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les chrétiens dénoncent une "banalisation du suicide"

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Suisse : les chrétiens dénoncent une "banalisation du suicide"
Fabien Trécourt - publié le 14/06/2012

Les citoyens du canton de Vaud, en Suisse romande, sont appelés dimanche à se prononcer sur une légalisation du suicide assisté.


© DR

"C’est une votation cantonale, mais aussi une première nationale, voire planétaire", tonne Anna Lietti, éditorialiste au journal Le Temps — l’équivalent suisse du quotidien Le Monde. Dimanche 17 juin, alors que les Français éliront leurs députés, les habitants du canton de Vaud, en Suisse romande, devront se prononcer sur deux projets de loi pour une assistance au suicide.

Actuellement, celle-ci est tolérée sans être explictement autorisée : l’article 115 du code pénal punit celui qui, "poussé par un mobile égoïste", aide quelqu’un à mettre fin à ses jours. Indirectement, une telle assistance pour des motifs purement altruistes n’est pas interdite. Des associations qui défendent le droit à mourir dans la dignité, comme Exit ou Dignitas, s’appuient sur ce flou juridique pour accompagner certains suicides. Elles veulent désormais obtenir une autorisation plus explicite par le biais d’une nouvelle loi.

En février 2009, Exit soumet un projet au conseil d’État du canton. Le but : permettre aux patients d’Établissements médicaux sociaux (EMS) de faire appel aux services des associations. Actuellement, les EMS peuvent refuser l’entrée aux accompagnateurs spécialisés, même si une personne souffrante en fait explicitement la demande. Forte du soutien de 14 000 pétitionnaires, cette initiative d’Exit pousse le Conseil vaudois à élaborer une contre-proposition : celle-ci conditionne davantage une telle assistance au suicide, le médecin responsable de l’EMS ou le chef clinique devant notamment donner un accord. Ces deux projets seront soumis dimanche à la votation des Vaudois, qui devront répondre "oui" ou "non" à chacun. "À moins d’un double non, remarque l’éditorialiste Anna Lietti, ce sera la première fois qu’une loi réglemente explicitement le suicide assisté, jusqu’ici autorisé par défaut."

Pour cette raison, des chrétiens militent activement pour le "non – non". Le Réseau évangélique suisse dénonce notamment une "banalisation du suicide malvenue". "La peur de la souffrance, insiste leur communiqué, la peur d’être une charge pour les autres et pour la société, l’impression de mener une vie 'coûteuse et inutile' pourraient conduire de nombreuses personnes à envisager de commettre le geste fatal". Pour eux, "la réponse n’est pas dans le suicide, mais dans un message d’espérance et de vie."

Dans une tribune publiée par Le Temps, le prêtre Patrick Adrien Werth renchérit : "Préserver la dignité humaine, ce n’est pas accepter que chacun fasse ce qu’il veut, c’est chercher ensemble des solutions qui ne détruisent pas physiquement les plus fragiles et ne remettent pas en cause le principe de vie qui régit toute société." Dans toute la Suisse, le débat fait rage. Le président de Exit, lui, persiste et signe : "Si je devais comparaître devant le Créateur juste après un suicide assisté, rétorque-t-il à Yelmarc Roulet, journaliste au Temps, je le ferais aussi tranquillement que je réponds à vos questions."

Josué

Josué
Administrateur

Pourquoi s’accrocher ?

SI VOUS rencontriez Marion *, vous diriez que c’est une jeune femme intelligente, amicale et sociable. Mais derrière son sourire se cache un profond désespoir qui lui donne, pendant des jours, des semaines voire des mois d’affilée, le sentiment qu’elle ne vaut rien. « Il ne se passe pas un jour sans que je pense à la mort, dit-elle. Je crois vraiment que le monde se porterait mieux sans moi. »

« Des études ont montré que pour chaque personne qui se suicide, il y en a 200 qui essaient de se suicider, et 400 [autres] qui l’envisagent » (THE GAZETTE, MONTRÉAL, AU CANADA).
Marion dit qu’elle n’irait jamais jusqu’au suicide. Il n’empêche qu’il y a des jours où elle ne voit vraiment pas pourquoi continuer à vivre. « Mon souhait le plus cher serait de mourir dans un accident. J’en suis venue à considérer la mort comme une amie, pas comme une ennemie. »

Beaucoup se retrouvent en Marion. Certains ont envisagé, ou même essayé, de se suicider. Des spécialistes font cependant remarquer que la plupart de ceux qui tentent de se tuer ne veulent pas réellement mettre fin à leurs jours ; ils veulent simplement mettre fin à leurs souffrances. En d’autres termes, ils pensent avoir une bonne raison de mourir ; ce dont ils ont besoin, c’est d’une raison de vivre.

