19-25 avril NOMBRES 22-24

A la fin de leurs années de réclusion à Qadesh, les Israélites se remettent en marchent avec Moïse vers la terre de Canaan.
Ils contournèrent le pays par le sud et s’installèrent provisoirement dans les territoires à l’est du Jourdain. On livra des combats décisifs et les Israélites constatèrent encore une fois, que Dieu était leur sauveur. Dans le Psaume 136, après avoir loué Dieu “qui nous a fait traverser la Mer Rouge parce que son amour est éternel”, on rappelle qu’il “a fait mourir de grands rois, Sihon, roi des Amorites, et Og, roi du Bashan.”

Le récit se concentre maintenant sur Balaam, un prophète païen .
Ses oracles réaffirmèrent la fidélité de Jéhovah envers son alliance conclue avec Abraham et son projet de bénir le peuple.

Balaam ne perdit pas de temps : dès le lendemain de son arrivée en territoire moabite et de sa rencontre avec le roi Balaq sur la rive de l’Arnôn, il se mit au travail pour les adversaires du peuple de Jéhovah. Après avoir offert des sacrifices avec Balaq, il se retira, dans l’espoir de ‘ rencontrer des présages funestes ’ (Nb 23:3 ; 24:1), mais le seul message qu’il reçut de Jéhovah fut une bénédiction pour Israël. On procéda de nouveau aux mêmes sacrifices au sommet du Pisga et, là encore, il n’y eut “ pas de sortilège funeste contre Jacob ”, seulement des bénédictions. Finalement, on répéta la cérémonie au sommet du Péor et, pour la troisième fois, “ Dieu changea la malédiction en bénédiction ”. — Nb 22:41–24:9 ; Ne 13:2.

23: 10: qui peut démontrer les grains de Jacob ???
Hyperbole orientale soulignant le grand nombre le grand nombre d'un peuple.

“DIEU n’est pas un homme pour qu’il mente, ni un fils des humains pour qu’il ait du regret. L’a-t-il dit, lui, et ne le fera-t-il pas ? Et a-t-il parlé et ne l’exécutera-t-il pas ?” — Nomb. 23:19.
Ces paroles que Balaam a prononcées sous l’inspiration de Dieu montrent que Jéhovah n’a pas de regret au sens où les humains l’entendent. Il nous arrive de manquer de jugement ou de nous engager dans une mauvaise direction et de le regretter ensuite, mais le Très-Haut, lui, ne se trompe jamais, comme nous le révèle le texte suivant : “Parfaite est son action, car toutes ses voies sont justice. Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice ; il est juste et droit.” (Deut. 32:4). Ainsi le dessein de Jéhovah demeure inchangé.
Par exemple, il ne regrettera jamais d’avoir fait de son Fils un grand prêtre à la manière de Melchisédek, comme l’a dit le psalmiste : “Jéhovah a juré (et il n’aura pas de regret) : ‘Tu es prêtre jusqu’à des temps indéfinis à la manière de Melchisédek !”’ (Ps. 110:4 ; Héb. 7:21). Puisque le Fils restera toujours fidèle, Jéhovah n’aura jamais de raison de changer d’attitude à son égard. Son dessein concernant Jésus est infaillible.
De même, Jéhovah ne regrettera jamais d’avoir choisi les Israélites à cause de la piété de leurs pères. Il est vrai qu’ils ont maintes et maintes fois démontré leur infidélité et qu’au premier siècle de notre ère ils ont rejeté le Messie promis. Mais un reste d’entre eux l’a accepté. Leurs compatriotes se sont montrés des ennemis de la “bonne nouvelle”, mais cela n’a pas altéré l’attitude de Dieu envers le reste des croyants et n’a rien changé non plus au fait que leurs ancêtres avaient servi Jéhovah fidèlement. C’est pourquoi l’apôtre Paul put écrire ceci : “Par rapport au choix de Dieu, ils sont bien-aimés à cause de leurs ancêtres. Car les dons et l’appel de Dieu sont des choses qu’il ne regrettera pas.” (Rom. 11:28, 29). Oui, le fidèle reste juif était bien-aimé de Dieu malgré l’incrédulité de la majorité.

7 autels,le chiffre 7 était sacré pour beaucoup de nations et de religions de l'époque.

, Paul a annoncé que les temps deviendraient “ difficiles à supporter ”. (2 Timothée 3:1.) Il est intéressant de noter que le terme grec qui qualifie ces temps de “ difficiles à supporter ” emporte l’idée de temps “ violents ”. Un épisode survenu au cours du ministère de Jésus sur terre 30 ans plus tôt révèle quelle était la cause de la cruauté.

