Mercredi 9 août - - Goûtez et voyez que Jéhovah est bon ; heureux l’homme qui se réfugie en lui ! (Ps. 34:8).

Étant le Créateur et le Souverain de l’univers, Jéhovah mérite d’être craint (1 Pierre 2:17). La crainte en question n’a cependant rien de commun avec la terreur qu’inspirerait un dieu cruel. Il s’agit d’une crainte révérencielle, d’un respect mêlé d’admiration pour la personne de Jéhovah. C’est aussi la crainte de lui déplaire. La crainte de Dieu est noble, elle élève l’individu ; elle n’est pas déprimante ni terrifiante. Jéhovah, le “ Dieu heureux ”, veut que ses créatures humaines profitent de la vie (1 Timothée 1:11). Comment y parvenir ? Il nous faut vivre en harmonie avec les exigences de Dieu. Pour beaucoup, cela signifie changer de mode de vie. Tous ceux qui procèdent aux changements nécessaires constatent la véracité des paroles du psalmiste David : “ Goûtez et voyez que Jéhovah est bon ; heureux l’homme robuste qui se réfugie en lui. Craignez Jéhovah, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent. ” (Psaume 34:8, 9). Rien qui ait une valeur durable ne manque à ceux qui craignent Jéhovah, car ils entretiennent avec lui de bonnes relations.

La Parole de Dieu indiqua il y a longtemps que la formation et la discipline pour nous faire agir selon le bien affecteraient le cœur, le siège des motifs et la source des actions. Dans Proverbes 22:6, 15, il est écrit : “ Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” La correction ou discipline change le cœur de l’enfant, efface la folie qui y est inscrite, et met à la place des principes directeurs dont il ne dérogera pas plus tard. Quand il est devenu adulte, la verge maniée par les parents n’est plus là pour le guider dans le droit chemin, mais il suivra cette voie de son plein gré parce que la formation reçue dans son enfance a pénétré son cœur. Le même principe s’applique aux adultes qui sont enfants de Jéhovah, qu’il châtie en vue de leur formation et de leur amélioration : “ Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. ” Le châtiment peut attrister d’abord, mais “ le cœur est rendu meilleur par la tristesse du visage ”. — Héb. 12:11 ; Eccl. 7:3,

8 “ Tu viens à moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi je viens à toi au nom de Jéhovah des armées, du Dieu des bataillons d’Israël, que tu as insulté. Aujourd’hui Jéhovah te livrera entre mes mains, je te frapperai et te couperai la tête ; aujourd’hui je donnerai les cadavres de l’armée des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette multitude saura que ce n’est ni par l’épée ou par la lance que Jéhovah sauve, car il est le maître de la guerre, et il vous a livrés entre nos mains. ” — I Sam. 17:45-47, AC.
9 À en juger par les apparences, il s’agissait d’un combat entre les champions humains des deux armées ennemies, mais en réalité ce fut une guerre des dieux, entre les faux dieux et le seul vrai Dieu vivant. David n’avait pas honte de prononcer le nom de son Dieu, Jéhovah. Il connaissait son Dieu, et c’est parce qu’il l’adorait fidèlement et croyait fermement en lui qu’il reçut le courage nécessaire pour remporter la victoire. En cela, il nous donnait un bon exemple à suivre. Il sut garder son courage jusqu’à la fin de sa vie. Pourquoi ? Parce qu’il n’abandonna jamais son Dieu. C’est tout à son honneur que Jéhovah ait pu parler de lui comme “ mon serviteur David, qui a observé mes commandements et qui a marché après moi de tout son cœur, ne faisant que ce qui est droit à mes yeux ”. — I Rois 14:8.

Les occasions de louer notre grand Dieu ne manque pas, alors profitons de le faire avec joie.