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la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques

3 participants

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papy

papy

Guyane: les enfants autochtones veulent la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques
Article de Valérie PARLAN. • Hier à 14:27
la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=
Un collectif a été lancé pour honorer la mémoire d’enfants internés de force dans des internats religieux en Guyane. Une Commission Vérité et réconciliation sur ce drame de l’histoire est à l’étude. Une première en France, sur un sujet traitant des peuples autochtones.

la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques AA171J1S
Guyane : les enfants autochtones veulent la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques – Les petits partaient de leur village avec leur hamac dans lesquels ils dormaient une fois arrivés dans les pensionnats.:copyright: Archive Alix RESSE

Dès les années 1930, en Guyane, des centaines d’enfants issues des populations autochtones ont été placés dans des pensionnats catholiques. Aujourd’hui, la parole des petits internés, dans ces établissements appelés « homes indiens », se libère. Après qu’un livre, Allons enfants de la Guyane, a été dernièrement publié sur leur histoire, les témoins de l’époque et leurs descendants ont décidé d’aller plus loin.
Le 2 février, la création d’un Collectif pour la mémoire des homes indiens a été annoncée à Cayenne, à l’initiative du Grand conseil coutumier des peuples amérindiens et bushinengués de Guyane. Cette association portera, entre autres, le projet de la mise en place d’une Commission vérité et réconciliation pour traiter des violences commises dans ces pensionnats.
Un processus expliqué par Jean-Pierre Massias, professeur de droit public à l’Université de Pau et président de l’Institut francophone pour la justice et la démocratie Louis-Joinet. L’expert a été mandaté par le Grand conseil coutumier pour réfléchir à la création de cette commission
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/guyane-les-enfants-autochtones-veulent-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-les-violences-dans-les-pensionnats-catholiques/ar-AA17252K?cvid=e1e766d1410848c5eefe81b60dfcd849&ocid=winp2fptaskbarhover

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]En Guyane, l’histoire encore taboue de « l’éducation forcée » d’enfants amérindiens[/size]

Pendant des décennies, des centaines d’enfants amérindiens ont été placés dans des pensionnats religieux. Hélène Ferrarini exhume cette histoire déchirante qui s’est déroulée dans le département français d’Amérique du Sud.


La sélection

Hélène Ferrarini a passé des années à arpenter les fleuves de l’Amazonie guyanaise pour recueillir les souvenirs des enfants amérindiens passés par les pensionnats catholiques. | HÉLÈNE FERRARINI

Voir en plein écran


[size=16]Ouest-FranceValérie PARLAN.Publié le 03/10/2022 à 11h00

[/size]
Un hamac. C’était souvent le seul bagage que les petits Amérindiens emportaient lorsqu’il leur fallait rejoindre le pensionnat. Un lit suspendu comme symbole du lien distendu avec leur famille et leur communauté. Car pendant des décennies, dans la forêt amazonienne et sur le littoral guyanais, des centaines d’enfants autochtones ont été placés dans des pensionnats tenus par des missionnaires catholiques.
Sur place, ces internats ont pris l’appellation de « home indien »​. Ça évoquerait presque un cocon doux, un côté home sweet home. Pourtant, derrière les portes de ces établissements, s’est déroulée une histoire déchirante de déracinement et d’acculturation. Des années 1930 jusqu’à… aujourd’hui. Puisqu’il reste un pensionnat en activité, à Saint-Georges-de-l’Oyapock, commune située dans le sud-est de la Guyane, juste en face du Brésil frontalier.
Depuis longtemps, la journaliste indépendante Hélène Ferrarini tourne autour de ce récit à écrire sur les homes (Allons enfants de la Guyane, éduquer, évangéliser, coloniser les Amérindiens dans la République, éditions Anacharsis, 16 €). « Comprendre cette histoire auprès de ses témoins, c’est se confronter à une parole en archipel dans un océan de silences. Les voix sont rares. Beaucoup d’anciens pensionnaires ne se représentent pas nécessairement leur passage dans les homes comme une violence, mais plutôt comme une évidence, inquestionnable. »​
Le recueil de souvenirs est complexe, car les quelque 2 000 jeunes pensionnaires étaient dispersés aux quatre coins de la Guyane et venaient de différents peuples amérindiens et...

https://www.ouest-france.fr/region-guyane/en-guyane-l-histoire-encore-taboue-de-l-education-forcee-d-enfants-amerindiens-90cb2600-3b3f-11ed-a64e-162cc23a7f46

Josué

Josué
Administrateur

https://www.radiofrance.fr/franceculture/homes-indiens-l-histoire-sombre-des-pensionnats-catholiques-en-guyane-1124938

Lechercheur



Ça fait  froid  dans le dos cette histoire des orphelins.

