Nouvelle drogue en vogue : les sels de bain, vous connaissez ?
Un homme avec une fièvre de 41,5 °C, une femme qui s'auto-mutile parce qu'elle était persuadée d'avoir quelque chose sous la peau.
Les "sels de bain" se sniffent, se fument ou s'injectent (photo d'illustration).
Non ce ne sont pas des fait-divers glauques, mais les conséquences des effets psychoactifs des "sels de bain", d'après un article du New York Times que rapporte leCourrier international.
Cette nouvelle drogue est en effet un puissant psychotrope qu'on retrouve sous forme de poudre ou de cristaux. Elle se sniffe, se fume ou s'injecte et est accessible légalement dans des supermarchés américains.
Hallucinations
Mais surtout, elle provoque des ravages chez ses adeptes pour qui les "descentes" peuvent être très dures. Des consommateurs arriveraient dans des états d'hystérie avancée aux urgences, à tel point que certains d'entre eux ont dû être placés dans des unités de psychiatrie.
Dans le milieu médical on s'inquiète. Mark Ryan, directeur du centre antipoison (Louisiane), constate que les sédatifs ne fonctionnent pas pour calmer les consommateurs malades. "Si vous réunissez les pires effets de la méthamphétamine, de la cocaïne, du PCP, du LSD, de l’ecstasy, vous obtenez ce à quoi nous sommes parfois confrontés chez ces patients".
Selon le New York Times, le Dr Justin Strittmatter, urgentiste au centre médical Gulf Coast de Panama (Floride) a soigné un homme dont la température était montée à 41,5 °C. Et en Pennsylvanie, un autre a fait irruption dans un monastère et poignardé un moine. Enfin en Virginie, une femme s’est mutilée car elle était persuadée qu’elle avait quelque chose sous la peau.
Feuille de qat
Les "sels de bain" ont touché la Grande-Bretagne, où ils ont été interdits en avril 2010. Aux États-Unis, la drogue se propage rapidement malgré son interdiction dans 28 États. Il faut dire que les autorités peinent à adapter la loi au nouveau produit.
Pourquoi ? Parce que les chimistes parviennent facilement à contourner la législation en modifiant la composition de ce type de molécules.
Les "sels de bain" sont très proches de la méphédrone, une drogue synthétique interdite récemment en France et issue de la feuille de qat, un stimulant originaire de la péninsule arabique et de l’Afrique orientale.
Sources : Le New York Times, Courrier international, Les Inrocks
Un homme avec une fièvre de 41,5 °C, une femme qui s'auto-mutile parce qu'elle était persuadée d'avoir quelque chose sous la peau.
Les "sels de bain" se sniffent, se fument ou s'injectent (photo d'illustration).
Non ce ne sont pas des fait-divers glauques, mais les conséquences des effets psychoactifs des "sels de bain", d'après un article du New York Times que rapporte leCourrier international.
Cette nouvelle drogue est en effet un puissant psychotrope qu'on retrouve sous forme de poudre ou de cristaux. Elle se sniffe, se fume ou s'injecte et est accessible légalement dans des supermarchés américains.
Hallucinations
Mais surtout, elle provoque des ravages chez ses adeptes pour qui les "descentes" peuvent être très dures. Des consommateurs arriveraient dans des états d'hystérie avancée aux urgences, à tel point que certains d'entre eux ont dû être placés dans des unités de psychiatrie.
Dans le milieu médical on s'inquiète. Mark Ryan, directeur du centre antipoison (Louisiane), constate que les sédatifs ne fonctionnent pas pour calmer les consommateurs malades. "Si vous réunissez les pires effets de la méthamphétamine, de la cocaïne, du PCP, du LSD, de l’ecstasy, vous obtenez ce à quoi nous sommes parfois confrontés chez ces patients".
Selon le New York Times, le Dr Justin Strittmatter, urgentiste au centre médical Gulf Coast de Panama (Floride) a soigné un homme dont la température était montée à 41,5 °C. Et en Pennsylvanie, un autre a fait irruption dans un monastère et poignardé un moine. Enfin en Virginie, une femme s’est mutilée car elle était persuadée qu’elle avait quelque chose sous la peau.
Feuille de qat
Les "sels de bain" ont touché la Grande-Bretagne, où ils ont été interdits en avril 2010. Aux États-Unis, la drogue se propage rapidement malgré son interdiction dans 28 États. Il faut dire que les autorités peinent à adapter la loi au nouveau produit.
Pourquoi ? Parce que les chimistes parviennent facilement à contourner la législation en modifiant la composition de ce type de molécules.
Les "sels de bain" sont très proches de la méphédrone, une drogue synthétique interdite récemment en France et issue de la feuille de qat, un stimulant originaire de la péninsule arabique et de l’Afrique orientale.
Sources : Le New York Times, Courrier international, Les Inrocks