*** w87 15/7 p. 31 Questions des lecteurs ***
▪ Le rédacteur fait-il allusion à Jéhovah et à Jésus lorsqu’il déclare en Proverbes 30:4: “Quel est son nom et quel est le nom de son fils?”
Ce verset montre clairement les limites de l’homme par rapport au Très-Haut. Les questions purement oratoires qu’il pose pourraient avoir n’importe quelle personne pour objet, mais c’est vers le Créateur qu’elles dirigent les hommes réfléchis.
Le rédacteur, Agur, écrit: “Qui est monté au ciel pour descendre? Qui a recueilli le vent dans le creux des deux mains? Qui a enveloppé les eaux dans un manteau? Qui a fait se lever toutes les extrémités de la terre? Quel est son nom et quel est le nom de son fils, si tu le sais?” — Proverbes 30:1, 4.
Nul homme imparfait n’est jamais monté au ciel et revenu avec la connaissance universelle. Aucun non plus ne peut maîtriser le vent, la mer ou les forces géologiques qui façonnent la terre. En réalité, c’est comme si Agur demandait: ‘Connais-tu le nom ou la lignée d’un homme qui ait fait cela?’ La réponse est non. — Voir Job 38:1 à 42:3; Ésaïe 40:12-14; Jérémie 23:18; I Corinthiens 2:16.
Il nous faut donc chercher ailleurs que dans les sphères humaines pour trouver quelqu’un qui a le pouvoir suprahumain de maîtriser les forces de la nature. Pour ce faire, toutefois, nous ne sommes pas limités à l’observation de ses œuvres (Romains 1:20). En effet, il est pour ainsi dire descendu nous apporter une connaissance plus précise, connaissance relative à sa personne et à ses manières d’agir. C’est ce qu’il a fait, par exemple, lorsqu’il est ‘descendu’ pour donner la Loi à Moïse, au mont Sinaï (Exode 19:20; Hébreux 2:2). Il a également aidé ses serviteurs à prendre conscience de la signification de son nom, Jéhovah (Exode 3:13, 14; 6:3). Plus tard, il a fait connaître son Fils, que l’on a appelé Jésus et qui est littéralement descendu du ciel, apportant une connaissance supplémentaire au sujet du Créateur. — Jean 1:1-3, 14, 18.
Les pensées que nous venons d’examiner devraient nous faire réfléchir: pas plus qu’Agur, nous ne pouvons obtenir la vraie sagesse par nos propres forces (Proverbes 30:2, 3). En outre, il nous est impossible de citer le nom d’aucun humain qui ait une connaissance ou un pouvoir suprêmes. Par conséquent, nous devrions humblement nous tourner vers Celui qui peut nous procurer la sagesse dont nous avons besoin. Il s’agit du Très-Haut, dont nous pouvons connaître le nom et dont le Fils est mort afin que nous soyons rachetés et vivions éternellement. — Matthieu 20:28.