Nigeria : les évêques condamnent le grand n’importe quoi liturgique de certains prêtres
23 août 2024 14 h 59 min
Nigeria évêques condamnent liturgique
Le Nigéria est le pays d’Afrique le plus peuplé et les catholiques, avec 32 millions de fidèles, y connaissent le taux de pratique le plus élevé dans le monde (94 %). C’est dire si ce qui s’y passe importe à l’Eglise. Or, par une circulaire en date du 15 août, la conférence des évêques du Nigéria dénonce les « violations graves » du rite de la messe où ils voient « une source de scandale et d’embarras pour l’Eglise du Nigeria ». Ces abus touchent à tout, irrespect pour l’eucharistie, prières, chants, vêtements sacerdotaux et musique fantaisistes, danses indécentes, rites inventés tels la « dédicace d’un enfant », etc., qui accommodent la liturgie au terrain animiste. Face à ces « trahisons graves », les évêques nigérians sont fermes : « Nous rappelons à nos prêtres que l’autel n’est pas une scène de théâtre, et que la liturgie n’est pas non plus un lieu d’expériences innovantes. La fidélité aux lois de l’Eglise n’est pas facultative (et) les fidèles ne méritent rien de moins que la célébration vraie et respectueuse des mystères de notre foi. » Par manque de vocations, l’Eglise de France invite beaucoup de prêtres africains à officier en France : elle devrait aussi inviter des évêques, cela nous changerait de l’eau tiède ordinaire.
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23 août 2024 14 h 59 min
Nigeria évêques condamnent liturgique
Le Nigéria est le pays d’Afrique le plus peuplé et les catholiques, avec 32 millions de fidèles, y connaissent le taux de pratique le plus élevé dans le monde (94 %). C’est dire si ce qui s’y passe importe à l’Eglise. Or, par une circulaire en date du 15 août, la conférence des évêques du Nigéria dénonce les « violations graves » du rite de la messe où ils voient « une source de scandale et d’embarras pour l’Eglise du Nigeria ». Ces abus touchent à tout, irrespect pour l’eucharistie, prières, chants, vêtements sacerdotaux et musique fantaisistes, danses indécentes, rites inventés tels la « dédicace d’un enfant », etc., qui accommodent la liturgie au terrain animiste. Face à ces « trahisons graves », les évêques nigérians sont fermes : « Nous rappelons à nos prêtres que l’autel n’est pas une scène de théâtre, et que la liturgie n’est pas non plus un lieu d’expériences innovantes. La fidélité aux lois de l’Eglise n’est pas facultative (et) les fidèles ne méritent rien de moins que la célébration vraie et respectueuse des mystères de notre foi. » Par manque de vocations, l’Eglise de France invite beaucoup de prêtres africains à officier en France : elle devrait aussi inviter des évêques, cela nous changerait de l’eau tiède ordinaire.
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