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en pleine révolution, l’Église d’Allemagne risque un schisme silencieux

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Chemin synodal : en pleine révolution, l’Église d’Allemagne risque un schisme silencieux[/size]
Enquête 
Gouvernance, morale sexuelle de l’Église, place des femmes : les catholiques allemands n’ont éludé aucun sujet sensible lors de ce « chemin synodal », et leurs premières décisions suscitent la désapprobation du Vatican. Alors que s’achève, samedi 11 mars, ce processus réformateur, La Croix s’est rendue en Allemagne pour sonder les fidèles : un schisme avec Rome est-il possible ?

  • Héloïse de Neuville, envoyée spéciale en Allemagne, 
  • le 08/03/2023 à 17:48 
  • Modifié le 09/03/2023 à 08:49


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Lecture en 8 min.

en pleine révolution, l’Église d’Allemagne risque un schisme silencieux A-Francfort-Main-8-septembre-2022-femmes-manifestentle-droit-doccuper-fonctions-lEglise-marge-lavant-derniere-session-chemin-synodal_0



À Francfort-sur-le-Main, le 8 septembre 2022, des femmes manifestent pour le droit d’occuper des fonctions au sein de l’Église, en marge de l’avant-dernière session du chemin synodal.[size=12]JULIA STEINBRECHT/KNA
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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Synode allemand : « Acter un désaccord, ce n’est pas flirter avec un schisme ! »[/size]


tribune

  • Monique BaujardMembre du comité de pilotage de Promesses d’Eglise.




Pour Monique Baujard, les discussions enflammées qu’ont partagées les catholiques allemands au cours de leur « chemin synodal » ne sont pas une preuve qu’un schisme serait en cours, mais plutôt de la vitalité retrouvée du débat dans l’Église, et d’une juste application de la « synodalité » souhaitée par le pape François.


  • Monique Baujard, 
  • le 14/03/2023 à 11:55

en pleine révolution, l’Église d’Allemagne risque un schisme silencieux Croix-placee-podiumde-lassemblee-synodale-Francfort-9-2023-chemin-synodal-allemand-preuve-vitalite-retrouvee-debat-lEglise-selon-Monique-Baujard_0


Une croix est placée sur un podium lors de l’assemblée synodale à Francfort, le 9 mars 2023. Le « chemin synodal » allemand a été une preuve de vitalité retrouvée du débat dans l’Église, selon Monique Baujard.ARNE DEDERT/DPA/MAXPPP
Il semble impossible en France d’évoquer le chemin synodal allemand sans agiter le spectre d’un hypothétique schisme. Comme si personne n’était capable de déceler les points positifs de cette démarche. Pourtant, ils sautent aux yeux.

Il y a tout d’abord la prise de conscience salutaire des évêques allemands, après la publication d’un rapport circonstancié sur les abus sexuels dans l’Église en 2018, qu’une réforme s’impose et que celle-ci ne peut être élaborée à huis clos entre évêques mais exige l’implication de l’ensemble du peuple de Dieu. Exactement ce que le pape François demandait dans sa Lettre au peuple de Dieu de 2018.
Une formule numérique complète : l’actu en illimité, le journal et L’Hebdo sur le site, les apps et les newsletters.
La Croix Numérique


La créativité allemande


Il y a ensuite la mise en place d’un cadre pour permettre un dialogue constructif. Tout était à inventer à ce niveau-là. Les évêques allemands ont tous participé à ce chemin synodal, mais il a fallu un long travail pour réfléchir à la représentation des autres composantes du peuple de Dieu, aux modalités de délibération et de vote. Le règlement qui régit le chemin synodal ne traduit pas seulement la rigueur allemande, bien connue, mais aussi sa créativité.

samuel

samuel
Administrateur

Il y a de l'eau dans là gaz dans l'église.

papy

papy

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/03/13/les-catholiques-allemands-mettent-la-pression-sur-le-vatican_6165247_3210.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230323-[dans-l-actu_titre_4]&M_BT=113977059162465

es catholiques allemands mettent la pression sur le Vatican
Réunis à Francfort après plusieurs années de réflexion, les clercs et les laïcs ont avancé leurs propositions réformatrices mais sans aller aussi loin que certains escomptaient sur le célibat des prêtres ou la place des femmes.

Par Thomas Wieder(Francfort, envoyé spécial)
Publié le 13 mars 2023 à 09h23, mis à jour le 13 mars 2023 à 09h56 
Temps deLecture 3 min. 
Read in English

Lors de la cinquième assemblée synodale des catholiques allemands, à Francfort (Allemagne), le 9 mars 2023. HEIKO BECKER / REUTERS
Un vent réformateur souffle sur l’Eglise catholique en Allemagne. Réunis en assemblée synodale à Francfort, de jeudi 9 à samedi 11 mars, quelque 209 représentants des clercs et des laïcs d’outre-Rhin ont adopté une série de textes appelant à des changements en profondeur, au risque de conserver des relations tendues avec le Vatican.

