Twitter, Facebook et Google affolent l'Inde et poussent massivement des animistes à l'exode.
NDE: TWITTER SOUFFLE SUR LES BRAISES
C'est une première en Inde. Le gouvernement indien a, selon le Times of India, exigé des sociétés détenant Twitter, Facebook et Google qu'elles retirent immédiatement des contenus jugés "malfaisants", interdit les envois de textos en masse et bloqué un certain nombre de pages internet. Nulle censure arbitraire pourtant: il s'agit d'empêcher l'équilibre déjà très précaire entre communautés d'exploser littéralement.
> L'affaire couvait depuis un moment. Les tensions sont vives depuis plusieurs années entre les membres de l'ethnie Bodo, animiste à plus de 90% et originaire de l'Etat de l'Assam, et les immigrés musulmans du Bangladesh tout proche, qui représentent environ un cinquième de la population: les conflits, qui ont moins une dimension religieuse que territoriale, couvent et éclatent sporadiquement. Mais voilà: dans ce climat explosif, l'étincelle est venue d'internet. Une rumeur s'est propagée à Bombay et Bangalore, dans la communauté bodo, comme une traînée de poudre, prétendant que la minorité musulmane allait "fêter" la fin du Ramadan en attaquant les villes et villages bodo de l'Assam.
> Le résultat de cette rumeur? 80 morts et 400.000 personnes déplacées. Pour le premier ministre indien, il s'agit ni plus ni moins d'un événement grave propre à "menacer la cohésion nationale". Le gouvernement a donc réagi en exigeant des réseaux sociaux qu'ils fassent cesser la propagation de cette rumeur. Si l'on en croit les responsables de Twitter, Facebook et Googlen c'est chose faite; mais pour le ministre indien des technologies de l'information, Kapil Sibal, on est loin du compte. "Lorsqu'on demande à ces sites d'enquêter sur l'identité de ceux qui répandent cette rumeur, ils rétorquent qu'ils sont hors de leur juridiction, que leurs serveurs sont à l'étranger et qu'ils ne sont pas légalement obligés de dévoiler les identités", a-t-il déploré. Et de menacer en particulier Twitter de poursuites judiciaires.
NDE: TWITTER SOUFFLE SUR LES BRAISES
C'est une première en Inde. Le gouvernement indien a, selon le Times of India, exigé des sociétés détenant Twitter, Facebook et Google qu'elles retirent immédiatement des contenus jugés "malfaisants", interdit les envois de textos en masse et bloqué un certain nombre de pages internet. Nulle censure arbitraire pourtant: il s'agit d'empêcher l'équilibre déjà très précaire entre communautés d'exploser littéralement.
> L'affaire couvait depuis un moment. Les tensions sont vives depuis plusieurs années entre les membres de l'ethnie Bodo, animiste à plus de 90% et originaire de l'Etat de l'Assam, et les immigrés musulmans du Bangladesh tout proche, qui représentent environ un cinquième de la population: les conflits, qui ont moins une dimension religieuse que territoriale, couvent et éclatent sporadiquement. Mais voilà: dans ce climat explosif, l'étincelle est venue d'internet. Une rumeur s'est propagée à Bombay et Bangalore, dans la communauté bodo, comme une traînée de poudre, prétendant que la minorité musulmane allait "fêter" la fin du Ramadan en attaquant les villes et villages bodo de l'Assam.
> Le résultat de cette rumeur? 80 morts et 400.000 personnes déplacées. Pour le premier ministre indien, il s'agit ni plus ni moins d'un événement grave propre à "menacer la cohésion nationale". Le gouvernement a donc réagi en exigeant des réseaux sociaux qu'ils fassent cesser la propagation de cette rumeur. Si l'on en croit les responsables de Twitter, Facebook et Googlen c'est chose faite; mais pour le ministre indien des technologies de l'information, Kapil Sibal, on est loin du compte. "Lorsqu'on demande à ces sites d'enquêter sur l'identité de ceux qui répandent cette rumeur, ils rétorquent qu'ils sont hors de leur juridiction, que leurs serveurs sont à l'étranger et qu'ils ne sont pas légalement obligés de dévoiler les identités", a-t-il déploré. Et de menacer en particulier Twitter de poursuites judiciaires.