ton site et a tendance protestante.donc surement pas des plus objectif.
ceci dit voilà ce que nous disons
*** g91 22/10 p. 8-9 La meilleure des assistances ***
La ligne de conduite chrétienne
Quelle ligne de conduite un chrétien pourrait-il suivre dans le cas où l’un de ses proches se trouverait à l’article de la mort?
Tout d’abord, il faut se dire que chaque situation impliquant la phase terminale d’une maladie est différente, tragiquement différente, et qu’il n’existe pas de règles universelles. De plus, il convient de tenir compte des lois du pays (Matthieu 22:21). Enfin, gardez présent à l’esprit que l’amour chrétien est parfaitement incompatible avec la négligence médicale.
C’est seulement lorsqu’un patient est manifestement au stade terminal de sa maladie (qu’il est clair que la situation est sans espoir) qu’on devrait envisager de faire débrancher l’appareillage qui le maintient en vie. Dans de tels cas, rien dans les Écritures ne justifie le recours à une technologie qui ne ferait que prolonger une agonie déjà bien avancée.
Ces situations souvent très difficiles peuvent appeler des décisions déchirantes. Comment être sûr, par exemple, qu’il n’y a vraiment plus d’espoir? Il est vrai qu’on ne peut jamais être affirmatif à 100 %; mais après en avoir discuté en profondeur, il convient de se montrer raisonnable. Voici le conseil qu’un journal médical adressait aux médecins:
“En cas de désaccord sur le diagnostic ou le pronostic, ou sur les deux, la procédure de maintien en vie devrait être poursuivie jusqu’à ce qu’un accord raisonnable soit atteint. Cependant, vouloir à tout prix des certitudes au delà de ce qui est raisonnable peut gêner le médecin dans son choix d’un traitement lors de situations apparemment sans espoir. Les cas très rares de patients se trouvant dans un état identique et ayant survécu ne suffisent pas à eux seuls à justifier la poursuite d’un traitement agressif. Cette éventualité statistique négligeable ne l’emporte pas sur le pronostic raisonnable qui doit guider la décision dans le choix d’un traitement.”
Dans une situation aussi difficile, le chrétien, qu’il soit le patient ou l’un de ses proches, devrait pouvoir compter sur l’aide de son médecin. L’article mentionné ci-dessus concluait ainsi: “Quoi qu’il en soit, il n’est pas normal de se contenter d’apporter une masse de faits et de choix médicaux, pour laisser ensuite le patient se débattre seul sans le conseiller quant au choix d’une intervention ou d’une non-intervention.”
Par leur maturité, les anciens de la congrégation locale peuvent également se révéler d’un grand soutien. Bien sûr, dans cette situation extrêmement pénible sur le plan affectif, c’est au patient et à ses proches qu’il appartient de prendre la décision finale.
En dernier lieu, méditez sur ces quelques points: Les chrétiens souhaitent ardemment continuer à vivre pour servir Dieu. Malgré tout, ils savent pertinemment que, dans le système actuel, tous les humains sont appelés à mourir; d’une certaine façon, nous sommes donc tous atteints d’une maladie incurable. Seule la rançon, le sang versé par Jésus Christ, nous donne l’espoir d’échapper à ce triste sort. — Éphésiens 1:7.
Si la mort nous enlève un être cher, aussi cruelle cette disparition soit-elle, nous ne sombrons pas dans l’affliction “comme les autres qui n’ont pas d’espérance”. (1 Thessaloniciens 4:13.) Nous pouvons puiser du réconfort dans l’idée que nous aurons fait tout ce qui était raisonnablement possible pour le malade et que toute l’assistance médicale mise en œuvre aura apporté à ce dernier ce qu’il y a de mieux pour l’instant. Par ailleurs, nous avons la promesse réjouissante d’être libérés de toutes ces sources de tristesse quand ‘le dernier ennemi, la mort, sera réduit à néant’. — 1 Corinthiens 15:26.