Mercredi 2 février Personne n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis (Jean 15:13).

Mercredi 2 février

Personne n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis (Jean 15:13).

Le soir qui a précédé sa mort, Jésus a rappelé à ses disciples qu’ils devaient s’aimer les uns les autres. Il savait que, s’ils s’aimaient comme lui les avait aimés, ils réussiraient à rester unis et à endurer la haine du monde. Prenons l’exemple de l’assemblée de Thessalonique. Dès sa formation, ses membres ont été l’objet de persécutions. Pourtant, ils sont devenus des exemples d’intégrité et d’amour (1 Thess. 1:3, 6, 7). Paul les a encouragés à continuer de se témoigner de l’amour, et même, à le faire « toujours plus pleinement » (1 Thess. 4:9, 10). L’amour les pousserait à soutenir ceux qui étaient faibles ou déprimés (1 Thess. 5:14). Les chrétiens de Thessalonique ont suivi ce conseil de Paul.
En effet, un an plus tard, dans sa deuxième lettre, Paul a pu leur dire : « L’amour que vous avez tous l’un envers l’autre grandit » (2 Thess. 1:3-5). Leur amour leur a permis d’endurer les difficultés et la persécution.

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Jesus a dit : “ Ceci est mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. Personne n’a de plus grand amour que celui-ci : que quelqu’un livre son âme pour ses amis. ” (Jean 15:12, 13). Jésus voulait-​il dire que ses disciples devaient être prêts à mourir pour leurs frères dans la foi si les circonstances l’exigeaient ? C’est bien ce qu’a compris Jean, qui était présent en cette occasion, car il a écrit par la suite : “ Par là nous avons appris à connaître l’amour, parce que [Jésus Christ] a livré son âme pour nous ; et nous sommes tenus de livrer nos âmes pour nos frères. ” — 1 Jean 3:16.

Ainsi donc, accomplir la loi du Christ, ce n’est pas seulement apprendre à autrui qui était Jésus, mais aussi vivre et se conduire comme lui.
Il était humble, bon et attentionné, particulièrement envers les affligés et les opprimés (Matthieu 11:28-30 ; 20:28 ; Philippiens 2:5-8 ; 1 Jean 3:. Il a exhorté ses disciples à s’aimer les uns les autres, comme lui-​même les avait aimés.

Selon Tertullien, qui a vécu plus d’un siècle après la mort de Jésus, c’est effectivement le résultat qu’a eu l’amour fraternel des premiers chrétiens. Il rapporte ces propos tenus par des non-chrétiens au sujet des disciples du Christ : ‘ Voyez comme ils s’aiment les uns les autres et comme ils sont prêts à mourir les uns pour les autres. ’ Chacun de nous pourrait donc se demander : ‘ Peut-​on voir à l’amour que je témoigne à mes frères et sœurs chrétiens que je suis un disciple de Jésus ? ’

Plus tard ce soir-​là, Jésus a expliqué jusqu’où devait aller cet amour semblable à celui qu’il avait manifesté. Il a dit : “ Ceci est mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. Personne n’a de plus grand amour que celui-ci : que quelqu’un livre son âme pour ses amis. ” (Jean 15:12, 13). Jésus voulait-​il dire que ses disciples devaient être prêts à mourir pour leurs frères dans la foi si les circonstances l’exigeaient ? C’est bien ce qu’a compris Jean, qui était présent en cette occasion, car il a écrit par la suite : “ Par là nous avons appris à connaître l’amour, parce que [Jésus Christ] a livré son âme pour nous ; et nous sommes tenus de livrer nos âmes pour nos frères. ” — 1 Jean 3:16.

L’‘ordre’ suivant de Paul a pour objet l’“amour fraternel”, philadélphia (I Thessaloniciens 4:9, 10). Il s’agit là d’une manifestation particulière de l’amour agapê, fondé sur les principes, que Paul recommande chaudement dans ce même verset 9, ainsi qu’au chapitre 3, les versets 6 et 12. Philadélphia exprime une affection très profonde, comme celle qui existait manifestement entre Jésus et Pierre, ou entre David et Jonathan (Jean 21:15-17; I Samuel 20:17; II Samuel 1:26). Lorsqu’elle s’ajoute à l’amour agapê, cette affection fait des compagnons unis, comme en témoigne par exemple la joie mutuelle que connaissent nombre de Témoins de Jéhovah en participant ensemble au service de pionnier ou à d’autres activités théocratiques.

Imitons la foi et le dévouement des frères de l'assemblée de Thessalonique.

Paul nous dit : « Soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Quand nous soutenons les faibles, persévérons, ne baissons pas les bras trop vite. Avec ses fidèles du passé qui ont connu le découragement, Jéhovah a été patient. Il a fait preuve d’une grande compassion envers Éliya en tenant compte de ce qu’il ressentait. Il lui a fourni ce qu’il fallait pour qu’il poursuive son service (1 Rois 19:1-18). David s’étant sincèrement repenti, il lui a pardonné avec bonté (Ps. 51:7, 17). Il a également soutenu le rédacteur du Psaume 73, qui avait failli renoncer à le servir (Ps. 73:13, 16, 17). Jéhovah est tout aussi compatissant et bon envers nous, en particulier quand nous sommes découragés (Ex. 34:6). Ses miséricordes « sont neuves chaque matin » et en aucun cas elles « ne finiront » (Lam. 3:22, 23). Il veut que, à son exemple, nous soyons délicats avec les déprimés.

Christ nous a aimés et donner sa vie pour nous.
Nous n'aurons peut-être pas à mourrir pour quelqu'un, mais il y d'autres façons de mettre en pratique l'amour qui va jusq'au sacrifice.