances et les expressions religieuses ». Le but : faire en sorte que les élèves puissent s’inscrire « en dehors de toute affiliation religieuse ».
Fabien Trécourt - publié le 10/10/2012
Un rapport sur les relations entre le Luxembourg et les religions dénonce une atteinte au principe de neutralité.
© Wolfgang Staudt / flickr
L’égalité de traitement n’est pas respectée. C’est en substance la conclusion du groupe d’experts chargé d’étudier les relations entre l’État du Luxembourg et les communautés religieuses, voire philosophiques. Le ministre des cultes, François Biltgen, a pris connaissance de leur rapport, mercredi 3 octobre, et devrait réagir en conséquence. D’après un communiqué gouvernemental, cette mission avait été lancée au mois de mars 2012, suite à une motion de la Chambre des députés du 7 juin 2011.
Pendant un total de huit jours, détaille le quotidien luxembourgeois L’Essentiel, les experts ont auditionné des politiques, des fonctionnaires, les représentants de communautés culturelles et d’associations de défense de la laïcité. Verdict : l’État « ne respecte pas intégralement les principes » d’égalité et d’impartialité ; il favorise clairement l’Église catholique, « seul culte en faveur duquel des dispositions imposent aux communes de soutenir financièrement ses implantations locales ».
Le rapport préconise par ailleurs de réformer l’enseignement religieux à l’école. Actuellement, une large majorité d’élèves suivent un cours confessionnel facultatif dès l’école primaire. Les experts proposent de remplacer ces classes par « des cours de culture religieuse présentant de manière distancée et non confessionnelle les doctrines, les croyances et les expressions religieuses ». Le but : faire en sorte que les élèves puissent s’inscrire « en dehors de toute affiliation religieuse ».