Parmi les trois principales réformes souhaitées par les catholiques allemands, la première a pour objet le célibat des prêtres. Sur ce point, la motion votée à Francfort demande au pape François – qui célèbre lundi les dix ans de son pontificat – de « réexaminer le lien entre l’octroi des ordres sacrés et le célibat ». Parmi les délégués laïques de l’assemblée synodale, beaucoup auraient souhaité un texte plus radical, demandant l’abrogation pure et simple de l’obligation du célibat. A la demande des évêques, la version finalement adoptée se contente d’appeler le pape à ouvrir une réflexion, ce qui met celui-ci sous pression, sans pour autant le défier frontalement.


Le deuxième changement réclamé à Francfort concerne la place des femmes dans l’Eglise. Samedi, l’assemblée synodale a voté à une écrasante majorité (93 %) un texte demandant leur accès au diaconat (dignité proche de la prêtrise) et enjoignant aux évêques allemands de mener le combat en ce sens auprès du Saint-Siège. Là aussi, certains auraient souhaité aller plus loin, plaidant carrément pour l’ouverture de la prêtrise aux femmes. Cette option n’a pas été retenue, de nouveau sous la pression des évêques qui, en renvoyant à plus tard la question de l’ordination des femmes, ont souhaité éviter un affrontement avec le pape. « Le sacerdoce réservé aux hommes est une question qui ne se discute pas », avait tranché celui-ci dans son encyclique Evangelii gaudium (« la joie de l’Evangile »), en 2013.

 allemands et des courants conservateurs
Reconnaître les personnes transgenres
C’est enfin sur les questions de sexualité et de genre que les catholiques allemands ont tenu à exprimer leur élan réformateur. Vendredi, l’assemblée synodale a adopté à 93 % une motion stipulant qu’à l’avenir, tous les couples, y compris les divorcés remariés et les homosexuels, pourront recevoir des bénédictions. Le lendemain, 95 % de ses membres ont approuvé un texte appelant à reconnaître les enfants trans et à permettre aux adultes ayant changé de genre de modifier la mention « garçon » ou « fille » sur les registres de baptême.

L’assemblée qui s’est tenue à Francfort était la cinquième et dernière session du « chemin synodal » allemand, un chantier de réflexion sur l’avenir de l’Eglise lancé en 2019 après le traumatisme causé par les révélations sur les violences sexuelles commises pendant des décennies par des prêtres et des religieux outre-Rhin. Soutenue par le pape à ses débuts, la démarche a vite été combattue par le Vatican qui y a vu une « menace pour l’unité de l’Eglise ».

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les catholiques allemands ont accru cette semaine la pression sur le Vatican pour des réformes en profondeur, en se prononçant notamment pour la bénédiction des couples de même sexe et la possibilité pour les femmes de devenir diacre.
https://actu.fr/societe/benediction-des-couples-homosexuels-les-catholiques-allemands-font-pression-sur-le-vatican_58026288.html

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Vatican II et la Réforme : l’épiscopat allemand au bord du schisme[/size]

21 avril 2023 17 h 43 min


en pleine révolution, l’Église d’Allemagne risque un schisme silencieux Vatican-Reforme-Allemand-Schisme-e1682091664377
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Selon l’évêque allemand Franz-Josef Overbeck, Vatican II a engendré un changement « plus intense et radical que la Réforme ». L’évêque d’Essen a prononcé ces paroles dans une conférence sur le chemin synodal réunissant 140 participants à l’académie catholique de son diocèse, à Wolfsburg. « Nous sommes à un point de l’histoire de l’Eglise où il y a au moins autant de changement qu’en en mille ans ». Ce n’est pas seulement l’institution ecclésiale qui change de sens à son avis, mais le rôle de la religion dans les sociétés contemporaines. Il regarde cela d’un œil favorable, ce qui est à mettre en résonance avec d’autres déclarations et prises de position du prélat. Elles confirment ce qui motive l’extrême embarras du Vatican devant le chemin synodal allemand : l’épiscopat d’Outre-Rhin est à deux doigts du schisme.
 

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Un Allemand politique, progressiste et pro Réforme

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Parce qu’il fut nommé évêque par Benoît XVI en 2007, puis promu à Essen, capitale de la Ruhr, par le même pape, en 2009, certains ont vu en lui un partisan de « l’herméneutique de la continuité » dans sa façon de voir le concile Vatican II. Mais c’est avant tout un prélat politique qui s’est fait élire vice-président de la Commission des épiscopats de l’Union européenne en 2018, un progressiste navigant fort adroitement dans le courant principal d’une Eglise allemande toujours tentée par le « Los von Rom » de Luther, parlant avec onction de la nécessaire « communion avec le pape ». Ses bêtes noires sont la « droite » et le conservatisme. Il l’a dit à Wolfsburg : « Je n’aime rien qui vient de la droite (…) le péril majeur vient de la droite en ce moment ». Cette considération politique tempère même son œcuménisme : « Le danger est gigantesque quand les forces religieuses qui se considèrent comme autoritaires et conservatrices, comme le patriarche Cyril (en Russie) parlent contre la culture libérale de l’Occident ».
 