Cette réalité peut nous toucher de différentes façons. Ainsi, vous savez probablement qu’en ce moment même des pays sont déchirés par diverses factions en lutte pour le pouvoir. Ailleurs, ce sont des différends religieux ou ethniques qui provoquent des tueries. Les militaires ne sont pas les seuls à en pâtir. Songez aux innombrables femmes et jeunes filles qui sont brutalisées ou aux personnes âgées qui sont privées de nourriture, de chauffage ou de toit. Il existe des foules de gens qui souffrent atrocement, ce qui produit un déferlement de réfugiés et bien d’autres malheurs.

Qu’était l’aloès utilisé aux temps bibliques ?
La Bible rapporte que l’aloès servait à parfumer les vêtements et les lits (Psaume 45:8 ; Proverbes 7:17 ; Le chant de Salomon 4:14). Cet aloès provenait vraisemblablement d’un arbre appartenant au genre Aquilaria. En pourrissant, son bois produit une huile et une résine parfumées. Ce bois pourri, appelé aussi bois d’agar, était réduit en poudre, puis vendu sous le nom d’« aloès ».
La Bible compare les tentes d’Israël à « des aloès que Jéhovah a plantés » (Nombres 24:5, 6). C’est peut-être une allusion à la forme de l’arbre produisant l’aloès, qui peut atteindre 30 mètres de haut et dont les branches sont élancées. Certes, de nos jours, on ne le trouve pas en Israël. Mais le Dictionnaire de la Bible (angl.) déclare : « Rien n’empêche de penser que cet arbre ainsi que d’autres aient été cultivés dans la vallée du Jourdain, qui était alors prospère et populeuse, même si aujourd’hui on n’en rencontre pas dans [cette région]. »

Ce fut avant l’entrée des Israélites en Terre promise que le prophète Balaam déclara à Balaq, roi de Moab : “ Viens, que je t’avise de ce que ce peuple [Israël] fera à ton peuple plus tard, à la fin des jours. [...] À coup sûr, une étoile sortira de Jacob, un sceptre s’élèvera vraiment d’Israël. À coup sûr, il brisera les tempes de Moab et le crâne de tous les fils du tumulte de guerre. ” (Nb 24:14-17). Dans le premier accomplissement de cette prophétie, l’“ étoile ” se révéla être le roi David, vainqueur des Moabites (2S 8:2). Par conséquent, dans cet accomplissement de la prophétie, “ la fin des jours ” commença sans doute lorsque David devint roi. Puisque David préfigurait Jésus en qualité de Roi messianique, la prophétie s’appliquerait aussi à Jésus au moment où il soumettrait ses ennemis. — Is 9:7 ; Ps 2:8, 9.

• 21:14, 15 — En quoi consistait “le livre des guerres de Jéhovah”?
Il s’agissait sans doute d’un ouvrage historique digne de foi qui relatait les guerres du peuple de Jéhovah. Il débutait peut-être avec la victoire d’Abraham sur les quatre rois qui avaient capturé Lot et sa famille (Genèse 14:1-16). Les Écritures font également mention de plusieurs autres documents non canoniques qui ont été quelquefois cités par les rédacteurs bibliques divinement inspirés. — Josué 10:12, 13; I Rois 11:41; 14:19, 29.

En raison de son zèle Phinéas pour la sainteté de Jéhovah,Phinéas fut au bénéfice de l'alliance d' un sacerdoce perpétuel ce qui signifiait que tous les souverains sacrificateurs légitimes à venir seraient issus de sa descendance.

*** it-2 p. 579 Phinéas ***
Fils d’Éléazar et petit-fils d’Aaron. Sa mère était une fille de Poutiël, et il eut un fils nommé Abishoua (Ex 6:25 ; 1Ch 6:4). Après que 24 000 Israélites eurent trouvé la mort dans les plaines de Moab pour avoir commis la fornication et s’être attachés au Baal de Péor, ce fut l’intervention rapide de Phinéas, alors jeune, qui arrêta le fléau de Jéhovah. Quand il vit Zimri amener la Madianite Kozbi dans sa tente, il les transperça tous les deux avec une lance, “ la femme par ses parties génitales ”. Son zèle à ‘ ne tolérer aucune rivalité ’ avec Jéhovah “ lui fut compté comme justice ”, et Dieu conclut une alliance afin que la prêtrise reste dans sa lignée “ pour des temps indéfinis ”. — Nb 25:1-3, 6-15 ; Ps 106:30, 31.
Au cours de sa vie, Phinéas remplit plusieurs fonctions. Il fut le représentant de la prêtrise dans l’armée qui exécuta la vengeance de Jéhovah sur Madiân (Nb 31:3, 6). Quand on crut que trois tribus abandonnaient le culte de Jéhovah, il dirigea un groupe d’enquêteurs (Jos 22:9-33). Il fut le chef des portiers du tabernacle (1Ch 9:20). Après l’enterrement de son père dans la Colline de Phinéas, il servit à la fonction de grand prêtre (Jos 24:33 ; Jg 20:27, 28). Son nom figure en bonne place dans plusieurs généalogies d’après l’Exil. — 1Ch 6:4, 50 ; Ezr 7:5 ; 8:2.

aucune arme ne pouvait réussir contre le peuple de Dieu? Oui, en se servant de Balaam pour bénir Israël, à la consternation du roi moabite Balak, Jéhovah a manifestement bien servi son dessein.
Le roi de Moab dut être vraiment réjoui de l’arrivée de Balaam. Il offrit des sacrifices, probablement pour remercier les dieux de Moab d’avoir réussi à faire venir le devin. Ces sacrifices donnèrent lieu à un festin auquel on fit participer Balaam et les princes en leur envoyant des portions des sacrifices. — Nomb. 22:40.