Alors, pourquoi s’accrocher ? Voyons trois bonnes raisons.

MYTHE : Parler avec quelqu’un du suicide, ou simplement utiliser le mot, l’encourage à passer à l’acte.

RÉALITÉ : Souvent, discuter ouvertement du sujet avec celui qui a des pensées suicidaires l’aide à envisager d’autres solutions
source rv 2014.

Josué

Josué
Administrateur

Familles éclatées, nihilisme moral et athéisme expliquent l’envol des suicides de jeunes aux Etats-Unis
Les suicides d’adolescents aux Etats-Unis ont atteint un niveau record, avec des cas concernant désormais des enfants de huit ou neuf ans. La classe d’âge la plus concernée est celle des collégiens : le taux de suicide des 10-14 ans a plus que doublé entre 2007 et 2014, de 0,9 à 2,1 pour 100.000, dépassant pour la première fois le taux de mort par accident de la route de cette même classe d’âge, indiquent les autorités américaines de la santé. Pour la seule année 2014, 425 collégiens ont ainsi renoncé volontairement à leur vie.


Eteindre le smartphone pour bloquer le harcèlement des jeunes via les médias sociaux


Le quotidien américain US Today écrit que « pour les chercheurs, éducateurs et psychologues, plusieurs facteurs expliquent ce bond du nombre de suicides de jeunes : pression croissante sur les élèves pour réussir leurs études ; incertitude économique ; peur du terrorisme ; médias sociaux ». Ces derniers sont de plus en plus en accusation car ils permettent au harcèlement de se poursuivre au-delà des espaces scolaires. Pourtant, l’expert cité par USA Today qui estime « qu’on ne peut pas détacher les gens des médias sociaux », a tout faux : les outils électroniques peuvent être éteints et l’inscription à un réseau social n’a jamais été obligatoire. Pour Selwin Duke, du site Thenewamerican, « Le problème le plus grave est que les parents permettent aux enfants de rester trop longtemps devant les écrans… et en sont souvent eux-mêmes dépendants ».

La pression sociale est peut-être un autre facteur, mais elle ne constitue pas une nouveauté. En général, le sentiment de « pression » est largement subjectif. On connaît le cas d’hommes qui se suicident en raison d’une perte d’emploi. Mais si un tel père de famille a conscience que sa famille a besoin de lui bien plus que d’argent et de confort, il sera moins disposé à lui voler un des derniers biens qu’elle possède : lui-même.


Une culture matérialiste qui fait primer l’apparence sur l’être


USA Today relève aussi que les jeunes gens, en manque de maturité, ont tendance à se faire une montagne d’un rien. Rien de neuf là non plus. Ce qui est nouveau en revanche, c’est que les enfants contemporains sont en général élevés dans une culture superficielle, matérialiste, survalorisant l’apparence sur l’être. Quant à l’incertitude économique et autres angoisses, ce sont certainement des facteurs explicatifs mais dans ce domaine le rôle des adultes est décisif : ils oublient souvent que dramatiser de petits incidents aux yeux des enfants va leur rendre ensuite insupportables les véritables problèmes. Exemple : pourquoi passer son temps à accabler les enfants avec des thèses apocalyptiques du type des supposées catastrophes causées par un réchauffement planétaire supposément anthropique ? Les individus assez ignorants ou avides de pouvoir pour souscrire à des thèses aussi peu scientifiques les imposeront – façon jeunesses hitlériennes ou communistes – à leurs enfants. Or ces jeunes consciences doivent aussi pouvoir jouir de leur enfance.