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Jusqu’où va l’esprit de Vatican II

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On voit qu’il se sert astucieusement de la guerre en Ukraine pour condamner les « forces religieuses conservatrices ». La politique lui sert à justifier un progressisme religieux sans nuance. En janvier 2022, une vaste campagne LGBT #Out In Church, comportant des membres du clergé allemand, a accusé l’Eglise catholique de répandre des enseignements « diffamatoires » sur « le genre et la sexualité : Overbeck l’a soutenue. Dès 2020, il appelait le Vatican à « dépathologiser l’homosexualité ». Et en diverses occasions, il a suivi le chemin synodal allemand dans les domaines de l’ordination des hommes mariés et de la communion aux divorcés remariés.
 

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Au bout du chemin synodal allemand, le schisme ?

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Franz-Josef Overbeck n’est pas le membre le plus radical de l’épiscopat allemand, il professe que « l’herbe pousse lentement et on ne peut l’accélérer en la tirant ». L’actuel président de la conférence, Mgr Georg Bätzing, lui, est déjà « ouvert » sur la question du célibat des prêtres et l’institution de diaconesses – en attendant mieux. La hiérarchie du clergé allemand, reflète à peu près sans décalage les dérives morales de la société postmoderne, son ouverture au monde : elle a repris à son compte les soucis et la morale du monde. Quoi que lui-même très progressiste et entouré de progressistes au Vatican, François doit compter non seulement avec la foi catholique mais avec la réticence (résistance ?) d’une majorité de fidèles. D’où sa stratégie contradictoire : il vient d’accepter la bénédiction des couples mariés en Belgique, tout en la refusant encore en Allemagne. Si Rome condamne le chemin synodal allemand, l’épiscopat, qu’on entend parler très haut, ira-t-il jusqu’au schisme ? Ce n’est pas le vœu d’Overbeck : en affirmant que Vatican II est un plus grand changement que la Réforme, il signifie que la mutation de l’Eglise en cours de l’Allemagne à l’Amazonie sous l’impulsion de François n’a pas de précédent. En approuvant ce fait, il entre dans l’hérésie, et pour que cette hérésie se répande, il ne veut pas du schisme.
 

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Pauline Mille

Josué

Josué
Administrateur

En France aussi.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/03/apres-la-demission-de-l-archeveque-de-strasbourg-les-fideles-desarconnes_6171980_3224.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230504-[dans-l-actu_titre_2]&M_BT=113977059162465

Après la démission de l’archevêque de Strasbourg, les fidèles désarçonnés
Les tensions qui ont empoisonné la vie du diocèse alsacien pendant des mois ont mené à la démission de Mgr Luc Ravel, annoncée le 20 avril. Une décision attendue, mais qui ne referme pas toutes les plaies, au sein de la communauté catholique.

Par Stéphanie Wenger(Strasbourg, correspondance)
Publié hier à 20h00 

Luc Ravel, alors archevêque catholique romain de Strasbourg, célèbre la fête de l’Assomption dans le sanctuaire de Notre-Dame dans la ville de pèlerinage de Lourdes, le 15 août 2019. PASCAL PAVANI / AFP
L’orgue et les chœurs de la schola grégorienne emplissent la nef de la cathédrale de Strasbourg, en ce dernier dimanche d’avril. Un prêtre célèbre la messe de 9 h 30, comme si de rien n’était. Une phrase fait tiquer les fidèles, lorsqu’il invite à prier pour « les bons pasteurs d’aujourd’hui et de demain ». Faut-il y déceler un message caché, lié à l’actualité locale tourmentée ?

Dix jours plus tôt, jeudi 20 avril, Mgr Luc Ravel, l’archevêque du diocèse, qui régit l’Alsace entière, a démissionné. Sa gouvernance, jugée brutale, lui a valu d’être rejeté par une partie des prêtres et des fidèles. Il a été poussé à quitter son poste au terme d’une longue période de flottement, après avoir fait l’objet d’une enquête apostolique menée par le Vatican.

Après l’office, les fidèles ne traînent pas, alors que les grappes de touristes prennent d’assaut la place et l’édifice. Esther (les personnes citées par leurs prénoms n’ont pas souhaité donner leurs noms), 18 ans, a suivi l’affaire par le biais des journaux : « Je vais juste à la messe le dimanche. Ce qui m’étonne le plus, c’est ce manque de cohésion entre l’archevêque et les prêtres, ça me paraît essentiel », commente-t-elle.

« Appelés, comme les apôtres à être courageux »
Au lendemain de la démission de Mgr Luc Ravel, le diocèse de Strasbourg a publié sur Facebook un « message d’encouragement pastoral ». Le vicaire, Jean-Luc Liénard, y précise les prochaines étapes. Le Vatican et l’Elysée, spécificité du territoire concordataire alsacien, doivent maintenant accepter la démission. La nomination d’un remplaçant prendra ensuite plusieurs mois. « Dans la barque d’une église diocésaine qui connaît une grande tempête (…), nous sommes appelés, comme les apôtres, à être courageux et à surmonter nos divisions, à servir la paix et l’unité », assure le message.

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