David avait oint Salomon pour roi, lorsque son quatrième fils Adonija, projeta de s’emparer du trône. Plus tard, tout le peuple oignit Salomon pour roi et se soumit à lui (I Rois 1:1-40 ; I Chron. 28:1 ; 29:20-28). Dès ce moment, Dieu dirigea et bénit le règne de Salomon, afin de montrer comment le vrai culte de Jéhovah Dieu serait exalté par le Grand Salomon, Jésus-Christ, la Postérité d’Abraham et l’héritier de David, ainsi que les bienfaits qui découleraient de sa domination.
Au printemps de 1034 av. J.-C., Salomon entreprit la construction du temple. Les préparatifs de David facilitèrent remarquablement la poursuite des travaux, puisque la construction de cet édifice grandiose ne demanda que sept années et demie. Néanmoins, le temple ne fut entièrement meublé que lorsque l’arche de l’alliance fut transportée dans le lieu Très-Saint. Nous lisons à ce propos dans le récit de l’inauguration du temple :
“Alors [à la fête des Huttes] le roi Salomon assembla près de lui à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus (...). Les prêtres portèrent l’arche de l’alliance de Jéhovah à sa place, dans l’oracle [l’arrière-chambre, NW] de la maison, dans le Saint des saints, sous les ailes des Chérubins. Car les Chérubins étendaient leurs ailes sur la place de l’arche, et ils couvraient l’arche et ses barres par dessus.” — I Rois 8:1-7, AC ; Ex. 34:22 ; Lév. 23:33-36.
Dès lors, l’emplacement du temple ainsi que Sion se trouvaient dans les limites de la Grande Jérusalem ; Jéhovah était donc présent, d’une manière représentative, dans Jérusalem et dans Sion, car il habitait parmi les chérubins, représenté par la lumière miraculeuse appelée shekina. — Ps. 80:2 ; 99:1 ; És. 37:16 ; Nomb. 7:89.
Au cours de la cérémonie d’inauguration, le roi Salomon, s’agenouillant devant le grand autel d’airain en présence de toute la congrégation d’Israël, présenta à Dieu une longue prière pour la dédicace du temple, prière dans laquelle il soulignait le caractère permanent de l’alliance pour le Royaume. Il implora Jéhovah en faveur d’Israël, lui demandant de l’exaucer, d’avoir pitié de lui ; si ce peuple commettait un jour des péchés si graves que Dieu l’emmènerait en captivité dans un pays étranger mais que, par la suite, il se repentait sincèrement et priait Jéhovah, les regards tournés vers son pays, Salomon demandait à Dieu de pardonner et de ramener son peuple dans le pays qu’il lui avait donné et d’exercer ainsi sa miséricorde “afin que tous les peuples de la terre reconnaissent que Jéhovah est [le vrai, NW] Dieu, qu’il n’y en a point d’autre”. — I Rois 8:22-61,