Famille éclatée, enfant surprotégé, corruption morale : ces raisons qu’il ne faut pas invoquer


Selwyn Duke relève aussi plusieurs facteurs conduisant au suicide, que les experts politiquement corrects d’USA Today se gardent évidemment de citer. D’abord, la dissolution de la famille : peurs et incertitudes sont évidemment bien plus présents quand l’enfant prend conscience que son « toit familial » est incomplet, affaibli et/ou instable. A l’opposé, la mentalité « flocon de neige » de ces enfants dorlotés et élevés dans des « espaces protégés » par des parents satisfaisant tous leurs caprices, les rendront inaptes à accepter un refus de leurs désirs et assumer une déception, pourtant banals dans le vrai monde. La corruption morale enfin : la culture décadente, dans laquelle les enfants sont submergés d’images étalant le péché et le crime, crée des âmes infantiles et des cœurs sombres. Le péché est un poison psychique et Aristote insistait sur le fait qu’une vie empreinte de morale était la condition de bonheur.


L’athéisme, au cœur des souffrances psychiques et des causes de suicide


In fine, la probable raison profonde expliquant l’explosion du suicide des jeunes, et qui réside au cœur de toutes les autres, est notre perte de foi. Il suffit de connaître la psychologie humaine, autant que de croire en Dieu, pour comprendre l’importance de ce facteur. Si nous ne sommes que des robots organiques, résultats d’une agrégation de composants chimiques et d’eau, si rien n’est réellement vrai ou faux, meilleur ou pire, car il n’est aucun Dieu et que « personne ne peut le dire », quel est le sens de la vie ? Six pour cent des adolescents croient en une vérité morale. Un tel chiffre démontre la prégnance de la mentalité nihiliste. Le taux de suicide des jeunes est donc allé de pair avec notre incrédulité. Il est avéré que, plus on est incroyant, plus le taux de suicide est élevé. La population athée, qui se défie du mariage et de l’enfantement, connaît des taux de souffhttp://reinformation.tv/suicide-jeunes-famille-eclatee-atheisme-nihilisme-lenoir-72779-2/rance psychique supérieurs, révélait une étude de Brack et Zhang en 2005.

chico.

chico.

En plus les jeunes n'ont aucun but dans la vie dans notre société de consommation.

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Jeunes et gestes suicidaires : un phénomène « très nouveau » et « inquiétant »[/size]

[size=30]De premiers indicateurs, issus de centres antipoison, font état d’une hausse des tentatives de suicide chez les adolescents et les jeunes adultes, depuis un an.[/size]


les chrétiens dénoncent une "banalisation du suicide" 21746165lpw-21746272-article-jpg_7982193_660x281
« Certains jeunes se sont retrouvés très isolés. La fermeture de leurs établissements et le fait de se retrouver, pour certains, seuls dans des petits endroits ou en rapports étroits et parfois conflictuels avec leurs proches, sur de longues périodes, a pu être très difficile et a mis à mal leur socialisation, dans une période de leur vie où celle-ci est clé. »:copyright: MEGAN JELINGER / AFP

les chrétiens dénoncent une "banalisation du suicide" Alice-pairo-vasseur_50x50Par Alice Pairo-Vasseur
Publié le 25/05/2021 à 07h30

[size=40]Les pédopsychiatres sont nombreux, depuis le début de l'épidémie, à alerter sur la hausse de jeunes patients reçus pour dépression, au point de tenter de mettre fin à leurs jours. De premiers chiffres sur les tentatives de suicide des adolescents et jeunes adultes, rendus publics prochainement, confirment désormais ces remontées de terrain.
Le professeur en psychiatrie Fabrice Jollant (GHU Paris psychiatrie et neurosciences) et le médecin réanimateur Dominique Vodovar (centre antipoison de Paris) ont analysé le nombre d'appels pour tentatives de suicide des huit centres antipoison (CAP) du territoire, entre le 1er janvier 2018 et le 31 mars 2021, soit 50 000 dossiers. Et ils le confirment : les tentatives de suicide chez les 12-24 ans sont en hausse, depuis septembre 2020. Un phénomène « très nouveau » et « inquiétant », indique le professeur Jollant.




