Lundi 6 novembre Nous n’ignorons pas ses intentions (2 Cor. 2:11).

De notre côté, nous avons néanmoins plusieurs atouts, parmi lesquels figure en bonne place le fait que nous n’ignorons pas les intentions de Satan. — 2 Corinthiens 2:11.

Quelles sont-​elles ? Paul en parle dans sa lettre aux Éphésiens comme de “ manœuvres ”, de “ ruses ”. (Éphésiens 6:11 ; note.) Par ses manœuvres et ses ruses, Satan s’efforce de briser notre intégrité. Par bonheur, nous pouvons les discerner, car les méthodes du Diable ont été consignées pour nous dans la Parole de Dieu. Les tentatives de Satan visant à détruire l’intégrité de Jésus et celle de Job illustrent certains des moyens qu’il emploie pour essayer de briser notre intégrité chrétienne.

Comme la Bible l’indique clairement, Satan utilise un large éventail de ruses pour trouver, si possible, le moyen de briser notre intégrité chrétienne. Certains de ses stratagèmes flattent la chair déchue, d’autres causent de la douleur. D’après ce qui précède, vous pouvez comprendre pourquoi vous ne devriez en aucun cas être pris par surprise. Votre amour pour Dieu profondément enraciné dans votre cœur, soyez résolu à prouver que le Diable est un menteur et réjouissez le cœur de Jéhovah (Proverbes 27:11 ; Jean 8:44). N’oubliez pas : quelles que soient les épreuves, le vrai chrétien ne renonce jamais à son intégrité.
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Il faut faire attention de ne pas écouter les sirènes du matérialiste.

Paul avait repris les Corinthiens parce qu’ils gardaient au sein de la congrégation un homme immoral. Ils jetaient l’opprobre sur elle en tolérant ‘ une fornication telle qu’il n’y en avait pas même chez les nations ’. Cela devait ravir Satan. Finalement, le pécheur a été excommunié (1 Corinthiens 5:1-5, 11-13). Par la suite, cet homme s’est repenti. Si les Corinthiens refusaient de lui pardonner et de le réintégrer, le Diable les duperait d’une nouvelle façon. Laquelle ? Ils seraient durs et sans pitié, comme Satan lui-même. Si l’homme repentant se trouvait “ englouti par sa tristesse excessive ” et abandonnait le culte de Dieu, les anciens en particulier porteraient une part de responsabilité devant Jéhovah, le Dieu miséricordieux (2 Corinthiens 2:7 ; Jacques 2:13 ; 3:1)

Il est bien de lire ou d’écouter des récits concernant les serviteurs de Dieu qui sont restés intègres, bien que leur fidélité à Dieu ait été durement éprouvée. Mais que ferons-nous personnellement quand nous nous trouverons devant la même épreuve, quand notre propre vie et notre propre fidélité seront en jeu ? Pour ne pas céder mais rester ferme, il est absolument indispensable de savoir pourquoi Jéhovah permet ces attaques de Satan. N’oublions pas que notre fidélité doit être mise à l’épreuve et que ceux qui ne servent pas Dieu par amour seront passés au crible. D’autre part, en gardant notre intégrité, nous démontrons que le Diable est menteur et que la souveraineté de Jéhovah est juste et légitime. Si nous perdions de vue la raison de nos souffrances, nous risquerions facilement de nous apitoyer sur notre sort et de faire des compromis, ouvrant ainsi une brèche dans nos moyens de défense. Il est très utile pour tous les serviteurs de Dieu de revoir de temps à autre le rôle qu’ils jouent dans le règlement de la grande question universelle, celle de la souveraineté de Dieu. — Luc 22:31.

Un chrétien est sensé de connaître les intentions du Diable, mais celà n'empêche pas à certains de tomber dans ses pièges

À juste titre, Dieu a voulu éprouver l’attachement d’Adam et Ève à sa personne en tant que Créateur et leur disposition à rester dans les limites qu’il leur avait assignées. Il donna ce commandement à Adam : “ De tout arbre du jardin tu peux manger à satiété. Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ” (Genèse 2:16, 17). Ève aussi, après sa création, fut informée de cette loi (Genèse 3:2, 3). Une telle restriction privait-elle Adam et Ève de leur liberté ? Certainement pas. Ils avaient à profusion une nourriture délicieuse et variée, même sans toucher au fruit de cet arbre-là (Genèse 2:8, 9). Il était tout à fait justifié qu’ils reconnaissent que la terre appartient à Dieu puisqu’il l’a créée. Dieu a donc le droit d’édicter des lois qui servent son dessein et sont profitables aux humains. — Psaume 24:1, 10.