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Guérilla islamiste: scénario nigérian pour le Kenya?
Natalia Trouiller - publié le 03/07/2012
Dans un pays où la cohabitation religieuse se passait jusque-là sans heurts, la guerre contre les islamistes somaliens a apporté sur le sol kenyan des attentats contre les églises. Les évêques craignent que les tensions intercommunautaires ne s'attisent.
Mgr John Njue, cardinal-archevêque de Nairobi. © DR
KENYA: LA CONFERENCE DES EVEQUES INQUIETE
Dans un communiqué paru sur le site de la Conférence épiscopale catholique kenyane, Mgr John Njue, condamne les attentats de ce dimanche qui ont fait seize morts dans deux églises à la frontière somalienne. "Ces actes de violence injustifiables continuellement infligés aux Kenyans, y compris aux femmes et aux enfants, ont non seulement entraîné la perte de vies innocentes, mais aussi créé un sentiment d'insécurité chez les chrétiens et tous les Kenyans aimant la paix. Tout en réaffirmant notre conviction qu'il ne s'agit pas d'une guerre de religion, nous sommes troublés par le fait que les attaques aient été menées dans des églises chrétiennes. En tant que Conférence épiscopale du Kenya, nous demandons à tous les Kenyans d'œuvrer afin de promouvoir la coexistence pacifique".
> Ce ne sont pas les premiers attentats attribués aux islamistes somaliens sur le territoire kenyan; jamais revendiqués, ces attentats ciblent de préférence les chrétiens le dimanche, dans un mode opératoire proche de celui de Boko Haram. Ces attaques ont commencé peu après l'intervention militaire du Kenya en Somalie, en octobre dernier. Les militaires kenyans avaient alors pénétré les frontières somaliennes afin de récupérer les quatre ressortissantes étrangères, dont l'institutrice française Marie Dedieu, enlevées sur le territoire du Kenya par le groupe islamiste somalien. Celui-ci avait alors menacé le gouvernement kenyan: "Le Kenya a violé les droits territoriaux de la Somalie en entrant sur notre terre sainte, mais je vous assure qu'ils repartiront en étant déçus. Les combattants les forceront à affronter l'épreuve des balles".
Guérilla islamiste: scénario nigérian pour le Kenya?
Natalia Trouiller - publié le 03/07/2012
Dans un pays où la cohabitation religieuse se passait jusque-là sans heurts, la guerre contre les islamistes somaliens a apporté sur le sol kenyan des attentats contre les églises. Les évêques craignent que les tensions intercommunautaires ne s'attisent.
Mgr John Njue, cardinal-archevêque de Nairobi. © DR
KENYA: LA CONFERENCE DES EVEQUES INQUIETE
Dans un communiqué paru sur le site de la Conférence épiscopale catholique kenyane, Mgr John Njue, condamne les attentats de ce dimanche qui ont fait seize morts dans deux églises à la frontière somalienne. "Ces actes de violence injustifiables continuellement infligés aux Kenyans, y compris aux femmes et aux enfants, ont non seulement entraîné la perte de vies innocentes, mais aussi créé un sentiment d'insécurité chez les chrétiens et tous les Kenyans aimant la paix. Tout en réaffirmant notre conviction qu'il ne s'agit pas d'une guerre de religion, nous sommes troublés par le fait que les attaques aient été menées dans des églises chrétiennes. En tant que Conférence épiscopale du Kenya, nous demandons à tous les Kenyans d'œuvrer afin de promouvoir la coexistence pacifique".
> Ce ne sont pas les premiers attentats attribués aux islamistes somaliens sur le territoire kenyan; jamais revendiqués, ces attentats ciblent de préférence les chrétiens le dimanche, dans un mode opératoire proche de celui de Boko Haram. Ces attaques ont commencé peu après l'intervention militaire du Kenya en Somalie, en octobre dernier. Les militaires kenyans avaient alors pénétré les frontières somaliennes afin de récupérer les quatre ressortissantes étrangères, dont l'institutrice française Marie Dedieu, enlevées sur le territoire du Kenya par le groupe islamiste somalien. Celui-ci avait alors menacé le gouvernement kenyan: "Le Kenya a violé les droits territoriaux de la Somalie en entrant sur notre terre sainte, mais je vous assure qu'ils repartiront en étant déçus. Les combattants les forceront à affronter l'épreuve des balles".