Lechercheur




Accueil Franc




[size=37]témoignage[size=39]"Il me disait : ‘Viens, on va prier ensemble’" : une victime de l’un des fondateurs de l’Arche raconte les abus qu’elle a subis[/size][/size]

[size=36]Un rapport de 900 pages accuse les deux fondateurs de l’Arche, une fédération d'associations accueillant des personnes ayant une déficience intellectuelle, d'abus sexuels et de viols, mêlés à des dérives spirituelles pendant 70 ans. Au lendemain de sa publication, Michèle-France Pesneau, victime du père Thomas Philippe pendant 15 ans, a accepté de témoigner.[/size]

Article rédigé par
la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques Placeholder-36b69ec8

[size=14]Théo Metton-Régimbeau - franceinfo

Radio France
[/size]



[size=14]Publié le 05/02/2023 07:10
 Temps de lecture : 6 min.[/size]

la vérité sur les violences dans les pensionnats catholiques 63deab53c01a3_img-0905Michèle-France Pesneau a été abusée sexuellement pendant 15 ans par le père Thomas Philippe, prêtre-aumônier de l'Arche. C'est elle qui a libéré la parole dans l'association. [size=22](THEO METTON-REGIMBEAU / RADIOFRANCE)[/size]

Attention, certains propos peuvent choquer la sensibilité du lecteur.

[size=32]C'était il y a 48 ans, mais elle n'a rien oublié. Michèle-France Pesneau, aujourd'hui âgée de 77 ans, a été abusée sexuellement à partir de 1975, par le père Thomas Philippe, prêtre-aumônier et co-fondateur de l'Arche, une association d'accueil pour personne intellectuellement déficiente dans laquelle elle travaillait. Un rapport d’experts sur les agissements de deux fondateurs de l’association intitulé Emprise et abus, enquête sur Thomas Philippe Jean Vanier et L’Arche (1950-2019) a été rendu le 30 janvier. Un travail de deux ans effectué par une commission d’étude mandatée par l’association elle-même, qui détaille les différentes agressions des deux fondateurs de l’association. 

[size=32]Retraitée, Michèle-France Pesneau vit à présent dans un petit appartement de la région nantaise. Elle a décidé de quitter l’année dernière l’Oise et le village de Trosly-Breuil, lieu de création de l'Arche et siège des abus sexuels qu'elle a subi pendant 15 ans. Ancienne religieuse carmélite, elle avait déjà subi dans les années 1970, d’autres abus par Marie-Dominique Philippe, le frère de Thomas, lui aussi prêtre. Le rapport note que Marie-Dominique Philippe a encouragé Michèle-France "à poursuivre avec Thomas des pratiques sexuelles". [/size]

[/size]

[size=37]L’Arche, un "paravent à des dérives mystico-affectivo-sexuelles"[/size]



[size=32]Elle avait 30 ans lorsque les abus du prêtre dominicain Thomas Philippe ont commencé. Des caresses sur les parties intimes jusqu'au viol. "Il m’expliquait que les parties de notre corps que nous cachons les plus soigneusement seront, au ciel, les plus glorifiées, relate Michèle-France. Après m’avoir dit ça, il a commencé à se déshabiller. Sans doute pensait-il qu’il était déjà au ciel. Il m’a demandé de faire de même. Il m’a allongée sur le lit, il s’est couché sur moi".[/size]

[size=32]"Je ne me rendais pas compte que j’étais abusée".
[size=32]Michèle-France Pesneau, une ex-salariée de l'Arche, victime du prêtre Thomas Philippe 
à franceinfo[/size][/size]

