L'Église catholique espagnole veut expulser des religieuses qui considèrent le pape François comme un «usurpateur»
Par Le Figaro avec AFP
Mis à jour il y a 1 heure
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Les religieuses sont accusées d'appartenir à une secte affiliée au «sédévacantisme», un mouvement qui considère comme hérétiques tous les papes qui ont succédé à Pie XII (1939-1958).
L'archevêché de la ville espagnole de Burgos a annoncé lundi avoir demandé en justice l'expulsion d'un couvent de dix religieuses qui se sont déclarées en rébellion contre le Vatican et ont été excommuniées. L'affaire, qui a provoqué un tollé en Espagne, a commencé en mai, lorsque les sœurs résidant au couvent de Santa Clara dans le village de Belorado, une enceinte du XVe siècle au cœur d'une ville de 1800 habitants à 50 kilomètres de Burgos, ont annoncé qu'elles rompaient avec l'Église catholique, considérant le pape François comme un «usurpateur».
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Malgré les tentatives de l'Église pour les faire changer d'avis, les religieuses ont maintenu leur position et, en juin, l'archevêque de Burgos a annoncé leur excommunication et leur a demandé de quitter le couvent. «Après une période d'attente prudente, ayant vérifié qu'il n'y avait pas eu de tentative de réexamen de la part des anciennes moniales, les services juridiques ont procédé à l'introduction d'une action» devant les tribunaux pour demander leur expulsion, a indiqué l'archevêché dans un communiqué lundi.
Secte affiliée au «sédévacantisme»
L'affaire des religieuses a éclaté au milieu d'un conflit immobilier avec leur hiérarchie. Les religieuses sont accusées d'appartenir à une secte affiliée au «sédévacantisme», un mouvement qui considère comme hérétiques tous les papes qui ont succédé à Pie XII (1939-1958).
L'annulation de l'achat d'un couvent au Pays basque espagnol est à l'origine du conflit. En 2020, les moniales avaient conclu un accord avec l'évêché voisin de Vitoria pour acheter le couvent d'Orduña, mais la vente a finalement échoué. La transaction a été «bloquée depuis Rome», selon les moniales, qui refusent toujours de quitter le couvent de Belorado.
le 17/09/2024 à 09:54
Ces religieuses se sont mise en retrait de L' Église catholique par leurs propos. Elle sont donc excommuniées puisqu'en dehors de la communion de L' Église et doivent quitter les locaux où elles étaient. Les exclusions politiques des partis politiques sont beaucoup plus brutales avec insultes et vociférations. Ciotti et Mélenchon, aujourd'hui, le FN et le PCF avant.
syalansa
le 17/09/2024 à 08:58
Ce n’est pas un usurpateur en revanche c’est un fossoyeur !
Dietrich Legrand
le 17/09/2024 à 08:33
Par Le Figaro avec AFP
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Les religieuses sont accusées d'appartenir à une secte affiliée au «sédévacantisme», un mouvement qui considère comme hérétiques tous les papes qui ont succédé à Pie XII (1939-1958).
L'archevêché de la ville espagnole de Burgos a annoncé lundi avoir demandé en justice l'expulsion d'un couvent de dix religieuses qui se sont déclarées en rébellion contre le Vatican et ont été excommuniées. L'affaire, qui a provoqué un tollé en Espagne, a commencé en mai, lorsque les sœurs résidant au couvent de Santa Clara dans le village de Belorado, une enceinte du XVe siècle au cœur d'une ville de 1800 habitants à 50 kilomètres de Burgos, ont annoncé qu'elles rompaient avec l'Église catholique, considérant le pape François comme un «usurpateur».
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Malgré les tentatives de l'Église pour les faire changer d'avis, les religieuses ont maintenu leur position et, en juin, l'archevêque de Burgos a annoncé leur excommunication et leur a demandé de quitter le couvent. «Après une période d'attente prudente, ayant vérifié qu'il n'y avait pas eu de tentative de réexamen de la part des anciennes moniales, les services juridiques ont procédé à l'introduction d'une action» devant les tribunaux pour demander leur expulsion, a indiqué l'archevêché dans un communiqué lundi.
Secte affiliée au «sédévacantisme»
L'affaire des religieuses a éclaté au milieu d'un conflit immobilier avec leur hiérarchie. Les religieuses sont accusées d'appartenir à une secte affiliée au «sédévacantisme», un mouvement qui considère comme hérétiques tous les papes qui ont succédé à Pie XII (1939-1958).
L'annulation de l'achat d'un couvent au Pays basque espagnol est à l'origine du conflit. En 2020, les moniales avaient conclu un accord avec l'évêché voisin de Vitoria pour acheter le couvent d'Orduña, mais la vente a finalement échoué. La transaction a été «bloquée depuis Rome», selon les moniales, qui refusent toujours de quitter le couvent de Belorado.
le 17/09/2024 à 09:54
Ces religieuses se sont mise en retrait de L' Église catholique par leurs propos. Elle sont donc excommuniées puisqu'en dehors de la communion de L' Église et doivent quitter les locaux où elles étaient. Les exclusions politiques des partis politiques sont beaucoup plus brutales avec insultes et vociférations. Ciotti et Mélenchon, aujourd'hui, le FN et le PCF avant.
syalansa
le 17/09/2024 à 08:58
Ce n’est pas un usurpateur en revanche c’est un fossoyeur !
Dietrich Legrand
le 17/09/2024 à 08:33