Balaam à bel et bien fait connaître sa position à Balak qu'il ne dirait que ce que Dieu lui a dit (nombres 22:18), or le récit ne dit pas que Balaam était du coté de Balak ni même qu'il souhaitait maudire Israël, Balaam a manifesté une position neutre dans cette situation, laissant le jugement entre les mains de Jéhovah.
En effet si Dieu a autorisé Balaam à partir avec les princes de Moab pour rencontrer Balak c'était bel et bien sous condition que Balaam rapporte exactement les paroles de Jéhovah, c'est dans cet esprit que Balaam est partit rencontrer Balak. Cela dit il apparaît que Balaam ait accepté l'argent de la divination selon nombres 22:7-8;9 tout en restant fermement décidé de ne dire que ce que Jéhovah lui dira. Il me semble que c'est cela qui mit Dieu en colère, ce comportement de Balaam d'accepter l'argent de Balak qui représente un acompte comme dans une transaction commerciale même si Balaam était déterminé à ne dire que ce que Jéhovah lui dirait lors de la rencontre avec Balak, c'était malhonnête de la part de Balaam et je pense que c'est cela qui a provoqué la colère de Dieu, en effet, qu'aurait donc pensé Balak et les amorites de Jéhovah suite à l'attitude de Balaam qui accepte l'argent pour maudire Israêl mais qui bénis Israël ? D'ailleurs après avoir été discipliné par l'ange de Jéhovah Balaam a reconnu son péché et s'apprêtait à faire demi tour par respect pour Jéhovah (nombres 22:34,35). Arrivé à Moab Balaam n'a pas accepté l'argent de Balak restant ainsi fidèle à la parole de Jéhovah (nombres 22:37,38).

Il a servir Dieu s'en vraiment le vouloir.

Peut-être mais Dieu a voulu que Balaam le serve et Balaam a servi Jéhovah, ce n'est quand même pas rien les poèmes que Balaam a lu devant Balak et les Moabites ...

Mais il parlait pas vraiment de lui même.

Mikael a écrit:Mais il parlait pas vraiment de lui même.

Tu veux dire que Balaam ne parlait pas vraiment de lui même au sens que Dieu la contraint de dire les poèmes devant tout les ennemis d'Israël ?

Et oui.

Et oui mais Dieu n'a jamais obligé qui que ce soit à le servir, or le récit biblique présente les dialogues entre Dieu et Balaam non comme une obligation de Balaam à servir Dieu mais comme le choix de Balaam de faire la volonté de Dieu.

Nous en avons la preuve en nombre 22:8,9 je cite :

8 Il leur répondit : « Passez la nuit ici, et je vous rapporterai tout ce que Jéhovah me dira. » Les princes de Moab restèrent donc chez Balaam.
9 Alors Dieu vint dire à Balaam : « Qui sont ces hommes chez toi ? » 10 Balaam répondit au vrai Dieu : « Balak, fils de Zipor, roi de Moab, les a envoyés avec ce message :

Le verset 10 précise que Balaam "répondit au vrai Dieu". Il est clair que Balaam se présentait comme un serviteur de Jéhovah "le vrai Dieu", de plus si Balaam aurait servit Jéhovah sous la contrainte il n'aurait pas eu besoin de déclaré au princes de Moab qu'il leur rapporterait tout ce que Jéhovah lui dirait.

J'ai oublié de citer nombre 23:8-10 où Balaam fait l'éloge d'Israël jusqu'à risquer sa vie pour bénir ce peuple. quand il dit à la fin du verset 10 " que je meure de la mort des hommes droit, et que ma fin soit comme la leur".
Pour quelqu'un qui est considéré comme hypocrite qui joue double jeux je le trouve plutôt courageux de bénir un peuple donc il n'en fait même pas parti ! Si Balaam ne pensait pas ce qu'il disait et qu'il aurait eu un sentiment de haine envers Israël et sachant qu'il risquait d'être tué par Balak pour avoir béni Israël, je pense qu'il aurait prit parti pour Balak, et c'est ce qui a sauvé Balaam d'avoir foi dans le vrai Dieu.
Alors je ne comprend pas pourquoi tout le monde dénigre Balaam comme quelqu'un qui a trahi Dieu, et ça n'honore pas Jéhovah de laisser penser qu'il a "forcé" Balaam à le servir.