[size=32]Michèle-France explique avoir été sous l’emprise totale du père Thomas Philippe qui appelait ces abus des "grâces mystiques". Elles les subira pendant 15 ans, plusieurs fois par mois. "Il me demandait de l’attendre dans la chapelle. Il me disait : ‘Viens, on va prier ensemble’. C’était ça l’expression codée, ‘prier ensemble’", raconte-t-elle. Elle savait alors ce qui l’attendait. "Il n’y a jamais eu de pénétration pénis-vagin, confie-t-elle. Mais il y avait des fellations. C’était avec le doigt parfois, ajoute-t-elle, la voix s’enrouant. "Il n’y avait pas de soucis. Il savait qu’il pouvait faire absolument tout ce qu’il voulait". Le prêtre Thomas Philippe justifiait ces abus par le lien charnel entre Jésus et Marie. Une idée qui lui était venue à Rome, en contemplant, dans une chapelle, un tableau représentant la Vierge Marie. Un évènement évoqué par Michèle-France Pesneau dans son livre L’emprise (édition Golias) et repris dans le rapport : "C’est là que la Vierge Marie commence à lui faire ressentir des grâces très intimes, semblables, dit-il, aux relations mystiques qu’elle entretenait ici-bas, d’après lui, avec son fils Jésus". Et Thomas Philippe de s’identifier à Jésus.[/size]
[size=32]Sanctionné par le Vatican en 1956 pour des abus dénoncés quelques années plus tôt, Thomas Philippe s'était vu interdire l’exercice de tout ministère. De retour en France en 1964, il y avait fondé l’Arche internationale avec Jean Vanier, un "paravent" pour commettre ces abus, constate la commission d'étude qui relève un délire mystico-affectivo-sexuel de la part des deux fondateurs. Une nouvelle association pour permettre à un petit groupe "d’initiés" de se retrouver et recommencer ces pratiques, comme cela avait été le cas dans une précédente institution (L’Eau Vive, une école fondée par Thomas Philippe puis dirigée par Jean Vanier, fermée en 1956 sur ordre du Vatican). Le rapport interroge également de possibles dérives sectaires du groupe fondateur de l’Arche, qui ne se sont pas étendues au reste de l’association.[/size]

[size=37]Parler et se libérer[/size]


[size=32]C'est une fois retraitée, en 2014, que Michèle-France révèle ce qu'elle a subi aux responsables de l'association. La parole se libère alors et Jean Vanier, le patron de l'Arche, qui a toujours recommandé de se taire, se trouve lui-même visé en 2016 par des accusations, trois ans avant sa mort. Selon le rapport, il a abusé d'au moins 25 femmes, salariées ou membres de l'Arche, dans la droite lignée du prêtre Thomas Philippe, considéré comme son "père spirituel". A priori, aucune personne handicapée n'en a été victime. [/size]
[size=32]Tous ces éléments conduisent l'Arche en 2020 à commander un rapport complet à une commission indépendante composée de six chercheurs. Ils ont enquêté deux ans pour comprendre les agissements des deux figures de l'association, qui ont fait souffrir des dizaines de victimes comme Michèle-France pendant près de 70 ans. "Ça a fait beaucoup de dégâts, certainement, reconnaît-elle. J’ai quand même fait cinq ans de psychothérapie pour me rafistoler".[/size]

[size=32]"Pour ma vie spirituelle, je ne trouve plus ma place dans l’Église et j’en souffre beaucoup."
[size=32]Michèle-France Pesneau 
à franceinfo[/size][/size]

[size=32]"J’étais très heureuse que cette commission se mette en place, poursuit Michèle-France, qu’elle soit composée de professionnels indépendants des institutions qui l’avaient commandée. J’étais vraiment en attente des conclusions". La retraitée est aujourd'hui plongée dans les 900 pages du rapport qui a été révélé lundi.[/size]
[size=32]Ce rapport lui est dédié, comme aux autres femmes qui ont lancé l’alerte : "À Madeleine Guéroult, Michèle-France Pesneau, Judy Bridges Farquharson qui, chacune en leur temps, ont eu le courage de prendre la parole pour dénoncer les abus qu’elles avaient subis", peut-on lire au début du document. Un rendu monumental de diverses études théologiques, sociologiques, psychiatriques, historiques réalisées par Bernard Granger (psychiatre), Nicole Jeammet (maître de conférence en psychopathologie), Florian Michel (historien), Antoine Mourges (historien), Gwennola Rimbaut (théologiste) et Claire Vincent-Mory (sociologue).[/size]

[size=37]De possibles suites judiciaires[/size]


[size=32]Aujourd’hui, l’Arche envisage de transmettre ce rapport au procureur de Compiègne, pour qu’il étudie les possibles suites judiciaires et détermine si des responsabilités doivent être établies. La mort des deux fondateurs mis en cause, empêche toute action en justice, ce que regrette Michèle-France. Entourée de ses trois chats, elle explique "tomber parfois des nues" à la lecture de certains agissements. Comme un avortement en 1947, après qu’une des victimes de Thomas Philippe est tombée enceinte de lui. Le rapport livre cette scène : l’enfant "non vivant fut baptisé – [/size]
https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/temoignage-il-me-disait-viens-on-va-prier-ensemble-une-victime-de-l-un-des-fondateurs-de-l-arche-raconte-les-abus-qu-elle-a-subis_5640197.html

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