À LIRE AUSSISuicide : « Il y a de plus en plus de jeunes en détresse »

Sans prétendre à l'exhaustivité – leur travail d'analyse ne se concentrant que sur les données des CAP –, leur conclusion « pourrait tout à fait refléter la tendance générale française », explique le docteur Vodovar. D'autant que « 80 % des tentatives de suicide impliquent l'ingestion de médicaments », précise-t-il.



Des appels deux fois supérieurs à la normale

Des indicateurs le montraient déjà, lors du premier confinement (du 17 mars au 10 mai 2020) : les gestes suicidaires ont d'abord chuté d'environ 20 %, tous types de tentatives et tous âges confondus, à l'exception des sujets de plus de 65 ans, plus exposés que les autres tranches d'âge aux risques d'infection et de mortalité induits par le virus et susceptibles d'avoir connu une expérience douloureuse en réanimation.
Une baisse générale « pour partie justifiée par un effet de sidération », explique le professeur Jollant. « Cela nous est tombé dessus, et il y a eu une forme de souffrance collective. Il s'agissait avant tout de lutter ensemble, ce qui protège généralement du passage au suicide, précise-t-il. On a observé la même chose après l'attentat du 11 septembre 2001 ou après l'épidémie de Sras, en 2002. »

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Mais « cela reste généralement temporaire ». Aussi, rapidement, et particulièrement à partir du mois de septembre, la tendance s'inverse : « Les appels aux centres antipoison pour tentative de suicide se multipliaient, on a donc commencé à suivre cela de près, raconte le docteur Vodovar. Les CAP recevaient entre trente et quarante appels par jour avant l'épidémie, pour ingestion volontaire de médicaments ou de produits ménagers. Aujourd'hui, ils recensent jusqu'à soixante à quatre-vingts appels par jour, particulièrement pour des adolescents et de jeunes adultes », précise-t-il.

Un « public fragilisé par la situation et ses mesures »

Parmi eux, un « public fragile », touché par des « pathologies psychiatriques (dépression, troubles de l'humeur, addictions…), qui démarrent généralement à l'adolescence, et qui a pris de plein fouet l'épidémie », explique Fabrice Jollant. En temps normal, 15 à 20 % des jeunes étant en difficulté sociale et/ou psychique et 10 % des adolescents exprimant, chaque année, des idées suicidaires.

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Mais aussi un « public fragilisé par la situation et ses mesures », précise-t-il. Et plus particulièrement « le poids majeur de l'isolement induit par l'épidémie ». « Certains jeunes se sont retrouvés très isolés. La fermeture de leurs établissements et le fait de se retrouver, pour certains, seuls dans des petits endroits ou en rapports étroits et parfois conflictuels avec leurs proches, sur de longues périodes, a pu être très difficile et a mis à mal leur socialisation, dans une période de leur vie où celle-ci est clé », explique-t-il.

Les « lacunes d'un système »

Reste que les plus jeunes pourraient, eux aussi, faire l'objet d'une augmentation des gestes suicidaires. « Une tendance à la hausse des appels aux centres antipoison, pour les moins de douze ans, se dessine, observe le professeur Jollant. Cela reste rare, et les chiffres, pour l'heure, témoignent de fluctuations légères. Mais ils justifient une vigilance. »
Entre autres causes, « un accès encore difficile à la pédopsychiatrie », alerte le professeur. « C'est antérieur à la pandémie, mais les délais sont encore trop importants et, dans certains endroits, l'accès aux soins des plus jeunes très difficile, tous ne peuvent pas voir de professionnels de santé. »

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« Le manque d'indicateurs fiables et rapides, comme ceux des centres antipoison », compte aussi parmi « les lacunes du système », pointe-t-il. Ces indicateurs « permettent d'obtenir des chiffres en temps réels, mais ils ne portent que sur une partie des cas ». Et si tous les gestes suicidaires ne se soldent pas par une hospitalisation, « les services d'urgence n'en font pas tous état et les délais d'accès aux données françaises sur les tentatives de suicide sont démesurés – environ quatre ans », déplore-t-il.



« Cette crise sanitaire a aussi montré les limites de nos systèmes d'information en matière de suicide. On aurait tout intérêt à en tirer les leçons pour développer des indicateurs plus fiables, afin d'aider au mieux et rapidement nos patients », alerte ainsi le professeur.[/size]

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